13 mai 2010

UCEM~LEÇON 134 - Que je perçoive le pardon tel qu’il est.

14 mai ~ hands1

LEÇON 134

Que je perçoive le pardon tel qu’il est.

1. Revoyons la signification de “pardonner”, car cela est susceptible d’être distordu et perçu comme quelque chose qui entraîne le sacrifice inéquitable d’une colère légitime, un don injustifié et immérité, et un déni complet de la vérité. 2 De ce point de vue, le pardon doit être considéré comme une simple folie excentrique, et ce cours doit sembler faire reposer le salut sur un caprice.

2. Cette vue distordue de ce que signifie le pardon est facilement corrigée, quand tu peux accepter le fait que le pardon n’est pas demandé pour ce qui est vrai. 2 Il doit être limité à ce qui est faux. 3 Il est sans rapport avec tout, sauf les illusions. 4 La vérité est la création de Dieu, et pardonner cela est in-signifiant. 5 Toute vérité Lui appartient, reflète Ses lois et rayonne Son Amour. 6 Cela a-t-il besoin de pardon ? 7 Comment peux-tu pardonner à ceux qui sont sans péché et éternellement bénins ?

3. Ce que tu trouves le plus difficile dans le pardon authentique de ta part, c’est que tu crois encore devoir pardonner la vérité, et non les illusions. 2 Tu conçois le pardon comme une vaine tentative pour regarder plus loin que ce qui est là, pour passer sur la vérité, dans un effort sans fondement pour te tromper toi-même en rendant vraie une illusion. 3 Ce point de vue distordu ne fait que refléter l’emprise que l’idée de péché exerce encore sur ton esprit, tel que tu te vois toi-même.

4. Parce que tu penses que tes péchés sont réels, tu considères le pardon comme une tromperie. 2 Car il est impossible de penser que le péché est vrai et de ne pas croire que le pardon est un mensonge. 3 Ainsi le pardon n’est-il réellement qu’un péché, comme tout le reste. 4 Il dit que la vérité est fausse et sourit aux corrompus comme s’ils étaient aussi irréprochables que l’herbe; blancs comme la neige. 5 Il est délirant quant à ce qu’il pense pouvoir accomplir. 6 Il voudrait voir comme ayant raison ceux qui ont nettement tort; les odieux comme étant les bons.

5. De ce point de vue, le pardon n’est pas une évasion. 2 Il est simplement un signe de plus que le péché est impardonnable, au mieux à dissimuler, à nier ou à nommer d’un autre nom, car le pardon est traître à la vérité. 3 La culpabilité ne peut pas être pardonnée. 4 Si tu pèches, ta culpabilité est éternelle. 5 Ceux qui sont pardonnés du point de vue que leurs péchés sont réels sont pitoyablement moqués et doublement condamnés : d’abord par eux-mêmes, pour ce qu’ils pensent avoir fait, et encore une fois par ceux qui leur pardonnent.

6. C’est l’irréalité du péché qui rend le pardon naturel et entièrement sain, un profond soulagement pour ceux qui l’offrent ; une quiète bénédiction là où il est reçu. 2 Il n’approuve pas les illusions mais les recueille légèrement, avec un petit rire, et les dépose doucement aux pieds de la vérité. 3 Et là elles disparaissent entièrement.

7. Le pardon est la seule chose qui représente la vérité dans les illusions du monde. 2 Il voit leur néant et regarde au travers des milliers de formes sous lesquelles elles peuvent apparaître. 3 Il regarde les mensonges, mais il n’est pas trompé. 4 Il ne prête aucune attention aux cris des pécheurs fous de culpabilité qui s’accusent eux-mêmes. 5 Il pose sur eux un regard tranquille et leur dit simplement : “Mon frère, ce que tu penses n’est pas la vérité.”

8. La force du pardon, c’est son honnêteté, qui est si incorrompue qu’elle voit les illusions comme des illusions, et non comme la vérité. 2 C’est pour cela qu’en face des mensonges, il devient le détrompeur, le grand restaurateur de la simple vérité. 3 Par son aptitude à passer sur ce qui n’est pas là, il ouvre la voie vers la vérité, qui était bloquée par les rêves de culpabilité. 4 Maintenant tu es libre de suivre la voie que t’ouvre ton pardon véritable. 5 Car si un seul frère a reçu ce don de toi, la porte est ouverte pour toi.

9. Il y a une façon très simple de trouver la porte du pardon véritable et de la percevoir grande ouverte en signe de bienvenue. 2 Quand tu sens que tu es tenté d’accuser quelqu’un de péché sous quelque forme que ce soit, ne permets pas à ton esprit de s’attarder sur ce que tu penses qu’il a fait, car c’est une tromperie de soi. 3 Demande plutôt : “Est-ce que je m’accuserais d’avoir fait cela ?”

10. Tu verras ainsi des alternatives qui rendent le choix signifiant et gardent ton esprit aussi libre de culpabilité et de douleur que Dieu Lui-même l’a voulu, et qu’il est en vérité. 2 Il n’y a que les mensonges qui condamnent. 3 En vérité l’innocence est la seule chose qui soit. 4 Le pardon se tient entre les illusions et la vérité, entre le monde que tu vois et celui qui se trouve au-delà; entre l’enfer de la culpabilité et les portes du Ciel.

11. De l’autre côté du pont, aussi puissant que l’amour qui a répandu sur lui sa bénédiction, tous les rêves de mal, de haine et d’attaque sont portés en silence à la vérité. 2 Ils ne sont pas gardés pour s’enfler et se déchaîner et terrifier le sot rêveur qui croit en eux. 3 Il a doucement été réveillé de son rêve en comprenant que ce qu’il pensait voir n’a jamais été là. 4 Et maintenant il ne peut pas ressentir que toute évasion lui a été refusée.

12. Il n’a pas à se battre pour se sauver lui-même. 2 Il n’a pas à tuer les dragons qu’il pensait lancés à sa poursuite. 3 Il n’a pas non plus besoin d’ériger les lourds murs de pierre et les portes de fer dont il pensait qu’ils le mettraient en sécurité. 4 Il peut ôter la pesante et inutile armure faite pour enchaîner son esprit à la peur et à la misère. 5 Son pas est léger, et lorsqu’il lève le pied pour avancer à grandes enjambées, une étoile est laissée derrière, pour indiquer le chemin à ceux qui le suivent.

13. Il faut s’exercer au pardon, car le monde ne peut pas en percevoir la signification ni fournir un guide pour t’en enseigner la bienfaisance. 2 Il n’y a pas une pensée dans le monde entier qui conduise à quelque compréhension des lois qui le gouvernent, ni de la Pensée qu’il reflète. 3 Il est aussi étranger au monde que l’est ta propre réalité. 4 Et pourtant il joint ton esprit à la réalité en toi.

14. Aujourd’hui nous nous exercerons au véritable pardon, afin que le moment de jonction ne soit plus retardé. 2 Car nous voudrions rencontrer notre réalité en liberté et en paix. 3 Nos exercices deviennent les pas qui éclairent le chemin pour tous nos frères, qui nous suivront jusqu’à la réalité que nous partageons avec eux. 4 Pour que cela soit accompli, donnons aujourd’hui deux fois un quart d’heure, et passons-le avec le Guide Qui comprend la signification du pardon et Qui nous a été envoyé pour l’enseigner. 5 Demandons-Lui :

6 Que je perçoive le pardon tel qu’il est.

15. Puis choisis un frère comme Il te dirigera et catalogue ses “péchés” un par un au fur et à mesure qu’ils te traversent l’esprit. 2 Assure-toi de ne t’attarder sur aucun d’entre eux mais rends-toi compte que tu utilises ses “offenses” uniquement pour sauver le monde de toutes les idées de péché. 3 Considère brièvement toutes les mauvaises choses que tu as pensées de lui et demande-toi à chaque fois : “Est-ce que je me condamnerais pour avoir fait cela ?”

16. Laisse-le être libéré de toutes les pensées que tu as eues de péché en lui. 2 Et maintenant tu es préparé pour la liberté. 3 Si tu t’es exercé jusqu’ici de plein gré et avec honnêteté, tu commenceras à ressentir une élévation, l’allègement d’un poids sur ta poitrine, un profond et certain sentiment de soulagement. 4 Le temps qu’il reste devrait être consacré à faire l’expérience de l’évasion de toutes les lourde chaînes que tu as cherché à poser sur ton frère, mais qui étaient posées sur toi-même.

17. Tu devrais t’exercer au pardon tout le long de la journée, car il y aura encore de nombreuses fois où tu oublieras sa signification et t’attaqueras toi-même. 2 Quand cela se produit, permets à ton esprit de voir au travers de cette illusion en te disant :

3 Que je perçoive le pardon tel qu’il est.

4 Est-ce que je m’accuserais d’avoir fait cela ?

5 Je ne poserais pas cette chaîne sur moi-même.

6 Dans tout ce que tu fais, souviens-toi de ceci :

7 Nul n’est crucifié seul, et pourtant nul ne peut entrer au Ciel tout seul.

L’Inspiration

Le choix de la complétude (Texte 15.V)

1. Lorsqu’on regarde la relation particulière, il est d’abord nécessaire de se rendre compte qu’elle comporte énormément de douleur. 2 L’anxiété, le désespoir, la culpabilité et l’attaque y entrent tous, entrecoupés de périodes où ils semblent avoir disparu. 3 Ils doivent tous être compris pour ce qu’ils sont. 4 Quelque forme qu’ils prennent, ce sont toujours des attaques contre le soi afin de rendre l’autre coupable. 5 J’en ai parlé plus tôt, mais il y a certains aspects de ce qui est réellement tenté qui n’ont pas été abordés.

2. Tout simplement, la tentative pour rendre coupable est toujours dirigée contre Dieu. 2 Car l’ego voudrait que tu Le voies, Lui et seulement Lui, comme coupable, laissant la Filialité exposée à l’attaque et sans protection contre elle. 3 La relation d’amour particulière est l’arme principale de l’ego pour te garder loin du Ciel. 4 Ça n’a pas l’air d’une arme, mais si tu considères combien tu l’estimes et pourquoi, tu te rendras compte de ce qu’elle doit être.

3. La relation d’amour particulière est le don dont l’ego est le plus fier et celui qui a le plus d’attrait pour ceux qui sont indésireux de renoncer à la culpabilité. 2 La «dynamique» de l’ego est on ne peut plus claire ici, car, faisant fond sur l’attraction de cette offrande, les fantasmes qui tournent autour d’elle sont souvent très évidents. 3 Ici, ils sont généralement jugés acceptables et même naturels. 4 Personne ne considère qu’il est bizarre d’aimer et haïr à la fois, et même ceux qui croient que la haine est un péché se sentent simplement coupables, mais ne la corrigent pas. 5 Cela est la condition «naturelle» de la séparation, et ceux qui apprennent qu’elle n’est pas naturelle du tout semblent être ceux qui ne sont pas naturels. 6 Car ce monde est l’opposé du Ciel, étant fait pour être son opposé, et tout ici prend une direction exactement opposée à ce qui est vrai. 7 Au Ciel, où la signification de l’amour est connue, l’amour est la même chose que l’union. 8 Ici, où l’illusion de l’amour est acceptée à la place de l’amour, l’amour est perçu comme étant la séparation et l’exclusion.

4. C’est dans la relation particulière, née du souhait caché d’être aimé de Dieu particulièrement, que triomphe la haine de l’ego. 2 Car la relation particulière est le renoncement à l’Amour de Dieu, ainsi que la tentative pour assurer au soi la particularité qu’il a refusée. 3 Il est essentiel pour la préservation de l’ego que tu croies que cette particularité n’est pas l’enfer, mais le Ciel. 4 Car l’ego ne voudrait jamais que tu voies que la séparation ne peut être qu’une perte, étant l’unique condition dans laquelle le Ciel ne peut pas être.

5. Pour chacun, le Ciel est complétude. 2 Il ne peut y avoir de désaccord là-dessus, parce que l’ego et le Saint-Esprit l’acceptent tous deux. 3 Toutefois, ils sont en complet désaccord sur ce qu’est la complétude et comment elle s’accomplit. 4 Le Saint-Esprit connaît que la complétude réside d’abord dans l’union, puis dans l’extension de l’union. 5 Pour l’ego, la complétude réside dans le triomphe, et dans l’extension de la «victoire» jusqu’au triomphe final sur Dieu. 6 En cela il voit la liberté suprême du soi, car il ne resterait plus rien qui fasse interférence avec l’ego. 7 Voilà son idée du Ciel. 8 Par conséquent l’union, qui est une condition dans laquelle l’ego ne peut pas interférer, doit être l’enfer.

6. La relation particulière est un mécanisme de l’ego, étrange et contre nature, pour joindre l’enfer et le Ciel et les rendre indistinguables. 2 Et cette tentative pour trouver un imaginaire «meilleur» des deux mondes n’a fait que mener aux fantasmes des deux, et à l’incapacité de percevoir l’un ou l’autre tel qu’il est. 3 La relation particulière est le triomphe de cette confusion. 4 C’est une sorte d’union d’où l’union est exclue, et la base de la tentative d’union repose sur l’exclusion. 5 Pourrait-il y avoir meilleur exemple de la maxime de l’ego : «Cherche mais ne trouve pas»?

7. Le plus curieux est le concept du soi que l’ego favorise dans la relation particulière. 2 Ce «soi» cherche la relation pour se rendre complet. 3 Or quand il trouve la relation particulière dans laquelle il pense pouvoir accomplir cela, il se donne et tente de «s’échanger» lui-même contre le soi d’un autre. 4 Cela n’est pas l’union, car il n’y a ni augmentation ni extension. 5 Chaque partenaire essaie de sacrifier le soi qu’il ne veut pas pour un autre soi qu’il pense qu’il préférerait. 6 Et il se sent coupable du «péché» d’avoir pris, sans rien donner en retour qui ait de la valeur. 7 Quelle valeur peut-il accorder à un soi qu’il voudrait donner pour en obtenir un « meilleur » ?

8. Le soi « meilleur » que cherche l’ego est toujours un soi qui est plus particulier. 2 Et quiconque semble posséder un soi particulier est «aimé» pour ce qui peut lui être pris. 3 Là où les deux partenaires voient ce soi particulier en l’autre, l’ego voit «une union bénie du Ciel». 4 Car ni l’un ni l’autre ne reconnaîtra qu’il a demandé l’enfer, donc ils n’interféreront pas avec l’illusion de Ciel que l’ego leur a offerte pour interférer avec le Ciel. 5 Or si toutes les illusions sont des illusions de peur, et elles ne peuvent être rien d’autre, l’illusion du Ciel n’est rien de plus qu’une forme plus « attrayante » de peur, où la culpabilité est enfouie profondément et ressort sous forme d’«amour».

9. L’attrait de l’enfer réside uniquement dans la terrible attraction de la culpabilité, que l’ego présente à ceux qui placent leur foi dans la petitesse. 2 La conviction de petitesse réside dans chaque relation particulière, car seuls ceux qui ont été privés de quelque chose pourraient estimer la particularité. 3 L’exigence de particularité, et la perception du don de particularité comme un acte d’amour, rendent l’amour plein de haine. 4 Le but réel de la relation particulière, en stricte conformité avec les buts de l’ego, est de détruire la réalité et de lui substituer l’illusion. 5 Car l’ego est lui-même une illusion, et seules des illusions peuvent être les témoins de sa «réalité».

10. Si tu percevais la relation particulière comme un triomphe sur Dieu, en voudrais-tu? 2 Ne pensons pas à sa nature apeurante, ni à la culpabilité qu’elle doit entraîner, ni encore à la tristesse et à la solitude. 3 Car ce ne sont là que des attributs de toute la religion de séparation, et du contexte total dans lequel on pense qu’elle se produit. 4 Le thème central de sa litanie sacrificielle est que Dieu doit mourir pour que tu puisses vivre. 5 Et c’est ce thème qui est mis en scène dans la relation particulière. 6 Par la mort de ton soi, tu penses pouvoir attaquer un autre soi, et l’arracher à l’autre pour remplacer le soi que tu méprises. 7 Et tu le méprises parce que tu ne penses pas qu’il t’offre la particularité que tu exiges. 8 Ainsi, le haïssant, tu l’as fait petit et indigne, parce que tu en as peur.

11. Comment peux-tu accorder un pouvoir illimité à ce que tu penses avoir attaqué? 2 La vérité est devenue pour toi si effrayante que tu n’oserais pas la regarder à moins qu’elle ne soit faible, petite et indigne de valeur. 3 Tu penses qu’il est plus sûr de doter le petit soi que tu as fait d’un pouvoir que tu as arraché à la vérité, triomphant d’elle et la laissant impuissante. 4 Vois avec quelle exactitude ce rituel est mis en scène dans la relation particulière. 5 Un autel est érigé entre deux personnes séparées, sur lequel chacune essaie de tuer son propre soi et d’élever sur son corps un autre soi qui tirera son pouvoir de sa mort. 6 Ce rituel est mis en scène encore et encore. 7 Il n’est jamais complété et ne sera jamais complété. 8 Le rituel du complètement ne peut pas compléter, car la vie ne naît pas de la mort, ni le Ciel de l’enfer.

12. Chaque fois qu’une forme quelconque de relation particulière te tente de chercher l’amour dans un rituel, souviens-toi que l’amour est contenu, et non forme d’aucune sorte. 2 La relation particulière est un rituel de la forme, qui vise à élever la forme pour qu’elle prenne la place de Dieu aux dépens du contenu. 3 Il n’y a pas de signification dans la forme et il n’y en aura jamais. 4 La relation particulière doit être reconnue pour ce qu’elle est : un rituel insensé dans lequel la force est extraite de la mort de Dieu, puis investie dans Son assassin comme signe que la forme a triomphé du contenu, et que l’amour a perdu sa signification. 5 Voudrais-tu que cela soit possible, même en dehors du fait que c’est une évidente impossibilité? 6 Si c’était possible, tu te serais rendu toi-même impuissant. 7 Dieu n’est pas en colère. 8 Simplement, Il ne pouvait pas permettre que cela se produise. 9 Tu ne peux pas changer Son Esprit. 10 Aucun des rituels que tu as montés pour t’y délecter de la danse macabre ne peut porter la mort à l ‘éternel. 11 Pas plus que ce que tu as choisi comme substitut à l’Entièreté de Dieu ne peut avoir sur lui la moindre influence.

13. Ne vois rien de plus dans la relation particulière qu’une tentative in-signifiante pour élever d’autres dieux devant Lui et pour obscurcir en les adorant leur petitesse et Sa grandeur. 2 Au nom de ta complétude, tu ne veux pas cela. 3 Car chaque idole que tu élèves pour la placer devant Lui se tient devant toi, à la place de ce que tu es.

14. Le salut réside dans le simple fait que les illusions ne sont pas apeurantes parce qu’elles ne sont pas vraies. 2 Elles ne paraissent apeurantes que dans la mesure où tu manques de les reconnaître pour ce qu’elles sont; et tu manqueras de le faire dans la mesure où tu veux qu’elles soient vraies. 3 Dans la même mesure, tu nies la vérité, et ainsi tu manques de faire le simple choix entre vérité et illusion; entre Dieu et fantasme. 4 Souviens-toi de cela, et tu n’auras pas de difficulté à percevoir la décision exactement telle qu’elle est, sans rien de plus.

15. Le cœur de l’illusion de séparation consiste simplement dans le fantasme de destruction de la signification de l’amour. 2 Et à moins que la signification de l’amour ne te soit rendue, tu ne peux pas te connaître toi-même, toi qui partages sa signification. 3 La séparation n’est que la décision de ne pas te connaître toi-même. 4 Ce système de pensée tout entier est une expérience d’apprentissage soigneusement élaborée, destinée à t’amener loin de la vérité et jusque dans le fantasme. 5 Or pour chaque apprentissage qui te blesserait, Dieu t’offre la correction et l’évasion complète hors de toutes ses conséquences.

16. La décision d’écouter ou non ce cours et de le suivre ou non, n’est que le choix entre la vérité et l’illusion. 2 Car ici est la vérité, séparée de l’illusion et pas du tout confondue avec elle. 3 Comme ce choix devient simple lorsqu’il est perçu seulement comme étant ce qu’il est. 4 Car seuls les fantasmes rendent la confusion possible dans le choix, et ils sont totalement irréels.

17. Cette année est donc le temps de prendre la décision la plus facile à laquelle tu aies jamais été confronté, qui est aussi la seule. 2 Tu traverseras le pont et entreras dans la réalité simplement parce que tu reconnaîtras que Dieu est de l’autre côté et que rien du tout n’est ici. 3 Il est impossible de ne pas prendre la décision naturelle quand cela est compris.

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