26 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

4. La guérison devrait-elle être répétée ?

Poser la question, c’est y répondre. La guérison ne peut pas être répétée. Si le patient est guéri, de quoi lui reste-t-il à guérir ? Et si la guérison est certaine, comme nous l’avons déjà dit, qu’y a-t-il à répéter ? Pour un enseignant de Dieu, rester préoccupé du résultat de la guérison, c’est limiter la guérison. C’est maintenant l’enseignant de Dieu lui-même dont l’esprit a besoin d’être guéri. Et c’est cela qu’il doit faciliter. Il est maintenant le patient et il doit se considérer lui-même ainsi. Il a fait une erreur et il doit être désireux de changer d’esprit à ce sujet. Il a manqué de la confiance qui rend possible de donner véritablement; ainsi il n’a pas reçu le bénéfice de son don.

Chaque fois qu’un enseignant de Dieu a essayé d’être un canal pour la guérison, il a réussi. S’il était tenté d’en douter, il ne devrait pas répéter son précédent effort. Celui-ci était déjà maximal, parce que le Saint-Esprit l’a accepté ainsi et l’a utilisé ainsi. Maintenant l’enseignant de Dieu n’a qu’une route à suivre. Il doit utiliser sa raison pour se dire qu’il a confié le problème à Celui Qui ne peut échouer, et il doit reconnaître que sa propre incertitude n’est pas de l’amour mais de la peur, et donc de la haine. Sa position est ainsi devenue intenable, car il offre la haine à celui à qui il offrait l’amour. Cela est impossible. Ayant offert l’amour, seul l’amour peut être reçu.

C’est en cela que l’enseignant de Dieu doit être confiant. C’est ce que signifie réellement l’énoncé que la seule responsabilité du faiseur de miracles est d’accepter l’Expiation pour lui-même. L’enseignant de Dieu est un faiseur de miracles parce qu’il donne les dons qu’il a reçus. Or il doit d’abord les accepter. Il n’a pas besoin de faire plus, et il n’y a rien de plus qu’il puisse faire. En acceptant la guérison, il peut la donner. S’il en doute, qu’il se rappelle Qui a fait le don et Qui l’a reçu. Ainsi son doute est corrigé. Il pensait que les dons de Dieu pouvaient être retirés. C’était une erreur, mais c’en est guerre une à entretenir. Donc l’enseignant de Dieu peut seulement la reconnaître pour ce qu’elle est et la laisser être corrigée pour lui.

Une des tentations les plus difficiles à reconnaître est que douter d’une guérison à cause de l’apparente continuation des symptômes est une erreur sous la forme d’un manque de confiance. Comme tel, c’est une attaque. Habituellement, cela semble être exactement le contraire. Il semble déraisonnable au début de se faire dire que de continuer à se préoccuper est une attaque. Cela a toutes les apparences de l’amour. Or l’amour sans la confiance est impossible; et le doute et la confiance ne peuvent coexister. Et la haine doit être l’opposé de l’amour, indépendamment de la forme qu’elle prend. Ne doute pas du don et il est impossible de douter de son résultat. Telle est la certitude qui donne aux enseignants de Dieu le pouvoir d’être des faiseurs de miracles, car ils ont mis leur confiance en Lui.

La base réelle du doute quant au résultat de n’importe quel problème confié à l’Enseignant de Dieu pour qu’il le résolve, est toujours le doute de soi. Et cela implique nécessairement que la confiance a été placée en un soi illusoire, car il n’y a qu’un tel soi dont on puisse douter. Cette illusion peut prendre de nombreuses formes. Il y a peut-être une peur de la faiblesse et de la vulnérabilité. Il y a peut-être une peur de l’échec et de la honte associée à un sentiment d’insuffisance. Il y a peut -être une gêne coupable découlant d’une fausse humilité. La forme de l’erreur est sans importance. Ce qui est important, c’est seulement de reconnaître une erreur pour une erreur.

L’erreur est toujours quelque forme de préoccupation de soi, à l’exclusion du patient. C’est manquer de le reconnaître comme faisant partie du Soi, et cela représente donc une confusion d’identité. Un conflit sur ce que tu es est entré dans ton esprit, et tu t’es trompé à ton sujet. Et tu te trompes à ton sujet parce que tu as nié la Source de ta création. Si tu offres seulement la guérison, tu ne peux pas douter. Si tu veux réellement que le problème soit résolu, tu ne peux pas douter. Si tu es certain de ce qu’est le problème, tu ne peux pas douter. Le doute est le résultat de souhaits conflictuels. Sois sûr de ce que tu veux et le doute devient impossible.

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