31 mai 2006

UCEM~LEÇON 151 - (31 mai 2006) Toutes choses sont des échos de la Voix pour Dieu.

LEÇON 151
Toutes choses sont des échos de la Voix pour Dieu.
1. Nul ne peut juger sur une preuve partielle. 2 Cela n'est pas un jugement. 3 Ce n'est qu'une opinion basée sur l'ignorance et le doute. 4 Son apparente certitude ne fait que masquer l'incertitude qu'elle voudrait dissimuler. 5 Elle a besoin d'une défense irrationelle parce qu'elle est irrationnelle. 6 Et sa défense semble forte, convaincante et sans le moindre doute à cause de tout le doute sous-jacent.
2. Tu ne sembles pas douter du monde que tu vois. 2 Tu ne mets pas réellement en question ce qui t'est montré par les yeux du corps. 3 Tu ne te demandes pas non plus pourquoi tu le crois, même si tu as appris il y a longtemps que tes sens sont certes trompeurs. 4 Que tu les croies jusqu'au dernier détail qu'ils rapportent est encore plus étrange, quand tu t'arrêtes pour te rappeler combien de fois ils ont certes été de faux témoins ! 5 Pourquoi leur ferais-tu confiance si aveuglément ? 6 Pourquoi, sinon à cause du doute sous-jacent, que tu voudrais cacher par une démonstration de certitude ?
3. Comment peux-tu juger ? 2 Tes jugements reposent sur le témoignage que t'offrent tes sens. 3 Or jamais il n'y eut plus faux témoins que ceux-là. 4 Mais comment juges-tu autrement le monde que tu vois ? 5 Tu mets une foi pathétique en ce que tes yeux et tes oreilles rapportent. 6 Tu penses que tes doigts touchent la réalité et se referment sur la vérité. 7 C'est cette conscience-là que tu comprends, et que tu crois plus réelle que ce dont porte témoignage la Voix éternelle pour Dieu Lui-même.
4. Cela peut-il être un jugement ? 2 Tu as souvent été enjoint de t'abstenir de juger, non pas parce que c'est un droit qui t'est refusé. 3 Tu ne peux pas juger. 4 Tu peux simplement croire les jugements de l'ego, qui sont tous faux. 5 Il guide tes sens soigneusement, pour prouver combien tu es faible, combien tu es impuissant et effrayé, combien tu appréhendes un juste châtiment, combien tu es noir de péché, combien misérable dans ta culpabilité.
5. Cette chose dont il parle, et qu'il voudrait pourtant défendre, il te dit que c'est toi. 2 Et tu crois qu'il en est ainsi avec une certitude obstinée. 3 Or en dessous demeure le doute caché que ce qu'il te montre comme étant la réalité avec une telle conviction, il n'y croit pas. 4 C'est lui-même seul qu'il condamne. 5 C'est en lui-même qu'il voit la culpabilité. 6 C'est son propre désespoir qu'il voit en toi.
6. N'entends pas sa voix. 2 Les témoins qu'il envoie pour te prouver que son mal est le tien sont faux, et ils parlent avec certitude de ce qu'ils ne connaissent pas. 3 Ta foi en eux est aveugle parce que tu ne voudrais pas partager les doutes que leur seigneur ne peut pas vaincre complètement. 4 Tu crois que douter de ses vassaux, c'est douter de toi-même.
7. Or tu dois apprendre que douter de leur preuve, c'est ouvrir la voie à te reconnaître toi-même et laisser la Voix pour Dieu être seul Juge de ce qui est digne de ta propre croyance. 2 Il ne te dira pas que ton frère devrait être jugé d'après ce que tes yeux voient en lui, ni ce que la bouche de son corps dit à tes oreilles, ni ce que le toucher de tes doigts te rapporte sur lui. 3 Il passe outre à d'aussi vains témoins, qui ne font que porter de faux témoignages sur le Fils de Dieu. 4 Il reconnaît seulement ce que Dieu aime et, dans la sainte lumière de ce qu'Il voit, tous les rêves de l'ego sur ce que tu es s'évanouissent devant la splendeur qu'Il contemple.
8. Laisse-Le être Juge de ce que tu es, car Il a une certitude dans laquelle il n'y a pas de doute, parce qu'elle repose sur une Certitude si grande que le doute est in-signifiant devant Sa face. 2 Le Christ ne peut douter de Lui-même. 3 La Voix pour Dieu ne peut que L'honorer et se réjouir de Sa parfaite et éternelle impeccabilité. 4 Celui qu'Il a jugé ne peut que rire de la culpabilité, indésireux maintenant de jouer avec les jouets du péché; ne tenant aucun compte des témoins du corps devant le ravissement de la sainte face du Christ.
9. Ainsi Il te juge. 2 Accepte Sa Parole sur ce que tu es, car Il porte témoignage de ta belle création et de l'Esprit Dont la Pensée a créé ta réalité. 3 Que peut bien signifier le corps pour Celui Qui connaît la gloire du Père et du Fils ? 4 Quels murmures de l'ego peut-Il entendre ? 5 Qu'est-ce qui pourrait Le convaincre que tes péchés sont réels ? 6 Laisse-Le aussi être Juge de tout ce qui semble t'arriver en ce monde. 7 Ses leçons te permettront de jeter un pont sur le fossé entre les illusions et la vérité.
10. Il enlèvera toute la foi que tu as placée dans la douleur, le désastre, la souffrance et la perte. 2 Il te donne une vision qui peut voir au-delà de ces sinistres apparences et peut contempler la douce face du Christ en elles toutes. 3 Tu ne douteras plus que seul le bien peut t'arriver, à toi qui es bien-aimé de Dieu, car Il jugera tous les événements et enseignera l'unique leçon qu'ils contiennent tous.
11. Il sélectionnera en eux les éléments qui représentent la vérité et ne tiendra pas compte des aspects qui ne reflètent que de vains rêves. 2 Et Il réinterprétera tout ce que tu vois, tout ce qui arrive, chaque circonstance et chaque événement qui semble te toucher d'une quelconque façon, à partir de Son seul cadre de référence, entièrement unifié et sûr. 3 Et tu verras l'amour au-delà de la haine, la constance dans le changement, le pur dans le péché, et rien que la bénédiction du Ciel sur le monde.
12. Telle est ta résurrection, car ta vie ne fait partie de rien de ce que tu vois. 2 Elle se tient au-delà du corps et du monde, passé chaque témoin de la non-sainteté, au-dedans de la Sainteté et sainte comme Elle-même. 3 En chacun et en chaque chose, Sa Voix ne voudrait te parler que de ton Soi et de ton Créateur, Qui est un avec Lui. 4 Ainsi tu verras la sainte face du Christ en tout, et en tout tu n'entendras d'autre son que l'écho de la Voix pour Dieu.
13. Aujourd'hui nous faisons nos exercices sans paroles, sauf au début du temps que nous passons avec Dieu. 2 Nous commençons ces moments en répétant lentement, une seule fois, la pensée par laquelle la journée a débuté. 3 Et puis nous observons nos pensées, faisant appel silencieusement à Celui Qui voit en elles les éléments de vérité. 4 Laisse-Le évaluer chaque pensée qui te vient à l'esprit, en ôter les éléments de rêve, et te les rendre en idées propres qui ne contredisent pas la Volonté de Dieu.
14. Donne-Lui tes pensées et Il te les rendra en miracles qui proclament joyeusement l'entièreté et le bonheur que Dieu veut pour Son Fils, comme preuve de Son Amour éternel. 2 Et comme chaque pensée est ainsi transformée, elle acquiert un pouvoir guérisseur de l'Esprit qui a vu la vérité en elle sans se laisser tromper par ce qui avait été faussement ajouté. 3 Chaque bribe de fantasme a disparu. 4 Et ce qui reste est unifié en une Pensée parfaite qui offre partout sa perfection.
15. Passe ainsi quinze minutes à ton réveil, et donnes-en avec joie quinze autres avant d'aller dormir. 2 Ton ministère commence quand toutes tes pensées sont purifiées. 3 Ainsi t'est-il enseigné à enseigner au Fils de Dieu la sainte leçon de sa sainteté. 4 Nul ne peut manquer d'écouter, quand tu entends la Voix pour Dieu rendre honneur au Fils de Dieu. 5 Et chacun partagera avec toi les pensées qu'Il a retraduites dans ton esprit.
16. Telles sont tes Pâques. 2 Et tu déposes sur le monde le don des lys blancs comme neige, qui remplacent les témoins du péché et de la mort. 3 Par ta transfiguration, le monde est rédimé et joyeusement délivré de la culpabilité. 4 Maintenant nous élevons avec joie et gratitude nos esprits ressuscités vers Celui Qui nous a rendu notre santé d'esprit.
17. Et nous nous souviendrons à chaque heure de Celui Qui est le salut et la délivrance. 2 Comme nous rendons grâce, le monde s'unit à nous et accepte avec bonheur nos saintes pensées, que le Ciel a corrigées et rendues pures. 3 Maintenant notre ministère a enfin commencé, pour porter tout autour du monde la joyeuse nouvelle que la vérité n'a pas d'illusions et que la paix de Dieu, par nous, appartient à chacun.

30 mai 2006

UCEM~LEÇON 150 - (30 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 150
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(139) J'accepterai l'Expiation pour moi-même.
(140) Du salut seulement il peut être dit qu'il guérit.

29 mai 2006

UCEM~LEÇON 149 - (29 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 149
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(137) Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.
(138) Le Ciel est la décision que je dois prendre.

28 mai 2006

UCEM~LEÇON 148 - (28 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 148
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(135) Si je me défends, je suis attaqué.
(136) La maladie est une défense contre la vérité.

27 mai 2006

UCEM~LEÇON 147 - (27 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 147
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(133) Je n'accorderai pas de valeur à ce qui est sans valeur.
(134) Que je perçoive le pardon tel qu'il est.

26 mai 2006

UCEM~LEÇON 146 - (26 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 146
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(131) Nul ne peut échouer qui cherche à atteindre la vérité.
(132) Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu'il était.

25 mai 2006

UCEM~LEÇON 145 - (25 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 145
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(129) Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux.
(130) Il est impossible de voir deux mondes.

24 mai 2006

UCEM~LEÇON 144 - (24 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 144
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(127) Il n'est d'amour que celui de Dieu.
(128) Le monde que je vois ne contient rien que je veuille.

23 mai 2006

UCEM~LEÇON 143 - (23 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 143
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(125) Dans la quiétude je reçois la Parole de Dieu aujourd'hui.
(126) Tout ce que je donne est donné à moi-même.

22 mai 2006

UCEM~LEÇON 142 - (22 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 142
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(123) Je remercie mon Père des dons qu'Il me fait.
(124) Que je me souvienne que je ne fais qu'un avec Dieu.

21 mai 2006

UCEM~LEÇON 141 - (21 mai 2006) Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

LEÇON 141
Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
(121) Le pardon est la clef du bonheur.
(122) Le pardon offre tout ce que je veux.

UCEM ~ RÉVISION IV - (21 mai 2006) Introduction.

RÉVISION IV
Introduction
1. Maintenant nous révisons à nouveau, cette fois en étant conscients que nous nous préparons à la seconde partie pour apprendre comment la vérité peut être appliquée. 2 Aujourd'hui nous commencerons à nous concentrer afin d'être prêts pour ce qui va suivre. 3 Tel est notre but pour cette révision et pour les leçons qui suivent. 4 Ainsi nous révisons les leçons récentes et leurs pensées centrales de manière à faciliter cet état que nous voulons atteindre dans lequel nous serons prêts.
2. Il y a un thème central qui unifie chaque étape de la révision que nous entreprenons et qui peut s'énoncer simplement par ces mots :
2 Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
3 Cela est un fait, qui représente la vérité de Ce que tu es et de Ce qu'est ton Père. 4 C'est par cette pensée que le Père a donné la création au Fils, établissant le Fils comme co-créateur avec Lui. 5 C'est cette pensée qui garantit pleinement le salut au Fils. 6 Car dans son esprit aucunes pensées ne peuvent demeurer, sauf celles que Son Père partage. 7 Le manque de pardon bloque cette pensée hors de sa conscience. 8 Or elle est vraie à jamais.
3. Commençons notre préparation par quelque compréhension des nombreuses formes sous lesquelles le manque de pardon véritable peut être soigneusement dissimulé. 2 Parce que ce sont des illusions, elles ne sont pas perçues simplement pour ce qu'elles sont: des défenses qui protègent tes pensées qui ne pardonnent pas et les empêchent d'être vues et reconnues. 3 Leur but est de te montrer quelque chose d'autre et de tenir la correction à distance par des tromperies de soi faites pour la remplacer.
4. Et pourtant, ton esprit contient seulement ce que tu penses avec Dieu. 2 Tes tromperies de soi ne peuvent pas prendre la place de la vérité. 3 Pas plus qu'un enfant qui jette un bâton dans l'océan ne peut changer le va-et-vient des marées, le réchauffement de l'eau par le soleil, le reflet argenté de la lune sur l'océan la nuit. 4 Donc nous commençons chaque période d'exercice de cette révision en préparant notre esprit à comprendre les leçons que nous lisons et à voir la signification qu'elles nous offrent.
5. Commence chaque jour par consacrer un moment à préparer ton esprit à apprendre ce que chaque idée que tu réviseras ce jour-là peut t'offrir en liberté et en paix. 2 Ouvre ton esprit, dégage-le de toutes les pensées qui voudraient te tromper et laisse cette seule pensée l'occuper pleinement en enlevant le reste :
3 Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
4 Cinq minutes avec cette pensée suffiront pour diriger la journée dans le sens désigné par Dieu et pour placer Son Esprit en charge de toutes les pensées que tu recevras ce jour-là.
6. Elles ne viendront pas de toi seul, car elles seront toutes partagées avec Lui. 2 Ainsi chacune d'elles t'apportera le message de Son Amour, Lui retournant les messages du tien. 3 Ainsi la communion avec le Seigneur des Multitudes sera tienne, comme Lui-même l'a voulu. 4 Et de même que Sa propre complétude se joint à Lui, de même Il Se joindra à toi qui es complet lorsque tu t'unis à Lui, et Lui à toi.
7. Après ta préparation, lis simplement chacune des deux idées qui te sont assignées pour la révision du jour. 2 Puis ferme les yeux et dis-les-toi lentement. 3 Il n'y a rien qui presse maintenant, car tu utilises le temps dans le but approprié. 4 Laisse chaque mot resplendir de la signification que Dieu lui a donnée, telle qu'elle t'a été donnée par Sa Voix. 5 Laisse chaque idée que tu révises ce jour-là toffrir le don qu'Il a déposé en elle pour que tu l'aies de Lui. 6 Nous n'utiliserons pas d'autre formule que la suivante pour nos exercices :
8. À chaque heure de la journée, porte à ton esprit la pensée par laquelle la journée a commencé et passe avec elle un moment de quiétude. 2 Puis répète les deux idées de ton exercice du jour sans te hâter, avec assez de temps pour voir les dons qu'elles contienent pour toi, et laisse-les être reçues là où elles étaient destinées.
9. Nous n'ajouterons pas d'autres pensées, mais nous laissons celles-ci être les messages qu'elles sont. 2 Nous n'avons besoin de rien de plus pour nous donner le bonheur et le repos, la quiétude sans fin, la certitude parfaite et tout ce que notre Père veut que nous recevions comme l'héritage que nous avons de Lui. 3 Nous finirons chaque jour de cette révision comme il a commencé, en répétant d'abord la pensée qui a fait de ce jour un moment particulier de bénédiction et de bonheur pour nous; et qui, par notre foi, a ramené le monde des ténèbres à la lumière, de la peine à la joie, de la douleur à la paix, du péché à la sainteté.
10. Dieu te rend grâce, à toi qui t'exerces ainsi à garder Sa Parole. 2 Et quand tu consacres à nouveau ton esprit aux idées du jour avant de t'endormir, Sa gratitude t'entoure dans la paix où Il veut que tu sois à jamais, et que tu apprends maintenant à réclamer à nouveau comme ton héritage.

20 mai 2006

UCEM~LEÇON 140 - (20 mai 2006) Du salut seulement il peut être dit qu'il guérit.

LEÇON 140
Du salut seulement il peut être dit qu'il guérit.
1. "Guérison" est un mot qui ne peut s'appliquer à aucun des remèdes que le monde accepte comme bénéfiques. 2 Ce que le monde perçoit comme thérapeutique est seulement ce qui fera que le corps ira "mieux". 3 Quand il essaie de guérir l'esprit, il ne voit pas de séparation d'avec le corps, où il pense que l'esprit existe. 4 Ses formes de guérison doivent donc substituer l'illusion à l'illusion. 5 Une croyance en la maladie prend une autre forme, ainsi le patient se perçoit maintenant lui-même comme allant bien.
2. Il n'est pas guéri. 2 Il a simplement rêvé qu'il était malade, et dans le rêve il a trouvé une formule magique pour faire qu'il aille bien. 3 Or il ne s'est pas éveillé du rêve, donc son esprit reste exactement comme il était auparavant. 4 Il n'a pas vu la lumière qui l'éveillerait et mettrait fin au rêve. 5 Quelle différence le contenu d'un rêve fait-il dans la réalité ? 6 Ou l'on dort ou l'on est éveillé. 7 Il n'y a rien entre les deux.
3. Les rêves heureux qu'apporte le Saint-Esprit sont différents des rêves du monde, où l'on peut seulement rêver d'être éveillé. 2 Les rêves que le pardon laisse l'esprit percevoir n'induisent pas une autre forme de sommeil, de sorte que le rêveur rêve un autre rêve. 3 Ses rêves heureux sont les hérauts de l'émergence de la vérité dans l'esprit. 4 Ils conduisent du sommeil à un doux réveil, de sorte que les rêves ont disparu. 5 Et ainsi ils guérissent pour toute l'éternité.
4. L'Expiation guérit avec certitude, et guérit toute maladie. 2 Car l'esprit qui comprend que la maladie ne peut être qu'un rêve n'est pas trompé par les formes que peut prendre le rêve. 3 La maladie ne peut venir là où la culpabilité est absente, car elle n'est qu'une autre forme de culpabilité. 4 L'Expiation ne guérit pas les malades, car cela n'est pas guérir. 5 Elle ôte la culpabilité qui rend la maladie possible. 6 Et cela est certes guérir. 7 Car la maladie maintenant a disparu, sans qu'il ne reste rien vers quoi elle puisse revenir.
5. La paix soit avec toi qui as été guéri en Dieu et non en de vains rêves. 2 Car la guérison doit venir de la sainteté, et la sainteté ne peut être trouvée là où le péché est chéri. 3 Dieu réside en de saints temples. 4 Où le péché est entré, Il est forclos. 5 Or il n'est pas d'endroit où Il ne soit. 6 Par conséquent, le péché ne peut avoir de demeure où se cacher de Sa bienfaisance. 7 Il n'y a pas d'endroit où la sainteté n'est pas, et le péché et la maladie ne peuvent demeurer nulle part.
6. Voilà la pensée qui guérit. 2 Elle ne fait pas de distinction parmi les irréalités. 3 Elle ne cherche pas non plus à guérir ce qui n'est pas malade, oublieuse de là où est le besoin de guérison. 4 Ce n'est pas de la magie. 5 C'est simplement un appel à la vérité, qui ne peut manquer de guérir et de guérir pour toujours. 6 Ce n'est pas une pensée qui juge une illusion à sa taille, à son apparente gravité ni à quoi que ce soit qui ait rapport à la forme qu'elle prend. 7 Elle se concentre simplememnt sur ce qu'elle est, et elle connaît qu'aucune illusion ne peut être réelle.
7. N'essayons pas aujourd'hui de chercher à guérir ce qui ne peut souffrir d'une maladie. 2 La guérison doit être cherchée uniquement là où elle est, pour être appliquée ensuite à ce qui est malade, afin que cela puisse être guéri. 3 Il n'est pas de remède que le monde procure qui puisse effectuer un changement en quoi que ce soit. 4 L'esprit qui porte les illusions à la vérité est réellement changé. 5 Il n'est pas d'autre changement que celui-là. 6 Car comment une illusion peut-elle différer d'une autre, sinon par des attributs qui n'ont pas de substance, pas de réalité, pas de centre, ni rien qui soit véritablement différent ?
8. Aujourd'hui nous cherchons à changer d'esprit sur la source de la maladie, car nous cherchons un remède pour toutes les illusions et non un autre passage de l'une à l'autre. 2 Nous essaierons aujourd'hui de trouver la source de la guérison, qui est dans nos esprits parce que notre Père l'a placée là pour nous. 3 Elle n'est pas plus loin de nous que nous-mêmes. 4 Elle est aussi proche de nous que nos propres pensées, si près qu'il est impossible de la perdre. 5 Nous avons seulement besoin de la chercher, et elle doit être trouvée.
9. Aujourd'hui nous ne nous laisserons pas égarer par ce qui nous paraît malade. 2 Aujourd'hui nous allons au-delà des apparences jusqu'à la source de la guérison, dont rien n'est exempt. 3 Nous réussirons dans la mesure où nous nous rendons compte qu'il ne peut jamais y avoir de distinction signifiante entre ce qui est faux et ce qui est également faux. 4 Ici il n'y a pas de degrés, et pas de croyances que ce qui n'existe pas est plus vrai sous certaines formes que sous d'autres. 5 Toutes sont fausses et peuvent être guéries parce qu'elles ne sont pas vraies.
10. Ainsi mettons-nous de côté nos amulettes, nos charmes et nos médicaments, nos chants et nos tours de magie sous quelque forme qu'ils prennent. 2 Nous serons calmes et nous écouterons la Voix de la guérison, qui guérira tous les maux ne faisant qu'un et rendra la santé d'esprit au Fils de Dieu. 3 Nulle autre voix ne peut guérir. 4 Aujourd'hui nous entendons une seule Voix qui nous parle de la vérité, où prennent fin toutes les illusions et où la paix retourne à l'éternelle et quiète demeure de Dieu.
11. Nous nous éveillons en L'entendant et nous Le laissons nous parler cinq minutes au début de la journée, et nous terminerons la journée en L'écoutant à nouveau cinq minutes avant d'aller dormir. 2 Notre seule préparation est de laisser nos pensées interférentes être mises de côté, non pas séparément mais toutes ne faisant qu'un. 3 Elles sont les mêmes. 4 Nous n'avons pas besoin de les rendre différentes et de retarder ainsi le moment où nous pourrons entendre notre Père nous parler.5 Nous L'entendons maintenant. 6 Nous venons à Lui aujourd'hui.
12. Sans rien dans les mains à quoi nous nous accrochons, le coeur élevé et l'esprit à l'écoute, nous prions:
2 Du salut seulement il peut être dit qu'il guérit.
3 Parle-nous, Père, afin que nous soyons guéris.
4 Et nous sentons le salut nous couvrir de sa douce protection et d'une paix si profonde qu'aucune illusion ne peut troubler notre esprit ni nous offrir la preuve qu'elle est réelle. 5 Voilà ce que nous apprendrons aujourd'hui. 6 Nous ferons notre prière de guérison à chaque heure, et nous prendrons une minute chaque fois que l'heure sonnera pour entendre la réponse à notre prière nous être donnée, tandis que nous attendons dans le silence et la joie. 7 Voici le jour où la guérison vient à nous. 8 Voici le jour où la séparation prend fin, et nous nous souvenons de Qui nous sommes réellement.

19 mai 2006

UCEM~LEÇON 139 - (19 mai 2006) J'accepterai l'Expiation pour moi-même.

LEÇON 139
J'accepterai l'Expiation pour moi-même.
1. Ici est la fin du choix. 2 Car ici nous arrivons à la décision de nous accepter tels que Dieu nous a créés. 3 Et qu'est-ce que le choix, sauf l'incertitude de ce que nous sommes ? 4 Il n'est pas de doute qui n'ait là ses racines. 5 Il n'est pas de question qui ne reflète celle-ci. 6 Il n'est pas de conflit qui n'entraîne l'unique, simple question : "Que suis-je ?"
2. Or qui pourrait poser cette question, sauf celui qui a refusé de se reconnaître lui-même ? 2 Seul le refus de t'accepter toi-même peut faire que la question semble sincère. 3 La seule chose qui puisse être connue avec certitude par toute chose vivante est ce qu'elle est. 4 De ce seul point de certitude, elle regarde les autres choses aussi certaines qu'elle-même.
3. L'incertitude à propos de ce que tu dois être est une tromperie de soi à une échelle si vaste qu'il n'est guère possible d'en concevoir l'immensité. 2 Être vivant et ne pas te connaître toi-même, c'est croire que tu es réellement mort. 3 Car qu'est-ce que la vie, sauf d'être toi-même, et quoi d'autre que toi peut être vivant à ta place ? 4 Qui est celui qui doute ? 5 De quoi doute-t-il ? 6 Qui interroge-t-il ? 7 Qui peut lui répondre ?
4. Il énonce simplement qu'il n'est pas lui-même, et par conséquent, étant quelque chose d'autre, il devient quelqu'un qui demande ce qu'est ce quelque chose. 2 Or il ne pourrait jamais être en vie à moins de connaître la réponse. 3 S'il demande comme s'il ne la connaissait pas, cela montre simplement qu'il ne veut pas être la chose qu'il est. 4 Il l'a acceptée parce qu'il vit; l'a jugée et rejetée, a nié sa valeur et a décidé qu'il ne connaît pas la seule certitude grâce à laquelle il vit.
5. Ainsi il devient incertain de sa vie, car ce qu'elle est a été nié par lui. 2 C'est pour ce déni que tu as besoin de l'Expiation. 3 Ton déni n'a rien changé dans ce que tu es. 4 Mais tu as divisé ton esprit entre ce qui connaît et ce qui ne connaît pas la vérité. 5 Tu es toi-même. 6 Il n'y a pas de doute là-dessus. 7 Et pourtant tu en doutes. 8 Mais tu ne demandes pas quelle partie de toi peut réellement douter de toi-même. 9 Ce ne peut pas réellement être une partie de toi qui pose cette question. 10 Car elle la pose à qui connaît la réponse. 11 Si c'était une partie de toi, alors la certitude serait impossible.
6. L'Expiation remédie à l'étrange idée qu'il est possible de douter de toi-même et d'être incertain de ce que tu es réellement. 2 Voilà qui est le comble de la folie. 3 Or c'est la question universelle du monde. 4 Qu'est-ce que cela signifie, sauf que le monde est fou ? 5 Pourquoi partager sa folie dans la triste croyance que ce qui est universel ici est vrai ?
7. Rien de ce que croit le monde n'est vrai. 2 C'est un lieu dont le but est d'être une demeure où ceux qui proclament ne pas se connaître peuvent venir demander ce que c'est qu'ils sont. 3 Et ils reviendront jusqu'à ce que l'Expiation soit acceptée et qu'ils apprennent qu'il est impossible de douter de soi-même et de ne pas être conscient de ce qu'on est.
8. Seule l'acceptation peut t'être demandée, car ce que tu es est certain. 2 Cela est fixé à jamais dans l'Esprit saint de Dieu, ainsi que dans le tien. 3 Cela est si loin au-delà de tout doute et de toute question que demander ce que ce doit être est toute la preuve dont tu aies besoin pour te montrer que tu crois à la contradiction selon laquelle tu ne connais pas ce que tu ne peux manquer de connaître. 4 Est-ce là une question ou un énoncé qui contient sa propre négation ? 5 Ne permettons pas à nos esprits saints de s'occuper à des songeries aussi insensées.
9. Nous avons une mission ici­. 2 Nous ne sommes pas venus pour renforcer la folie en laquelle nous avons cru autrefois. 3 N'oublions pas le but que nous avons accepté. 4 C'est plus que notre seul bonheur que nous sommes venus gagner. 5 Ce que nous acceptons pour ce que nous sommes proclame ce que chacun doit être, avec nous. 6 Ne déçois pas tes frères, ou c'est toi-même que tu déçois. 7 Regarde-les avec amour, afin qu'ils connaissent qu'ils font partie de toi, et toi d'eux.
10. C'est cela qu'enseigne l'Expiation en démontrant que l'Unité du Fils de Dieu est inattaquée par sa croyance qu'il ne connaît pas ce qu'il est. 2 Aujourd'hui accepte l'Expiation, non pour changer la réalité mais simplement pour accepter la vérité à ton sujet, et continuer ton chemin en te réjouissant dans l'Amour infini de Dieu. 3 C'est tout ce qu'il nous est demandé de faire. 4 C'est tout ce que nous allons faire aujourd'hui.
11. Nous passerons cinq minutes le matin et cinq minutes le soir à consacrer notre esprit à ce qui nous est assigné aujourd'hui. 2 Nous commençons par cette révision de ce qu'est notre mission :
3 J'accepterai l'Expiation pour moi-même,
Car je reste tel que Dieu m'a créé.
4 Nous n'avons pas perdu la connaissance que Dieu nous a donnée quand Il nous a créés pareils à Lui. 5 Nous pouvons nous en souvenir pour chacun, car tous les esprits ne font qu'un dans la création. 6 Et dans notre mémoire est le souvenir de combien nos frères nous sont chers en vérité, combien chaque esprit fait partie de nous, combien ils nous ont réellement été fidèles et combien l'Amour de notre Père les contient tous.
12. En reconnaissance de toute la création, au Nom de son Créateur et de Son Unité avec tous les aspects de la création, nous répétons à chaque heure aujourd'hui notre dévouement à notre cause, mettant de côté toutes les pensées qui nous distrairaient de notre saint but. 2 Pendant plusieurs minutes, laisse ton esprit être dégagé de toutes les sottes toiles d'araignée que le monde voudrait tisser autour du saint Fils de Dieu. 3 Et apprends la nature fragile des chaînes qui semblent garder à part de ta conscience la connaissance de toi-même, en disant :
4 J'accepterai l'Expiation pour moi-même,
Car je reste tel que Dieu m'a créé.

18 mai 2006

UCEM~LEÇON 138 - (18 mai 2006) Le Ciel est la décision que je dois prendre.

LEÇON 138
Le Ciel est la décision que je dois prendre.
1. En ce monde le Ciel est un choix, parce qu'ici nous croyons qu'il y a des alternatives entre lesquelles choisir. 2 Nous pensons que toutes choses ont un opposé, et ce que nous voulons, nous le choisissons. 3 Si le Ciel existe, il doit y avoir l'enfer aussi, car la contradiction est la façon dont nous faisons ce que nous percevons, et ce que nous pensons réel.
2. La création ne connaît pas d'opposé. 2 Mais ici l'opposition fait partie d'être "réel". 3 C'est cette étrange perception de la vérité qui fait que le choix du Ciel semble être la même chose que le renoncement à l'enfer. 4 Il n'en est pas réellement ainsi. 5 Or ce qui est vrai dans la création de Dieu ne peut entrer ici avant d'être reflété sous une forme quelconque que le monde peut comprendre. 6 La vérité ne peut pas venir là où elle ne pourrait être perçue qu'avec peur. 7 Car cela serait l'erreur voulant que la vérité peut être portée aux illusions. 8 L'opposition fait que
la vérité n'est pas la bienvenue, et elle ne peut venir.
3. Choisir est l'évasion évidente hors de ce qui apparaît comme des opposés. 2 La décision laisse l'un des buts conflictuels devenir le but de l'effort et de la dépense de temps. 3 Sans décision, le temps n'est que gaspillé et l'effort dissipé. 4 Il est dépensé pour rien en retour, et le temps passe sans résultats. 5 Il n'y a pas de sentiment de gain, car rien n'est accompli, rien n'est appris.
4. Il est besoin de te rappeler que tu penses faire face à un millier de choix, quand il n'y en a réellement qu'un à faire. 2 Et même celui-là ne fait que sembler être un choix. 3 Ne te laisse pas embrouiller par tous les doutes que des myriades de décisions induiraient. 4 Tu n'en prends qu'une. 5 Et quand celle-là est prise, tu percevras que ce n'était pas un choix du tout. 6 Car la vérité est vraie, et rien d'autre n'est vrai. 7 Il n'y a pas d'opposé à choisir à la place. 8 Il n'y a pas de contradiction à la vérité.
5. Choisir dépend d'apprendre. 2 Et la vérité ne peut pas être apprise, mais seulement reconnue. 3 En sa re-connaissance réside son acceptation; et comme elle est acceptée, elle est connue. 4 Mais la connaissance est au-delà des buts que nous cherchons à enseigner dans le cadre ce de cours. 5 Nos buts sont des buts d'enseignement, qui sont atteints en apprenant comment y parvenir, ce qu'ils sont et ce qu'ils t'offrent. 6 Les décisions sont le résultat de ton apprentisssage, car elles reposent sur ce que tu as accepté pour vérité de ce que tu es et de ce que doivent être tes besoins.
6. Dans ce monde insane et compliqué, le Ciel paraît prendre la forme d'un choix plutôt que d'être simplement ce qu'il est. 2 De tous les choix que tu as essayé de faire, celui-là est le plus simple, le plus définitif et le prototype de tous les autres, celui qui tranche toutes les décisions. 3 Si tu pouvais décider le reste, celui-là reste irrésolu. 4 Mais quand tu résous celui-là, les autres sont résolus avec lui, car toutes les décisions ne font que dissimuler celle-là en prenant des formes différentes. 5 Là est l'ultime et seul choix, par lequel la vérité est acceptée ou niée.
7. Ainsi commençons-nous aujourd'hui à considérer le choix que le temps a été fait pour nous aider à faire. 2 Tel est son saint but, transformé maintenant de l'intention que tu lui avais donnée : qu'il soit le moyen de démontrer que l'enfer est réel, que l'espoir se change en désespoir et que la vie même à la fin doit être vaincue par la mort. 3 Dans la mort seule, les opposés sont résolus, car mettre fin à l'opposititon, c'est mourir. 4 Donc le salut doit être vu comme la mort, car la vie est vue comme un conflit. 5 Résoudre le conflit, c'est mettre fin aussi à ta vie.
8. Ces folles croyances peuvent gagner une emprise inconsciente d'une grande intensité et saisir l'esprit d'une terreur et d'une anxiété si fortes qu'il ne renoncera pas à ses idées au sujet de sa propre protection. 2 Il doit être sauvé du salut, menacé pour être en sécurité et armé magiquement contre la vérité. 3 Ces décisions sont prises inconsciemment, pour les garder en sécurité et imperturbées; loin de toute remise en question, de la raison et du doute.
9. Le Ciel est choisi consciemment. 2 Le choix ne peut pas être fait tant que les alternatives n'ont pas été vues et comprises correctement. 3 Tout ce qui est voilé d'ombres doit être porté à la compréhension pour être jugé à nouveau, cette fois avec l'aide du Ciel. 4 Et toutes les erreurs de jugement que l'esprit a faites auparavant sont soumises à la correction, tandis que la vérité les rejette comme étant sans cause. 5 Maintenant elles sont sans effets. 6 Elles ne peuvent être dissimulées, parce que leur néant est reconnu.
10. Le choix conscient du Ciel est aussi sûr que la fin de la peur de l'enfer, une fois qu'elle est soulevée de derrière son écran protecteur d'inconscience et portée à la lumière. 2 Qui peut décider entre le clairement vu et le non reconnu ? 3 Or qui peut manquer de choisir entre deux alternatives dont une seule est vue comme ayant de la valeur et l'autre comme une chose entièrement sans valeur, une source imaginaire de culpabilité et de peur ? 4 Qui hésite à faire un tel choix ? 5 Allons-nous hésiter à choisir aujourd'hui ?
11. Nous choisissons le Ciel à notre réveil, et nous passons cinq minutes à nous assurer que nous avons pris la seule décision qui soit saine. 2 Nous reconnaissons que nous faisons un choix conscient entre ce qui a une existence et ce qui n'a que l'apparence de la vérité. 3 Son pseudo-être, porté à ce qui est réel, est mince et transparent dans la lumière. 4 Il ne contient plus aucune terreur maintenant, car ce qui avait été rendu énorme, vengeur, implacable de haine, demande l'obscurité pour que la peur y soit investie. 5 Maintenant il est reconnu comme n'étant qu'une erreur, sotte et banale.
12. Avant de fermer les yeux pour dormir cette nuit, nous réaffirmons le choix que nous avons fait à chaque heure entre-temps. 2 Et maintenant nous donnons les cinq dernières minutes de veille de notre journée à la décision avec laquelle nous nous sommes réveillés. 3 Au passage de chaque heure, nous avons réitéré notre choix pendant un bref moment de quiétude consacré à maintenir notre santé d'esprit. 4 Et finalement nous terminons la journée parce qui suit, en admettant que nous avons choisi seulement ce que nous voulons :
5 Le Ciel est la décision que je dois prendre. 6 Je la prends
maintenant, et je ne changerai pas d'esprit, parce que c'est
la seule chose que je veux.

17 mai 2006

UCEM~LEÇON 137 - (17 mai 2006) Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.

LEÇON 137
Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.
1. L'idée d'aujourd'hui reste la penséee centrale sur laquelle repose le salut. 2 Car la guérison est l'opposé de toutes les idées du monde qui s'attardent sur la maladie et les états séparés. 3 La maladie est une retraite à l'écart des autres et une coupure d'avec l'union. 4 Elle devient une porte qui se ferme sur un soi séparé qu'elle garde isolé et seul.
2. La maladie est isolement. 2 Car elle semble garder un soi à part de tous les autres, pour qu'il souffre ce que les autres ne ressentent pas. 3 Elle donne au corps le pouvoir final de rendre la séparation réelle et de maintenir l'esprit dans une prison solitaire, divisé et tenu en morceaux par un mur solide de chair rendue malade, qu'il ne peut franchir.
3. Le monde obéit aux lois que sert la maladie, mais la guérison opère à part d'elles. 2 Il est impossible que quiconque soit guéri seul. 3 Dans la maladie, il doit être à part et séparé. 4 Mais la guérison est sa propre décision d'être un à nouveau et d'accepter son Soi avec toutes Ses parties intactes et inattaquées. 5 Dans la maladie, son Soi paraît être démembré et sans l'unité qui Lui donne la vie. 6 Mais la guérison est accomplie lorsqu'il voit que le corps n'a pas le pouvoir d'attaquer l'Unité universelle du Fils de Dieu.
4. La maladie voudrait prouver que des mensonges doivent être la vérité. 2 Mais la guérison démontre que la vérité est vraie. 3 La séparation que la maladie voudrait imposer ne s'est jamais réellement produite. 4 Être guéri, c'est simplement accepter ce qui a toujours été la simple vérité, qui restera à jamais exactement comme elle a toujours été. 5 Or à des yeux accoutumés aux illusions, il faut montrer que ce qu'ils regardent est faux. 6 Ainsi la guérison, dont la vérité n'a jamais besoin, doit démontrer que la maladie n'est pas réelle.
5. La guérison pourrait ainsi être appelée un contre-rêve, qui annule le rêve de maladie au nom de la vérité, mais non dans la vérité même. 2 De même que le pardon passe sur tous les péchés qui n'ont jamais été accomplis, la guérison ne fait qu'enlever les illusions qui ne se sont pas produites. 3 De même que le monde réel surgira pour prendre la place de ce qui n'a jamais été, la guérison ne fait qu'offrir réparation pour des états imaginés et des idées fausses sur lesquels les rêves ont brodé des images de la vérité.
6. Or ne pense pas que la guérison soit indigne de ta fonction ici. 2 Car l'antéchrist devient plus puissant que le Christ pour ceux qui rêvent que le monde est réel. 3 Le corps semble être plus solide et plus stable que l'esprit. 4 Et l'amour devient un rêve, tandis que la peur reste la seule réalité qui puisse être vue et justifiée et pleinement comprise.
7. De même que le pardon par sa lumière dissipe tout péché, et que le monde réel occupera la place de ce que tu as fait, de même la guérison doit remplacer les fantasmes de maladie que tu tiens devant la simple vérité. 2 Quand il a été vu que la maladie disparaît en dépit de toutes les lois qui soutiennent qu'elle ne peut qu'être réelle, alors les questions ont trouvé réponse. 3 Et les lois ne peuvent plus être chéries ni observées.
8. La guérison est liberté. 2 Car elle démontre que les rêves ne prévaudront pas contre la vérité. 3 La guérison est partagée. 4 Et par cet attribut elle prouve que des lois différentes de celles qui soutiennent que la maladie est inévitable sont plus puissantes que leurs maladifs opposés. 5 La guérison est force. 6 Car par sa douce main la faiblesse est vaincue et des esprits qui étaient emmurés au-dedans d'un corps sont libres de se joindre à d'autres esprits, pour être forts à jamais.
9. La guérison, le pardon et l'heureux échange de tout le monde du chagrin contre un monde où la tristesse ne peut entrer, sont les moyens par lesquels le Saint-Esprit t'enjoint de Le suivre. 2 Ses douces leçons enseignent avec quelle facilité le salut peut être à toi; et le peu de pratique dont tu as besoin pour laisser Ses lois remplacer celles que tu as faites pour te garder prisonnier de la mort. 3 Sa vie devient la tienne quand tu étends la petite aide qu'Il demande pour te libérer de tout ce qui t'a jamais causé de la douleur.
10. Tandis que tu te laisses guérir, tu vois tous ceux qui t'entourent, ou ceux qui te traversent l'esprit, ou ceux que tu touches ou ceux qui semblent n'avoir pas de contact avec toi, être guéris avec toi. 2 Tu ne les reconnaîtras peut-être pas tous, et tu ne te rendras peut-être pas compte de la grandeur de ton offrande au monde entier, quand tu laisses la guérison venir à toi. 3 Mais tu n'es jamais guéri seul. 4 Et légions sur légions recevront le don que tu reçois quand tu es guéri.
11. Ceux qui sont guéris deviennent les instruments de la guérison. 2 Et il ne s'écoule pas de temps entre l'instant où ils sont guéris et toute la grâce de guérison qu'il leur est donné de donner. 3 Ce qui est opposé à Dieu n'existe pas, et qui ne l'accepte pas dans son esprit devient un havre où ceux qui sont las peuvent rester pour se reposer. 4 Car là est accordée la vérité, et là toutes les illusions sont portées à la vérité.
12. Ne voudrais-tu pas offrir un abri à la Volonté de Dieu ? 2 Tu ne fais qu'inviter ton Soi à être chez Lui. 3 Cette invitation peut-elle être refusée ? 4 Demande à l'inévitable de se produire, et tu n'échoueras jamais. 5 L'autre choix n'est que de demander à ce qui ne peut pas être d'être, et cela ne peut réussir. 6 Aujourd'hui nous demandons que seule la vérité occupe nos esprits; que des pensées de guérison aillent en ce jour de ce qui est guéri vers ce qui reste à guérir, tout en ayant conscience que les deux se produiront en en faisant qu'un.
13. Nous nous souviendrons, chaque fois que l'heure sonnera, que notre fonction est de laisser nos esprits être guéris, afin que nous apportions la guérison au monde, échangeant la malédiction contre la bénédiction, la douleur contre la joie et la séparation contre la paix de Dieu. 2 Une minute par heure ne vaut-elle pas d'être donnée pour recevoir un tel don ? 3 Un court moment n'est il pas une bien petite dépense à offrir pour le don de tout ?
14. Or nous devons être préparés pour un tel don. 2 Ainsi nous commencerons la journée par ceci, et nous donnerons dix minutes à ces pensées par lesquelles nous conclurons également la journée ce soir :
3 Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul. 4 Et je vou-
drais partager ma guérison avec le monde, afin que la
maladie soit bannie de l'esprit du seul Fils de Dieu, Qui est
mon seul Soi.
15. Laisse faire la guérison par toi aujourd'hui même. 2 Et tandis que tu reposes dans la quiétude, sois prêt à donner comme tu reçois, à ne garder que ce que tu donnes, et à recevoir la Parole de Dieu pour qu'Elle prenne la place de toutes les sottes pensées qui ont jamais été imaginées. 3 Maintenant nous nous rassemblons pour rendre sain tout ce qui était malade et offrir une bénédiction là où il y avait attaque. 4 Et nous ne nous laisserons pas non plus oublier cette fonction au passage de chaque heure de la journée, nous souvenant de notre but avec la pensée suivante :
5 Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul. 6 Et je vou-
drais bénir mes frères, car je serai guéri avec eux, comme
ils sont guéris avec moi.

16 mai 2006

UCEM~LEÇON 136 - (16 mai 2006) La maladie est une défense contre la vérité.

LEÇON 136
La maladie est une défense contre la vérité.
1. Nul ne peut guérir à moins qu'il ne comprenne quel but la maladie semble servir. 2 Car alors il comprend aussi que son but n'a pas de signification. 3 Étant sans cause et sans intention signifiante d'aucune sorte, elle ne peut pas être du tout. 4 Quand cela est vu, la guérison est automatique. 5 Elle dissipe cette illusion in-signifiante par la même approche qui les porte toutes à la vérité et les laisse là simplement pour qu'elles disparaissent.
2. La maladie n'est pas un accident. 2 Comme toutes les défenses, c'est un mécanisme insane pour se tromper soi-même. 3 Et comme toutes les autres, son but est de cacher la réalité, de l'attaquer, de la changer, de la rendre inepte, de la distordre, de la déformer ou de la réduire en un petit tas de parties désassemblées. 4 Le but de toutes les défenses est d'empêcher la vérité d'être entière. 5 Les parties sont vues comme si chacune d'elles était entière en elle-même.
3. Les défenses ne sont pas sans intention, pas plus qu'elles ne sont faites inconsciemment. 2 Elles sont des baguettes magiques secrètes que tu brandis quand la vérité paraît menacer ce que tu voudrais croire. 3 Elles ne semblent être inconscientes qu'à cause de la rapidité avec laquelle tu choisis de les utiliser. 4 Dans cette seconde, même moins, où le choix se fait, tu reconnais exactement ce que tu voudrais tenter de faire, puis tu entreprends de penser que cela est fait.
4. Qui d'autre que toi évalue une menace, décide que l'évasion est nécessaire, puis monte une série de défenses pour réduire la menace qui a été jugée réelle ? 2 Tout cela ne peut pas être fait inconsciemment. 3 Mais après coup, ton plan requiert que tu oublies que tu l'as fait, de sorte qu'il semble être extérieur à ta propre intention; un événement au-delà de ton état d'esprit, un résultat qui a un réel effet sur toi, au lieu d'un résultat effectué par toi.
5. C'est cet oubli rapide du rôle que tu joues pour faire ta "réalité" qui fait que les défenses semblent être au-delà de ton propre contrôle. 2 Mais ce que tu as oublié, tu peux te le rappeler, pour peu que tu aies le désir de reconsidérer la décision qui est doublement protégée par l'oubli. 3 Que tu ne te souviennes pas est simplement le signe que cette décision reste encore en vigueur, en ce qui concerne tes désirs. 4 Ne prends pas cela pour un fait. 5 Les défenses doivent rendre les faits méconnaissables. 6 C'est ce qu'elles visent à faire, et c'est ce qu'elles font.
6. Chaque défense prend des fragments du tout, les assemble sans tenir compte de toutes leurs véritables relations, et construit ainsi l'illusion d'un tout qui n'est pas là. 2 C'est ce processus qui impose une menace et non le résultat quel qu'il soit. 3 Quand les parties sont arrachées du tout et vues comme étant séparées et entières en elles-mêmes, elles deviennent des symboles représentant l'attaque contre le tout; à l'effet réussi et qui plus jamais ne seront vues comme entières. 4 Or tu as oublié qu'elles ne représentent que ta propre décision sur ce qui devrait être réel, pour prendre la place de ce qui est réel.
7. La maladie est une décision. 2 Ce n'est pas une chose qui t'arrrive, sans l'avoir cherchée, qui te rend faible et t'apporte la souffrance. 3 C'est un choix que tu fais, un plan que tu formes, quand pour un instant la vérité surgit dans ton propre esprit illusionné et que tout ton monde paraît tituber et s'apprêter à s'effondrer. 4 Maintenant tu es malade, pour que la vérité s'en aille et ne menace plus tes établissements.
8. Comment penses-tu que la maladie peut réussir à te protéger de la vérité ? 2 Parce qu'elle prouve que le corps n'est pas séparé de toi et que tu dois donc être séparé de la vérité. 3 Tu souffres parce que le corps souffre, et dans cette douleur tu deviens un avec lui. 4 Ainsi est préservée ta "véritable" identité, et la pensée étrange et obsédante que tu puisses être quelque chose au-delà de ce petit tas de poussière est réduite au silence et apaisée. 5 Car, vois-tu, cette poussière peut te faire souffrir, te tordre les membres et arrêter ton coeur, te commandant de mourir et de cesser d'être.
9. Ainsi le corps est-il plus fort que la vérité, qui demande que tu vives mais ne peut surmonter ton choix de mourir. 2 Ainsi le corps est-il plus puissant que la vie éternelle, le Ciel plus fragile que l'enfer, et au dessein de Dieu pour le salut de Son Fils s'oppose une décision plus forte que Sa Volonté. 3 Son Fils est poussière, le Père incomplet, et le chaos siège triomphant sur Son trône.
10. Tel est le plan que tu fais pour ta propre défense. 2 Et tu crois que le Ciel recule devant des attaques aussi folles que celles-ci, alors que Dieu est rendu aveugle par tes illusions, que la vérité est tournée en mensonge et que tout l'univers est rendu esclave des lois que tes défenses voudraient lui imposer. 3 Or qui croit aux illusions, sinon celui qui les a inventées ? 4 Qui d'autre peut les voir et y réagir comme si elles étaient la vérité ?
11. Dieu ne connaît rien de tes plans pour changer Sa Volonté. 2 L'univers ne tient pas compte des lois par lesquelles tu pensais le gouverner. 3 Et le Ciel ne s'est pas incliné devant l'enfer, ni la vie devant la mort. 4 Tu peux seulement choisir de penser que tu meurs ou souffres d'une maladie ou distords la vérité d'une quelconque façon. 5 Ce qui est créé est à part de tout cela. 6 Les défenses sont des plans pour vaincre ce qui ne peut être attaqué. 7 Ce qui est inaltérable ne peut changer. 8 Et ce qui est entièrement sans péché ne peut pécher.
12. Telle est la simple vérité. 2 Elle ne fait appel ni à la puissance ni au triomphe. 3 Elle ne commande pas l'obéissance ni ne cherche à prouver combien sont pitoyables et futiles tes tentatives pour planifier les défenses qui l'altéreraient. 4 La vérité veut simplement te donner le bonheur, car tel est son but. 5 Peut-être soupire-t-elle un peu lorsque tu jettes ses dons, et pourtant elle connaît, avec une parfaite certitude, que ce que Dieu veut pour toi doit être reçu.
13. C'est ce fait qui démontre que le temps est une illusion. 2 Car le temps te laisse penser que ce que Dieu t'a donné n'est pas la vérité maintenant, comme ce doit l'être. 3 Les Pensées de Dieu sont tout à fait à part du temps. 4 Car le temps n'est qu'une autre défense in-signifiante que tu as faite contre la vérité. 5 Or ce qu'Il veut est là, et tu restes tel qu'Il t'a créé.
14. La vérité a un pouvoir qui est bien au-delà des défenses, car nulle illusion ne peut demeurer là où il a été permis à la vérité d'entrer. 2 Elle vient à chaque esprit qui voudrait déposer les armes et cesser de jouer avec des folies. 3 Elle est trouvée à n'importe quel moment; aujourd'hui, si tu choisis de t'exercer à accueillir la vérité.
15. Voilà notre but aujourd'hui. 2 Nous donnerons deux fois un quart d'heure pour demander à la vérité de venir à nous et de nous rendre libres. 3 Et la vérité viendra, car elle n'a jamais été à part de nous. 4 Elle attend simplement cette invitation que nous lui faisons aujourd'hui. 5 Nous l'introduisons par une prière de guérison, pour nous aider à nous élever au-dessus de la défensive, et nous laissons la vérité être telle qu'elle a toujours été :
6 La maladie est une défense contre la vérité. 7 J'accepterai
la vérité de ce que je suis et je laisserai mon esprit être
entièrement guéri aujourd'hui.
16. La guérison passe comme un éclair dans ton esprit grand ouvert, lorsque la paix et la vérité surgissent pour prendre la place de la guerre et des vaines imaginations. 2 Il n'y aura pas de recoins sombres que la maladie puisse dissimuler et garder défendus contre la lumière de la vérité. 3 Il ne restera plus dans ton esprit ni les vagues figures de tes rêves ni leurs quêtes obscures et in-signifiantes poursuivant leurs doubles buts de manière insane. 4 Il sera guéri de tous les souhaits maladifs auxquels il a tenté d'autoriser le corps à obéir.
17. Maintenant le corps est guéri, parce que la source de la maladie a été rendue accessible au soulagement. 2 Et tu reconnaîtras que tu t'es bien exercé à ceci : le corps ne devrait rien ressentir du tout. 3 Si tu as réussi, il n'y aura pas de sensation ni de malaise ni de bien-être, ni de douleur ni de plaisir. 4 Il n'y a pas du tout de réponse dans l'esprit à ce que fait le corps. 5 Son utilité demeure, et rien de plus.
18. Tu ne te rends peut-être pas compte que cela enlève les limites que tu as imposées au corps par les buts que tu lui as donnés. 2 Lorsque ceux-ci sont mis de côté, la force du corps sera toujours suffisante pour remplir tous les buts véritablement utiles. 3 La santé du corps est pleinement garantie, parce qu'il n'est pas limité par le temps, par le climat ou la fatigue, par le manger et le boire, ni par aucune des lois auxquelles tu l'as soumis auparavant. 4 Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit maintenant pour le rendre sain, car la maladie est devenue impossible.
19. Or cette protection a besoin d'être préservée par une attention vigilante. 2 Si tu laisses ton esprit abriter des pensées d'attaque, céder au jugement ou faire des plans contre des incertitudes à venir, tu t'es encore mal placé et t'es fait une identité corporelle qui attaquera le corps, car l'esprit est malade.
20. Le cas échéant, apporte-lui un remède immédiat en ne permettant pas que ta défensive te blesse plus longtemps. 2 Ne te méprends pas à propos de ce qui doit être guéri, mais dis-toi :
3 J'ai oublié ce que je suis réellement, car j'ai pris mon corps
pour moi-même. 4 La maladie est une défense contre la
vérité. 5 Mais je ne suis pas un corps. 6 Et mon esprit ne peut
pas attaquer. 7 Ainsi je ne peux pas être malade.

15 mai 2006

UCEM~LEÇON 135 - (15 mai 2006) Si je me défends, je suis attaqué.

LECON 135
Si je me défends, je suis attaqué.
1. Qui se défendrait à moins de penser qu'il est attaqué, que l'attaque est réelle et que sa propre défense pourrait le sauver ? 2 En cela réside la folie de la défense : elle donne aux illusions pleine réalité, puis elle tente de les traiter comme étant réelles. 3 Elle ajoute l'illusion à l'illusion, rendant ainsi la correction doublement difficile. 4 Et c'est cela que tu fais quand tu tentes de planifier le futur, d'activer le passé ou d'organiser le présent selon tes souhaits.
2. Tu opères en partant de la croyance que tu dois te protéger de ce qui arrive parce que cela doit contenir ce qui te menace. 2 Le sentiment d'être menacé, c'est l'admission d'une faiblesse inhérente; c'est la croyance qu'il y a un danger qui a le pouvoir de réclamer de toi une défense appropriée. 3 Le monde est basé sur cette insane croyance. 4 Et toutes ses structures, toutes ses pensées et tous ses doutes, toutes ses sanctions et ses lourds armements, ses définitions légales et ses codes, son éthique, ses dirigeants et ses dieux, tous ne servent qu'à préserver son sentiment de menace. 5 Car nul ne parcourt le monde dans une armure qui n'ait la terreur lui serrant le coeur.
3. La défense est effrayante. 2 Elle émane de la peur, augmentant la peur au fur et à mesure que chaque défense est faite. 3 Tu penses qu'elle offre la sécurité. 4 Or elle parle de peur rendue réelle et de terreur justifiée. 5 N'est-il pas étrange que tu ne t'arrêtes pas, tandis que tu élabores tes plans, grossis ton armure et resserres tes verrous, pour te demander ce que tu défends, et comment et contre quoi ?
4. Considérons d'abord ce que tu défends.2 Ce doit être quelque chose de très faible et de facile à assaillir. 3 Ce doit être quelque chose qui devient une proie facile, incapable de se protéger et qui a besoin de ta défense. 4 Quoi d'autre que le corps est d'une telle fragilité qu'il a besoin d'un soin constant et d'une sollicitude profonde et vigilante pour protéger sa petite vie ? 5 Quoi d'autre que le corps chancelle et doit manquer de servir le Fils de Dieu comme un hôte digne de Lui ?
5. Or ce n'est pas le corps qui peut avoir peur ou être une chose apeurante. 2 Il n'a d'autres besoins que ceux que tu lui assignes. 3 Il n'a pas besoin de structures défensives compliquées ni de médicaments qui amènent la santé, ni de soin, ni de sollicitude du tout. 4 Défends sa vie, ou fais-lui des dons pour le rendre beau, ou des murs pour le mettre en sécurité, et tu dis simplement que ta demeure est exposée au voleur de temps, corruptible et croulante, et si peu sûre qu'il faut la protéger au risque de ta propre vie.
6. N'est-ce pas un image apeurante ? 2 Peux-tu être en paix avec une telle conception de ta demeure ? 3 Or qu'est-ce qui a doté le corps du droit de te servir ainsi, sauf ta propre croyance ? 4 C'est ton esprit qui a donné au corps toutes les fonctions que tu vois en lui, et qui a fixé sa valeur bien au-delà d'un petit tas de poussière et d'eau. 5 Qui voudrait défendre quelque chose qu'il aurait reconnu comme tel ?
7. Le corps n'a pas besoin de défense. 2 Cela ne saurait être répété trop souvent. 3 Il sera fort et en bonne santé si l'esprit n'en abuse pas en lui assignant des rôles qu'il ne peur remplir, des buts hors de sa sphère, et des visées exaltées qu'il ne peut accomplir. 4 De telles tentatives, ridicules et pourtant si profondément chéries, constituent la source des nombreuses et folles attaques que tu portes contre lui. 5 Car il semble décevoir tes espérances, tes besoins, tes valeurs et tes rêves.
8. Le "soi" qui a besoin de protection n'est pas réel. 2 Le corps, qui est sans valeur et ne vaut guère la moindre défense, a besoin simplement d'être perçu comme quelque chose de tout à fait à part de toi, et il devient un instrument sain, fonctionnel, par lequel l'esprit peut opérer jusqu'à ce que son utilité ait cessé. 3 Qui voudrait le garder quand son utilité a cessé ?
9. Défends le corps, et tu as attaqué ton esprit. 2 Car tu as vu en lui les fautes, les faiblesses, les limites et les manques dont tu penses que le corps doit être sauvé. 3 Tu ne verras pas l'esprit comme étant séparé des conditions corporelles. 4 Et tu imposeras au corps toute la douleur qui vient de concevoir l'esprit comme limité et fragile, à part des autres esprits et séparé de sa Source.
10. Voilà les pensées qui ont besoin de guérison, et le corps répond par la santé quand elles ont été corrigées et remplacées par la vérité. 2 Voilà la seule défense réelle du corps. 3 Or est-ce là que tu cherches sa défense ? 4 Tu lui offres un genre de protection qui ne lui gagne aucun bénéfice mais ne fait qu'ajouter à la détresse de ton esprit. 5 Tu ne guéris pas mais ne fais qu'ôter l'espoir de guérison, car tu manques de voir où l'espoir doit résider pour être signifiant.
11. Un esprit guéri ne fait pas de plans. 2 Il exécute les plans qu'il reçoit en écoutant une sagessse qui n'est pas la sienne. 3 Il attend jusqu'à ce qu'il ait été instruit de ce qu'il faut faire, puis il entreprend de le faire. 4 Il ne compte sur lui-même pour rien, sauf son aptitude à accomplir les plans qui lui sont assignés. 5 Il est en sécurité dans la certitude que les obstacles ne peuvent freiner son progrès vers l'accomplissement de n'importe quel but qui sert le plan plus vaste établi pour le bien de tous.
12. Un esprit guéri est soulagé de la croyance qu'il doit faire des plans, bien qu'il ne puisse connaître quel est le meilleur résultat, par quels moyens il est atteint, ni comment reconnaître le problème que le plan est destiné à résoudre. 2 Il doit faire mauvais usage du corps dans ses plans jusqu'à ce qu'il reconnaisse qu'il en est ainsi. 3 Mais quand il a accepté cela pour vrai, alors il est guéri et il lâche prise du corps.
13. L'asservissement du corps aux plans qu'échafaude l'esprit non guéri pour se sauver lui-même doit rendre le corps malade. 2 Il n'est pas libre d'être un moyen d'aider dans un plan qui dépasse de loin sa propre protection et qui nécessite ses services pour un court moment. 3 En cette qualité, sa santé est assurée. 4 Car tout ce que l'esprit emploie pour cela fonctionnera parfaitement et avec la force qui lui a été donnée et qui ne peut faillir.
14. Il n'est peut-être pas facile de percevoir que les plans entrepris par soi-même ne sont que des défenses, avec le but qu'elles ont toutes été faites pour atteindre. 2 Ce sont les moyens par lesquels un esprit effrayé voudrait entreprendre sa propre protection, au prix de la vérité. 3 Il n'est pas difficile de s'en rendre compte dans quelques-unes des formes que prennent ces tromperies de soi, où le déni de la réalité est tout à fait évident. 4 Or faire des plans n'est pas souvent reconnu pour une défense.
15. L'esprit qui s'emploie à faire des plans pour lui-même est occupé à établir le contrôle des événements futurs. 2 Il ne pense pas que ses besoins seront comblés, à moins qu'il ne fasse ses propres provisions. 3 Quant au temps, l'accent est mis sur le futur, à contrôler par les leçons et l'expérience que lui ont acquises les événements passés et le croyances précédentes. 4 Il passe sur le présent, car il repose sur l'idée que le passé lui a suffisamment enseigné pour laisser l'esprit diriger son cours futur.
16. L'esprit qui planifie refuse ainsi de permettre le changement. 2 Ce qu'il a appris auparavant devient une base pour ses buts futurs. 3 Son expérience passée dirige son choix de ce qui arrivera. 4 Et il ne voit pas qu'ici et maintenant est tout ce dont il a besoin pour garantir un futur tout à fait différent du passé, sans continuité des vieilles idées et croyances malades. 5 L'anticipation n'y joue aucun rôle, car la confiance présente indique la voie.
17. Les défenses sont les plans que tu entreprends de faire contre la vérité. 2 Ils visent à sélectionner ce que tu approuves et à ne pas tenir compte de ce que tu considères incompatible avec tes croyances au sujet de ta réalité. 3 Or ce qui reste est certes in-signifiant. 4 Car c'est ta réalité qui est la "menace" que tes défenses voudraient attaquer, obscurcir, désassembler et crucifier.
18. Que ne pourrais-tu accepter, si seulement tu savais que tout ce qui arrive, tous les événements, passés, présents et à venir, sont planifiés avec douceur par Celui Dont le seul but est ton bien ? 2 Peut-être as-tu mal compris Son plan, car jamais Il ne t'offrirait la douleur. 3 Mais tes défenses ne t'ont pas laissé voir Sa bénédiction aimante luisant sur chaque pas que tu as jamais fait. 4 Alors que tu faisais des plans de mort, Il te conduisait doucement vers la vie éternelle.
19. Ta présente confiance en Lui est la défense qui promet un avenir imperturbé, sans trace de chagrin et plein d'une joie qui augmente constamment, tandis que cette vie devient un instant saint, fixé dans le temps mais tenant compte seulement de l'immortalité. 2 Ne laisse aucune autre défense que ta seule confiance présente diriger le futur, et cette vie devient une rencontre signifiante avec la vérité que seules tes défenses voudraient dissimuler.
20. Sans défenses, tu deviens une lumière que le Ciel reconnaît avec gratitude pour sienne. 2 Et elle te conduira sur les voies désignées pour ton bonheur selon l'ancien plan, commencé à la naissance du temps. 3 Ceux qui te suivent joindront leur lumière à la tienne, qui en sera augmentée jusqu'à ce que le monde soit illuminé de joie. 4 Et c'est avec joie que tes frères déposeront leurs défenses encombrantes, qui ne leur servaient à rien et ne pouvaient que terrifier.
21. Aujourd'hui nous anticiperons ce moment avec une présente confiance, car il fait partie de ce qui a été planifié pour nous. 2 Nous serons sûrs que tout ce dont nous avons besoin pour accomplir cela aujourd'hui nous est donné. 3 Nous ne faisons aucun plan quant à la façon dont cela sera fait, mais nous nous rendons compte que notre non-défense est tout ce qui est requis pour que la vérité se fasse jour dans nos esprits avec certitude.
22. Deux fois aujourd'hui pendant quinze minutes, nous nous reposerons de faire des plans insensés et de toute pensée qui empêche la vérité d'entrer dans nos esprit. 2 Aujourd'hui nous recevrons au lieu de faire des plans, afin que nous puissions donner au lieu d'organiser. 3 Et il nous est donné véritablement, lorsque nous disons :
4 Si je me défends, je suis attaqué. 5 Mais dans ma non-défense,
je serai fort et j'apprendrai ce que cachent mes défenses.
23. Rien que cela. 2 S'il y a des plans à faire, tu en seras instruit. 3 Ce ne seront peut-être pas les plans dont tu croyais qu'il était besoin, ni certes les réponses aux problèmes auxquels tu pensais être confronté. 4 Mais ce sont les réponses à une autre sorte de question, qui reste sans réponse bien qu'elle ait besoin d'une réponse, jusqu'à ce que la Réponse te vienne enfin.
24. Toutes tes défenses visaient à ne pas recevoir ce que tu recevras aujourd'hui. 2 Or dans la lumière et la joie de la simple confiance, tu te demanderas seulement pourquoi tu as jamais pensé que tu devais être défendu contre la délivrance. 3 Le Ciel ne demande rien. 4 C'est l'enfer qui fait d'extravagantes demandes de sacrifice. 5 Tu n'abandonnes rien aujourd'hui dans ces moments où, sans défense, tu te présentes à ton Créateur tel que tu es réellement.
25. Il S'est souvenu de toi. 2 Aujourd'hui nous nous souviendrons de Lui. 3 Car voici les Pâques de ton salut. 4 Et tu ressuscites de ce qui semblait être la mort et le désespoir. 5 Maintenant la lumière de l'espoir renaît en toi, car maintenant tu viens sans défense, pour apprendre quel rôle tu as dans le plan de Dieu. 6 Quelle valeur peuvent encore avoir les petits plans ou les croyances magiques, quand tu as reçu ta fonction de la Voix pour Dieu Lui-même ?
26 N'essaie pas de modeler cette journée de la façon dont tu crois qu'elle te profiterait le plus. 2 Car tu ne peux concevoir tout le bonheur qui te vient sans faire de plans. 3 Apprends aujourd'hui. 4 Le monde entier fera ce pas de géant et célébrera tes Pâques avec toi. 5 Tout le long de la journée, lorsque de sottes petites choses apparaîtront pour susciter la défensive en toi et te tenter de tramer des plans, souviens-toi que c'est un jour particulier pour apprendre, et admets-le ainsi :
6 Ce sont mes Pâques. 7 Je voudrais les garder saintes. 8 Je ne
me défendrai pas, parce que le Fils de Dieu n'a pas besoin
de défense contre la vérité de sa réalité.

14 mai 2006

UCEM~LEÇON 134 - (14 mai 2006) Que je perçoive le pardon tel qu'il est.

LEÇON 134
Que je perçoive le pardon tel qu'il est.
1. Revoyons la signification de "pardonner", car cela est susceptible d'être distordu et perçu comme quelque chose qui entraîne le sacrifice inéquitable d'une colère légitime, un don injustifié et immérité, et un déni complet de la vérité. 2 De ce point de vue, le pardon doit être considéré comme une simple folie excentrique, et ce cours doit sembler faire reposer le salut sur un caprice.
2. Cette vue distordue de ce que signifie le pardon est facilement corrigée, quand tu peux accepter le fait que le pardon n'est pas demandé pour ce qui est vrai. 2 Il doit être limité à ce qui est faux. 3 Il est sans rapport avec tout, sauf les illusions. 4 La vérité est la création de Dieu, et pardonner cela est in-signifiant. 5 Toute vérité Lui appartient, reflète Ses lois et rayonne Son Amour. 6 Cela a-t-il besoin de pardon ? 7 Comment peux-tu pardonner à ceux qui sont sans péché et éternellement bénins ?
3. Ce que tu trouves le plus difficile dans le pardon authentique de ta part, c'est que tu crois encore devoir pardonner la vérité, et non les illusions. 2 Tu conçois le pardon comme une vaine tentative pour regarder plus loin que ce qui est là, pour passer sur la vérité, dans un effort sans fondement pour te tromper toi-même en rendant vraie une illusion. 3 Ce point de vue distordu ne fait que refléter l'emprise que l'idée de péché exerce encore sur ton esprit, tel que tu te vois toi-même.
4. Parce que tu penses que tes péchés sont réels, tu considères le pardon comme une tromperie. 2 Car il est impossible de penser que le péché est vrai et de ne pas croire que le pardon est un mensonge. 3 Ainsi le pardon n'est-il réellement qu'un péché, comme tout le reste. 4 Il dit que la vérité est fausse et sourit aux corrompus comme s'ils étaient aussi irréprochables que l'herbe; blancs comme la neige. 5 Il est délirant quant à ce qu'il pense pouvoir accomplir. 6 Il voudrait voir comme ayant raison ceux qui ont nettement tort; les odieux comme étant les bons.
5. De ce point de vue, le pardon n'est pas une évasion. 2 Il est simplement un signe de plus que le péché est impardonnable, au mieux à dissimuler, à nier ou à nommer d'un autre nom, car le pardon est traître à la vérité. 3 La culpabilité ne peut pas être pardonnée. 4 Si tu pèches, ta culpabilité est éternelle. 5 Ceux qui sont pardonnés du point de vue que leurs péchés sont réels sont pitoyablement moqués et doublement condamnés : d'abord par eux-mêmes, pour ce qu'ils pensent avoir fait, et encore une fois par ceux qui leur pardonnent.
6. C'est l'irréalité du péché qui rend le pardon naturel et entièrement sain, un profond soulagement pour ceux qui l'offrent ; une quiète bénédiction là où il est reçu. 2 Il n'approuve pas les illusions mais les recueille légèrement, avec un petit rire, et les dépose doucement aux pieds de la vérité. 3 Et là elles disparaissent entièrement.
7. Le pardon est la seule chose qui représente la vérité dans les illusions du monde. 2 Il voit leur néant et regarde au travers des milliers de formes sous lesquelles elles peuvent apparaître. 3 Il regarde les mensonges, mais il n'est pas trompé. 4 Il ne prête aucune attention aux cris des pécheurs fous de culpabilité qui s'accusent eux-mêmes. 5 Il pose sur eux un regard tranquille et leur dit simplement : "Mon frère, ce que tu penses n'est pas la vérité."
8. La force du pardon, c'est son honnêteté, qui est si incorrompue qu'elle voit les illusions comme des illusions, et non comme la vérité. 2 C'est pour cela qu'en face des mensonges, il devient le détrompeur, le grand restaurateur de la simple vérité. 3 Par son aptitude à passer sur ce qui n'est pas là, il ouvre la voie vers la vérité, qui était bloquée par les rêves de culpabilité. 4 Maintenant tu es libre de suivre la voie que t'ouvre ton pardon véritable. 5 Car si un seul frère a reçu ce don de toi, la porte est ouverte pour toi.
9. Il y a une façon très simple de trouver la porte du pardon véritable et de la percevoir grande ouverte en signe de bienvenue. 2 Quand tu sens que tu es tenté d'accuser quelqu'un de péché sous quelque forme que ce soit, ne permets pas à ton esprit de s'attarder sur ce que tu penses qu'il a fait, car c'est une tromperie de soi. 3 Demande plutôt : "Est-ce que je m'accuserais d'avoir fait cela ?"
10. Tu verras ainsi des alternatives qui rendent le choix signifiant et gardent ton esprit aussi libre de culpabilité et de douleur que Dieu Lui-même l'a voulu, et qu'il est en vérité. 2 Il n'y a que les mensonges qui condamnent. 3 En vérité l'innocence est la seule chose qui soit. 4 Le pardon se tient entre les illusions et la vérité, entre le monde que tu vois et celui qui se trouve au-delà; entre l'enfer de la culpabilité et les portes du Ciel.
11. De l'autre côté du pont, aussi puissant que l'amour qui a répandu sur lui sa bénédiction, tous les rêves de mal, de haine et d'attaque sont portés en silence à la vérité. 2 Ils ne sont pas gardés pour s'enfler et se déchaîner et terrifier le sot rêveur qui croit en eux. 3 Il a doucement été réveillé de son rêve en comprenant que ce qu'il pensait voir n'a jamais été là. 4 Et maintenant il ne peut pas ressentir que toute évasion lui a été refusée.
12. Il n'a pas à se battre pour se sauver lui-même. 2 Il n'a pas à tuer les dragons qu'il pensait lancés à sa poursuite. 3 Il n'a pas non plus besoin d'ériger les lourds murs de pierre et les portes de fer dont il pensait qu'ils le mettraient en sécurité. 4 Il peut ôter la pesante et inutile armure faite pour enchaîner son esprit à la peur et à la misère. 5 Son pas est léger, et lorsqu'il lève le pied pour avancer à grandes enjambées, une étoile est laissée derrière, pour indiquer le chemin à ceux qui le suivent.
13. Il faut s'exercer au pardon, car le monde ne peut pas en percevoir la signification ni fournir un guide pour t'en enseigner la bienfaisance. 2 Il n'y a pas une pensée dans le monde entier qui conduise à quelque compréhension des lois qui le gouvernent, ni de la Pensée qu'il reflète. 3 Il est aussi étranger au monde que l'est ta propre réalité. 4 Et pourtant il joint ton esprit à la réalité en toi.
14. Aujourd'hui nous nous exercerons au véritable pardon, afin que le moment de jonction ne soit plus retardé. 2 Car nous voudrions rencontrer notre réalité en liberté et en paix. 3 Nos exercices deviennent les pas qui éclairent le chemin pour tous nos frères, qui nous suivront jusqu'à la réalité que nous partageons avec eux. 4 Pour que cela soit accompli, donnons aujourd'hui deux fois un quart d'heure, et passons-le avec le Guide Qui comprend la signification du pardon et Qui nous a été envoyé pour l'enseigner. 5 Demandons-Lui :
6 Que je perçoive le pardon tel qu'il est.
15. Puis choisis un frère comme Il te dirigera et catalogue ses "péchés" un par un au fur et à mesure qu'ils te traversent l'esprit. 2 Assure-toi de ne t'attarder sur aucun d'entre eux mais rends-toi compte que tu utilises ses "offenses" uniquement pour sauver le monde de toutes les idées de péché. 3 Considère brièvement toutes les mauvaises choses que tu as pensées de lui et demande-toi à chaque fois : "Est-ce que je me condamnerais pour avoir fait cela ?"
16. Laisse-le être libéré de toutes les pensées que tu as eues de péché en lui. 2 Et maintenant tu es préparé pour la liberté. 3 Si tu t'es exercé jusqu'ici de plein gré et avec honnêteté, tu commenceras à ressentir une élévation, l'allégement d'un poids sur ta poitrine, un profond et certain sentiment de soulagement. 4 Le temps qu'il reste devrait être consacré à faire l'expérience de l'évasion de toutes les lourde chaînes que tu as cherché à poser sur ton frère, mais qui étaient posées sur toi-même.
17. Tu devrais t'exercer au pardon tout le long de la journée, car il y aura encore de nombreuses fois où tu oublieras sa signification et t'attaqueras toi-même. 2 Quand cela se produit, permets à ton esprit de voir au travers de cette illusion en te disant :
3 Que je perçoive le pardon tel qu'il est. 4 Est-ce que je m'ac-
cuserais d'avoir fait cela ? 5 Je ne poserais pas cette chaîne
sur moi-même.
6 Dans tout ce que tu fais, souviens-toi de ceci :
7 Nul n'est crucifié seul, et pourtant nul ne peut entrer au
Ciel tout seul.

13 mai 2006

UCEM~LEÇON 133 - (13 mai 2006) Je n'accorderai pas de valeur à ce qui est sans valeur.

LEÇON 133
Je n'accorderai pas de valeur à ce qui est sans valeur.
1. Dans l'enseignement, il est parfois utile, particulièrement après avoir couvert ce qui semble être théorique et bien loin de ce que l'étudiant a déjà appris, de le ramener à des considérations pratiques. 2 C'est ce que nous ferons aujourd'hui. 3 Nous ne parlerons pas d'idées élevées, de portée universelle, mais nous attarderons plutôt sur les bénéfices pour toi.
2. Tu ne demandes pas trop de la vie, mais bien trop peu. 2 Quand tu laisses ton esprit être attiré par des préoccupations corporelles, par des choses que tu achètes, par l'éminence telle que le monde l'estime, tu demandes le chagrin, et non le bonheur. 3 Ce cours ne tente pas de t'enlever le peu que tu as. 4 Il n'essaie pas de substituer des idées utopiques aux satisfactions que le monde contient. 5 Il n'y a pas de satisfactions dans le monde.
3. Aujourd'hui nous allons énumérer les réels critères qui permettent de tester toutes choses que tu penses vouloir. 2 À moins de remplir ces conditions raisonnables, elles ne valent pas du tout la peine d'être désirées, car elles ne peuvent que remplacer ce qui offre davantage. 3 Tu ne peux pas faire les lois qui gouvernent le choix, pas plus que tu ne peux faire les alternatives entre lesquelles choisir. 4 Tu peux choisir; en fait, tu dois choisir. 5 Mais il serait sage d'apprendre les lois que tu mets en marche lorsque tu choisis, et quelles sont les alternatives entre lesquelles tu choisis.
4. Nous avons déjà souligné qu'il n'y en a que deux, aussi nombreuses qu'elles puissent paraître. 2 L'éventail est fixé et cela nous ne pouvons pas le changer. 3 Il serait fort peu généreux de te laisser un nombre illimité de possibilités et ainsi de retarder ton choix final jusqu'à ce que tu les aies toutes considérées dans le temps; au lieu de t'amener si clairement à l'endroit où il n'y a qu'un choix qui doit être fait.
5. Une autre loi bonne et connexe, c'est qu'il n'y a pas de compromis quant à ce que ton choix doit apporter. 2 Il ne peut pas te donner juste un peu, car il n'y a pas d'entre-deux. 3 Chaque choix que tu fais t'apporte tout ou rien. 4 Par conséquent, si tu apprends les test permettant de distinguer le tout du rien, tu feras le meilleur choix.
6. D'abord, si tu choisis une chose qui ne durera pas toujours, ce que tu as choisi est sans valeur. 2 Une valeur temporaire est sans aucune valeur. 3 Le temps ne peut jamais enlever une valeur qui est réelle. 4 Ce qui fane et meurt n'a jamais été là et n'a rien à offrir à celui qui le choisit. 5 Il est trompé par rien sous une forme qu'il pense aimer.
7. Ensuite, si tu choisis d'enlever une chose à quelqu'un d'autre, il ne te restera rien. 2 La raison en est que lorsque tu nies son droit à tout, tu as nié le tien. 3 Par conséquent, tu ne reconnaîtras pas les choses que tu as réellement, niant qu'elles sont là. 4 Qui cherche à enlever s'est laissé tromper par l'illusion que la perte peut offrir un gain. 5 Or la perte doit offrir la perte et rien de plus.
8. Ta prochaine considération est celle sur laquelle reposent les autres. 2 Pourquoi le choix que tu fais a-t-il de la valeur pour toi ? 3 Qu'est-ce qui attire ton esprit vers lui ? 4 À quoi sert-il ? 5 C'est ici qu'il est le plus facile d'être trompé. 6 Car ce que l'ego veut, il manque de le reconnaître. 7 Il ne dit même pas la vérité telle qu'il la perçoit, car il a besoin de garder l'auréole qu'il utilise pour protéger ses buts contre le ternissement et contre la rouille, pour que tu voies combien il est "innocent".
9. Or son camouflage est un mince vernis qui ne pourrait tromper que ceux qui sont contents d'être trompés. 2 Ses buts sont évidents pour quiconque prend la peine de les chercher. 3 Ici la tromperie est double, car celui qui est trompé ne percevra pas qu'il a simplement manqué de gagner. 4 Il croira qu'il a servi les buts cachés de l'ego.
10. Or bien qu'il essaie de garder cette auréole bien claire dans sa vision, il doit tout de même en apercevoir les bords ternis et le centre rouillé. 2 Ses erreurs sans effet lui apparaissent comme des péchés, parce qu'il considère la ternissure comme la sienne propre, la rouille comme le signe d'une profonde indignité en lui-même. 3 Celui qui voudrait encore préserver les buts de l'ego et les servir comme siens ne fait pas d'erreurs, d'après les diktats de son guide. 4 Ce guide enseigne que c'est une erreur de croire que les péchés ne sont que des erreurs, car qui souffrirait pour ses péchés s'il en était ainsi ?
11. Ainsi nous en arrivons au critère pour choisir le plus difficile à croire, parce que son évidence est recouverte de nombreux niveaux d'obscurcité. 2 Si tu ressens quelque culpabilité à propos de ton choix, tu as permis aux buts de l'ego de s'interposer entre les alternatives réelles. 3 Ainsi tu ne te rends pas compte qu'il n'y en a que deux, et l'alternative que tu penses choisir semble effrayante et trop dangereuse pour être le néant qu'elle est en fait.
12. Toutes choses ont de la valeur ou sont sans valeur, dignes ou non d'être recherchées, sont entièrement désirables ou ne valent pas le moindre effort pour les obtenir. 2 Il est facile de choisir justement à cause de cela. 3 La complexité n'est rien qu'un écran de fumée qui cache le fait tout simple qu'aucune décision ne peut être difficile. 4 Quel gain y a-t-il pour toi à apprendre cela ? 5 Bien plus que de te permettre simplement de faire des choix facilement et sans douleur.
13. Le Ciel lui-même s'atteint les mains vides et l'esprit ouvert, qui viennent avec rien pour trouver tout et le réclamer comme leur. 2 Nous allons essayer d'atteindre cet état aujourd'hui, en mettant de côté nos tromperies de soi, et avec le désir sincère de n'accorder de la valeur qu'à ce qui est véritablement de valeur et réel. 3 Nos deux périodes d'exercice plus longues de quinze minutes chacune commencent par ceci :
4 Je n'accorderai pas de valeur à ce qui est sans valeur, et
c'est seulement ce qui a de la valeur que je recherche, car
c'est seulement cela que je désire trouver.
14. Puis reçois ce qui attend chacun de ceux qui atteignent sans emcombre les portes du Ciel, lesquelles s'ouvrent toutes grandes à leur arrivée. 2 Au cas où tu commencerais à ramasser quelques fardeaux inutiles, ou à croire que tu es confronté à quelque décision difficile, sois prompt à répondre par cette simple pensée :
3 Je n'accorderai pas de valeur à ce qui est sans valeur, car
ce qui est valable m'appartient.

12 mai 2006

UCEM~LEÇON 132 - (12 mai 2006) Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu'il était.

LEÇON 132
Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu'il était.
1. Qu'est-ce qui garde le monde enchaîné, si ce n'est tes croyances ? 2 Et qu'est-ce qui peut sauver le monde, sauf ton Soi ? 3 La croyance est certes puissante. 4 Les pensées que tu as sont puissantes et les illusions sont aussi fortes en leurs effets que la vérité. 5 Un fou pense que le monde qu'il voit est réel, et il n'en doute pas. 6 Il n'est pas possible non plus de l'influencer en mettant en question les effets de ses pensées. 7 Ce n'est que lorsque leur source est remise en question que l'espoir de la liberté lui vient enfin.
2. Or le salut est facile à atteindre, car n'importe qui est libre de changer d'esprit, et toutes ses pensées changent du même coup. 2 Maintenant la source de la pensée a changé, car changer d'esprit signifie que tu as changé la source de toutes les idées que tu as, que tu as jamais eues ou aura jamais. 3 Tu libères le passé de ce que tu pensais auparavant. 4 Tu libères le futur de toutes les anciennes pensées qui étaient de chercher ce que tu ne veux pas trouver.
3. Le seul temps qui reste maintenant est le présent. 2 C'est ici dans le présent que le monde est rendu libre. 3 Car en laissant le passé être levé et en délivrant le futur de tes anciennes peurs, tu trouves l'évasion et la donnes au monde. 4 Tu as rendu le monde esclave de toutes tes peurs, de tes doutes et de tes misères, de ta douleur et de tes larmes; et tous tes chagrins l'oppressent et le gardent prisonnier de tes croyances. 5 La mort le frappe partout parce que tu gardes les amères pensées de mort dans ton esprit.
4. Le monde n'est rien en soit. 2 Ton esprit doit lui donner une signification. 3 Et ce que tu y vois, ce sont tes souhaits mais mis en scène, de sorte que tu peux les regarder et les penser réels. 4 Peut-être penses-tu que tu n'as pas fait le monde, mais que tu es venu contre ton gré dans ce qui était déjà fait et qui n'attendait guère tes pensées pour lui donner une signification. 5 Or en vérité tu as trouvé exactement ce que tu cherchais quand tu es venu.
5. Il n'y a pas de monde à part de ce que tu souhaites, et en cela réside ton ultime délivrance. 2 Ne fais que changer d'esprit sur ce que tu veux voir et le monde entier doit changer en conséquence. 3 Les idées ne quittent pas leur source. 4 Ce thème central est souvent énoncé dans le texte et tu dois le garder à l'esprit si tu veux comprendre la leçon d'aujourd'hui. 5 Ce n'est pas l'orgueil qui te dit que tu as fait le monde que tu vois et qu'il change comme tu changes d'esprit.
6. Mais c'est l'orgueil qui soutient que tu es venu dans un monde tout a fait séparé de toi-même, imperméable à ce que tu penses et tout à fait à part de ce que tu pourrais penser qu'il est. 2 Il n'y a pas de monde ! 3 Voilà la pensée centrale que le cours tente d'enseigner. 4 Tous ne sont pas prêts à l'accepter, et chacun doit aller aussi loin qu'il peut se laisser conduire sur la route menant à la vérité. 5 Il reviendra pour aller encore plus loin, ou peut-être reculera-t-il un moment pour revenir ensuite.
7. Mais la guérison est le don de ceux qui sont préparés à apprendre qu'il n'y a pas de monde et qui peuvent accepter la leçon maintenant. 2 D'être prêts leur apportera la leçon sous une forme qu'ils peuvent comprendre et reconnaître. 3 Certains la voient soudainement au seuil de la mort et se lèvent pour l'enseigner. 4 D'autres la trouvent dans une expérience qui n'est pas de ce monde, qui leur montre que le monde n'existe pas parce que ce qu'ils voient doit être la vérité, et pourtant cela contredit nettement le monde.
8. Et certains la trouveront dans ce cours, et dans les exercices que nous faisons aujourd'hui. 2 L'idée d'aujourd'hui est vraie parce que le monde n'existe pas. 3 Et s'il est en fait ta propre imagination, alors tu peux le relâcher de toutes les choses que tu as jamais pensé qu'il était, en changeant simplement toutes les pensées qui lui ont donné ces apparences. 4 Les malades sont guéris quand tu lâches prise de toutes pensées de maladie, et les morts ressuscitent quand tu laisses les pensées de vie remplacer toutes les pensées que tu as jamais eues de la mort.
9. Maintenant il faut insister à nouveau sur une leçon qui a déjà été répétée, car elle contient le solide fondement de l'idée d'aujourd'hui. 2 Tu est tel que Dieu t'a créé. 3 Il n'y a pas de lieu où tu puisses souffrir ni de temps qui puisse apporter un changement à ton état éternel. 4 Comment un monde de temps et de lieu peut-il exister, si tu restes tel que Dieu t'a créé ?
10. Qu'est-ce que la leçon d'aujourd'hui, sauf une autre façon de dire que connaître ton Soi est le salut du monde ? 2 Libérer le monde de toute espèce de douleur n'est que changer d'esprit à ton sujet. 3 Il n'y a pas de monde à part de tes idées parce que les idées ne quittent pas leur source, et tu maintiens le monde au-dedans de ton esprit en pensée.
11. Or, si tu es tel que Dieu t'a créé, tu ne peux penser à part de Lui ni faire ce qui ne partage pas Son intemporalité et Son Amour. 2 Ceux-ci sont-ils inhérents au monde que tu vois ? 3 Crée-t-il comme Lui ? 4 À moins qu'il ne le fasse, il n'est pas réel et ne peut pas être du tout. 5 Si tu es réel, le monde que tu vois est faux, car la création de Dieu est différente du monde à tous égards. 6 Et, de même que c'est Sa Pensée par laquelle tu as été créé, de même ce sont tes pensées qui l'ont fait et doivent le libérer, pour que tu connaisses les Pensées que tu partages avec Dieu.
12. Délivre le monde ! 2 Tes créations réelles attendent cette délivrance pour te donner paternité, non pas sur des illusions mais comme Dieu en vérité. 3 Dieu partage Sa Paternité avec toi qui es Son Fils, car Il ne fait pas de distinction entre ce qui est Lui-même et ce qui est encore Lui-même. 4 Ce qu'Il crée n'est pas à part de Lui, et nulle part le Père ne finit et le Fils ne commence comme quelque chose de séparé de Lui.
13. Il n'y a pas de monde parce qu'il est une pensée à part de Dieu, faite pour séparer le Père et le Fils, pour arracher une partie de Dieu Lui-même et ainsi détruire Son Entièreté. 2 Est-ce qu'un monde qui vient de cette idée peut être réel ? 3 Peut-il être quelque part ? 4 Nie les illusions, mais accepte la vérité. 5 Nie que tu es une ombre posée brièvement sur un monde qui se meurt. 6 Délivre ton esprit, et tu verras un monde délivré.
14. Aujourd'hui notre but est de libérer le monde de toutes les vaines pensées que nous avons jamais eues à son sujet et au sujet de toutes les choses vivantes que nous y voyons. 2 Elles ne peuvent pas être là. 3 Pas plus que nous. 4 Car nous sommes, avec elles, dans la demeure que notre Père a établie pour nous. 5 Et nous qui sommes tels qu'Il nous a créés, nous voudrions en ce jour relâcher le monde de chacune de nos illusions, afin d'être libres.
15. Commence les périodes d'exercice de quinze minutes, que nous ferons deux fois aujourd'hui, par ceci :
2 Moi qui reste tel que Dieu m'a créé, je voudrais relâcher
le monde de tout ce que je pensais qu'il était. 3 Car je suis
réel parce que le monde ne l'est pas, et je voudrais connaître
ma propre réalité.
4 Ensuite repose-toi simplement, attentif sans être tendu, et laisse ton esprit dans la quiétude être changé afin que le monde soit libéré, avec toi.
16. Tu n'as pas besoin de te rendre compte que la guérison vient à de nombreux frères à l'autre bout du monde, aussi bien qu'à ceux que tu vois près de toi, tandis que tu envoies ces pensées pour bénir le monde. 2 Mais tu ressentiras ta propre délivrance, même si tu ne comprends peut-être pas encore tout à fait que tu ne pourrais jamais être délivré seul.
17. Tout le long du jour, augmente la liberté envoyée par tes idées au monde entier, et dis chaque fois que tu es tenté de nier le pouvoir de ton simple changement d'esprit :
2 Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu'il était,
et je choisis ma propre réalité à la place.