05 mai 2010

UCEM~LEÇON 126 - Tout ce que je donne est donné à moi-même.

6 mai ~ duguay2

LEÇON 126

Tout ce que je donne est donné à moi-même.

1. L’idée d’aujourd’hui, qui est complètement étrangère à l’ego et à la pensée du monde, est cruciale pour le renversement de pensée que ce cours amènera. 2 Si tu croyais cet énoncé, il n’y aurait rien qui fasse problème dans le pardon complet, la certitude de but et la sûre direction. 3 Tu comprendrais le moyen par lequel le salut vient à toi, et tu n’hésiterais pas à l’utiliser maintenant.

2. Considérons ce que tu crois, à la place de cette idée. 2 Il te semble que les autres personnes sont à part de toi et capables de se conduire de certaines façons qui n’ont pas d’influence sur tes pensées, ni les tiennes sur les leurs. 3 Par conséquent, tes attitudes n’ont pas d’effet sur eux, et leurs appels à l’aide n’ont aucun rapport avec les tiens. 4 De plus, tu penses qu’ils peuvent pécher sans affecter la perception que tu as de toi-même, tandis que tu peux juger leur péché tout en restant à part de la condamnation et en paix.

3. Quand tu “pardonnes” un péché, il n’y a pas de gain pour toi directement. 2 Tu fais la charité à quelqu’un d’indigne, simplement pour faire ressortir que tu es meilleur, sur un plan supérieur à celui à qui tu pardonnes. 3 Il n’a pas mérité ta tolérance charitable, accordée à quelqu’un qui est indigne de ce don, parce que ses péchés l’ont rabaissé au-dessous d’une véritable égalité avec toi. 4 Il ne peut pas prétendre à ton pardon. 5 C’est un don qui lui est offert, mais guère à toi-même.

4. Ainsi le pardon est-il fondamentalement déraisonnable; c’est un caprice charitable, bienveillant mais immérité, un don accordé à certains moments, refusé à d’autres. 2 Immérité, il est juste de le refuser, et il n’est pas juste non plus que tu doives souffrir quand il est refusé. 3 Le péché que tu pardonnes n’est pas le tien. 4 C’est quelqu’un à part de toi qui l’a commis. 5 Et si alors tu lui fais la grâce de lui donner ce qu’il ne mérite pas, le don n’est pas plus à toi que ne l’était son péché.

5. Si cela est vrai, le pardon n’a pas de base sûre et fiable sur laquelle reposer. 2 C’est une excentricité par laquelle tu choisis parfois de donner avec indulgence un sursis immérité. 3 Or il te reste le droit de ne pas laisser le pécheur échapper à la juste rétribution de péché. 4 Penses-tu que le Seigneur du Ciel permettrait que le salut du monde dépende de cela ? 5 N’est-ce pas que Sa Sollicitude pour toi serait bien petite, si ton salut reposait sur un caprice ?

6. Tu ne comprends pas le pardon. 2 Tel que tu le vois, ce n’est qu’un frein à une attaque ouverte, qui ne requiert aucune correction dans ton esprit. 3 Il ne peut pas te donner la paix tel que tu la perçois. 4 Il ne constitue pas le moyen de te délivrer de ce que tu vois chez quelqu’un d’autre que toi. 5 Il n’a pas le pouvoir de rétablir ton unité avec cet autre dans ta conscience. 6 Il n’est pas ce que Dieu avait l’intention qu’il soit pour toi.

7. Ne Lui ayant pas fait le don qu’Il demande de toi, tu ne peux pas reconnaître Ses dons, et tu penses qu’Il ne te les a pas faits. 2 Or te demanderait-Il un don à moins qu’il ne soit pour toi ? 3 Pourrait-Il Se satisfaire de gestes vides et évaluer des dons si mesquins comme étant dignes de Son Fils ? 4 Le salut est un meilleur don que cela. 5 Et le véritable pardon, comme moyen par lequel il est atteint, doit guérir l’esprit qui donne, car donner, c’est recevoir. 6 Ce qui reste non reçu n’a pas été donné, mais ce qui a été donné doit avoir été reçu.

8. Aujourd’hui nous essayons de comprendre cette vérité que donneur et receveur sont le même. 2 Tu auras besoin d’aide pour rendre cela signifiant, parce que c’est tellement étranger aux pensées auxquelles tu es habitué. 3 Mais l’Aide Dont tu as besoin est là. 4 Donne-Lui ta foi aujourd’hui, et demande-Lui de partager ta pratique de la vérité aujourd’hui. 5 Et si tu ne saisis qu’une toute petite lueur de la délivrance qui réside dans l’idée à laquelle nous nous exerçons aujourd’hui, ce sera un jour de gloire pour le monde.

9. Donne quinze minutes deux fois aujourd’hui pour tenter de comprendre l’idée du jour. 2 C’est par cette pensée que le pardon prend sa juste place dans tes priorités. 3 C’est la pensée qui délivrera ton esprit de chaque barrière à ce que signifie le pardon et te permettra de te rendre compte de la valeur qu’il a pour toi.

10. En silence ferme les yeux sur le monde qui ne comprend pas le pardon, et cherche asile dans le lieu tranquille où les pensées sont changées et les fausses croyances abandonnées. 2 Répète l’idée d’aujourd’hui et demande de l’aide pour comprendre ce qu’elle signifie réellement. 3 Sois désireux d’être enseigné. 4 Réjouis-toi d’entendre la Voix de la vérité et de la guérison te parler, et tu comprendras les paroles qu’Il dit et tu reconnaîtras que ce sont tes paroles qu’Il te dit.

11. Aussi souvent que tu le peux, rappelle-toi que tu as un but aujourd’hui, un but qui donne une valeur particulière à ce jour pour toi-même et pour tous tes frères. 2 Ne laisse pas ton esprit oublier ce but trop longtemps, mais dis-toi :

3 Tout ce que je donne est donné à moi-même.

4 L’Aide dont j’ai besoin pour apprendre que cela est vrai est avec moi maintenant.

5 Et je Lui ferai confiance.

6 Puis passe un moment tranquille, ouvrant ton esprit à Sa correction et à Son Amour. 7 Et ce que tu entendras de Lui, tu le croiras, car ce qu’Il donne sera reçu par toi.

L’Inspiration

La vérité derrière les illusions

1. Tu attaqueras ce qui ne satisfait pas; ainsi tu ne verras pas que tu l’as toi-même inventé. 2 Tu luttes toujours contre des illusions. 3 Car la vérité derrière elles est si belle et si calme, pleine d’amour et de douceur, que si tu en avais conscience, tu oublierais entièrement toute défensive et te jetterais dans ses bras. 4 La vérité ne pourrait jamais être attaquée. 5 Et cela, tu le savais quand tu as fait les idoles. 6 Elles ont été faites pour que cela puisse être oublié. 7 Tu n’attaques que des idées fausses, et jamais les vraies. 8 Toutes les idoles sont des idées fausses que tu as faites pour combler le fossé que tu penses qui a surgi entre toi et ce qui est vrai. 9 Et tu les attaques pour les choses que tu penses qu’elles représentent. 10 Ce qui est au-delà d’elles ne peut pas être attaqué.

2. Ces dieux lassants et insatisfaisants que tu as faits sont des jouets d’enfants gonflés. 2 Un enfant est effrayé lorsqu’une tête de bois jaillit d’une boîte fermée qui s’ouvre soudainement, ou lorsqu’un ours en peluche doux et silencieux se met à geindre comme il s’en empare. 3 Les règles qu’il avait faites pour les boîtes et pour les ours l’ont déçu et ont brisé son « contrôle » de ce qui l’entoure. 4 Et il est apeuré, parce qu’il pensait que les règles le protégeaient. 5 Maintenant il doit apprendre que les boîtes et les ours ne l’ont pas trompé, n’ont brisé aucune règle, et ne signifient pas que son monde est devenu chaotique et dangereux. 6 Il faisait erreur. 7 Il avait mal compris ce qui le mettait en sécurité, et il a pensé que cela était parti.

3. Le fossé qui n’est pas là est rempli de jouets sous d’innombrables formes. 2 Et chacun semble briser les règles que tu fixes pour lui. 3 Il n’a jamais été la chose que tu pensais. 4 Il doit sembler briser tes règles de sécurité, puisque les règles étaient fausses. 5 Mais tu n’es pas en danger. 6 Tu peux rire des têtes qui jaillissent et des jouets qui geignent, comme le fait l’enfant qui apprend qu’ils ne sont pas une menace pour lui. 7 Or tant qu’il aime à jouer avec eux, il les perçoit encore comme obéissant à des règles qu’il a faites pour son plaisir. 8 Ainsi y a-t-il encore des règles qu’ils peuvent sembler briser et l’effrayer. 9 Or est-il à la merci de ses jouets? 10 Et peuvent-ils représenter une menace pour lui?

4. La réalité observe les lois de Dieu, et non les règles que tu fixes. 2 Ce sont Ses lois qui garantissent ta sécurité. 3 Toutes les illusions que tu crois à ton sujet n’obéissent à aucune loi. 4 Elles semblent danser un petit moment, conformément aux règles que tu fixes pour elles. 5 Mais ensuite elles tombent et ne peuvent plus se relever. 6 Ce ne sont que des jouets, mon enfant, ne les pleure donc pas. 7 Leur danse ne t’a jamais apporté aucune joie. 8 Mais ce n’étaient pas non plus des choses qui pouvaient t’effrayer, ni te mettre en sécurité si elles obéissaient à tes règles. 9 Elles ne doivent être ni chéries ni attaquées, mais simplement considérées comme des jouets d’enfant sans une seule signification en elles-mêmes. 10 Vois-en une en elles et tu les verras toutes. 11 N’en vois aucune en elles et elles ne te toucheront pas.

5. Les apparences trompent parce que ce sont des apparences et non la réalité. 2 Ne t’y attarde pas sous quelque forme que ce soit. 3 Elles ne font qu’obscurcir la réalité, et elles apportent la peur parce qu’elles cachent la vérité. 4 N’attaque pas ce que tu as fait pour te laisser tromper, car tu prouves ainsi que tu as été trompé. 5 L’attaque a le pouvoir de rendre les illusions réelles. 6 Or ce qu’elle fait n’est rien. 7 Qui pourrait être apeuré par un pouvoir qui ne peut pas avoir d’effets réels? 8 Qu’est-ce que cela pourrait être, sauf une illusion, qui fait paraître les choses semblables à elle? 9 Regarde calmement ses jouets et comprends que ce sont des idoles qui ne font que danser sur de vains désirs. 10 Ne leur donne pas ton adoration, car elles ne sont pas là. 11 Or cela est également oublié dans l‘attaque. 12 Le Fils de Dieu n’a pas besoin de défense contre ses rêves. 13 Ses idoles ne le menacent pas du tout. 14 Sa seule erreur est de penser qu’elles sont réelles. 15 Que peut faire le pouvoir des illusions?

6. Les apparences ne peuvent tromper que l’esprit qui veut être trompé. 2 Et tu peux faire un simple choix qui te placera pour toujours bien au-delà de la tromperie. 3 Tu n’as pas besoin de te préoccuper de comment cela sera fait, car cela tu ne peux pas le comprendre. 4 Mais tu comprendras que des changements considérables ont vite été amenés, quand tu décides une seule chose très simple : tu ne veux pas de quoi que ce soit que tu crois qu’une idole donne. 5 Car ainsi le Fils de Dieu déclare qu’il est libre des idoles. 6 Et ainsi il est libre.

7. Le salut est certes un paradoxe ! 2 Que pourrait-il être, sauf un rêve heureux? 3 Il te demande seulement de pardonner toutes choses que nul n’a jamais faites; de passer sur ce qui n’est pas là, et de ne pas considérer l’irréel comme la réalité. 4 Il t’est seulement demandé de laisser ta volonté être faite, et de ne plus rechercher les choses que tu ne veux pas. 5 Et il t’est demandé de te laisser être libre de tous les rêves de ce que tu n’as jamais été, et de ne plus chercher à substituer la force de vains souhaits à la Volonté de Dieu.

8. Ici le rêve de séparation commence à s’estomper et à disparaître. 2 Car ici le fossé qui n’est pas là commence à être perçu sans les jouets de terreur que tu as faits. 3 Rien de plus n’est demandé. 4 Réjouis-toi, certes, que le salut demande si peu, et non tant. 5 Il ne demande rien en réalité. 6 Et même dans l’illusion il demande uniquement que le pardon soit le substitut à la peur. 7 Telle est la seule règle pour des rêves heureux. 8 Le fossé est vidé des jouets de la peur, et alors son irréalité est claire. 9 Les rêves sont pour rien. 10 Et le Fils de Dieu ne peut en avoir besoin. 11 Ils ne lui offrent pas une seule chose qu’il pourrait jamais vouloir. 12 Il est délivré des illusions par sa volonté, et simplement rendu à ce qu’il est. 13 Que pourrait être le plan de Dieu pour son salut, sauf un moyen de le donner à Lui-même?

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