02 mai 2010

UCEM~LEÇON 123 - Je remercie mon Père des dons qu’Il me fait.

3 mai ~ gratitude-1

LEÇON 123

Je remercie mon Père des dons qu’Il me fait.

1. Soyons pleins de gratitude aujourd’hui. 2 Nous sommes arrivés à des sentiers plus doux et des routes plus lisses. 3 Il n’y a pas de pensée de retour en arrière et pas de résistance implacable à la vérité. 4 Il reste quelque vacillement, quelques petites objections et un peu d’hésitation, mais tu peux bien être reconnaissant des gains que tu as faits et qui sont bien plus grands que tu ne l’imagines.

2. Une journée consacrée maintenant à la gratitude ajoutera le bénéfice d’avoir une idée de la mesure réelle de tous les gains que tu as faits, des dons que tu as reçus. 2 Sois heureux aujourd’hui, et rempli d’amour reconnaissant, que ton Père ne t’ait pas laissé à toi-même ni laissé errer seul dans les ténèbres. 3 Sois reconnaissant qu’Il t’ait sauvé du soi que tu pensais avoir fait pour prendre Sa place et celle de Sa création. 4 Rends-Lui grâce aujourd’hui.

3. Remercie-Le de ne pas t’avoir abandonné et de ce que Son Amour continuera à jamais de luire sur toi, à jamais sans changement. 2 Rends grâce aussi d’être inchangeable, car le Fils qu’Il aime est inchangeable comme Lui. 3 Sois reconnaissant d’être sauvé. 4 Sois heureux d’avoir une fonction à remplir dans le salut. 5 Sois reconnaissant de ce que ta valeur transcende de loin tes maigres dons et tes jugements mesquins sur celui que Dieu a établi comme Son Fils.

4. Avec gratitude aujourd’hui nous élevons nos cœurs au-dessus du désespoir, et nous levons des yeux reconnaissants et non plus baissés vers la poussière. 2 Aujourd’hui nous entonnons le chant de gratitude, en l’honneur du Soi dont Dieu a voulu qu’Il soit notre véritable Identité en Lui. 3 Aujourd’hui nous sourions à chacun de ceux que nous voyons tandis que nous allons d’un pas plus léger faire ce qui nous est assigné.

5. Nous n’allons pas seuls. 2 Et nous rendons grâce de ce qu’en notre solitude un Ami soit venu pour nous dire la Parole salvatrice de Dieu. 3 Et merci à toi de L’écouter. 4 Sa Parole est muette si elle n’est pas entendue. 5 En Le remerciant, les remerciements sont aussi pour toi. 6 Un message inentendu ne sauvera pas le monde, quelle que soit la puissance de la Voix qui parle, quel que soit l’amour que contient le message.

6. Merci à toi qui as entendu, car tu deviens le messager qui porte Sa Voix avec toi et laisse Son écho résonner tout autour du monde. 2 Reçois les remerciements de Dieu aujourd’hui, tandis que tu Le remercies. 3 Car tes remerciements, Il voudrait te les offrir, puisqu’Il reçoit tes dons avec amour et gratitude, et te les rend mille fois et cent mille fois de plus qu’ils n’ont été donnés. 4 Il bénira tes dons en les partageant avec toi. 5 Ainsi ils s’accroissent en pouvoir et en force, jusqu’à remplir le monde de bonheur et de gratitude.

7. Reçois Ses remerciements et offre-Lui les tiens pendant quinze minutes deux fois aujourd’hui. 2 Et tu te rendras compte à Qui tu rends grâce, et Qui Il remercie quand tu Le remercies. 3 Cette demi-heure sainte à Lui donnée te sera rendue en années pour chaque seconde; en pouvoir de sauver le monde incommensurablement plus vite pour L’avoir remercié.

8. Reçois Ses remerciements et tu comprendras avec quel amour Il te tient dans Son Esprit, combien est profonde et illimitée Sa sollicitude pour toi, combien est parfaite Sa gratitude envers toi. 2 Souviens-toi de penser à Lui à chaque heure et rends-Lui grâce de tout ce qu’Il a donné à Son Fils, afin qu’il s’élève au-dessus du monde, se souvenant de son Père et de son Soi.

L’Inspiration

Le « héros » du rêve

1. Le corps est la figure centrale dans le rêve du monde. 2 Il n’y a pas de rêve sans lui, pas plus qu’il n’existe sans le rêve dans lequel il agit comme s’il était une personne qui peut être vue et crue. 3 Il prend la place centrale dans chaque rêve, dont l’histoire raconte comment il a été fait par d’autres corps et naît dans le monde à l’extérieur du corps, vit un petit moment et puis meurt, pour être uni dans la poussière à d’autres corps mourant comme lui. 4 Pendant le court temps qui lui est alloué pour vivre, il cherche d’autres corps comme amis ou ennemis. 5 Sa sécurité est son principal souci. 6 Son bien-être est la règle qui le guide. 7 Il essaie de rechercher le plaisir et d’éviter les choses qui le blesseraient. 8 Par-dessus tout, il essaie de s’enseigner que ses douleurs et ses joies sont différentes et distinguables.

2. Le rêve du monde prend de nombreuses formes, parce que le corps cherche à prouver de maintes façons qu’il est autonome et réel. 2 Il met sur lui des choses qu’il a achetées avec des petits disques de métal ou avec des bandes de papier que le monde proclame précieux et réels. 3 Il travaille pour les obtenir, faisant des choses insensées, puis il les jette pour des choses insensées dont il n’a pas besoin et qu’il ne veut même pas. 4 Il engage d’autres corps afin qu’ils le protègent et qu’ils amassent davantage de choses insensées dont il pourra dire qu’elles lui appartiennent. 5 Il cherche autour de lui des corps particuliers qui puissent partager son rêve. 6 Parfois il rêve qu’il est un conquérant de corps plus faibles que lui-même. 7 Mais dans certaines phases du rêve, il est l’esclave de corps qui voudraient le blesser et le torturer.

3. Le roman-feuilleton des aventures du corps, du moment de la naissance jusqu’à mourir, est le thème de chaque rêve que le monde a jamais fait. 2 Le « héros » de ce rêve ne changera jamais, ni son but. 3 Bien que le rêve même prenne de nombreuses formes et semble montrer une grande variété de lieux et d’événements dans lesquels son « héros » se retrouve, le rêve a un seul but, enseigné de maintes façons. 4 Cette unique leçon, il essaie de l’enseigner encore, et encore et encore : qu’il est cause et non effet. 5 Et toi, tu en es l’effet, et tu ne peux pas en être la cause.

4. Ainsi tu n’es pas le rêveur, mais le rêve. 2 Et ainsi tu vas errant vainement parmi les lieux et les événements qu’il combine. 3 Que ce soit tout ce que le corps fait est vrai, car ce n’est qu’une figure dans un rêve. 4 Mais qui réagit à des figures dans un rêve à moins de les voir comme si elles étaient réelles? 5 À l’instant où il les voit telles qu’elles sont, elles n’ont plus d’effets sur lui, parce qu’il comprend que c’est lui qui leur a donné leurs effets en les causant et en les faisant paraître réelles.

5. À quel point es-tu désireux d’échapper aux effets de tous les rêves que le monde a jamais faits? 2 Est-ce ton souhait de ne laisser aucun rêve t’apparaître comme la cause de ce que tu fais? 3 Alors regardons simplement le commencement du rêve, car la partie que tu vois n’est que la seconde partie, dont la cause réside dans la première. 4 Il n’en est pas un dormant et rêvant dans le monde qui se souvienne de son attaque contre lui-même. 5 Nul ne croit qu’il y eut réellement un temps où il ne connaissait rien du corps et n’aurait jamais pu concevoir que ce monde fût réel. 6 Il aurait vu aussitôt que ces idées sont une seule illusion, trop ridicule pour ne pas en rire. 7 Comme elles paraissent sérieuses maintenant ! 8 Et nul ne peut se souvenir d’un temps où elles auraient rencontré le rire et l’incrédulité. 9 Nous pouvons nous en souvenir, pour peu que nous regardions directement leur cause. 10 Et nous verrons des motifs de rire, et non une cause de peur.

6. Rendons le rêve dont il s’est départi au rêveur, qui perçoit le rêve comme étant séparé de lui et lui étant fait. 2 Dans l’éternité, où tout est un, s’est glissée une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s’est pas souvenu de rire. 3 Dans son oubli, la pensée devint une idée sérieuse et capable à la fois d’accomplissement et d’effets réels. 4 Ensemble, nous pouvons rire des deux, et comprendre que le temps ne peut pas faire intrusion dans l’éternité. 5 C’est une blague de penser que le temps puisse venir circonvenir l’éternité, ce qui signifie qu’il n’y a pas de temps.

7. Une intemporalité dans laquelle le temps est rendu réel; une partie de Dieu qui peut s’attaquer elle-même; un frère séparé comme ennemi; un esprit au-dedans d’un corps, sont toutes des formes de circularité dont la fin débute en son commencement, finissant à sa cause. 2 Le monde que tu vois dépeint exactement ce que tu pensais avoir fait. 3 Sauf que maintenant tu penses que ce que tu as fait est en train de t’être fait. 4 La culpabilité pour ce que tu pensais est placée à l’extérieur de toi et sur un monde coupable qui rêve tes rêves et pense tes pensées à ta place. 5 C’est sa vengeance qu’il apporte et non la tienne. 6 Il te garde étroitement confiné dans un corps, qu’il punit à cause de toutes les choses coupables que le corps fait dans son rêve. 7 Tu n’as pas le pouvoir de faire que le corps cesse ses mauvaises actions, parce que ce n’est pas toi qui l’as fait et tu ne peux contrôler ni ses actes ni son but ni son destin.

8. Le monde ne fait que démontrer une ancienne vérité : tu croiras que les autres te font exactement ce que tu penses leur avoir fait. 2 Mais une fois illusionné au point de les blâmer, tu ne verras pas la cause de ce qu’ils font, parce que tu veux que la culpabilité repose sur eux. 3 Qu’il est puéril l’opiniâtre mécanisme pour conserver ton innocence en repoussant la culpabilité à l’extérieur de toi, mais sans jamais lâcher prise ! 4 Il n’est pas facile de percevoir la blague quand tout autour de toi tes yeux contemplent ses lourdes conséquences, mais sans leur cause anodine. 5 Sans la cause, ses effets semblent certes sérieux et tristes. 6 Or ils ne font que suivre. 7 Et c’est leur cause qui ne suit rien et n’est qu’une blague.

9. Avec un rire doux, le Saint-Esprit perçoit la cause et ne regarde pas les effets. 2 Comment pourrait-Il corriger ton erreur autrement, toi qui as passé entièrement sur la cause? 3 Il t’enjoint de Lui porter chaque terrible effet afin qu’ensemble Vous regardiez sa sotte cause, et que tu en ries avec Lui un moment. 4 Tu juges les effets, mais Il a jugé leur cause. 5 Et par Son jugement, les effets sont enlevés. 6 Peut-être viens-tu en pleurs. 7 Mais entends-Le dire : «Mon frère, saint Fils de Dieu, vois ton rêve futile, dans lequel cela pouvait se produire.» 8 Et tu quitteras l’instant saint avec ton rire et celui de ton frère joints au Sien.

10. Le secret du salut n’est que ceci : que tu te fais cela à toi-même. 2 Peu importe la forme de l’attaque, cela reste vrai. 3 Qui que ce soit qui prend le rôle de l’ennemi et de l’attaquant, c’est encore la vérité. 4 Quoi que ce soit qui semble être la cause de n’importe quelle douleur ou souffrance que tu ressens, cela est encore vrai. 5 Car tu ne réagirais pas du tout aux figures dans un rêve si tu savais que tu rêvais. 6 Laisse-les être aussi haineuses et méchantes qu’elles le veulent, elles ne pourraient pas avoir d’effet sur toi à moins que tu ne manques de reconnaître que c’est ton rêve.

11. Cette unique leçon apprise te libérera de la souffrance, quelque forme qu’elle prenne. 2 Le Saint-Esprit répétera cette seule leçon de délivrance qui inclut tout jusqu’à ce qu’elle ait été apprise, peu importe la forme de souffrance que tu ressens. 3 Quelle que soit la blessure que tu Lui portes, Il répondra par cette vérité très simple. 4 Car cette seule réponse enlève la cause de toute forme de chagrin et de douleur. 5 La forme n’affecte pas du tout Sa réponse, car Il voudrait seulement t’enseigner l’unique cause qu’elles ont toutes, peu importe leur forme. 6 Et tu comprendras que les miracles reflètent ce simple énoncé : «J’ai fait cette chose, et c’est cela que je voudrais défaire.»

12. Porte donc toutes formes de souffrance à Celui Qui connaît que chacune est comme les autres. 2 Il ne voit pas de différences où nulle n’existe, et Il t’enseignera comment chacune est causée. 3 Aucune n’a une cause différente de toutes les autres, et elles sont toutes aussi facilement défaites par une seule leçon véritablement apprise. 4 Le salut est un secret que tu n’as caché qu’à toi-même. 5 L’univers le proclame. 6 Or à ses témoins tu ne prêtes aucune attention. 7 Car ils attestent la chose que tu ne veux pas connaître. 8 Ils semblent t’en faire un secret. 9 Or tu as seulement besoin d’apprendre que tu n’as choisi que de ne pas écouter, de ne pas voir.

13. Comme tu percevras le monde différemment quand cela sera reconnu ! 2 Quand tu pardonnes au monde ta culpabilité, tu en es libre. 3 Son innocence n’exige pas ta culpabilité, pas plus que ta non-culpabilité ne repose sur ses péchés. 4 Cela est l’évidence; un secret caché à nul autre que toi. 5 Et c’est cela qui t’a maintenu séparé du monde, et a gardé ton frère séparé de toi. 6 Maintenant tu as seulement besoin d’apprendre que vous êtes tous les deux innocents ou coupables. 7 La seule chose qui est impossible, c’est que vous soyez différents l’un de l’autre; que les deux soient vrais. 8 C’est le seul secret qu’il reste à apprendre. 9 Et ce ne sera pas un secret que tu es guéri.

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