30 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

6. Comment la guérison et l'Expiation sont-elles reliées ?

La guérison et l’Expiation ne sont pas reliées : elles sont identiques. Il n’y a pas d’ordre de difficulté dans les miracles parce qu’il n’y a pas de degrés d’Expiation. C’est le seul concept complet qui soit possible en ce monde, parce que c’est la source d’une perception entièrement unifiée. Une Expiation partielle est une idée in-signifiante, tout comme des zones particulières d’enfer dans le Ciel sont inconcevables. Accepte l’Expiation, et tu es guéri. L’Expiation est la Parole de Dieu. Accepte Sa Parole, et que reste-t-il pour rendre la maladie possible ? Accepte Sa Parole, et chaque miracle a été accompli. Pardonner, c’est guérir. L’enseignant de Dieu a pris pour sa seule fonction d’accepter l’Expiation pour lui-même. Qu’y a-t-il alors qu’il ne puisse guérir ? Quel miracle peut lui être refusé ?

Les progrès de l’enseignant de Dieu peuvent être lents ou rapides, selon qu’il reconnaît le caractère inclusif de l’Expiation ou qu’il en exclut pour un temps certaines zones à problèmes. Dans certains cas il y a une soudaine et complète prise de conscience de la parfaite applicabilité de la leçon de l’Expiation à toutes les situations, mais cela est relativement rare. Il se peut que l’enseignant de Dieu ait accepté la fonction que Dieu lui a donnée bien longtemps avant d’avoir appris tout ce que lui offre son acceptation. C’est seulement la fin qui est certaine. N’importe où en cours de route la nécessaire prise de conscience de l’inclusion peut l’atteindre. Si le chemin semble long, qu’il soit content. Il a décidé la direction qu’il veut prendre. Que lui était-il demandé de plus ? Une fois qu’il a fait ce qui était requis, est-ce que Dieu lui refuserait le reste ?

Si l’enseignant de Dieu veut faire des progrès, il doit être compris que le pardon est guérison. L’idée qu’un corps puisse être malade est un concept central dans le système de pensée de l’ego. Cette pensée donne au corps son autonomie, le sépare de l’esprit et garde l’idée d’attaque inviolée. Si le corps pouvait être malade, l’Expiation serait impossible. Un corps qui peut ordonner à un esprit de faire comme bon lui semble pourrait simplement prendre la place de Dieu et prouver que le salut est impossible. Que reste-t-il alors à guérir ? Le corps est devenu seigneur de l’esprit. Comment l’esprit pourrait-il être rendu au Saint-Esprit à moins que le corps ne soit tué ? Et qui voudrait du salut à un tel prix ?

Certes, la maladie ne paraît pas être une décision. Et nul ne pourrait vraiment croire non plus qu’il veut être malade. Peut-être accepte-t-il l’idée en théorie, mais elle est rarement, sinon jamais, appliquée constamment à toutes les formes concrètes de maladie, à la fois dans la perception de soi et de tous les autres aussi. Ce n’est pas non plus à ce niveau que l’enseignant de Dieu appelle le miracle de guérison. Il passe sur l’esprit et le corps, ne voyant que la face du Christ qui brille devant lui, corrigeant toutes les erreurs et guérissant toute perception. La guérison est le résultat de la re-connaissance, par l’enseignant de Dieu, de qui est celui qui a besoin de guérison. Cette re-connaissance n’a pas de référence particulière. Elle s’applique à toutes choses que Dieu a créées. En elle toutes les illusions sont guéries.

Quand une enseignant de Dieu manque de guérir, c’est parce qu’il a oublié Qui il est. Ainsi la maladie d’un autre devient la sienne. En permettant que cela se produise, il s’est identifié à l’ego d’un autre et l’a ainsi confondu avec un corps. Ce faisant, il a refusé d’accepter l’Expiation pour lui-même et il ne peut guère l’offrir à son frère au Nom du Christ. De fait, il sera tout à fait incapable de reconnaître son frère, car son Père n’a pas créé de corps et il ne voit donc en son frère que l’irréel. Des erreurs ne corrigent pas des erreurs, et une perception distordue ne guérit pas. Cède le pas maintenant, enseignant de Dieu. Tu as fait erreur. Ne montre pas la voie, car tu l’as perdue. Tourne-toi vite vers ton Enseignant, et laisse-toi guérir.

L’offre d’Expiation est universelle. Elle s’applique pareillement à tous les individus en toutes circonstances. En elle est le pouvoir de guérir tous les individus de toutes les formes de maladie. Ne pas croire cela, c’est être inéquitable envers Dieu et donc Lui être infidèle. Une personne malade se perçoit comme étant séparée de Dieu. Voudrais-tu la voir comme étant séparée de toi ? C’est ta tâche de guérir le sentiment de séparation qui l’a rendue malade. C’est ta fonction de reconnaître pour elle que ce qu’elle croit à son sujet n’est pas la vérité. C’est ton pardon qui doit lui montrer cela. La guérison est très simple. L’Expiation est reçue et offerte. Ayant été reçue, elle doit être acceptée. C’est à la recevoir, donc, que consiste la guérison. Tout le reste doit suivre de ce but indivisé.

Qui peut limiter le pouvoir de Dieu Lui-même ? Qui donc peut dire lequel peut être guéri de quoi, et ce qui doit rester au-delà du pouvoir de Dieu de pardonner ? Cela est certes insanité. Ce n’est pas aux enseignants de Dieu de Lui imposer des limites, parce que ce n’est pas à eux de juger Son Fils. Et juger Son Fils, c’est limiter son Père. Les deux choses sont pareillement in-signifiantes. Or cela ne sera pas compris jusqu’à ce que l’enseignant de Dieu reconnaisse qu’elles sont la même erreur. C’est en cela qu’il reçoit l’Expiation, car il retire son jugement du Fils de Dieu et l’accepte tel que Dieu l’a créé. Il ne se tient plus à part de Dieu en déterminant où la guérison devrait être donnée et où elle devrait être refusée. Maintenant il peut dire avec Dieu : « Ceci est mon Fils bien-aimé, créé parfait et ainsi à jamais. »

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