31 mai 2017

UCEM~LEÇON 152 – Le pouvoir de décision m’appartient.

1. Nul ne peut subir de perte, à moins que ce ne soit sa propre décision. 2 Nul ne souffre, à moins que son choix n’élise cet état pour lui-même. 3 Nul ne peut avoir de chagrin ni de peur ni se penser malade, à moins que ce ne soient les résultats qu’il veut. 4 Et nul ne meurt sans son propre consentement. 5 Rien n’arrive qui ne représente ton souhait, et rien n’est omis que tu choisis. 6 Voici ton monde, complet, dans tous les détails. 7 Voici toute sa réalité pour toi. 8 Et c’est ici seulement qu’est le salut.
2. Peut-être crois-tu que cette position est extrême, trop inclusive pour être vraie. 2 Or la vérité peut-elle avoir des exceptions ? 3 Si tu as le don de tout, la perte peut-elle être réelle ? 4 La douleur peut-elle faire partie de la paix, ou le chagrin de la joie ? 5 La peur et la maladie peuvent-elles entrer dans un esprit où demeurent l’amour et la parfaite sainteté ? 6 La vérité doit tout inclure, si c’est la vérité. 7 N’accepte pas d’opposés et pas d’exceptions, car faire cela c’est contredire la vérité entièrement.
3. Le salut est la re-connaissance de ce que la vérité est vraie, et que rien d’autre n’est vrai. 2 Tu as déjà entendu cela, mais il se peut que tu n’en acceptes pas encore les deux parties. 3 Sans la première, la seconde n’a pas de signification. 4 Mais sans la seconde, la première n’est plus vraie. 5 La vérité ne peut avoir d’opposé. 6 Cela ne saurait être répété et médité trop souvent. 7 Car si ce qui n’est pas vrai est vrai aussi bien que ce qui est vrai, alors une partie de la vérité est fausse. 8 Et la vérité a perdu sa signification. 9 Rien que la vérité est vraie, et ce qui est faux est faux.
4. Voilà la plus simple des distinctions, et pourtant la plus obscure. 2 Ce n’est pas que cette distinction soit difficile à percevoir. 3 Mais elle est dissimulée derrière un large éventail de choix qui ne semblent pas t’appartenir entièrement. 4 Et ainsi la vérité paraît avoir certains aspects qui démentent la cohérence, mais qui ne semblent pas être uniquement des contradictions introduites par toi.
5. Tel que Dieu t’a créé, tu dois rester inchangeable, les états transitoires étant faux par définition. 2 Et cela inclut tous les changements dans les sentiments, les altérations dans les conditions du corps et de l’esprit, tous les états de conscience et toutes les réponses. 3 C’est ce caractère inclusif qui distingue la vérité de la fausseté, et garde le faux séparé du vrai, étant ce qu’il est.
6. N’est-ce pas étrange que tu croies que c’est de l’arrogance de penser que tu as fait le monde que tu vois ? 2 Dieu ne l’a pas fait. 3 De cela tu peux être sûr. 4 Que peut-Il connaître de l’éphémère, des pécheurs et des coupables, de ceux qui ont peur, qui souffrent ou qui sont seuls, et de l’esprit qui vit dans un corps voué à la mort ? 5 Tu ne fais que L’accuser d’insanité en pensant qu’Il a fait un monde où de telles choses semblent avoir une réalité. 6 Dieu n’est pas fou. 7 Or seule la folie fait un tel monde.
7. Penser que Dieu a fait le chaos, qu’Il contredit Sa Volonté, qu’Il a inventé des opposés à la vérité, et qu’Il tolère que la mort triomphe de la vie ; tout cela est arrogance. 2 L’humilité verrait immédiatement que ces choses ne sont pas de Lui. 3 Et peux-tu voir ce que Dieu n’a pas créé ? 4 Penser que tu le peux revient à croire que tu peux percevoir cela même dont Dieu n’a pas voulu qu’il soit. 5 Et qu’est-ce qui pourrait être plus arrogant que cela ?
8. Soyons véritablement humbles aujourd’hui, et acceptons ce que nous avons fait pour ce que c’est. 2 Le pouvoir de décision nous appartient. 3 Décide seulement d’accepter ta juste place en tant que co-créateur de l’univers, et tout ce que tu penses avoir fait disparaîtra. 4 Ce qui montera alors à la conscience sera tout ce qui a toujours été, éternellement tel que c’est maintenant. 5 Et cela prendra la place des tromperies de soi faites uniquement pour usurper l’autel du Père et du Fils.
9. Aujourd’hui nous nous exerçons à la véritable humilité, en abandonnant les fausses prétentions par lesquelles l’ego cherche à prouver qu’elle est arrogante. 2 Seul l’ego peut être arrogant. 3 Mais la vérité est humble en admettant sa puissance, son inchangeabilité, et son éternelle entièreté, qui englobe tout, don parfait de Dieu à Son Fils bien-aimé. 4 Nous mettons de côté l’arrogance qui dit que nous sommes pécheurs, coupables et apeurés, honteux de ce que nous sommes; et nous élevons plutôt nos cœurs avec une véritable humilité vers Celui Qui nous a créés immaculés, pareils à Lui-même en puissance et en amour.
10. Le pouvoir de décision nous appartient. 2 Nous acceptons de Lui ce que nous sommes, et reconnaissons humblement le Fils de Dieu. 3 Reconnaître le Fils de Dieu implique aussi que tous les concepts de soi ont été mis de côté et reconnus pour faux. 4 Leur arrogance a été perçue. 5 Et en humilité le rayonnement du Fils de Dieu, sa douceur, sa parfaite impeccabilité, l’Amour de son Père, son droit au Ciel et sa délivrance de l’enfer, sont joyeusement acceptés pour nôtres.
11. Maintenant nous nous joignons en admettant avec joie que les mensonges sont faux et que seule la vérité est vraie. 2 Dès notre lever, nous pensons seulement à la vérité et nous passons cinq minutes à nous exercer à ses voies, en encourageant nos esprits craintifs par ce qui suit:
  • 3 Le pouvoir de décision m’appartient.
  • 4 En ce jour je m’accepterai tel que la Volonté de mon Père m’a créé.
5 Puis nous attendrons en silence, en renonçant à toute tromperie de soi tandis que nous demandons humblement à notre Soi qu’Il Se révèle à nous. 6 Et Celui Qui ne nous a jamais quittés reviendra à notre conscience, reconnaissant de rendre à Dieu Sa demeure, comme cela était censé être.
12. Attends-Le patiemment tout le long de la journée en L’invitant à chaque heure par les paroles qui ont commencé la journée, la terminant par cette même invitation à ton Soi. 2 La Voix de Dieu répondra, car Il parle pour toi et pour ton Père. 3 Il substituera la paix de Dieu à toutes tes frénétiques pensées, la vérité de Dieu aux tromperies de soi, et le Fils de Dieu à tes illusions de toi-même.

30 mai 2017

UCEM~LEÇON 151 – Toutes choses sont des échos de la Voix pour Dieu.

1. Nul ne peut juger sur une preuve partielle. 2 Cela n’est pas un jugement. 3 Ce n’est qu’une opinion basée sur l’ignorance et le doute. 4 Son apparente certitude ne fait que masquer l’incertitude qu’elle voudrait dissimuler. 5 Elle a besoin d’une défense irrationnelle parce qu’elle est irrationnelle. 6 Et sa défense semble forte, convaincante et sans le moindre doute à cause de tout le doute sous-jacent.
2. Tu ne sembles pas douter du monde que tu vois. 2 Tu ne mets pas réellement en question ce qui t’est montré par les yeux du corps. 3 Tu ne te demandes pas non plus pourquoi tu le crois, même si tu as appris il y a longtemps que tes sens sont certes trompeurs. 4 Que tu les croies jusqu’au dernier détail qu’ils rapportent est encore plus étrange, quand tu t’arrêtes pour te rappeler combien de fois ils ont certes été de faux témoins ! 5 Pourquoi leur ferais-tu confiance si aveuglément ? 6 Pourquoi, sinon à cause du doute sous-jacent, que tu voudrais cacher par une démonstration de certitude ?
3. Comment peux-tu juger ? 2 Tes jugements reposent sur le témoignage que t’offrent tes sens. 3 Or jamais il n’y eut plus faux témoins que ceux-là. 4 Mais comment juges-tu autrement le monde que tu vois ? 5 Tu mets une foi pathétique en ce que tes yeux et tes oreilles rapportent. 6 Tu penses que tes doigts touchent la réalité et se referment sur la vérité. 7 C’est cette conscience-là que tu comprends, et que tu crois plus réelle que ce dont porte témoignage la Voix éternelle pour Dieu Lui-même.
4. Cela peut-il être un jugement ? 2 Tu as souvent été enjoint de t’abstenir de juger, non pas parce que c’est un droit qui t’est refusé. 3 Tu ne peux pas juger. 4 Tu peux simplement croire les jugements de l’ego, qui sont tous faux. 5 Il guide tes sens soigneusement, pour prouver combien tu es faible, combien tu es impuissant et effrayé, combien tu appréhendes un juste châtiment, combien tu es noir de péché, combien misérable dans ta culpabilité.
5. Cette chose dont il parle, et qu’il voudrait pourtant défendre, il te dit que c’est toi. 2 Et tu crois qu’il en est ainsi avec une certitude obstinée. 3 Or en dessous demeure le doute caché que ce qu’il te montre comme étant la réalité avec une telle conviction, il n’y croit pas. 4 C’est lui-même seul qu’il condamne. 5 C’est en lui-même qu’il voit la culpabilité. 6 C’est son propre désespoir qu’il voit en toi.
6. N’entends pas sa voix. 2 Les témoins qu’il envoie pour te prouver que son mal est le tien sont faux, et ils parlent avec certitude de ce qu’ils ne connaissent pas. 3 Ta foi en eux est aveugle parce que tu ne voudrais pas partager les doutes que leur seigneur ne peut pas vaincre complètement. 4 Tu crois que douter de ses vassaux, c’est douter de toi-même.
7. Or tu dois apprendre que douter de leur preuve, c’est ouvrir la voie à te reconnaître toi-même et laisser la Voix pour Dieu être seul Juge de ce qui est digne de ta propre croyance. 2 Il ne te dira pas que ton frère devrait être jugé d’après ce que tes yeux voient en lui, ni ce que la bouche de son corps dit à tes oreilles, ni ce que le toucher de tes doigts te rapporte sur lui. 3 Il passe outre à d’aussi vains témoins, qui ne font que porter de faux témoignages sur le Fils de Dieu. 4 Il reconnaît seulement ce que Dieu aime et, dans la sainte lumière de ce qu’Il voit, tous les rêves de l’ego sur ce que tu es s’évanouissent devant la splendeur qu’Il contemple.
8. Laisse-Le être Juge de ce que tu es, car Il a une certitude dans laquelle il n’y a pas de doute, parce qu’elle repose sur une Certitude si grande que le doute est in-signifiant devant Sa face. 2 Le Christ ne peut douter de Lui-même. 3 La Voix pour Dieu ne peut que L’honorer et se réjouir de Sa parfaite et éternelle impeccabilité. 4 Celui qu’Il a jugé ne peut que rire de la culpabilité, indésireux maintenant de jouer avec les jouets du péché; ne tenant aucun compte des témoins du corps devant le ravissement de la sainte face du Christ.
9. Ainsi Il te juge. 2 Accepte Sa Parole sur ce que tu es, car Il porte témoignage de ta belle création et de l’Esprit Dont la Pensée a créé ta réalité. 3 Que peut bien signifier le corps pour Celui Qui connaît la gloire du Père et du Fils ? 4 Quels murmures de l’ego peut-Il entendre ? 5 Qu’est-ce qui pourrait Le convaincre que tes péchés sont réels ? 6 Laisse-Le aussi être Juge de tout ce qui semble t’arriver en ce monde. 7 Ses leçons te permettront de jeter un pont sur le fossé entre les illusions et la vérité.
10. Il enlèvera toute la foi que tu as placée dans la douleur, le désastre, la souffrance et la perte. 2 Il te donne une vision qui peut voir au-delà de ces sinistres apparences et peut contempler la douce face du Christ en elles toutes. 3 Tu ne douteras plus que seul le bien peut t’arriver, à toi qui es bien-aimé de Dieu, car Il jugera tous les évènements et enseignera l’unique leçon qu’ils contiennent tous.
11. Il sélectionnera en eux les éléments qui représentent la vérité et ne tiendra pas compte des aspects qui ne reflètent que de vains rêves. 2 Et Il réinterprétera tout ce que tu vois, tout ce qui arrive, chaque circonstance et chaque événement qui semble te toucher d’une quelconque façon, à partir de Son seul cadre de référence, entièrement unifié et sûr. 3 Et tu verras l’amour au-delà de la haine, la constance dans le changement, le pur dans le péché, et rien que la bénédiction du Ciel sur le monde.
12. Telle est ta résurrection, car ta vie ne fait partie de rien de ce que tu vois. 2 Elle se tient au-delà du corps et du monde, passé chaque témoin de la non-sainteté, au-dedans de la Sainteté et sainte comme Elle-même. 3 En chacun et en chaque chose, Sa Voix ne voudrait te parler que de ton Soi et de ton Créateur, Qui est un avec Lui. 4 Ainsi tu verras la sainte face du Christ en tout, et en tout tu n’entendras d’autre son que l’écho de la Voix pour Dieu.
13. Aujourd’hui nous faisons nos exercices sans paroles, sauf au début du temps que nous passons avec Dieu. 2 Nous commençons ces moments en répétant lentement, une seule fois, la pensée par laquelle la journée a débuté. 3 Et puis nous observons nos pensées, faisant appel silencieusement à Celui Qui voit en elles les éléments de vérité. 4 Laisse-Le évaluer chaque pensée qui te vient à l’esprit, en ôter les éléments de rêve, et te les rendre en idées propres qui ne contredisent pas la Volonté de Dieu.
14. Donne-Lui tes pensées et Il te les rendra en miracles qui proclament joyeusement l’entièreté et le bonheur que Dieu veut pour Son Fils, comme preuve de Son Amour éternel. 2 Et comme chaque pensée est ainsi transformée, elle acquiert un pouvoir guérisseur de l’Esprit qui a vu la vérité en elle sans se laisser tromper par ce qui avait été faussement ajouté. 3 Chaque bribe de fantasme a disparu. 4 Et ce qui reste est unifié en une Pensée parfaite qui offre partout sa perfection.
15. Passe ainsi quinze minutes à ton réveil, et donnes-en avec joie quinze autres avant d’aller dormir. 2 Ton ministère commence quand toutes tes pensées sont purifiées. 3 Ainsi t’est-il enseigné à enseigner au Fils de Dieu la sainte leçon de sa sainteté. 4 Nul ne peut manquer d’écouter, quand tu entends la Voix pour Dieu rendre honneur au Fils de Dieu. 5 Et chacun partagera avec toi les pensées qu’Il a retraduites dans ton esprit.
16. Telles sont tes Pâques. 2 Et tu déposes sur le monde le don des lys blancs comme neige, qui remplacent les témoins du péché et de la mort. 3 Par ta transfiguration, le monde est rédimé et joyeusement délivré de la culpabilité. 4 Maintenant nous élevons avec joie et gratitude nos esprits ressuscités vers Celui Qui nous a rendu notre santé d’esprit.
17. Et nous nous souviendrons à chaque heure de Celui Qui est le salut et la délivrance. 2 Comme nous rendons grâce, le monde s’unit à nous et accepte avec bonheur nos saintes pensées, que le Ciel a corrigées et rendues pures. 3 Maintenant notre ministère a enfin commencé, pour porter tout autour du monde la joyeuse nouvelle que la vérité n’a pas d’illusions et que la paix de Dieu, par nous, appartient à chacun.

20 mai 2017

UCEM~LEÇON 141 – Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(121) Le pardon est la clef du bonheur.
(122) Le pardon offre tout ce que je veux.


UCEM~RÉVISION IV – Introduction – Leçons 121 à 140.

1. Maintenant nous révisons à nouveau, cette fois en étant conscients que nous nous préparons à la seconde partie pour apprendre comment la vérité peut être appliquée. 2 Aujourd’hui nous commencerons à nous concentrer afin d’être prêts pour ce qui va suivre. 3 Tel est notre but pour cette révision et pour les leçons qui suivent. 4 Ainsi nous révisons les leçons récentes et leurs pensées centrales de manière à faciliter cet état que nous voulons atteindre dans lequel nous serons prêts.
2. Il y a un thème central qui unifie chaque étape de la révision que nous entreprenons et qui peut s’énoncer simplement par ces mots :
  • 2 Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
3 Cela est un fait, qui représente la vérité de Ce que tu es et de Ce qu’est ton Père. 4 C’est par cette pensée que le Père a donné la création au Fils, établissant le Fils comme co-créateur avec Lui. 5 C’est cette pensée qui garantit pleinement le salut au Fils. 6 Car dans son esprit aucunes pensées ne peuvent demeurer, sauf celles que Son Père partage. 7 Le manque de pardon bloque cette pensée hors de sa conscience. 8 Or elle est vraie à jamais.
3. Commençons notre préparation par quelque compréhension des nombreuses formes sous lesquelles le manque de pardon véritable peut être soigneusement dissimulé. 2 Parce que ce sont des illusions, elles ne sont pas perçues simplement pour ce qu’elles sont: des défenses qui protègent tes pensées qui ne pardonnent pas et les empêchent d’être vues et reconnues. 3 Leur but est de te montrer quelque chose d’autre et de tenir la correction à distance par des tromperies de soi faites pour la remplacer.
4. Et pourtant, ton esprit contient seulement ce que tu penses avec Dieu. 2 Tes tromperies de soi ne peuvent pas prendre la place de la vérité. 3 Pas plus qu’un enfant qui jette un bâton dans l’océan ne peut changer le va-et-vient des marées, le réchauffement de l’eau par le soleil, le reflet argenté de la lune sur l’océan la nuit. 4 Donc nous commençons chaque période d’exercice de cette révision en préparant notre esprit à comprendre les leçons que nous lisons et à voir la signification qu’elles nous offrent.
5. Commence chaque jour par consacrer un moment à préparer ton esprit à apprendre ce que chaque idée que tu réviseras ce jour-là peut t’offrir en liberté et en paix. 2 Ouvre ton esprit, dégage-le de toutes les pensées qui voudraient te tromper et laisse cette seule pensée l’occuper pleinement en enlevant le reste :
  • 3 Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.
4 Cinq minutes avec cette pensée suffiront pour diriger la journée dans le sens désigné par Dieu et pour placer Son Esprit en charge de toutes les pensées que tu recevras ce jour-là.
6. Elles ne viendront pas de toi seul, car elles seront toutes partagées avec Lui. 2 Ainsi chacune d’elles t’apportera le message de Son Amour, Lui retournant les messages du tien. 3 Ainsi la communion avec le Seigneur des Multitudes sera tienne, comme Lui-même l’a voulu. 4 Et de même que Sa propre complétude se joint à Lui, de même Il Se joindra à toi qui es complet lorsque tu t’unis à Lui, et Lui à toi.
7. Après ta préparation, lis simplement chacune des deux idées qui te sont assignées pour la révision du jour. 2 Puis ferme les yeux et dis-les-toi lentement. 3 Il n’y a rien qui presse maintenant, car tu utilises le temps dans le but approprié. 4 Laisse chaque mot resplendir de la signification que Dieu lui a donnée, telle qu’elle t’a été donnée par Sa Voix. 5 Laisse chaque idée que tu révises ce jour-là t’offrir le don qu’Il a déposé en elle pour que tu l’aies de Lui. 6 Nous n’utiliserons pas d’autre formule que la suivante pour nos exercices :
8. À chaque heure de la journée, porte à ton esprit la pensée par laquelle la journée a commencé et passe avec elle un moment de quiétude. 2 Puis répète les deux idées de ton exercice du jour sans te hâter, avec assez de temps pour voir les dons qu’elles contiennent pour toi, et laisse-les être reçues là où elles étaient destinées.
9. Nous n’ajouterons pas d’autres pensées, mais nous laissons celles-ci être les messages qu’elles sont. 2 Nous n’avons besoin de rien de plus pour nous donner le bonheur et le repos, la quiétude sans fin, la certitude parfaite et tout ce que notre Père veut que nous recevions comme l’héritage que nous avons de Lui. 3 Nous finirons chaque jour de cette révision comme il a commencé, en répétant d’abord la pensée qui a fait de ce jour un moment particulier de bénédiction et de bonheur pour nous; et qui, par notre foi, a ramené le monde des ténèbres à la lumière, de la peine à la joie, de la douleur à la paix, du péché à la sainteté.
10. Dieu te rend grâce, à toi qui t’exerces ainsi à garder Sa Parole. 2 Et quand tu consacres à nouveau ton esprit aux idées du jour avant de t’endormir, Sa gratitude t’entoure dans la paix où Il veut que tu sois à jamais, et que tu apprends maintenant à réclamer à nouveau comme ton héritage.

19 mai 2017

UCEM~LEÇON 140 – Du salut seulement il peut être dit qu’il guérit.

1. “Guérison” est un mot qui ne peut s’appliquer à aucun des remèdes que le monde accepte comme bénéfiques. 2 Ce que le monde perçoit comme thérapeutique est seulement ce qui fera que le corps ira “mieux”. 3 Quand il essaie de guérir l’esprit, il ne voit pas de séparation d’avec le corps, où il pense que l’esprit existe. 4 Ses formes de guérison doivent donc substituer l’illusion à l’illusion. 5 Une croyance en la maladie prend une autre forme, ainsi le patient se perçoit maintenant lui-même comme allant bien.
2. Il n’est pas guéri. 2 Il a simplement rêvé qu’il était malade, et dans le rêve il a trouvé une formule magique pour faire qu’il aille bien. 3 Or il ne s’est pas éveillé du rêve, donc son esprit reste exactement comme il était auparavant. 4 Il n’a pas vu la lumière qui l’éveillerait et mettrait fin au rêve. 5 Quelle différence le contenu d’un rêve fait-il dans la réalité ? 6 Ou l’on dort ou l’on est éveillé. 7 Il n’y a rien entre les deux.
3. Les rêves heureux qu’apporte le Saint-Esprit sont différents des rêves du monde, où l’on peut seulement rêver d’être éveillé. 2 Les rêves que le pardon laisse l’esprit percevoir n’induisent pas une autre forme de sommeil, de sorte que le rêveur rêve un autre rêve. 3 Ses rêves heureux sont les hérauts de l’émergence de la vérité dans l’esprit. 4 Ils conduisent du sommeil à un doux réveil, de sorte que les rêves ont disparu. 5 Et ainsi ils guérissent pour toute l’éternité.
4. L’Expiation guérit avec certitude, et guérit toute maladie. 2 Car l’esprit qui comprend que la maladie ne peut être qu’un rêve n’est pas trompé par les formes que peut prendre le rêve. 3 La maladie ne peut venir là où la culpabilité est absente, car elle n’est qu’une autre forme de culpabilité. 4 L’Expiation ne guérit pas les malades, car cela n’est pas guérir. 5 Elle ôte la culpabilité qui rend la maladie possible. 6 Et cela est certes guérir. 7 Car la maladie maintenant a disparu, sans qu’il ne reste rien vers quoi elle puisse revenir.
5. La paix soit avec toi qui as été guéri en Dieu et non en de vains rêves. 2 Car la guérison doit venir de la sainteté, et la sainteté ne peut être trouvée là où le péché est chéri. 3 Dieu réside en de saints temples. 4 Où le péché est entré, Il est forclos. 5 Or il n’est pas d’endroit où Il ne soit. 6 Par conséquent, le péché ne peut avoir de demeure où se cacher de Sa bienfaisance. 7 Il n’y a pas d’endroit où la sainteté n’est pas, et le péché et la maladie ne peuvent demeurer nulle part.
6. Voilà la pensée qui guérit. 2 Elle ne fait pas de distinction parmi les irréalités. 3 Elle ne cherche pas non plus à guérir ce qui n’est pas malade, oublieuse de là où est le besoin de guérison. 4 Ce n’est pas de la magie. 5 C’est simplement un appel à la vérité, qui ne peut manquer de guérir et de guérir pour toujours. 6 Ce n’est pas une pensée qui juge une illusion à sa taille, à son apparente gravité ni à quoi que ce soit qui ait rapport à la forme qu’elle prend. 7 Elle se concentre simplement sur ce qu’elle est, et elle connaît qu’aucune illusion ne peut être réelle.
7. N’essayons pas aujourd’hui de chercher à guérir ce qui ne peut souffrir d’une maladie. 2 La guérison doit être cherchée uniquement là où elle est, pour être appliquée ensuite à ce qui est malade, afin que cela puisse être guéri. 3 Il n’est pas de remède que le monde procure qui puisse effectuer un changement en quoi que ce soit. 4 L’esprit qui porte les illusions à la vérité est réellement changé. 5 Il n’est pas d’autre changement que celui-là. 6 Car comment une illusion peut-elle différer d’une autre, sinon par des attributs qui n’ont pas de substance, pas de réalité, pas de centre, ni rien qui soit véritablement différent ?
8. Aujourd’hui nous cherchons à changer d’esprit sur la source de la maladie, car nous cherchons un remède pour toutes les illusions et non un autre passage de l’une à l’autre. 2 Nous essaierons aujourd’hui de trouver la source de la guérison, qui est dans nos esprits parce que notre Père l’a placée là pour nous. 3 Elle n’est pas plus loin de nous que nous-mêmes. 4 Elle est aussi proche de nous que nos propres pensées, si près qu’il est impossible de la perdre. 5 Nous avons seulement besoin de la chercher, et elle doit être trouvée.
9. Aujourd’hui nous ne nous laisserons pas égarer par ce qui nous paraît malade. 2 Aujourd’hui nous allons au-delà des apparences jusqu’à la source de la guérison, dont rien n’est exempt. 3 Nous réussirons dans la mesure où nous nous rendons compte qu’il ne peut jamais y avoir de distinction signifiante entre ce qui est faux et ce qui est également faux. 4 Ici il n’y a pas de degrés, et pas de croyances que ce qui n’existe pas est plus vrai sous certaines formes que sous d’autres. 5 Toutes sont fausses et peuvent être guéries parce qu’elles ne sont pas vraies.
10. Ainsi mettons-nous de côté nos amulettes, nos charmes et nos médicaments, nos chants et nos tours de magie sous quelque forme qu’ils prennent. 2 Nous serons calmes et nous écouterons la Voix de la guérison, qui guérira tous les maux ne faisant qu’un et rendra la santé d’esprit au Fils de Dieu. 3 Nulle autre voix ne peut guérir. 4 Aujourd’hui nous entendons une seule Voix qui nous parle de la vérité, où prennent fin toutes les illusions et où la paix retourne à l’éternelle et quiète demeure de Dieu.
11. Nous nous éveillons en L’entendant et nous Le laissons nous parler cinq minutes au début de la journée, et nous terminerons la journée en L’écoutant à nouveau cinq minutes avant d’aller dormir. 2 Notre seule préparation est de laisser nos pensées interférentes être mises de côté, non pas séparément mais toutes ne faisant qu’un. 3 Elles sont les mêmes. 4 Nous n’avons pas besoin de les rendre différentes et de retarder ainsi le moment où nous pourrons entendre notre Père nous parler. 5 Nous L’entendons maintenant. 6 Nous venons à Lui aujourd’hui.
12. Sans rien dans les mains à quoi nous nous accrochons, le cœur élevé et l’esprit à l’écoute, nous prions:
  • 2 Du salut seulement il peut être dit qu’il guérit.
  • 3 Parle-nous, Père, afin que nous soyons guéris.
4 Et nous sentons le salut nous couvrir de sa douce protection et d’une paix si profonde qu’aucune illusion ne peut troubler notre esprit ni nous offrir la preuve qu’elle est réelle. 5 Voilà ce que nous apprendrons aujourd’hui. 6 Nous ferons notre prière de guérison à chaque heure, et nous prendrons une minute chaque fois que l’heure sonnera pour entendre la réponse à notre prière nous être donnée, tandis que nous attendons dans le silence et la joie. 7 Voici le jour où la guérison vient à nous. 8 Voici le jour où la séparation prend fin, et nous nous souvenons de Qui nous sommes réellement.