31 janvier 2016

UCEM~LEÇON 32 – J’ai inventé le monde que je vois.


1. Aujourd’hui nous continuons à développer le thème de cause et effet. 2 Tu n’es pas la victime du monde que tu vois parce que tu l’as inventé. 3 Tu peux l’abandonner aussi facilement que tu l’as inventé. 4 Tu le verras ou tu ne le verras pas, comme tu le souhaites. 5 Tant que tu le veux, tu le vois; quand tu ne le voudras plus, il ne sera plus là pour que tu le voies.
2. L’idée d’aujourd’hui, comme les précédentes, s’applique à tes mondes intérieur et extérieur qui sont en fait les mêmes. 2 Toutefois, puisque tu les vois différents, les périodes d’exercice d’aujourd’hui comprendront de nouveau deux phases, l’une concernant le monde que tu vois à l’extérieur de toi, et l’autre le monde que tu vois dans ton esprit. 3 Durant les exercices d’aujourd’hui, essaie d’introduire la pensée que les deux sont dans ta propre imagination.
3. Encore une fois, nous commencerons les périodes d’exercice du matin et du soir en répétant l’idée d’aujourd’hui deux ou trois fois tout en regardant alentour le monde que tu vois extérieur à toi. 2 Ensuite ferme les yeux et regarde alentour ton monde intérieur. 3 Essaie de les traiter tous les deux aussi également que possible. 4 Répète l’idée d’aujourd’hui sans te presser, aussi souvent que tu le souhaites, tout en regardant les images que ton imagination présente à ta conscience.
4. Pour les deux périodes d’exercice plus longues, trois à cinq minutes sont recommandées, mais pas moins de trois sont requises. 2 Tu peux y mettre plus de cinq minutes si tu trouves l’exercice reposant. 3 Pour faciliter cela, choisis un moment où tu prévois peu de distractions et où tu te sens raisonnablement prêt.
5. Ces exercices sont aussi à continuer pendant la journée, aussi souvent que possible. 2 Les applications plus courtes consistent à répéter l’idée lentement en inspectant soit ton monde intérieur, soit ton monde extérieur. 3 Peu importe lequel tu choisis.
6. L’idée d’aujourd’hui devrait aussi être appliquée immédiatement à toute situation susceptible de te bouleverser. 2 Applique l’idée en te disant :
3 J’ai inventé cette situation telle que je la vois.

30 janvier 2016

UCEM~LEÇON 31 – Je ne suis pas la victime du monde que je vois.

1. L’idée d’aujourd’hui est l’introduction à ta déclaration de délivrance. 2 Encore une fois, l’idée devrait être appliquée à la fois au monde que tu vois au-dehors et au monde que tu vois au-dedans. 3 Pour appliquer l’idée, nous utiliserons une forme d’exercice qui sera utilisée de plus en plus, avec des changements tels qu’indiqués. 4 En général, la forme comprend deux aspects, l’un où tu appliques l’idée de façon plus soutenue, et l’autre qui consiste en de fréquentes applications de l’idée tout le long de la journée.
2. L’idée d’aujourd’hui nécessite deux périodes d’exercice plus longues, l’une le matin et l’autre le soir. 2 Trois à cinq minutes sont recommandées pour chacune d’elles. 3 Pendant ce temps, regarde lentement autour de toi en répétant l’idée deux ou trois fois. 4 Puis ferme les yeux et applique la même idée à ton monde intérieur. 5 Tu échapperas des deux ensemble, car l’intérieur est la cause de l’extérieur.
3. Tandis que tu inspectes ton monde intérieur, prends simplement conscience de toutes les pensées qui te passent par l’esprit, chacune étant considérée pendant un moment puis remplacée par la suivante. 2 Essaie de n’établir aucune sorte de hiérarchie parmi elles. 3 Regarde-les aller et venir de façon aussi détachée que possible. 4 Ne t’attarde sur aucune d’elles en particulier, mais essaie de laisser couler le flot régulièrement et calmement, sans aucun investissement particulier de ta part. 5 Tandis que tu restes là à regarder tranquillement tes pensées, répète-toi l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que bon te semblera, mais sans te presser.
4. De plus, répète l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que possible au cours de la journée. 2 Rappelle-toi que tu fais une déclaration d’indépendance au nom de ta propre liberté. 3 Et dans ta liberté réside la liberté du monde.
5. L’idée d’aujourd’hui est aussi particulièrement utile en tant que réponse à toute forme de tentation qui peut surgir. 2 C’est la déclaration que tu n’y cèderas pas, et ne te mettras pas toi-même en esclavage.

29 janvier 2016

UCEM~LEÇON 30 – Dieu est dans tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon esprit.

1. L’idée d’aujourd’hui sert de tremplin pour la vision. 2 À partir de cette idée le monde s’ouvrira devant toi et tu le regarderas et verras en lui ce que tu n’as jamais vu auparavant. 3 Et ce que tu voyais auparavant ne sera plus même vaguement visible pour toi.
2. Aujourd’hui nous essayons d’utiliser une nouvelle sorte de “projection”. 2 Nous ne tentons pas de nous débarrasser de ce que nous n’aimons pas en le voyant à l’extérieur. 3 Plutôt, nous essayons de voir dans le monde ce qui est dans nos esprits, et ce que nous voulons reconnaître est là. 4 Ainsi, nous essayons de nous joindre à ce que nous voyons, plutôt que de le garder à part de nous. 5 Cela est la différence fondamentale entre la vision et ta façon de voir.
3. L’idée d’aujourd’hui devrait être appliquée aussi souvent que possible tout le long de la journée. 2 Chaque fois que tu as un moment, répète-la lentement en regardant autour de toi et en essayant de te rendre compte que l’idée s’applique à tout ce que tu vois maintenant, ou pourrais voir maintenant si c’était à portée de vue.
4. La vision réelle n’est pas limitée à des concepts tels que “près” ou “loin”. 2 Pour t’aider à commencer à t’habituer à cette idée, essaie de penser, en appliquant l’idée d’aujourd’hui, à des choses qui se trouvent actuellement au-delà de ta portée aussi bien qu’à celles que tu peux effectivement voir.
5. Non seulement la vision réelle n’est pas limitée par l’espace et la distance, mais elle ne dépend pas du tout des yeux du corps. 2 L’esprit en est la seule source. 3 Pour t’aider à te familiariser aussi avec cette idée, consacre plusieurs périodes d’exercice à appliquer l’idée d’aujourd’hui les yeux fermés, en utilisant n’importe quel sujet qui te vient à l’esprit et en regardant au-dedans plutôt qu’au-dehors. 4 L’idée d’aujourd’hui s’applique également aux deux.

28 janvier 2016

UCEM~LEÇON 29 – Dieu est dans tout ce que je vois.

1. L’idée d’aujourd’hui explique pourquoi tu peux voir tout le but en toute chose. 2 Elle explique pourquoi rien n’est séparé, ou en soi. 3 Et elle explique pourquoi rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit. 4 En fait, elle explique chaque idée que nous avons utilisée jusqu’ici, aussi bien que toutes les subséquentes. 5 L’idée d’aujourd’hui constitue la base même de la vision.
2. Tu trouveras probablement cette idée très difficile à saisir à ce stade. 2 Tu la trouveras peut-être ridicule, impertinente, insensée, drôle et même contestable. 3 Il est certain que Dieu n’est pas dans une table, par exemple, telle que tu la vois. 4 Or nous avons insisté hier sur le fait qu’une table partage le but de l’univers. 5 Et ce qui partage le but de l’univers partage le but de son Créateur.
3. Essaie donc, aujourd’hui, de commencer à apprendre comment regarder toutes choses avec amour, reconnaissance et ouverture d’esprit. 2 Tu ne les vois pas maintenant. 3 Voudrais-tu savoir ce qui est en elles ? 4 Rien n’est tel qu’il t’apparaît. 5 Son saint but est au-delà de ta petite portée. 6 Quand la vision t’aura montré la sainteté qui illumine le monde, tu comprendras parfaitement l’idée d’aujourd’hui. 7 Et tu ne comprendras pas comment tu as jamais pu la trouver difficile.
4. Nos six périodes d’exercice de deux minutes chacune aujourd’hui devraient suivre un modèle qui t’est maintenant familier : commence par te répéter l’idée, puis applique-là à des sujets choisis au hasard autour de toi, en nommant chacun d’eux expressément. 2 Essaie d’éviter la tendance à diriger toi-même la sélection, ce qui peut-être particulièrement tentant avec l’idée d’aujourd’hui à cause de sa nature entièrement étrangère. 3 Rappelle-toi que tout ordre que tu imposes est pareillement étranger à la réalité.
5. Autant que possible, ta liste de sujets devrait donc être exempte de toute sélection personnelle. 2 Par exemple, une liste convenable pourrait comprendre :
3 Dieu est dans ce portemanteau.
4 Dieu est dans cette revue.
5 Dieu est dans ce doigt.
6 Dieu est dans cette lampe.
7 Dieu est dans ce corps.
8 Dieu est dans cette porte.
9 Dieu est dans cette corbeille à papier.
10 En plus des périodes d’exercice déterminées, répète l’idée d’aujourd’hui au moins une fois par heure, en regardant lentement autour de toi pendant que tu dis les mots sans te presser. 11 Tu devrais éprouver un sentiment de repos au moins une ou deux fois en faisant cela.

27 janvier 2016

UCEM~LEÇON 28 – Par-dessus tout je veux voir les choses différemment.

1. Aujourd’hui nous donnons réellement une application concrète à l’idée d’hier. 2 Pendant ces périodes d’exercice, tu prendras une série d’engagements définis. 3 Nous ne nous préoccupons pas ici de savoir si tu les tiendras dans le futur. 4 Si tu es au moins désireux de les prendre maintenant, tu es en bonne voie de les tenir. 5 Et nous ne sommes encore qu’au début.
2. Tu te demandes peut-être pourquoi il est important de dire, par exemple : ” Par-dessus tout je veux voir cette table différemment.” 2 En soi cela n’est pas important du tout. 3 Or qu’est-ce qui est en soi ? 4 Et que signifie “en soi” ? 5 Tu vois beaucoup de choses séparées autour de toi, ce qui signifie en fait que tu ne vois pas du tout. 6 Tu vois ou tu ne vois pas. 7 Quand tu auras vu une seule chose différemment, tu verras toutes choses différemment. 8 La lumière que tu verras en n’importe laquelle est la même lumière que tu verras en elles toutes.
3. Quand tu dis : “Par-dessus tout je veux voir cette table différemment”, tu prends l’engagement de retirer tes idées préconçues au sujet de la table et d’ouvrir ton esprit à ce qu’elle est, et ce à quoi elle sert. 2 Tu ne la définis pas par rapport au passé. 3 Tu demandes ce qu’elle est, plutôt que de lui dire ce qu’elle est. 4 Tu ne lies pas sa signification à ta minuscule expérience des tables, pas plus que tu ne limites son but à tes petites pensées personnelles.
4. Tu ne remettras pas en question ce que tu as déjà défini. 2 Et le but de ces exercices est de poser des questions et de recevoir des réponses. 3 En disant : “Par-dessus tout je veux voir cette table différemment”, tu t’engages à voir. 4 Ce n’est pas un engagement exclusif. 5 C’est un engagement qui s’applique à la table aussi bien qu’à toute autre chose, ni plus ni moins.
5. De fait, tu pourrais gagner la vision simplement à partir de cette table si tu voulais en retirer toutes tes propres idées, et la regarder avec un esprit complètement ouvert. 2 Elle a quelque chose à te montrer; quelque chose de beau, de propre et d’une valeur infinie, plein de bonheur et d’espoir. 3 Cachée sous toutes tes idées à son sujet est son but réel, le but qu’elle partage avec tout l’univers.
6. En utilisant la table comme sujet pour appliquer l’idée d’aujourd’hui, tu demandes donc réellement de voir le but de l’univers. 2 Tu demanderas la même chose de chaque sujet que tu utiliseras pendant les périodes d’exercice. 3 Et tu prends envers chacun d’eux l’engagement de laisser son but t’être révélé, au lieu de lui imposer ton propre jugement.
7. Aujourd’hui nous aurons six périodes d’exercice de deux minutes chacune, durant lesquelles l’idée du jour est d’abord énoncée, puis appliquée à ce que tu vois autour de toi. 2 Non seulement les sujets devraient-ils être choisis au hasard, mais une égale sincérité devrait être accordée à chacun d’eux au fur et à mesure que l’idée d’aujourd’hui leur est appliquée, cela pour tenter de reconnaître à tous une valeur égale dans leur contribution à ta vue.
8. Comme d’habitude, les applications devraient inclure le nom du sujet sur lequel ton regard se trouve à tomber, et tu devrais laisser les yeux posés sur lui en disant :
2 Par-dessus tout je veux voir ce (cette) _____ différemment.
3 Chaque application devrait être faite très lentement, et aussi attentivement que possible. 4 Il n’y a rien qui presse.

26 janvier 2016

UCEM~LEÇON 27 – Par-dessus tout je veux voir.

1. L’idée d’aujourd’hui exprime quelque chose de plus fort qu’une simple détermination. 2 Elle donne la priorité à la vision parmi tes désirs. 3 Il se peut que tu hésites à utiliser cette idée, pour la raison que tu n’es pas sûr de le penser vraiment. 4 Cela n’importe pas. 5 Le but des exercices d’aujourd’hui est de rapprocher un peu le moment où l’idée sera entièrement vraie.
2. Il y aura peut-être une grande tentation de croire qu’une sorte de sacrifice t’est demandé quand tu dis que tu veux voir par-dessus tout. 2 Si le manque de réserve que cela implique te met mal à l’aise, ajoute :
3 La vision ne coûte rien à personne.
4 Si la peur d’une perte persiste encore, ajoute :
5 Elle ne peut que bénir.
3. L’idée d’aujourd’hui a besoin de nombreuses répétitions pour apporter le plus grand bénéfice. 2 Elle devrait être utilisée chaque demi-heure au moins et plus souvent si possible. 3 Tu pourrais essayer toutes les quinze ou vingt minutes. 4 Il est recommandé de fixer un intervalle de temps bien défini pour utiliser l’idée à ton réveil ou peu après, et d’essayer de t’y tenir pendant toute la journée. 5 Cela ne sera pas difficile à faire, même si tu as engagé une conversation ou es occupé autrement à ce moment-là. 6 Tu peux toujours te répéter une courte phrase sans rien déranger.
4. La vraie question est celle-ci : combien de fois t’en souviendras-tu ? 2 À quel point veux-tu que l’idée d’aujourd’hui soit vraie ? 3 Réponds à l’une de ces questions et tu as répondu à l’autre. 4 Tu oublieras probablement plusieurs applications, peut-être un bon nombre. 5 Ne t’en fais pas, mais essaie de respecter ton horaire par la suite. 6 Si tu sens une fois pendant la journée que tu as été parfaitement sincère en répétant l’idée d’aujourd’hui, tu peux être sûr que tu t’es épargné de nombreuses années d’effort.

25 janvier 2016

UCEM~LEÇON 26 – Mes pensées d’attaque attaquent mon invulnérabilité.

1. Il est sûrement évident que si tu peux être attaqué, tu n’es pas invulnérable. 2 Tu vois l’attaque comme une menace réelle. 3 La raison en est que tu crois pouvoir réellement attaquer. 4 Et ce qui aurait des effets par toi doit aussi avoir des effets sur toi. 5 C’est cette loi qui finalement te sauvera, mais pour le moment tu en fais mauvais usage. 6 Tu dois donc apprendre comment elle peut être utilisée dans ton propre intérêt, plutôt que contre lui.
2. Parce que tes pensées d’attaque, seront projetées, tu craindras l’attaque. 2 Et si tu crains l’attaque, tu dois croire que tu n’es pas invulnérable. 3 Les pensées d’attaque te rendent donc vulnérable dans ton propre esprit, c’est-à-dire là où sont les pensées d’attaque. 4 Pensées d’attaque et invulnérabilité ne peuvent être acceptées ensemble. 5 Elles se contredisent l’une l’autre.
3. L’idée d’aujourd’hui introduit la pensée que tu t’attaques toujours toi-même en premier. 2 Si les pensées d’attaque doivent entraîner la croyance que tu es vulnérable, leur effet est de t’affaiblir à tes propres yeux 3 Ainsi elles ont attaqué ta perception de toi-même. 4 Et parce que tu crois en elles, tu ne peux plus croire en toi. 5 Une fausse image de toi-même est venue prendre la place de ce que tu es.
4. La mise en pratique de l’idée d’aujourd’hui t’aidera à comprendre que la vulnérabilité comme l’invulnérabilité sont le résultat de tes propres pensées. 2 Rien, sauf tes pensées, ne peut t’attaquer. 3 Rien, sauf tes pensées, ne peut te faire croire que tu es vulnérable. 4. Et rien, sauf tes pensées, ne peut te prouver qu’il n’en est rien.
5. Six périodes d’exercice sont requises pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 2 Tu devrais tenter de faire deux bonnes minutes pour chacune d’elles, mais tu peux réduire le temps à une minute si le malaise est trop grand. 3 Ne le réduis pas davantage.
6. Les périodes d’exercice devraient commencer par la répétition de l’idée d’aujourd’hui; puis ferme les yeux et passe en revue les questions non résolues dont les résultats te causent du souci. 2 Le souci peut prendre plusieurs formes : dépression, inquiétude, colère, un sentiment de contrainte, de la peur, un mauvais présage ou une préoccupation. 3 Tout problème encore irrésolu et qui tend à revenir dans tes pensées pendant la journée est un sujet convenable. 4 Tu ne pourras pas en utiliser beaucoup pour chaque période d’exercice, parce qu’il faudrait consacrer à chacun un moment plus long qu’à l’ordinaire. 5 L’idée d’aujourd’hui devrait être appliquée comme suit :
7. D’abord, nomme la situation :
2 Je me fais du souci à propos de _____.
3 Ensuite, repasse tous les résultats qui te sont venus à l’esprit à ce propos et qui te causent du souci, et puis dis, en nommant chaque résultat très précisément :
4 J’ai peur que _____ arrive.
8. Si tu fais les exercices correctement, tu devrais avoir à ta disposition cinq ou six possibilités bouleversantes pour chaque situation que tu utilises, et très probablement plus. 2 Cela t’aidera beaucoup plus d’examiner à fond quelques situations que d’en effleurer un plus grand nombre. 3 En continuant la liste des résultats anticipés pour chaque situation, tu trouveras probablement que certains sont moins acceptables pour toi, surtout ceux qui te viendront à l’esprit vers la fin. 4 Essaie, toutefois, de tous les traiter de la même façon dans la mesure du possible.
9. Après avoir nommé chaque résultat dont tu as peur, dis-toi :
2 Cette pensée est une attaque contre moi-même.
3 Termine chaque période d’exercice en te répétant une fois de plus l’idée d’aujourd’hui.

24 janvier 2016

UCEM~LEÇON 25 – Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

1. Le but est signification. 2 L’idée d’aujourd’hui explique pourquoi rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit. 3 Tu ne sais pas à quoi cela sert. 4 Par conséquent, cela est in-signifiant pour toi. 5 Toute chose est pour ton propre intérêt. 6 C’est à cela qu’elle sert; voilà son but; voilà ce qu’elle signifie. 7 C’est en reconnaissant cela que tes buts deviennent unifiés. 8 C’est en reconnaissant cela qu’une signification est donnée à ce que tu vois.
2. Tu perçois le monde et tout ce qui est en lui comme signifiant en fonction des buts de l’ego. 2 Ces buts n’ont rien à voir avec ton propre intérêt, parce que l’ego n’est pas toi. 3 Cette fausse identification te rend incapable de comprendre à quoi sert quoi que ce soit. 4 Avec pour résultat que tu en fais forcément mauvais usage. 5 Quand tu croiras cela, tu essaieras de retirer les buts que tu avais assignés au monde, au lieu de tenter de les renforcer.
3. Une autre façon de décrire les buts que tu perçois maintenant est de dire qu’ils s’occupent tous d’intérêts “personnels”. 2 Puisque tu n’as pas d’intérêts personnels, tes buts s’occupent réellement de rien. 3 En les chérissant, donc, tu n’as pas de buts du tout. 4 Et ainsi tu ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.
4. Pour que les exercices d’aujourd’hui aient le moindre sens pour toi, une autre pensée est d’abord nécessaire. 2 Aux niveaux les plus superficiels, tu reconnais ce qu’est un but. 3 Or le but ne peut pas être compris à ces niveaux. 4 Par exemple, tu comprends qu’un téléphone sert à parler à quelqu’un qui n’est pas physiquement dans ton entourage immédiat. 5 Ce que tu ne comprends pas, c’est pourquoi tu veux le joindre. 6 Or c’est cela qui rend ton contact avec lui signifiant ou non.
5. Il est crucial pour ton apprentissage que tu sois désireux d’abandonner les buts que tu as établis pour toutes choses. 2 La seule façon d’accomplir cela, c’est de reconnaître qu’ils sont in-signifiants, plutôt que “bons” ou “mauvais”. 3 L’idée d’aujourd’hui est un pas dans cette direction.
6. Six périodes d’exercice sont requises, chacune d’une durée de deux minutes. 2 Chaque période d’exercice devrait commencer par une lente répétition de l’idée d’aujourd’hui, puis regarde autour de toi et laisse ton regard se poser sur tout ce qui se trouve à l’attirer, près ou loin, “important” ou “sans importance”, “humain” ou “non humain”. 3 Les yeux posés sur chaque objet que tu choisis ainsi, dis, par exemple :
4 Je ne sais pas à quoi sert cette chaise.
5 Je ne sais pas à quoi sert ce crayon.
6 Je ne sais pas à quoi sert cette main.
7 Dis cela assez lentement, sans déplacer les yeux du sujet jusqu’à ce que tu aies complété ton énoncé. 8 Puis passe au sujet suivant et applique l’idée d’aujourd’hui comme précédemment.

23 janvier 2016

UCEM~LEÇON 24 – Je ne perçois pas mon propre intérêt.

1. Il n’est pas une situation qui se présente dans laquelle tu te rendes compte du résultat qui te rendrait heureux. 2 Par conséquent, tu n’as pas de guide pour agir de la manière appropriée, ni aucune façon de juger du résultat. 3 Ce que tu fais est déterminé par ta perception de la situation, et cette perception est fausse. 4 Il est inévitable, donc, que tu ne serves pas ton propre intérêt. 5 C’est pourtant le seul but que tu aies dans toute situation correctement perçue. 6 Autrement, tu ne reconnaîtras pas ce qu’il est.
2. Si tu te rendais compte que tu ne perçois pas ce qu’est ton propre intérêt, il serait possible de te l’enseigner. 2 Mais en présence de ta conviction de savoir ce qu’il est, tu ne peux pas apprendre. 3 L’idée d’aujourd’hui est une étape en vue d’ouvrir ton esprit de façon à ce que l’apprentissage puisse commencer.
3. Les exercices d’aujourd’hui requièrent beaucoup plus d’honnêteté que tu n’as l’habitude d’en user. 2 Un petit nombre de sujets considérés honnêtement et attentivement durant chacune des cinq périodes d’exercice à entreprendre aujourd’hui, t’aideront plus qu’un examen superficiel d’un grand nombre. 3 Deux minutes sont suggérées pour chacune des périodes d’examen d’esprit que les exercices comportent.
4. Les périodes d’exercice devraient commencer par la répétition de l’idée d’aujourd’hui, suivie d’un examen d’esprit, les yeux fermés, pour trouver les situations non résolues qui te préoccupent présentement. 2 L’important est de découvrir le résultat que tu veux. 3 Tu te rendras vite compte que tu as un certain nombre de buts à l’esprit qui font partie du résultat désiré, et aussi que ces buts se situent à des niveaux différents et sont souvent conflictuels.
5. En appliquant l’idée d’aujourd’hui, nomme chaque situation qui te vient à l’esprit, puis énumère avec soin autant de buts que possible que tu aimerais atteindre dans sa résolution. 2 La forme de chaque application devrait être à peu près la suivante :
3 Dans la situation concernant _____, j’aimerais qu’il arrive _____ et qu’il arrive _____,
et ainsi de suite. 4 Essaie d’inclure autant de résultats différents qu’il peut honnêtement t’en venir à l’esprit, même si certains d’entre eux ne paraissent pas directement reliés à la situation, ou même lui être le moindrement inhérents.
6. Si ces exercices sont faits correctement, tu reconnaîtras vite que tu réclames de la situation un grand nombre de choses qui n’ont rien à voir avec elle. 2 Tu reconnaîtras aussi que beaucoup de tes buts sont contradictoires, que tu n’as pas de résultat unifié à l’esprit, et que tu seras forcément déçu par rapport à certains de tes buts, quel que soit le dénouement de la situation.
7. Après avoir fait la liste d’autant de buts espérés que possible, dis-toi, pour chaque situation non résolue qui te passe par l’esprit :
2 Je ne perçois pas mon propre intérêt dans cette situation, 
et passe à la suivante.

22 janvier 2016

UCEM~LEÇON 23 – Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant les pensées d’attaque.

1. L’idée d’aujourd’hui contient la seule voie menant hors de la peur qui réussira jamais. 2 Rien d’autre ne marchera; tout le reste est in-signifiant. 3 Mais cette voie ne peut échouer. 4 Chaque pensée que tu as forme un segment du monde que tu vois. 5 C’est avec tes pensées, donc, que nous devons travailler, si ta perception du monde doit être changée.
2. Si les pensées d’attaque sont la cause du monde que tu vois, tu dois apprendre que ce sont ces pensées que tu ne veux pas. 2 Rien ne sert de se lamenter sur le monde. 3 Il est inutile d’essayer de changer le monde. 4 Il est incapable de changer parce qu’il est simplement un effet. 5 Mais il est certes utile de changer tes pensées au sujet du monde. 6 Là tu changes la cause. 7 L’effet changera automatiquement.
3. Le monde que tu vois est un monde vengeur, et tout en lui est symbole de vengeance. 2 Chacune de tes perceptions de la “réalité extérieure” est une représentation imagée de tes propres pensées d’attaque. 3 C’est à se demander si cela peut s’appeler voir. 4 Est-ce que fantasme n’est pas un meilleur mot pour un tel processus, et hallucination un terme plus approprié pour le résultat ?
4. Tu vois le monde que tu as fait, mais tu ne le vois pas toi-même comme le faiseur d’images. 2 Tu ne peux pas être sauvé du monde, mais tu peux échapper de sa cause. 3 Voilà ce que le salut signifie, car où est le monde que tu vois une fois sa cause disparue ? 4 La vision contient déjà le remplacement de tout ce que tu penses voir maintenant. 5 La beauté peut éclairer tes images et les transformer au point que tu les aimeras, même si c’est de haine qu’elles ont été faites. 6 Car tu ne les feras pas seul.
5. L’idée d’aujourd’hui introduit la pensée que tu n’es pas emprisonné dans le monde que tu vois, parce que sa cause peut être changée. 2 Ce changement requiert, d’abord, que la cause soit identifiée puis lâchée, afin qu’elle puisse être remplacée. 3 Les deux premiers pas dans cette démarche requièrent ta coopération. 4 Pas le dernier. 5 Tes images ont déjà été remplacées. 6 En faisant les deux premiers pas, tu verras qu’il en est ainsi.
6. En plus de l’utiliser en cas de besoin tout le long de la journée, cinq périodes d’exercice sont requises pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 2 Répète-toi d’abord lentement l’idée en regardant autour de toi, puis ferme les yeux et consacre environ une minute à chercher dans ton esprit autant de pensées d’attaque qu’il t’en viendra. 3 Tandis que chacune d’elles te traverse l’esprit, dis :
4 Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant les pensées d’attaque au sujet de _____.
5 Garde chaque pensée d’attaque à l’esprit en disant cela, puis écarte cette pensée et passe à la suivante.
7. Durant les périodes d’exercice, assure-toi d’inclure à la fois les pensées où tu attaques et celles où tu es attaqué. 2 Leurs effets sont exactement les mêmes parce qu’elles sont exactement les mêmes. 3 Tu ne reconnais pas encore cela et pour l’instant il t’est seulement demandé de les traiter comme étant les mêmes pendant les périodes d’exercice d’aujourd’hui. 4 Nous en sommes encore au stade d’identifier la cause du monde que tu vois. 5 Quand tu auras finalement appris que les pensées où tu attaques et celles où tu es attaqué ne sont pas différentes, tu seras prêt à lâcher prise de la cause.