30 avril 2010

UCEM~LEÇON 121 - Le pardon est la clef du bonheur.

1 mai ~ dorothy123201138731_gros

LEÇON 121

Le pardon est la clef du bonheur.

1. Voilà la réponse à ta quête de paix. 2 Voilà la clef de la signification dans un monde qui semble n’avoir aucun sens. 3 Voilà la voie vers la sécurité parmi les dangers apparents qui semblent te menacer à chaque tournant et rendre incertains tous tes espoirs de jamais trouver la quiétude et la paix. 4 Voilà la réponse à toutes les questions; voilà la fin de toute incertitude enfin assurée.

2. L’esprit qui ne pardonne pas est rempli de peur et n’offre à l’amour aucune place pour être soi-même; aucune place où il puisse déployer ses ailes en paix et s’essorer au-dessus du tumulte du monde. 2 L’esprit qui ne pardonne pas est triste, sans espoir de répit ni de délivrance de la douleur. 3 Il souffre et demeure dans la misère, scrutant les ténèbres sans y voir, et pourtant certain du danger qui le guette.

3. L’esprit qui ne pardonne pas est déchiré par le doute, confus, incertain de ce qu’il est et de tout ce qu’il voit; apeuré, en colère, faible et bravache; il a peur d’avancer, peur de rester, peur de s’éveiller ou de s’endormir, peur de chaque son et plus peur encore du silence; il est terrifié par les ténèbres, mais plus terrifié encore à l’approche de la lumière. 2 Que peut percevoir l’esprit qui ne pardonne pas, si ce n’est sa damnation ? 3 Que peut-il contempler, sauf la preuve que tous ses péchés sont réels ?

4. L’esprit qui ne pardonne pas ne voit pas d’erreurs, mais seulement des péchés. 2 Il regarde le monde avec des yeux qui ne voient pas et pousse des hurlements en voyant ses propres projections se dresser pour attaquer sa misérable parodie de la vie. 3 Il veut vivre, or il souhaiterait être mort. 4 Il veut le pardon, or il ne voit aucun espoir. 5 Il veut l’évasion, or il ne peut en concevoir aucune parce qu’il voit le péché partout.

5. L’esprit qui ne pardonne pas est désespéré, sans perspective d’un futur qui puisse offrir autre chose qu’un plus grand désespoir. 2 Or il considère que son jugement sur le monde est irréversible et il ne voit pas qu’il s’est lui-même condamné à ce désespoir. 3 Il pense qu’il ne peut pas changer, car ce qu’il voit témoigne que son jugement est correct. 4 Il ne demande pas, parce qu’il pense savoir. 5 Il ne remet rien en question, certain d’avoir raison.

6. Le pardon s’acquiert. 2 Il n’est pas inhérent à l’esprit, lequel ne peut pécher. 3 De même que le péché est une idée que tu t’es enseigné toi-même, tu dois aussi apprendre le pardon, mais d’un Enseignant autre que toi-même, Qui représente l’autre Soi en toi. 4 Par Lui tu apprends comment pardonner au soi que tu penses avoir fait, puis tu le laisses disparaître. 5 Ainsi tu rends ton esprit indivisé à Celui Qui est ton Soi, et Qui ne peut jamais pécher.

7. Chaque esprit qui ne pardonne pas t’offre l’occasion d’enseigner au tien comment se pardonner. 2 Chacun attend sa délivrance de l’enfer par toi, et se retourne vers toi en t’implorant pour avoir le Ciel ici et maintenant. 3 Il n’a pas d’espoir, mais tu deviens son espoir. 4 Et étant son espoir, tu deviens le tien. 5 L’esprit qui ne pardonne pas doit apprendre par ton pardon qu’il a été sauvé de l’enfer. 6 Et comme tu enseignes le salut, tu l’apprendras. 7 Or tout ton enseignement et tout ton apprentissage ne seront pas de toi, mais de l’Enseignant Qui t’a été donné pour te montrer la voie.

8. Aujourd’hui nous nous exerçons à apprendre à pardonner. 2 Si tu le désires, tu peux apprendre aujourd’hui à prendre la clef du bonheur et à l’utiliser pour ton propre bien. 3 Nous consacrerons dix minutes le matin, et dix minutes encore le soir, à apprendre comment donner le pardon et comment aussi le recevoir.

9. L’esprit qui ne pardonne pas ne croit pas que donner et recevoir sont la même chose. 2 Or nous allons essayer d’apprendre aujourd’hui qu’ils ne font qu’un en nous exerçant à pardonner à quelqu’un que tu penses être ton ennemi, et à quelqu’un que tu considères comme un ami. 3 Et comme tu apprendras à les voir ne faisant qu’un, nous étendrons la leçon à toi et nous verrons que leur évasion comprenait la tienne.

10. Commence les périodes d’exercice plus longues en pensant à quelqu’un que tu n’aimes pas beaucoup, qui semble t’irriter ou que tu regretterais d’avoir à rencontrer; quelqu’un que tu méprises vraiment ou que tu essaies simplement d’ignorer. 2 Peu importe la forme que prend ta colère. 3 Tu l’as probablement déjà choisi. 4 Il fera l’affaire.

11. Maintenant ferme les yeux, vois-le dans ton esprit et regarde-le un moment. 2 Essaie de percevoir quelque lumière en lui quelque part, une petite lueur que tu n’avais jamais remarquée. 3 Essaie de trouver une petite étincelle de clarté brillant à travers la laide image que tu as de lui. 4 Regarde cette image jusqu’à ce que tu y voies quelque part une lumière, puis essaie de laisser cette lumière s’étendre jusqu’à le recouvrir et rendre l’image belle et bonne.

12. Regarde un moment cette perception changée, puis tourne ton esprit vers quelqu’un que tu appelles un ami. 2 Essaie de lui transférer la lumière que tu as appris à voir autour de ton ancien “ennemi”. 3 Perçois-le maintenant comme plus qu’un ami pour toi, car dans cette lumière sa sainteté te montre ton sauveur, sauvé et sauvant, guéri et entier.

13. Puis laisse-le t’offrir la lumière que tu vois en lui, et laisse ton “ennemi” et ton ami s’unir pour te bénir en te donnant ce que tu as donné. 2 Maintenant tu ne fais qu’un avec eux et eux avec toi. 3 Maintenant c’est par toi-même que tu as été pardonné. 4 Tout le long de la journée, n’oublie pas le rôle que joue le pardon en apportant le bonheur à chaque esprit qui ne pardonne pas, dont le tien. 5 Dis-toi à chaque heure :

6 Le pardon est la clef du bonheur. 7 Je m’éveillerai du rêve

dans lequel je suis mortel, faillible et plein de péché, et je

connaîtrai que je suis le parfait Fils de Dieu.

L’Inspiration

Le péché comme ajustement

1. La croyance dans le péché est un ajustement. 2 Un ajustement est un changement; le passage d’une perception à une autre, ou la croyance que ce qui était tel auparavant a été rendu différent. 3 Par conséquent, tout ajustement est une distorsion, qui fait appel à des défenses pour la soutenir contre la réalité. 4 La connaissance ne requiert aucun ajustement et, de fait, se perd si le moindre passage ou changement est entrepris. 5 Car cela la réduit aussitôt à une simple perception; une façon de voir dans laquelle la certitude est perdue et le doute est entré. 6 Une condition ainsi détériorée nécessite des ajustements, parce qu’elle n’est pas vraie. 7 Qui a besoin de s’ajuster à la vérité, qui n’en appelle qu’à ce qu’il est, pour comprendre?

2. Les ajustements de toutes sortes sont de l’ego. 2 Car l’ego croit fixement que toutes les relations dépendent des ajustements, pour faire d’elles ce qu’il voudrait qu’elles soient. 3 Les relations directes, où il n’y a aucune interférence, sont toujours considérées comme dangereuses. 4 L’ego, qui s’est lui-même nommé médiateur de toutes les relations, fait tous les ajustements qu’il estime nécessaires, puis il les interpose entre ceux qui voudraient se rencontrer, pour les garder séparés et empêcher leur union. 5 C’est cette interférence étudiée qui fait qu’il t’est difficile de reconnaître ta relation sainte pour ce qu’elle est.

3. Ceux qui sont saints n’interfèrent pas avec la vérité. 2 Ils n’en ont pas peur, car c’est au-dedans de la vérité qu’ils reconnaissent leur sainteté, se réjouissant de ce qu’ils voient. 3 Ils la regardent directement, sans essayer de s’ajuster à elle, ou elle à eux. 4 Ainsi ils voient qu’elle était en eux, n’ayant pas d’abord décidé où ils voulaient qu’elle soit. 5 En regardant, ils ne font que poser une question, et c’est ce qu’ils voient qui leur répond. 6 Tu fais le monde et tu t’ajustes ensuite à lui, et lui à toi. 7 Et il n’y a pas non plus de différence entre toi et lui dans ta perception, qui a fait l’un et l’autre.

4. Or il reste une question simple, qui exige une réponse. 2 Aimes-tu ce que tu as fait? — un monde de meurtre et d’attaque, dans lequel tu te fraies timidement un chemin parmi d’incessants dangers, seul et effrayé, espérant au mieux que la mort attendra encore un peu avant de te rattraper et que tu disparaisses. 3 Tu as inventé cela. 4 C’est une image de ce que tu penses être; de la façon dont tu te vois. 5 Un meurtrier est effrayé, et ceux qui tuent craignent la mort. 6 Ces pensées effrayantes, ce sont celles de ceux qui voudraient s’ajuster à un monde que leurs ajustements ont rendu effrayant. 7 Et à partir de ce qui est triste au-dedans, ils regardent tristement au-dehors et y voient la tristesse.

5. Ne t’es-tu pas demandé comment le monde est réellement; comment tu le verrais avec des yeux heureux? 2 Le monde que tu vois n’est qu’un jugement sur toi-même. 3 Il n’est pas là du tout. 4 Or le jugement lui impose une sentence, le justifie et le rend réel. 5 Tel est le monde que tu vois : un jugement sur toi-même, et fait par toi. 6 Cette image maladive de toi-même, qui est son image et qu’il aime, l’ego la préserve avec soin et la place à l’extérieur de toi dans le monde. 7 Et à ce monde, tu dois t’ajuster aussi longtemps que tu crois que cette image est à l’extérieur et te tient à sa merci. 8 Ce monde est sans merci et s’il était à l’extérieur de toi, tu aurais certes raison d’être effrayé. 9 Or c’est toi qui l’as fait sans merci, et si maintenant sa nature sans merci semble être dans tout ce que tu vois, elle peut être corrigée.

6. Qui, dans une relation sainte, peut longtemps rester non saint? 2 Le monde que voient ceux qui sont saints ne fait qu’un avec eux, tout comme le monde que regarde l’ego est pareil à lui. 3 Le monde que voient ceux qui sont saints est beau parce qu’ils voient en lui leur innocence. 4 Ils ne lui ont pas dit ce qu’il était; ils n’ont pas fait d’ajustements pour convenir à leurs ordres. 5 Dans un murmure, ils lui ont doucement demandé : «Qu’es-tu?» 6 Et Celui Qui veille sur toute perception a répondu. 7 Ne prends pas le jugement du monde pour réponse à la question : «Que suis-je ?» 8 Le monde croit dans le péché, mais la croyance qui l’a fait tel que tu le vois n’est pas extérieure à toi.

7. Ne cherche pas à faire que le Fils de Dieu s’ajuste à son insanité. 2 Il y a un étranger en lui, qui est entré par mégarde dans la demeure de la vérité et qui en sortira. 3 Il est venu sans but, mais il ne restera pas devant l’éclatante lumière qu’a offerte le Saint-Esprit, et que tu as acceptée. 4 Car là l’étranger est rendu sans demeure et tu es, toi, le bienvenu. 5 Ne demande pas à cet étranger de passage : «Que suis-je?» 6 Il est l’unique chose dans tout l’univers qui n’en ait pas connaissance. 7 Or c’est à lui que tu le demandes, et c’est à sa réponse que tu voudrais t’ajuster. 8 C’est cette seule et folle pensée, d’une féroce arrogance et pourtant si minuscule et si in-signifiante qu’elle se faufile inaperçue à travers l’univers de la vérité, qui devient ton guide. 9 C’est vers elle que tu te tournes pour demander la signification de l’univers. 10 Et à l’unique chose aveugle dans tout l’univers voyant de la vérité, tu demandes : «Comment dois-je regarder le Fils de Dieu?»

8. À une chose totalement dépourvue de jugement, demande-t-on jugement? 2 Et si tu l’as fait, voudras-tu croire la réponse et t’y ajuster comme si c’était la vérité? 3 Le monde que tu regardes est la réponse qu’elle t’a donnée, et tu lui as donné le pouvoir d’ajuster le monde pour rendre sa réponse vraie. 4 Tu as demandé à cette bouffée de folie la signification de ta relation non sainte, et tu l’as ajustée en fonction de sa réponse insane. 5 À quel point cela t’a-t-il rendu heureux? 6 As-tu rencontré ton frère avec joie pour bénir le Fils de Dieu et lui rendre grâce de tout le bonheur qu’il t’a offert? 7 As-tu reconnu en ton frère le don éternel de Dieu pour toi? 8 As-tu vu la sainteté qui luisait en toi comme en ton frère, pour bénir l’autre? 9 Voilà le but de ta relation sainte. 10 Ne demande pas quels sont les moyens de l’atteindre à l’unique chose qui voudrait encore qu’elle soit non sainte. 11 Ne lui donne pas le pouvoir d’ajuster les moyens et la fin.

9. Des prisonniers qui sont liés depuis des années à de lourdes chaînes, affamés, émaciés, faibles et épuisés, qui ont les yeux plongés depuis si longtemps dans les ténèbres qu’ils ne se souviennent plus de la lumière, ne sautent pas de joie à l’instant même où ils sont libérés. 2 Il leur faut un certain temps pour comprendre ce qu’est la liberté. 3 Tu cherchais faiblement, à tâtons dans la poussière, et tu as trouvé la main de ton frère, incertain si tu devais la lâcher ou t’agripper à la vie oubliée depuis si longtemps. 4 Serre-la plus fort et lève les yeux sur ton fort compagnon, en qui réside la signification de ta liberté. 5 Il semblait être crucifié à côté de toi. 6 Et pourtant sa sainteté était restée intouchée et parfaite, et avec lui à tes côtés tu entreras ce jour même dans le Paradis, et tu connaîtras la paix de Dieu.

10. Telle est ma volonté pour toi et ton frère, et pour chacun de vous l’un pour l’autre et pour lui-même. 2 Ici il n’y a que sainteté et jonction sans limite. 3 Car qu’est-ce que le Ciel, sinon l’union, directe et parfaite, et sans le voile de la peur sur elle? 4 Ici nous sommes un, et le regard que nous posons l’un sur l’autre et sur nous-mêmes est d’une parfaite douceur. 5 Ici toute pensée de séparation entre nous devient impossible. 6 Toi qui étais prisonnier dans la séparation, tu es maintenant rendu libre dans le Paradis. 7 Et c’est ici que je voudrais m’unir à toi, mon ami, mon frère et mon Soi.

11. Le don que tu as fait à ton frère m’a donné la certitude que notre union est proche. 2 Partage donc cette foi avec moi, et connais qu’elle est justifiée. 3 Il n’y a pas de crainte dans l’amour parfait parce qu’il ne connaît pas le péché et qu’il doit voir les autres comme il se voit lui-même. 4 Regardant au-dedans avec charité, que peut-il craindre au-dehors? 5 Les innocents voient la sécurité, et ceux qui ont le cœur pur voient Dieu au-dedans de Son Fils et se tournent vers le Fils pour qu’il les conduise au Père. 6 Et où iraient-ils ailleurs que là où c’est leur volonté d’être? 7 Maintenant toi et ton frère vous conduirez l’un l’autre vers le Père, aussi sûrement que Dieu a créé Son Fils saint, et l’a gardé ainsi. 8 En ton frère est la lumière de la promesse éternelle d’immortalité que Dieu t’a faite. 9 Vois-le sans péché et il ne peut y avoir de peur en toi.

29 avril 2010

UCEM~LEÇON 120 – Révision des leçons 109 et 110.

30 avril ~ desert-homme-vision1

LEÇON 120

À réviser matin et soir.

1. (109) Je repose en Dieu.

2 Je repose en Dieu aujourd’hui, et je Le laisse œuvrer

en moi et par moi, tandis que je repose en Lui en

quiétude et en parfaite certitude.

2. (110) Je suis tel que Dieu m’a créé.

2 Je suis le Fils de Dieu.

3 Aujourd’hui je mets de côté toutes les illusions malades

de moi-même, et je laisse mon Père me dire Qui je suis réellement.

3. À l’heure :

2 Je repose en Dieu.

3 À la demi-heure :

4 Je suis tel que Dieu m’a créé.

L’Inspiration

Le guérisseur non guéri

1. Le plan de l’ego pour le pardon est bien plus utilisé que celui de Dieu. 2 C’est qu’il est entrepris par des guérisseurs non guéris et il est donc de l’ego. 3 Considérons maintenant plus attentivement le guérisseur non guéri. 4 Par définition, il essaie de donner ce qu’il n’a pas reçu. 5 Si le guérisseur non guéri est théologien, par exemple, il commencera peut-être par cette prémisse: «  Je suis un pauvre pécheur, comme toi.  » 6 S’il est psychothérapeute, il est plus probable qu’il commence par la croyance tout aussi incroyable que l’attaque est réelle à la fois pour lui et pour le patient, mais qu’elle n’a d’importance ni pour l’un ni pour l’autre.

2. J’ai dit maintes fois que les croyances de l’ego ne peuvent pas être partagées, et c’est pourquoi elles sont irréelles. 2 Comment, donc, le fait de les «  découvrir  »  peut-il les rendre réelles ? 3 Chaque guérisseur qui recherche la vérité dans les fantasmes doit être non guéri, parce qu’il ne sait pas où chercher la vérité et il n’a donc pas de réponse au problème de la guérison.

3. C’est un avantage de faire venir les cauchemars à la conscience, mais seulement pour enseigner qu’ils ne sont pas réels et que tout ce qu’ils contiennent est in-signifiant. 2 Le guérisseur non guéri ne peut pas faire cela parce qu’il ne le  croit pas. 3 Tous les guérisseurs non guéris suivent le plan de l’ego pour le pardon, sous une forme ou sous une autre. 4 S’ils sont théologiens, ils sont susceptibles de se condamner eux-mêmes, d’enseigner la condamnation et de préconiser une solution apeurante. 5 Projetant la condamnation sur Dieu, ils Le font paraître vengeur et craignent Son châtiment. 6 Ce qu’ils ont fait, c’est simplement de s’identifier à l’ego, et en percevant ce qu’il fait, ils se condamnent eux-mêmes à cause de cette confusion. 7 Il est compréhensible qu’il y ait eu des révoltes contre ce concept, mais c’est encore y croire que de se révolter contre lui.

4 Certaines formes plus récentes du plan de l’ego aident aussi peu que les plus anciennes, parce que la forme n’importe pas et le contenu n’a pas changé. 2 Sous l’une de ces formes nouvelles, par exemple, il se peut qu’un psychothérapeute interprète les symboles de l’ego dans un cauchemar et les  utilise ensuite pour prouver que le cauchemar est réel. 3 L’ayant rendu réel, il tente alors d’en dissiper les effets en dépréciant l’importance du rêveur. 4 Ce serait une approche guérissante si le rêveur était aussi identifié comme irréel. 5 Or si le rêveur est assimilé à l’esprit, le pouvoir correcteur de l’esprit par le Saint-Esprit est nié. 6 Même comme l’ego l’entend, c’est une contradiction, contradiction  qu’il remarque habituellement même dans sa confusion.

5. S’il faut réduire l’importance de l’esprit pour contrebalancer la peur, comment cela peut-il développer la force du moi ? 2 C’est à cause de telles incohérences manifestes que personne n’a jamais réellement expliqué ce qui arrive en psychothérapie. 3 En réalité, il n’arrive rien. 4 Il n’est rien arrivé de réel au guérisseur non guéri, et il doit apprendre de son propre enseignement. 5 Son ego cherchera toujours à obtenir quelque chose de la situation. 6 Par conséquent, le guérisseur non guéri ne sait pas comment donner et ne peut donc pas partager. 7 Il ne peut pas corriger parce qu’il ne travaille pas correctivement. 8 Il croit qu’il lui appartient d’enseigner au patient ce qui est réel, bien qu’il ne le sache pas lui-même.

6. Que devrait-il donc arriver ? 2 Quand Dieu dit : «  Que la lumière soit  », la lumière fut. 3 Peux-tu trouver la lumière en analysant les ténèbres comme le fait le psychothérapeute, ou comme le théologien, en reconnaissant les ténèbres en toi-même puis en cherchant une lointaine lumière pour les chasser, tout en soulignant son éloignement ? 4 La guérison n’est pas mystérieuse. 5 Rien ne changera à moins d’avoir été compris, puisque la lumière est compréhension. 6 Un «  pauvre pécheur  »  ne peut pas être guéri sans magie, pas plus qu’un «  esprit sans importance  »  ne peut s’estimer lui-même sans magie.

7. Sous ces deux formes, donc, l’approche de l’ego doit arriver à une impasse : cette caractéristique «  situation impossible  » à laquelle l’ego conduit toujours. 2 Cela peut aider quelqu’un de lui montrer vers quoi il se dirige, mais c’est peine perdue si on ne l’aide pas aussi à changer de direction. 3 Le guérisseur non guéri ne peut pas faire cela pour lui, puisqu’il ne peut pas le faire pour lui-même. 4 La seule contribution signifiante qu’un guérisseur puisse faire, c’est de présenter l’exemple de quelqu’un dont la direction a été changée pour lui et qui ne croit plus à aucune sorte de cauchemars. 5 C’est donc la lumière dans son esprit qui répondra au questionneur, qui doit décider avec Dieu que la lumière est parce qu’il la voit. 6 Et parce qu’il la reconnaît, le guérisseur connaît qu’elle est là. 7 C’est ainsi que la perception est finalement traduite en connaissance. 8 Le faiseur de miracles commence par percevoir la lumière, puis il traduit sa perception en assurance en l’étendant continuellement et en acceptant qu’elle soit reconnue. 9 Ses effets l’assurent qu’elle est là.

8. Un thérapeute ne guérit pas : il laisse la guérison se faire. 2 Il peut indiquer les ténèbres mais il ne peut pas apporter la lumière de lui-même, car la lumière n’est pas de lui. 3 Or, étant pour lui, elle doit être aussi pour son patient. 4 Le Saint-Esprit est le seul Thérapeute. 5 Dans toute situation où Il est le Guide, Il rend la guérison très claire. 6 Tu ne peux que Le laisser remplir Sa fonction. 7 Il n’a pas besoin d’aide pour cela. 8 Il te dira exactement quoi faire pour aider qui que ce soit qu’il envoie à toi pour être aidé, et Il lui parlera par toi si tu n’interfères pas. 9 Souviens-toi que c’est toi qui choisis le guide pour aider, et le mauvais choix n’aidera pas. 10 Mais souviens-toi aussi que le bon aidera. 11 Fais-Lui confiance, car l’aide est Sa fonction, et Il est de Dieu. 12 Comme tu éveilleras d’autres esprits au Saint-Esprit, par Lui et non par toi-même, tu comprendras que tu n’obéis pas aux lois de ce monde. 13 Mais les lois auxquelles tu obéis marchent. 14 L’énoncé : «  Ce qui est bon est ce qui marche  »  est judicieux quoique insuffisant. 15 Seul ce qui est bon peut marcher. 16 Rien d’autre ne marche.

9. Ce cours présente une situation d’apprentissage très directe et très simple, et il fournit le Guide Qui te dis quoi faire. 2 Si tu le fais tu verras qu’il marche. 3 Ses résultats sont plus convaincants que ses mots. 4 Ils te convaincront que les mots sont vrais. 5 En suivant le bon Guide, tu apprendras la plus simple de toutes les leçons:

6 C’est à leurs fruits que vous les connaîtrez,

et qu’ils se connaîtront eux mêmes.

28 avril 2010

UCEM~LEÇON 119 – Révision des leçons 107 et 108.

29 avril ~ esprit de dieu

LEÇON 119

À réviser matin et soir :

1. (107) La vérité corrigera toutes les erreurs dans mon esprit.

2 Je fais erreur quand je pense pouvoir être blessé de quelque façon que ce soit.

3 Je suis le Fils de Dieu, dont le Soi repose en sécurité dans l’Esprit de Dieu.

2. (108) Donner et recevoir ne font qu’un en vérité.

2 Je pardonnerai toutes choses aujourd’hui, afin d’apprendre comment accepter la vérité en moi, et en venir à reconnaître mon impeccabilité.

3. À l’heure :

2 La vérité corrigera toutes les erreurs dans mon esprit.

3 À la demi-heure :

4 Donner et recevoir ne font qu’un en vérité.

L’Inspiration

Ta fonction dans l’Expiation

1. Quand tu acceptes la non-culpabilité de ton frère, tu vois l’Expiation en lui. 2 Car en la proclamant en lui, tu la fais tienne, et tu verras ce que tu cherchais. 3 Tu ne verras pas le symbole de la non-culpabilité de ton frère brillant en lui tant que tu croiras encore qu’elle n’est pas là. 4 Sa non-culpabilité est ton Expiation. 5 Accorde-la-lui et tu verras la vérité de ce que tu as reconnu. 6 Or la vérité est offerte premièrement pour être reçue, comme Dieu la donna premièrement à Son Fils. 7 Le premier dans le temps ne signifie rien, mais le Premier dans l’éternité est Dieu le Père, Qui est à la fois Premier et Un. 8 Au-delà du Premier il n’y en a pas d’autre, car il n’y a pas d’ordre, pas de second ni de troisième, et rien que le Premier.

2. Toi qui appartiens à la Cause Première, créé par Lui à l’image de Lui-même et faisant partie de Lui, tu es plus que simplement non coupable. 2 L’état de non-culpabilité n’est que la condition dans laquelle ce qui n’est pas là a été enlevé de l’esprit désordonné qui pensait que ce l’était. 3 C’est cet état, et seulement cela, que tu dois atteindre, avec Dieu à tes côtés. 4 Car jusqu’à ce que tu le fasses, tu continueras de penser que tu es séparé de Lui. 5 Tu peux peut-être sentir Sa Présence près de toi, mais tu ne peux pas connaître que tu ne fais qu’un avec Lui. 6 Cela ne peut pas s’enseigner. 7 L’apprentissage concerne uniquement la condition dans laquelle cela vient tout seul.

3. Quand tu auras permis que soit défait pour toi tout ce qui dans ton esprit très saint obscurcissait la vérité, et que par conséquent tu te tiendras en grâce devant ton Père, Il Se donnera Lui-même à toi comme Il l’a toujours fait. 2 Se donner Lui-même, c’est tout ce qu’il connaît, or donc c’est toute la connaissance. 3 Car ce qu’il ne connaît pas ne peut pas être et par conséquent ne peut pas être donné. 4 Ne demande pas à être pardonné, car cela a déjà été accompli. 5 Demande, plutôt, à apprendre comment pardonner, et à ramener dans ton esprit qui ne pardonne pas ce qui a toujours été. 6 L’Expiation devient réelle et visible pour ceux qui l’utilisent. 7 Sur terre c’est ta seule fonction, et tu dois apprendre que c’est tout ce que tu veux apprendre. 8 Tu te sentiras coupable jusqu’à ce que tu apprennes cela. 9 Car à la fin, quelque forme qu’elle prenne, ta culpabilité surgit de ce que tu as manqué de remplir ta fonction dans l’Esprit de Dieu avec tous les tiens. 10 Peux-tu échapper à cette culpabilité en manquant de remplir ta fonction ici?

4. Tu n’as pas besoin de comprendre la création pour faire ce qui doit être fait avant que la connaissance ait une signification pour toi. 2 Dieu ne brise pas de barrières; pas plus qu’il ne les a faites. 3 Quand tu les laisses aller, elles disparaissent. 4 Dieu n’échouera pas, comme Il n’a jamais échoué en quoi que ce soit. 5 Décide que Dieu a raison et que tu es dans l’erreur à ton sujet. 6 Il t’a créé à partir de Lui-même, mais toujours au-dedans de Lui. 7 Il connaît ce que tu es. 8 Souviens-toi qu’après Lui il n’y a pas de second. 9 Il n’y a personne, donc, qui puisse être sans Sa Sainteté, ni personne qui soit indigne de Son parfait Amour. 10 Ne manque pas à ta fonction, qui est d’aimer dans un lieu sans amour fait de ténèbres et de tromperie, car c’est ainsi que ténèbres et tromperie sont défaites. 11 Ne te manque pas à toi-même, mais plutôt offre à Dieu et à toi-même Son Fils irréprochable. 12 Pour ce petit don de reconnaissance pour Son Amour, Dieu Lui-même échangera ton don pour le Sien.

5. Avant de prendre pour toi-même quelque décision que ce soit, souviens-toi que tu t’es décidé contre ta fonction au Ciel, puis considère soigneusement si tu veux prendre des décisions ici. 2 Ta fonction ici est seulement de décider de ne pas décider ce que tu veux, en re-connaissance du fait que tu ne le sais pas. 3 Comment, donc, peux-tu décider ce que tu devrais faire? 4 Laisse toute décision à Celui Qui parle pour Dieu, et pour ta fonction telle qu’il la connaît. 5 Ainsi Il t’enseignera à lever le terrible fardeau que tu t’es imposé en n’aimant pas le Fils de Dieu et en tentant de lui enseigner la culpabilité au lieu de l’amour. 6 Renonce à cette insane et frénétique tentative qui te dérobe la joie de vivre avec ton Dieu et Père, et de t’éveiller avec joie à Son Amour et à Sa Sainteté, qui se joignent en tant que vérité en toi, te rendant un avec Lui.

6. Quand tu as appris à décider avec Dieu, toutes les décisions deviennent aussi faciles et justes que de respirer. 2 Cela est sans effort, et tu seras conduit aussi doucement que si l’on te portait sur un paisible sentier par un jour d’été. 3 C’est seulement ta propre volition qui semble faire qu’il est dur de décider. 4 Le Saint-Esprit ne tardera pas à répondre à chacune de tes questions sur quoi faire. 5 Il le sait. 6 Et Il te le dira, puis Il le fera pour toi. 7 Toi qui es fatigué, tu verras que cela est plus reposant que le sommeil. 8 Car tu peux emporter ta culpabilité dans le sommeil, mais pas dans cela.

7. À moins d’être non coupable, tu ne peux pas connaître Dieu, dont la Volonté est que tu Le connaisses. 2 Par conséquent, tu dois être non coupable. 3 Or si tu n’acceptes pas les conditions nécessaires pour Le connaître, tu L’as nié et tu ne Le reconnais pas, bien qu’il soit tout autour de toi. 4 Il ne peut pas être connu sans Son Fils, dont la non-culpabilité est la condition pour Le connaître. 5 Accepter Son Fils comme coupable, c’est nier le Père si complètement que la connaissance est balayée loin de toute re-connaissance dans l’esprit même où Dieu Lui-même l’a placée. 6 Si seulement tu écoutais, et apprenais combien cela est impossible ! 7 Ne Le dote pas d’attributs que tu comprends. 8 Tu ne L’as pas fait, et tout ce que tu comprends n’est pas de Lui.

8. Ta tâche n’est pas de faire la réalité. 2 Elle est là sans ton faire, mais pas sans toi. 3 Toi qui as tenté de te jeter toi-même et qui as si peu estimé Dieu, écoute-moi parler pour Lui et pour toi-même. 4 Tu ne peux pas comprendre à quel point ton Père t’aime, car il n’y a aucun parallèle dans ton expérience du monde pour t’aider à le comprendre. 5 Il n’y a rien sur terre avec quoi cela puisse se comparer, et rien de ce que tu as jamais ressenti à part de Lui n’y ressemble même vaguement. 6 Tu ne peux même pas donner une bénédiction avec une parfaite douceur. 7 Voudrais-tu en connaître Un Qui donne à jamais, et Qui ne connaît que donner?

9. Les enfants du Ciel vivent dans la lumière de la bénédiction de leur Père, parce qu’ils connaissent qu’ils sont sans péché. 2 L’Expiation fut établie comme moyen de rendre la non-culpabilité aux esprits qui l’ont niée, et qui ainsi se sont nié le Ciel. 3 L’Expiation t’enseigne la véritable condition du Fils de Dieu. 4 Elle ne t’enseigne pas ce que tu es ni ce qu’est ton Père. 5 Le Saint-Esprit, Qui s’en souvient pour toi, t’enseigne simplement comment enlever les blocages qui se dressent entre toi et ce que tu connais. 6 Sa mémoire est tienne. 7 Si tu te souviens de ce que tu as fait, tu ne te souviens de rien. 8 Le souvenir de la réalité est en Lui; par conséquent, il est en toi.

10. Le non-coupable et le coupable sont totalement incapables de se comprendre l’un l’autre. 2 Chacun perçoit l’autre comme pareil à lui-même, ce qui les rend tous deux incapables de communiquer parce que chacun voit l’autre autrement qu’il se voit lui-même. 3 Dieu ne peut communiquer qu’avec le Saint-Esprit dans ton esprit, parce que Lui seul partage la connaissance de ce que tu es avec Dieu. 4 Et seul le Saint-Esprit peut répondre à Dieu pour toi, car Lui seul connaît ce qu’est Dieu. 5 Tout le reste que tu as placé au-dedans de ton esprit ne peut exister, car ce qui n’est pas en communication avec l’Esprit de Dieu n’a jamais été. 6 La communication avec Dieu est la vie. 7 Et rien sans elle n’est.

27 avril 2010

UCEM~LEÇON 118 – Révision des leçons 105 et 106.

28 avril ~ Pablo-Picasso-L-homme-en-prole---la-paix-166150

LEÇON 118

À réviser matin et soir :

1. (105) La paix et la joie de Dieu sont miennes.

2 Aujourd’hui j’accepterai la paix et la joie de Dieu, en

joyeux échange contre tous les substituts que j’ai faits

au bonheur et à la paix.

2. (106) Que je sois calme et que j’écoute la vérité.

2 Que ma propre petite et faible voix se taise, et que

j’entende la Voix puissante pour la Vérité Elle-même

m’assurer que je suis le Fils parfait de Dieu.

3. À l’heure :

2 La paix et la joie de Dieu sont miennes.

3 À la demi-heure :

4 Que je sois calme et que j’écoute la vérité.

L’Inspiration

La réelle alternative

1. Il y a une tendance à penser que le monde peut offrir consolation et évasion des problèmes mêmes qu’il a pour but de garder. 2 Pourquoi le ferait-il? 3 Parce que c’est un lieu où le choix parmi des illusions semble être le seul choix. 4 Et c’est toi qui contrôles les conséquences de ton choix. 5 Ainsi tu penses qu’à l’intérieur de la mince tranche qui va de la naissance à la mort, un peu de temps t’est donné à utiliser pour toi seul; un temps pendant lequel chacun est en conflit avec toi, mais tu peux choisir quelle route te fera sortir du conflit, et te mènera loin des difficultés qui ne te concernent pas. 6 Or tu es concerné. 7 Comment, donc, peux-tu en échapper en les laissant derrière toi? 8 Ce qui doit aller avec toi, tu l’emporteras, quelle que soit la route que tu choisis de suivre.

2. Un choix réel n’est pas une illusion. 2 Mais le monde n’en a pas à offrir. 3 Toutes ses routes ne mènent qu’au désappointement, au néant et à la mort. 4 Il n’y a pas de choix dans ses alternatives. 5 Ne cherche pas à échapper des problèmes ici. 6 Le monde a été fait pour que les problèmes soient sans issue. 7 Ne sois pas trompé par tous les noms différents donnés à ses routes. 8 Elles ont une seule fin. 9 Et chacune n’est que le moyen de gagner cette fin, car c’est ici que toutes ses routes mèneront, si différentes qu’elles paraissent au départ; si différentes qu’elles paraissent en chemin. 10 Leur fin est certaine, car il n’y a pas de choix parmi elles. 11 Elles mènent toutes à la mort. 12 Sur certaines, tu voyages gaiement pendant un moment, avant que n’entre la désolation. 13 Sur d’autres, les épines se font sentir immédiatement. 14 Le choix n’est pas quelle sera la fin, mais quand elle viendra.

3. Il n’y a pas de choix là où chaque fin est certaine. 2 Peut-être préférerais-tu les essayer toutes avant d’apprendre réellement qu’elles ne font qu’un. 3 Les routes que ce monde peut offrir semblent être en très grand nombre, mais le temps doit venir où chacun commence à voir combien elles se ressemblent les unes les autres. 4 Des hommes sont morts en voyant cela, parce qu’ils ne voyaient pas d’autre voie que les chemins que le monde offrait. 5 Et en apprenant qu’ils ne menaient nulle part, ils ont perdu espoir. 6 C’était pourtant le moment où ils auraient pu apprendre leur plus grande leçon. 7 Tous doivent atteindre ce point, puis aller au-delà. 8 Il est certes vrai qu’il n’y a pas du tout de choix en ce monde. 9 Mais ce n’est pas la leçon en soi. 10 La leçon a un but, et par là tu en viens à comprendre à quoi elle sert.

4. Pourquoi chercherais-tu à essayer une autre route, une autre personne ou un autre lieu, quand tu as appris comment commence la leçon, mais sans percevoir encore à quoi elle sert? 2 Son but est la réponse à la quête que doivent entreprendre tous ceux qui croient encore qu’il y a une autre réponse à trouver. 3 Apprends maintenant, sans désespoir, qu’il n’y a pas d’espoir de réponse dans le monde. 4 Mais ne juge pas la leçon qui ne fait que commencer par cela. 5 Ne cherche pas dans le monde un autre panneau qui semble indiquer encore une autre route. 6 Ne cherche plus d’espoir là où il n’y en a pas. 7 Apprends vite maintenant, et comprends que tu ne fais que perdre du temps à moins que tu n’ailles au-delà de ce que tu as appris vers ce qu’il te reste à apprendre. 8 Car de ce point le plus bas l’apprentissage te mènera jusqu’à des sommets de bonheur, dans lesquels tu vois le but de la leçon resplendissant, et parfaitement dans les limites de ta capacité d’apprendre.

5. Qui serait désireux d’être détourné de toutes les routes du monde, à moins qu’il n’en comprenne la réelle futilité? 2 N’est-il pas nécessaire qu’il commence par là, pour chercher plutôt une autre voie? 3 Car tant qu’il voit un choix où il n’y en a pas, quel pouvoir de décision peut-il utiliser? 4 La grande libération de pouvoir doit commencer en apprenant où il peut réellement être utilisé. 5 Or quelle décision a du pouvoir si elle est appliquée à des situations qui n’offrent pas de choix?

6. Apprendre que le monde peut offrir un seul choix, quelle que soit la forme qu’il prend, c’est commencer à accepter qu’il y a une réelle alternative. 2 Lutter contre cette étape, c’est aller à l’encontre du but que tu as ici. 3 Tu n’es pas venu pour apprendre à trouver une route que le monde ne contient pas. 4 La quête de chemins différents dans le monde n’est que la quête de différentes formes de vérité. 5 Et cela empêcherait la vérité d’être atteinte.

7. Ne pense pas que le bonheur se puisse jamais trouver en suivant une route qui s’en éloigne. 2 Cela n’a aucun sens, et ce ne peut pas être la bonne voie. 3 À toi qui sembles trouver ce cours trop difficile à apprendre, laisse-moi répéter que pour atteindre un but tu dois aller en sa direction et non en t’en éloignant. 4 Et chaque route qui mène dans l’autre sens ne fait pas avancer dans la découverte du but. 5 Si cela est difficile à comprendre, alors ce cours est impossible à apprendre. 6 Mais alors seulement. 7 Car autrement, c’est le simple enseignement de l’évidence.

8. Il y a un choix que tu as le pouvoir de faire quand tu as vu les alternatives réelles. 2 Jusqu’à ce que ce point soit atteint, tu n’as pas le choix, et tu ne peux que décider comment tu pourrais faire le meilleur choix pour te tromper toi-même à nouveau. 3 Ce cours ne tente pas d’enseigner davantage que cela : le pouvoir de décision ne peut pas consister à choisir différentes formes de ce qui est toujours une même illusion et une même erreur. 4 Tous les choix du monde dépendent de ceci : tu choisis entre ton frère et toi, et tu gagneras autant qu’il perdra; et ce que tu perds est ce qui lui est donné. 5 Comme cela est entièrement opposé à la vérité, alors que tout le but de la leçon est d’enseigner que ce que ton frère perd, tu l’as perdu; et que ce qu’il gagne est ce qui t’est donné.

9. Il n’a pas quitté Ses Pensées ! 2 Mais tu as oublié Sa Présence et tu ne t’es pas souvenu de Son Amour. 3 Il n’y a pas de chemin dans le monde qui puisse mener à Lui, ni de but mondain qui puisse être un avec le Sien. 4 Quelle route dans le monde entier mènera vers l’intérieur, quand chaque route a été faite pour séparer le voyage du but qu’il doit avoir à moins de n’être que futile errance? 5 Toutes les routes qui éloignent de ce que tu es te mèneront à la confusion et au désespoir. 6 Or jamais Il n’a laissé Ses Pensées à la mort, sans leur Source à jamais en elles-mêmes.

10. Il n’a pas quitté Ses Pensées ! 2 Il ne pouvait pas plus en partir qu’elles-mêmes ne pouvaient Le forclore. 3 En union avec Lui, elles demeurent, et dans Leur Unité les Deux sont gardés complets. 4 Il n’y a pas de route qui t’éloigne de Lui. 5 Un voyage hors de toi n’existe pas. 6 Comme il est sot et insane de penser qu’il puisse y avoir une route avec un tel but ! 7 Où pourrait-elle aller? 8 Et comment pourrais-tu être amené à y voyager, marchant là sans être uni à ta propre réalité?

11. Pardonne-toi ta folie, et oublie tous les voyages insensés et tous les buts sans but. 2 Ils n’ont pas de signification. 3 Tu ne peux pas échapper de ce que tu es. 4 Car Dieu est miséricordieux, et Il n’a pas laissé Son Fils L’abandonner. 5 Sois reconnaissant de ce qu’il est, car en cela est ton évasion hors de la folie et de la mort. 6 Tu ne peux être trouvé nulle part ailleurs que là où Il est. 7 Il n’y a pas de chemin qui ne mène à Lui.

26 avril 2010

UCEM~LEÇON 117 – Révision des leçons 103 et 104.

27 avril ~ bonheur-cadeau-L-1

LEÇON 117

À réviser matin et soir :

1. (103) Dieu, étant Amour, et aussi bonheur.

2 Que je me souvienne que l’amour est le bonheur, et

que rien d’autre n’apporte la joie.

3 Ainsi je choisis de ne pas entretenir de substituts à l’amour.

2. (104) Je ne cherche que ce qui m’appartient en vérité.

2 L’amour est mon héritage, et avec lui la joie.

3 Ce sont les dons que mon Père m’a faits.

4 Je voudrais accepter tout ce qui est mien en vérité.

3. À l’heure :

2 Dieu, étant Amour, est aussi bonheur.

3 À la demi-heure :

4 Je ne cherche que ce qui m’appartient en vérité.

L’Inspiration

Le test de la vérité

1. Or la chose essentielle est d’apprendre que tu ne connais pas. 2 La connaissance est puissance, et toute puissance est de Dieu. 3 Toi qui as tenté de garder la puissance pour toi-même, tu l’as « perdue ». 4 Tu as encore cette puissance, mais entre elle et la conscience que tu en as, tu as interposé tant de choses que tu ne peux pas l’utiliser. 5 Tout ce que tu t’es enseigné t’a rendu ta puissance de plus en plus obscure. 6 Tu ne connais pas ce qu’elle est, ni où. 7 Tu as fait un semblant de puissance et une démonstration de force si pitoyables qu’ils ne peuvent que te faillir. 8 Car la puissance n’est pas un semblant de force et la vérité est au-delà de toute semblance. 9 Or tout ce qui se dresse entre toi et la puissance de Dieu en toi n’est que ton apprentissage du faux, et de toutes tes tentatives pour défaire le vrai.

2. Sois désireux, donc, que tout cela soit défait, et réjouis-toi qu’à cela tu ne sois pas lié à jamais. 2 Car tu t’es enseigné comment emprisonner le Fils de Dieu, une leçon si impensable que seuls ceux qui sont insanes, dans le plus profond sommeil, pourraient même en rêver. 3 Dieu peut-Il apprendre comment ne pas être Dieu? 4 Et Son Fils, ayant reçu de Lui tout pouvoir, peut-il apprendre à être impuissant? 5 Que t’es-tu enseigné que tu puisses préférer garder, à la place de ce que tu as et de ce que tu es?

3. L’Expiation t’enseigne comment échapper pour toujours de tout ce que tu t’es enseigné dans le passé, en te montrant seulement ce que tu es maintenant. 2 L’apprentissage est accompli avant que ses effets ne soient manifestes. 3 L’apprentissage, donc, est dans le passé, mais son influence détermine le présent en lui donnant la signification quelle qu’elle soit qu’il a pour toi. 4 Ton apprentissage ne donne aucune signification au présent. 5 Rien de ce que tu as jamais appris ne peut t’aider à comprendre le présent, ni t’enseigner comment défaire le passé. 6 Ton passé est ce que tu t’es enseigné toi-même. 7 Lâche prise de tout cela. 8 Ne tente pas de comprendre n’importe quel événement, n’importe quoi ou n’importe qui à sa « lumière », car les ténèbres dans lesquelles tu essaies de voir ne peuvent qu’obscurcir. 9 Ne fais pas du tout confiance aux ténèbres pour illuminer ta compréhension, car en faisant cela tu contredis la lumière et par là tu penses voir les ténèbres. 10 Or les ténèbres ne peuvent être vues, car elles ne sont rien de plus qu’une condition dans laquelle voir devient impossible.

4. Toi qui n’as pas encore porté toutes les ténèbres que tu t’es enseignées à la lumière en toi, tu ne peux guère juger de la vérité et de la valeur de ce cours. 2 Or Dieu ne t’a pas abandonné. 3 Ainsi est-il une autre leçon envoyée de Lui et déjà apprise pour chaque enfant de lumière par Celui à Qui Dieu l’a donnée. 4 Cette leçon resplendit de la gloire de Dieu, car en elle réside Son pouvoir, qu’il partage avec tant de joie avec Son Fils. 5 Apprends quel est Son bonheur, qui est le tien. 6 Mais pour accomplir cela, toutes tes noires leçons doivent être portées de plein gré à la vérité, et joyeusement déposées par des mains ouvertes pour recevoir et non fermées pour prendre. 7 Celui Qui enseigne la lumière acceptera de toi chaque leçon de ténèbres que tu Lui apportes, parce que tu n’en veux pas. 8 Et Il échangera avec joie chacune d’elles contre la leçon de lumière qu’il a apprise pour toi. 9 Ne crois jamais qu’aucune leçon apprise par toi à part de Lui ne signifie quoi que ce soit.

5. Il est un test, aussi sûr que Dieu, permettant de reconnaître si ce que tu as appris est vrai. 2 Si tu es entièrement libre de toute espèce de peur, et si tous ceux qui te rencontrent ou qui pensent seulement à toi partagent ta paix parfaite, alors tu peux être sûr que tu as appris la leçon de Dieu, et non la tienne. 3 À moins que tout cela soit vrai, il y a dans ton esprit de sombres leçons qui te blessent et te freinent, toi et tous ceux qui t’entourent. 4 L’absence d’une paix parfaite ne signifie qu’une chose : Tu penses que ta volonté pour le Fils de Dieu n’est pas la Volonté du Père pour lui. 5 C’est ce que chaque sombre leçon enseigne sous une forme ou sous une autre. 6 Et chacune des leçons lumineuses par lesquelles le Saint-Esprit remplacera les sombres leçons que tu n’acceptes pas, t’enseigne que ta volonté s’accorde à celle du Père et de Son Fils.

6. Ne te soucie pas de savoir comment tu peux apprendre une leçon si complètement différente de tout ce que tu t’es enseigné toi-même. 2 Comment le saurais-tu? 3 Ton rôle est très simple. 4 Tu as seulement besoin de reconnaître que tout ce que tu as appris, tu ne le veux pas. 5 Demande d’être enseigné, et n’utilise pas tes expériences pour confirmer ce que tu as appris. 6 Lorsque ta paix est menacée ou troublée de quelque façon que ce soit, dis-toi:

7 Je ne connais pas ce que signifie quoi que ce soit, y compris ceci.

8 Ainsi je ne sais pas comment y répondre.

9 Et je n’utiliserai pas ce que j’ai appris dans le passé comme lumière pour me guider maintenant.

10 Par ce refus d’essayer de t’enseigner à toi-même ce que tu ne connais pas, le Guide Que Dieu t’a donné te parlera. 11 Il prendra dans ta conscience la place qui Lui revient dès l’instant que tu l’abandonneras et la Lui offriras.

7. Tu ne peux pas être ton guide vers les miracles, car c’est toi qui les as rendus nécessaires. 2 Et parce que tu l’as fait, les moyens sur lesquels tu peux compter pour les miracles t’ont été fournis. 3 Le Fils de Dieu ne peut pas faire de besoins que son Père ne satisfera pas, pour autant qu’il se tourne vers Lui un tout petit peu. 4 Or Il ne peut pas forcer Son Fils à se tourner vers Lui et rester Lui-même. 5 Il est impossible que Dieu perde Son Identité, car s’Il la perdait, tu perdrais la tienne. 6 Et Il ne peut pas, étant la tienne, se changer Lui-même, car ton Identité est inchangeable. 7 Le miracle reconnaît Son inchangeabilité en voyant Son Fils tel qu’il a toujours été, et non tel qu’il voudrait se faire lui-même. 8 Le miracle apporte les effets que seule peut apporter la non-culpabilité, et ainsi établit le fait que la non-culpabilité doit être.

8. Toi qui es si fermement lié à la culpabilité et si engagé à le rester, comment peux-tu établir pour toi-même ta non-culpabilité? 2 Cela est impossible. 3 Mais assure-toi que tu es bien désireux de reconnaître que c’est impossible. 4 C’est seulement parce que tu penses pouvoir mener une petite partie, ou t’occuper de certains aspects de ta vie seul, que la direction du Saint-Esprit est limitée. 5 Ainsi tu voudrais Le rendre non fiable et utiliser cette non-fiabilité imaginaire comme excuse pour Lui cacher certaines sombres leçons. 6 Et en limitant ainsi la mesure dans laquelle tu acceptes d’être guidé, tu es incapable de compter sur les miracles pour répondre à tous tes problèmes pour toi.

9. Penses-tu que le Saint-Esprit te refuserait ce qu’il voudrait te voir donner? 2 Tu n’as aucun problème qu’il ne puisse résoudre en t’offrant un miracle. 3 Les miracles sont pour toi. 4 Et chaque peur, chaque douleur et chaque épreuve que tu as, a été défaite. 5 Il les a toutes portées à la lumière, les ayant acceptées à ta place, et ayant reconnu qu’elles n’ont jamais été. 6 Il n’est pas de sombres leçons qu’il n’ait déjà éclairées pour toi. 7 Les leçons que tu voudrais t’enseigner, Il les a déjà corrigées. 8 Elles n’existent pas du tout dans Son Esprit. 9 Car le passé ne Le lie pas, et par conséquent ne te lie pas. 10 Il ne voit pas le temps comme tu le vois. 11 Et chaque miracle qu’il t’offre corrige l’usage que tu fais du temps, et le fait Sien.

10. Lui Qui t’a libéré du passé voudrait t’enseigner que tu en es libre. 2 Il voudrait seulement que tu acceptes Ses accomplissements pour tiens, parce qu’il les a faits pour toi. 3 Et parce qu’il l’a fait, ce sont les tiens. 4 Il t’a rendu libre de ce que tu as fait. 5 Tu peux Le nier, mais tu ne peux pas Lui faire appel en vain. 6 Il donne toujours Ses dons à la place des tiens. 7 Il voudrait établir Son enseignement lumineux si fermement dans ton esprit qu’aucune sombre leçon de culpabilité ne puisse demeurer dans ce qu’il a établi comme saint par Sa Présence. 8 Remercie Dieu de ce qu’il est là et œuvre par toi. 9 Et toutes Ses œuvres sont les tiennes. 10 Il t’offre un miracle pour chacune de celles que tu Le laisses faire par toi.

11. Le Fils de Dieu sera toujours indivisible. 2 Comme nous tenons tous en Dieu ne faisant qu’un, ainsi nous apprenons en Lui ne faisant qu’un. 3 L’Enseignant de Dieu est aussi pareil à Son Créateur que l’est Son Fils, et c’est par Son Enseignant que Dieu proclame Son Unité et celle de Son Fils. 4 Écoute en silence et n’élève pas la voix contre Lui. 5 Car Il enseigne le miracle de l’unité, et devant Sa leçon la division disparaît. 6 Enseigne comme Lui ici, et tu te souviendras que tu as toujours créé comme ton Père. 7 Le miracle de la création n’a jamais cessé, portant le saint sceau de l’immortalité. 8 Telle est la Volonté de Dieu pour toute la création, et toute la création se joint à Lui dans cette volonté.

12. Ceux qui toujours se souviennent qu’ils ne connaissent rien, et qui sont devenus désireux d’apprendre tout, l’apprendront. 2 Mais chaque fois qu’ils se fient à eux-mêmes, ils n’apprendront pas. 3 Ils ont détruit ce qui les motive à apprendre en pensant qu’ils connaissent déjà. 4 Ne pense pas que tu comprennes quoi que ce soit avant d’avoir passé le test de la paix parfaite, car la paix et la compréhension vont de pair et jamais elles ne peuvent se trouver l’une sans l’autre. 5 Chacune apporte l’autre avec elle, car la loi de Dieu est qu’elles ne soient pas séparées. 6 Elles sont cause et effet, l’une de l’autre; ainsi où l’une est absente, l’autre ne peut pas être.

13. Ceux qui reconnaissent qu’ils ne peuvent pas connaître à moins que les effets de la compréhension ne soient avec eux, ceux-là seulement peuvent réellement apprendre. 2 Pour cela, ce doit être la paix qu’ils veulent, et rien d’autre. 3 Chaque fois que tu penses connaître, la paix te quittera, parce que tu as abandonné l’Enseignant de la paix. 4 Chaque fois que tu te rends pleinement compte que tu ne connais pas, la paix reviendra, car tu L’auras invité à revenir en abandonnant l’ego en faveur de Lui. 5 Ne fais pas appel à l’ego pour quoi que ce soit; c’est seulement cela que tu as besoin de faire. 6 Le Saint-Esprit, de Lui-même, remplira tout esprit qui fait ainsi de la place pour Lui.

14. Si tu veux la paix, tu dois abandonner l’enseignant de l’attaque. 2 L’Enseignant de la paix ne t’abandonnera jamais. 3 Tu peux Le déserter mais Lui ne réciproquera jamais, car Sa foi en toi est Sa compréhension. 4 Elle est aussi ferme que Sa foi en Son Créateur, et Il connaît que la foi en Son Créateur doit englober la foi en Sa création. 5 Dans cette cohérence réside Sa Sainteté, qu’il ne peut pas abandonner, car ce n’est pas Sa Volonté de le faire. 6 Ayant toujours en vue ta perfection, Il fait le don de la paix à quiconque perçoit le besoin de la paix, et voudrait l’avoir. 7 Fais place à la paix et elle viendra. 8 Car la compréhension est en toi, et d’elle doit venir la paix.

15. La puissance de Dieu, dont elles proviennent toutes deux, est tienne aussi sûrement qu’elle est Sienne. 2 Tu penses que tu ne Le connais pas, uniquement parce que, seul, il est impossible de Le connaître. 3 Or vois les œuvres considérables qu’il fera par toi et tu seras convaincu de les avoir faites par Lui. 4 Il est impossible de nier la Source d’effets si puissants qu’ils ne pourraient pas être de toi. 5 Laisse-Lui de la place et tu te trouveras si rempli de puissance que rien ne prévaudra contre ta paix. 6 Et ce sera le test par lequel tu reconnais que tu as compris.

25 avril 2010

UCEM~LEÇON 116 – Révision des leçons 101 et 102.

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LEÇON 116

À réviser matin et soir :

1. (101) La Volonté de Dieu pour moi est le parfait bonheur.

2 La Volonté de Dieu est le parfait bonheur pour moi.

3 Et je ne peux souffrir que de la croyance qu’il y a une

autre volonté à part de la Sienne.

2. (102) Je partage la Volonté de Dieu de bonheur pour moi.

2 Je partage la Volonté de mon Père pour moi, Son Fils.

3 Ce qu’il m’a donné est tout ce que je veux.

4 Ce qu’il m’a donné est tout ce qu’il y a.

3. À l’heure :

2 La Volonté de Dieu pour moi est le parfait bonheur.

3. À la demi-heure :

4. Je partage la Volonté de Dieu de bonheur pour moi.

L’Inspiration

La fonction particulière

1. La grâce de Dieu repose doucement sur des yeux qui pardonnent, et tout ce qu’ils contemplent parle de Lui à celui qui regarde. 2 Il ne peut voir aucun mal; rien à craindre dans le monde, et personne qui soit différent de lui. 3 Et comme il les aime, ainsi il se regarde lui-même avec amour et douceur. 4 Il ne voudrait pas plus se condamner lui-même pour ses erreurs que damner autrui. 5 Il n’est pas un arbitre de vengeance, ni un punisseur de péché. 6 La bonté de son regard repose sur lui-même avec toute la tendresse qu’il offre aux autres. 7 Car il voudrait seulement guérir et seulement bénir. 8 Étant en accord avec ce que Dieu veut, il a le pouvoir de guérir et de bénir tous ceux qu’il contemple avec la grâce de Dieu sur son regard.

2. Les yeux s’habituent aux ténèbres, et la lumière d’un jour brillant semble douloureuse pour des yeux longtemps accoutumés aux vagues effets perçus au crépuscule. 2 Et ils se détournent de la lumière du soleil et de la clarté qu’elle apporte à ce qu’ils regardent. 3 Le vague semble mieux; plus facile à voir et mieux reconnu. 4 En quelque sorte, le flou et plus obscur semble plus facile à regarder, moins douloureux pour les yeux que ce qui est entièrement clair et non ambigu. 5 Or ce n’est pas à cela que les yeux servent, et qui peut dire qu’il préfère les ténèbres tout en maintenant qu’il veut voir?

3. Le souhait de voir appelle la grâce de Dieu à descendre sur tes yeux et apporte le don de lumière qui rend la vue possible. 2 Voudrais-tu contempler ton frère? 3 Dieu est heureux de te le faire voir. 4 Il ne veut pas que ton sauveur soit non reconnu de toi. 5 Il ne veut pas non plus qu’il reste sans la fonction qu’il lui a donnée. 6 Ne le laisse plus seul, car les solitaires sont ceux qui ne voient pour eux aucune fonction à remplir dans le monde; nulle part où l’on ait besoin d’eux et nul but qu’ils soient les seuls à pouvoir remplir parfaitement.

4. Telle est la bienveillante perception qu’a le Saint-Esprit de la particularité : Son usage de ce que tu as fait, pour guérir au lieu de nuire. 2 À chacun Il donne une fonction particulière dans le salut que lui seul peut remplir; un rôle juste pour lui. 3 Et le plan n’est pas complet jusqu’à ce qu’il trouve sa fonction particulière et remplisse le rôle qui lui est assigné, pour se rendre complet dans un monde où règne l’incomplétude.

5. Ici, où les lois de Dieu ne prévalent pas sous une forme parfaite, quand même il peut faire une chose parfaite et faire un choix parfait. 2 Et par cet acte de fidélité particulière envers quelqu’un perçu comme autre que lui, il apprend que le don fut donné à lui-même, et qu’ils doivent donc ne faire qu’un. 3 Le pardon est la seule fonction signifiante dans le temps. 4 C’est le moyen que le Saint-Esprit utilise pour traduire la particularité de péché en salut. 5 Le pardon est pour tous. 6 Mais quand il repose sur tous, il est complet, et chaque fonction de ce monde est complétée avec lui. 7 Alors le temps n’est plus. 8 Or, dans le temps, il y a encore beaucoup à faire. 9 Et chacun doit faire ce qui lui est imparti, car le plan tout entier dépend de son rôle. 10 Il a un rôle particulier dans le temps, car ainsi il l’a choisi et, le choisissant, il l’a fait pour lui-même. 11 Son souhait ne lui a pas été nié mais a été changé de forme, pour qu’il serve son frère et lui-même et devienne ainsi un moyen de sauver au lieu de perdre.

6. Le salut n’est rien de plus qu’un rappel de ce que ce monde n’est pas ta demeure. 2 Ses lois ne te sont pas imposées, ses valeurs ne sont pas les tiennes. 3 Et rien de ce que tu penses voir en lui n’est réellement là. 4 Cela est vu et compris lorsque chacun assume son rôle dans son défaire, comme il l’avait fait pour le faire. 5 Il a les moyens pour l’un et l’autre, comme il les a toujours eus. 6 La particularité qu’il a choisie pour se blesser, Dieu l’a désignée pour être le moyen pour son salut, à l’instant même où le choix a été fait. 7 Son péché particulier a été fait sa grâce particulière. 8 Sa haine particulière devint son amour particulier.

7. Le Saint-Esprit a besoin de ta fonction particulière, pour que la Sienne soit remplie. 2 Ne pense pas que tu manques d’une valeur particulière ici. 3 Tu la voulais, et elle t’est donnée. 4 Tout ce que tu as fait peut servir le salut facilement et bien. 5 Le Fils de Dieu ne peut faire aucun choix que le Saint-Esprit ne puisse employer pour lui, et non contre lui. 6 Ce n’est que dans les ténèbres que ta particularité semble être une attaque. 7 Dans la lumière, tu la vois comme ta fonction particulière dans le plan pour sauver le Fils de Dieu de toute attaque, et lui laisser comprendre qu’il est en sécurité, comme il l’a toujours été, et le restera dans le temps et l’éternité pareillement. 8 Voilà la fonction qui t’est donnée pour ton frère. 9 Prends-la doucement, donc, de la main de ton frère, et laisse le salut s’accomplir parfaitement en toi. 10 Fais cette seule chose, pour que tout te soit donné.

24 avril 2010

UCEM~LEÇON 115 – Révision des leçons 99 et 100.

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LEÇON 115

À réviser matin et soir :

1. (99) Le salut est ma seule fonction ici.

2 Ma fonction ici est de pardonner au monde toutes les erreurs que j’ai faites.

3 Car ainsi j’en suis délivré avec le monde entier.

2. (100) Mon rôle est essentiel au plan de Dieu pour le salut.

2 Je suis essentiel au plan de Dieu pour le salut du monde.

3 Car Il m’a donné Son plan afin que je sauve le monde.

3. À l’heure :

2 Le salut est ma seule fonction ici.

3 À la demi-heure :

4 Mon rôle est essentiel au plan de Dieu pour le salut.

L’Inspiration

Le rêveur du rêve

1. La souffrance est un accent sur tout ce que le monde a fait pour te blesser. 2 Ici est clairement montrée la version démente que donne le monde du salut. 3 Comme dans un rêve de punition, où le rêveur est inconscient de ce qui a provoqué l’attaque contre lui, il se voit lui-même injustement attaqué par quelque chose qui n’est pas lui. 4 Il est la victime de ce « quelque chose d’autre », une chose extérieure à lui et dont il n’y a pas de raison pour qu’il soit tenu responsable. 5 Il doit être innocent parce qu’il ne sait pas ce qu’il fait, mais ce qui lui est fait. 6 Or sa propre attaque contre lui-même est encore apparente, car c’est lui qui ressent la souffrance. 7 Et il ne peut s’échapper, parce qu’il en voit la source à l’extérieur de lui-même.

2. Maintenant il t’est montré que tu peux t’échapper. 2 Tout ce dont il est besoin, c’est que tu regardes le problème tel qu’il est, et non de la façon dont tu l’as monté. 3 Comment pourrait-il y avoir une autre façon de résoudre un problème qui est très simple, mais qui a été obscurci par de lourds nuages de complication, lesquels ont été faits pour garder le problème irrésolu? 4 Sans les nuages, le problème émergera dans toute sa primitive simplicité. 5 Le choix ne sera pas difficile, parce que le problème est absurde quand il est vu clairement. 6 Nul n’a la moindre difficulté à se décider à laisser un simple problème être résolu s’il voit qu’il le blesse, et qu’il est aussi très facile à enlever.

3. Le «raisonnement» par lequel le monde est fait, sur lequel il repose, par lequel il est maintenu, est simplement ceci : « Tu es la cause de ce que je fais. 2 Ta présence justifie ma colère, et tu existes et penses à part de moi. 3 Tant que tu attaques, je dois être innocent. 4 Et ce dont je souffre, c’est ton attaque. » 5 Nul qui regarde ce «raisonnement» exactement tel qu’il est ne pourrait manquer de voir qu’il n’est pas suivi et n’a aucun sens. 6 Or il paraît sensé, parce qu’il semble que le monde te blesse. 7 Il semble donc qu’il n’est point besoin d’aller au-delà de l’évidence en fait de cause.

4. Il en est certes besoin. 2 L’évasion du monde hors de la condamnation est un besoin que ceux qui sont dans le monde ont en commun. 3 Or ils ne reconnaissent pas leur besoin commun. 4 Car chacun pense que, s’il joue son rôle, la condamnation du monde reposera sur lui. 5 Et c’est cela qu’il perçoit comme étant son rôle dans la délivrance du monde. 6 La vengeance doit avoir un point de mire. 7 Autrement le couteau vengeur serait dans sa propre main, et pointé contre lui-même. 8 Il doit le voir dans la main d’un autre, s’il veut être victime d’une attaque qu’il n’a pas choisie. 9 Ainsi il souffre des blessures qu’un couteau qu’il ne tient pas lui a faites.

5. Tel est le but du monde qu’il voit. 2 Et vu ainsi, le monde fournit les moyens par lesquels ce but semble être rempli. 3 Les moyens attestent le but, mais ne sont pas eux-mêmes une cause. 4 Pas plus que la cause ne sera changée en étant vue à part de ses effets. 5 La cause produit les effets, qui ensuite rendent témoignage de la cause, et non d’eux-mêmes. 6 Regarde, donc, au-delà des effets. 7 Ce n’est pas ici que doit résider la cause de la souffrance et du péché. 8 Et ne t’attarde pas sur la souffrance et le péché, car ils ne sont que des reflets de leur cause.

6. Le rôle que tu joues pour sauver le monde de la condamnation est ta propre évasion. 2 N’oublie pas que le témoin du monde du mal ne peut parler que pour ce qui a vu un besoin de mal dans le monde. 3 Et c’est là que ta culpabilité a d’abord été vue. 4 Dans la séparation d’avec ton frère a commencé la première attaque contre toi-même. 5 Et c’est de cela que le monde rend témoignage. 6 Ne cherche pas une autre cause, et ne cherche pas son défaire parmi les puissantes légions de ses témoins. 7 Ils soutiennent sa prétention à ton allégeance. 8 Ce qui dissimule la vérité n’est pas là où tu devrais chercher pour trouver la vérité.

7. Les témoins du péché se tiennent tous dans un seul petit espace. 2 Et c’est ici que tu trouves la cause de ta façon de voir le monde. 3 Autrefois tu étais inconscient de ce qui devait être réellement la cause de tout ce que le monde paraissait t’imposer, que tu n’avais ni invité ni demandé. 4 Tu étais sûr d’une seule chose : De toutes les nombreuses causes que tu percevais comme t’apportant douleur et souffrance, ta culpabilité ne faisait pas partie. 5 Pas plus que tu ne les avais demandées pour toi-même de quelque façon que ce soit. 6 C’est ainsi que toutes les illusions se sont produites. 7 Celui qui les fait ne se voit pas lui-même les faisant, et leur réalité ne dépend pas de lui. 8 Quelle que soit leur cause, c’est quelque chose qui est tout à fait à part de lui, et ce qu’il voit est séparé de son esprit. 9 Il ne peut pas douter de la réalité de ses rêves, parce qu’il ne voit pas le rôle qu’il joue pour les faire et les faire paraître réels.

8. Nul ne peut se réveiller d’un rêve que le monde rêve pour lui. 2 Il devient une partie du rêve de quelqu’un d’autre. 3 Il ne peut pas choisir de s’éveiller d’un rêve qu’il n’a pas fait. 4 Il reste impuissant, victime d’un rêve conçu et chéri par un esprit séparé. 5 De lui, en effet, cet esprit doit bien peu se soucier, aussi indifférent à sa paix et à son bonheur que le temps qu’il fait ou l’heure du jour. 6 Il ne l’aime pas, mais il lui donne comme il veut n’importe quel rôle qui satisfasse son rêve. 7 Sa valeur est si petite qu’il n’est qu’une ombre qui danse et saute en l’air au gré d’une intrigue insensée conçue à l’intérieur du vain rêve du monde.

9. Voilà la seule image que tu puisses voir; la seule alternative que tu puisses choisir, l’autre possibilité de cause, si tu n’es pas le rêveur de tes rêves. 2 Et c’est cela que tu choisis si tu nies que la cause de la souffrance est dans ton esprit. 3 Réjouis-toi, en effet, qu’elle le soit, car tu es ainsi le seul décideur de ton destin dans le temps. 4 C’est à toi de faire le choix entre une mort endormie avec les rêves du mal et un heureux réveil avec la joie de la vie.

10. Entre quoi pourrais-tu choisir, si ce n’est la vie et la mort, l’éveil et le sommeil, la paix et la guerre, tes rêves et ta réalité? 2 Il y a un risque de penser que la mort est la paix, parce que le monde assimile le corps au Soi que Dieu a créé. 3 Or une chose ne peut jamais être son opposé. 4 Et la mort est l’opposé de la paix, parce que c’est l’opposé de la vie. 5 Et la vie est la paix. 6 Réveille-toi et oublie toute pensée de mort, et tu découvriras que tu as la paix de Dieu. 7 Or s’il t’est réellement donné de choisir, alors tu dois voir les causes des choses entre lesquelles tu choisis exactement telles qu’elles sont et où elles sont.

11. Quels choix peuvent être faits entre deux états, dont un seulement est clairement reconnu? 2 Qui pourrait être libre de choisir entre des effets, quand un seul est vu comme lui appartenant? 3 Un choix honnête ne pourrait jamais être perçu comme un choix divisé entre un toi minuscule et un monde énorme, avec des rêves différents au sujet de la vérité en toi. 4 Le fossé entre la réalité et les rêves ne réside pas entre le rêve du monde et ce que tu rêves en secret. 5 Ils ne font qu’un. 6 Le rêve du monde n’est qu’une partie de ton propre rêve dont tu t’es départi, et que tu as vue comme si c’était à la fois son début et sa fin. 7 Or c’est ton rêve secret qui l’a fait débuter, ce que tu ne perçois pas, bien qu’il ait causé la partie que tu vois et dont tu ne doutes pas qu’elle est réelle. 8 Comment pourrais-tu en douter tant que tu es endormi et rêves en secret que sa cause est réelle?

12. Un frère séparé de toi, un ancien ennemi, un meurtrier qui te traque dans la nuit et conspire ta mort, tout en planifiant qu’elle soit longue et lente; c’est de cela que tu rêves. 2 Or sous ce rêve il en est encore un autre, dans lequel tu deviens le meurtrier, l’ennemi secret, le pilleur et le destructeur de ton frère et du monde pareillement. 3 Là est la cause de la souffrance, l’espace entre tes petits rêves et ta réalité. 4 Le petit fossé que tu ne vois même pas, le lieu de naissance des illusions et de la peur, le temps de la terreur et de la haine ancienne, l’instant du désastre, sont tous là. 5 Là est la cause de l’irréalité. 6 Et c’est là qu’elle sera défaite.

13. Tu es le rêveur du monde des rêves. 2 Il n’a pas d’autre cause et n’en aura jamais. 3 Rien de plus effrayant qu’un rêve futile a terrifié le Fils de Dieu et lui a fait penser qu’il avait perdu son innocence, nié son Père et fait la guerre contre lui-même. 4 Le rêve est si effrayant, il semble si réel, qu’il ne pourrait pas se réveiller à la réalité sans une sueur de terreur et sans un cri de peur mortelle, à moins qu’un rêve plus doux ne précède son réveil et ne permette à son esprit plus calme d’accueillir, et non de craindre, la Voix qui appelle avec amour pour le réveiller; un rêve plus doux, dans lequel sa souffrance est guérie et où son frère est son ami. 5 Dieu a voulu qu’il s’éveille doucement et avec joie, et Il lui a donné les moyens de s’éveiller sans peur.

14. Accepte le rêve qu’il t’a donné au lieu du tien. 2 Il n’est pas difficile de changer un rêve une fois que le rêveur a été reconnu. 3 Repose dans le Saint-Esprit, et permets à Ses doux rêves de prendre la place de ceux que tu rêvais dans la terreur et dans la peur de la mort. 4 Il apporte des rêves de pardon, dans lesquels le choix n’est pas qui est l’assassin et qui sera la victime. 5 Dans les rêves qu’il apporte, il n’y a pas de meurtre et il n’y a pas de mort. 6 Le rêve de culpabilité s’efface de ta vue, bien que tes yeux soient fermés. 7 Un sourire est venu éclairer ta face endormie. 8 Le sommeil est paisible maintenant, car ce sont des rêves heureux.

15. Rêve tendrement de ton frère qui est sans péché et s’unit à toi en sainte innocence. 2 Et de ce rêve le Seigneur du Ciel éveillera Lui-même Son Fils bien-aimé. 3 Rêve aux gentillesses de ton frère au lieu de t’attarder dans tes rêves sur ses erreurs. 4 Choisis ses prévenances comme objet de tes rêves, au lieu de faire le compte des blessures qu’il a données. 5 Pardonne-lui ses illusions et rends-lui grâce de toute l’aide qu’il a donnée. 6 Et ne balaie pas ses nombreux dons parce qu’il n’est pas parfait dans tes rêves. 7 Il représente son Père, Que tu vois comme t’offrant à la fois la vie et la mort.

16. Frère, Il ne donne que la vie. 2 Or ce que tu vois comme les dons que ton frère offre représente les dons que tu rêves que ton Père te fait. 3 Laisse tous les dons de ton frère être vus à la lumière de la charité et de la bonté qui te sont offertes. 4 Et ne laisse aucune douleur troubler ton rêve de profonde gratitude pour les dons qu’il te fait.