30 juin 2014

UCEM~LEÇON 182 – Je serai calme un instant et rentrerai chez moi.

LEÇON 182

Je serai calme un instant et rentrerai chez moi.

1. Dans ce monde où tu sembles vivre, tu n’es pas chez toi. 2 Et quelque part dans ton esprit, tu connais que c’est vrai. 3 Un souvenir de chez toi continue de te hanter, comme s’il y avait un endroit qui appelait ton retour, bien que tu ne reconnaisses pas la voix, ni ce que c’est que cette voix te rappelle. 4 Or tu te sens comme un étranger ici, d’un ailleurs tout à fait inconnu. 5 Rien de si défini que tu puisses dire avec certitude que tu es un exilé ici. 6 Juste un sentiment persistant, parfois rien de plus qu’une légère pulsation, pas plus qu’un vague souvenir en d’autres moments, que tu écartes activement mais qui est sûr de venir à l’esprit à nouveau.

2. Il n’en est pas un qui ne sache de quoi nous parlons. 2 Or certains essaient d’écarter leur souffrance par des jeux auxquels ils jouent pour occuper leur temps et garder loin d’eux leur tristesse. 3 D’autres nieront qu’ils sont tristes, qui ne reconnaissent pas du tout leurs larmes. 4 D’autres encore maintiendront que ce dont nous parlons est une illusion, pas plus digne de considération qu’un simple rêve. 5 Or qui, en toute honnêteté, sans défensive ni tromperie de soi, nierait qu’il comprend les mots que nous disons ?

3. Nous parlons aujourd’hui pour quiconque parcourt ce monde, car il n’est pas chez lui. 2 Il va d’un pas incertain dans une quête sans fin, cherchant dans les ténèbres ce qu’il ne peut trouver, ne reconnaissant pas ce que c’est qu’il cherche. 3 Il fait un millier de demeures, mais nulle ne satisfait son esprit agité. 4 Il ne comprend pas qu’il bâtit en vain. 5 La demeure qu’il cherche ne peut pas être faite par lui. 6 Il n’y a pas de substitut au Ciel. 7 Tout ce qu’il a jamais fait est l’enfer.

4. Tu penses peut-être que c’est la demeure de ton enfance que tu voudrais retrouver. 2 L’enfance de ton corps, et l’endroit qui l’abritait, sont maintenant un souvenir si distordu que tu n’as plus devant toi qu’une image d’un passé qui n’a jamais eu lieu. 3 Or il y a un Enfant en toi Qui cherche la maison de Son Père et Qui connaît qu’Il est un étranger ici. 4 Cette enfance est éternelle, avec une innocence qui durera à jamais. 5 Là où cet Enfant ira est terre sainte. 6 C’est Sa Sainteté qui illumine le Ciel et qui apporte sur terre le pur reflet de la lumière d’en haut, dans laquelle la terre et le Ciel sont joints en un.

5. C’est cet Enfant en toi que ton Père connaît comme étant Son Propre Fils. 2 C’est cet Enfant Qui connaît Son Père. 3 Il désire retourner chez Lui si profondément, si incessamment, que Sa voix t’implore de Le laisser Se reposer un moment. 4 Il ne demande rien de plus que juste quelques instants de répit ; juste un intervalle pendant lequel Il puisse retourner respirer à nouveau l’air saint qui remplit la maison de Son père. 5 Tu es aussi Sa demeure. 6 Il reviendra. 7 Mais donne-Lui juste un peu de temps pour être Lui-même, dans la paix qui est Sa demeure, et Se reposer dans le silence et dans la paix et l’amour.

6. Cet Enfant a besoin de ta protection. 2 Il est loin de chez Lui. 3 Il est si petit qu’il semble si facile de Le forclore, sa voix ténue si vite obscurcie, Son appel à l’aide presque inentendu parmi les sons grinçants et les bruits âpres et crissants du monde. 4 Or Il connaît qu’en toi demeure encore Sa sûre protection. 5 Tu ne Le décevras pas. 6 Il retournera chez Lui, et toi avec Lui.

7. Cet Enfant est ta non-défense, ta force. 2 Il a confiance en toi. 3 Il est venu parce qu’Il connaissait que tu n’échouerais pas. 4 Incessamment Il te parle tout bas de Sa demeure. 5 Car Il voudrait te ramener avec Lui, pour que Lui-même puisse y rester et qu’Il n’ait pas à retourner là où Il n’est pas à Sa place, où Il vit comme un paria dans un monde de pensées étrangères. 6 Sa patience n’a pas de limites. 7 Il attendra jusqu’à ce que tu entendes en toi Sa douce Voix, qui t’appelle à Le laisser aller en paix, avec toi, là où Il est chez Lui, et toi avec Lui.

8. Quand tu es calme un instant, quand le monde s’estompe devant toi, quand les idées sans valeur cessent d’avoir de la valeur dans ton esprit agité, alors tu entends Sa Voix. 2 Il t’appelle d’une façon si poignante que tu ne Lui résistes pas plus longtemps. 3 En cet instant Il t’emmène à Sa demeure et tu restes avec Lui dans le calme parfait, en silence et en paix, au-delà de toutes paroles, intouché par la peur et le doute, sublimement certain que tu es chez toi.

9. Repose-toi fréquemment avec Lui aujourd’hui. 2 Car il désirait devenir un petit Enfant afin que tu apprennes de Lui comme est fort celui qui vient sans défenses, offrant seulement les messages de l’amour à ceux qui pensent qu’il est leur ennemi. 3 Il tient dans Sa main la puissance du Ciel et les appelle amis, et leur donne Sa force, afin qu’ils voient qu’Il voudrait être un Ami pour eux. 4 Il leur demande de Le protéger, car Sa demeure est loin et Il ne veut pas y retourner seul.

10. Le Christ naît de nouveau petit Enfant chaque fois qu’un voyageur voudrait quitter sa demeure. 2 Car il doit apprendre que ce qu’il voudrait protéger n’est que cet Enfant, Qui vient sans défense et Qui est protégé par sa non-défense. 3 Rentre chez toi de temps en temps avec Lui aujourd’hui. 4 Tu es tout autant un étranger ici que Lui.

11. Aujourd’hui prends le temps de mettre de côté ton bouclier qui ne sert à rien et dépose la lance et l’épée que tu avais levées contre un ennemi sans existence. 2 Le Christ t’a appelé ami et frère. 3 Il est même venu demander ton aide pour Le laisser rentrer chez Lui aujourd’hui, complété et complètement. 4 Il est venu comme vient un petit enfant, qui doit implorer l’amour et la protection de son père. 5 Il gouverne l’univers et pourtant Il demande incessamment que tu retournes avec Lui et ne prennes plus des illusions pour dieux.

12. Tu n’as pas perdu ton innocence. 2 C’est après elle que tu languis. 3 Voilà le désir de ton cœur. 4 Voilà la voix que tu entends et voilà l’appel qui ne peut être nié. 5 L’Enfant saint reste avec toi. 6 Sa demeure est la tienne. 7 Aujourd’hui Il te donne Sa non-défense et tu l’acceptes en échange de tous les jouets de bataille que tu as faits. 8 Et maintenant la voie est ouverte et le voyage a une fin qui est enfin en vue. 9 Sois calme un instant et rentre chez toi avec Lui, et sois en paix un moment.

29 juin 2014

UCEM~LEÇON 181 – J’ai confiance en mes frères, qui ne font qu’un avec moi.

LEÇON 181

J’ai confiance en mes frères, qui ne font qu’un avec moi.

1. Il est essentiel que tu aies confiance en tes frères pour établir et soutenir ta foi en ton aptitude à transcender le doute et le manque de sûre conviction en toi. 2 Quand tu attaques un frère, tu proclames qu’il est limité par ce que tu as perçu en lui. 3 Tu ne regardes pas au-delà de ses erreurs. 4 Plutôt, elles sont magnifiées et deviennent des blocages à la prise de conscience du Soi qui réside au-delà de tes propres erreurs, passé ses apparents péchés aussi bien que les tiens.

2. La perception a un point de mire. 2 C’est cela qui rend cohérent ce que tu vois. 3 Change seulement ce point de mire et ce que tu verras changera en conséquence. 4 Ta vision alors changera pour appuyer l’intention qui a remplacé celle que tu avais auparavant. 5 Cesse de te concentrer sur les péchés de ton frère et tu fais l’expérience de la paix qui vient de la foi en l’impeccabilité. 6 Cette foi reçoit son seul appui sûr de ce que tu vois en autrui par delà ses péchés. 7 Car ses erreurs, si c’est sur cela que tu te concentres, témoignent des péchés en toi. 8 Et tu ne transcenderas pas leur vue et ne verras pas l’impeccabilité qui se trouve au-delà.

3. Par conséquent, pendant les exercices d’aujourd’hui, nous laissons d’abord tous ces petits points de mire faire place à notre grand besoin de laisser notre impeccabilité devenir apparente. 2 Nous instruisons notre esprit que c’est cela que nous cherchons, et seulement cela, juste un petit moment. 3 Nous ne nous soucions pas de nos buts futurs. 4 Et ce que nous avons vu un instant auparavant n’a aucun intérêt pour nous pendant cet intervalle de temps où nous nous exerçons à changer notre intention. 5 Nous recherchons l’innocence et rien d’autre. 6 Nous la recherchons sans autre souci que maintenant.

4. Ton intérêt pour des buts passés et futurs a grandement compromis tes chances de succès. 2 Tu t’es beaucoup préoccupé de l’extrême différence entre les buts que ce cours préconise et ceux que tu avais auparavant. 3 Tu as aussi été chagriné par la pensée déprimante et contraignante que même si tu devais réussir, tu finirais inévitablement par perdre à nouveau ton chemin.

5. Quelle importance cela pourrait-il avoir ? 2 Car le passé a disparu ; le futur n’est qu’imaginé. 3 Ces préoccupations ne sont que des défenses contre le présent changement du point de mire de la perception. 4 Rien de plus. 5 Nous abandonnons un petit moment ces inutiles limitations. 6 Nous ne nous tournons pas vers des croyances passées, et ce que nous croirons ne viendra pas nous troubler maintenant. 7 Nous entrons dans ce temps d’exercice avec une seule intention : contempler l’impeccabilité au-dedans.

6. Nous reconnaissons que nous avons perdu ce but si la colère nous bloque le chemin sous quelque forme que ce soit. 2 Et si les péchés d’un frère nous viennent à l’esprit, cette focalisation trop étroite bornera notre vue et tournera notre regard sur nos propres erreurs, que nous magnifierons et appellerons nos “péchés”. 3 Donc, pour un petit moment, sans égard au passé ni au futur, si de tels blocages devaient se présenter, nous les transcenderons en instruisant nos esprits de changer leur point de mire, en disant :

  • 4 Ce n’est pas cela que je voudrais regarder.

  • 5 J’ai confiance en mes frères, qui ne font qu’un avec moi.

7. Nous utiliserons aussi cette pensée pour nous protéger tout le long de la journée. 2 Nous ne poursuivons pas de buts à long terme. 3 Chaque fois qu’une obstruction semble nous bloquer la vision de notre impeccabilité, nous chercherons seulement la cessation un instant de la misère que la concentration sur le péché apportera, et qui, incorrigé, restera.

8. Nous ne demandons pas non plus de fantasmes. 2 Car ce que nous cherchons à voir est réellement là. 3 Et quand notre point de mire ira au-delà des erreurs, nous contemplerons un monde entièrement sans péché. 4 Quand voir cela sera tout ce que nous voulons voir, quand ce sera tout ce que nous cherchons au nom de la perception vraie, alors les yeux du Christ seront les nôtres inévitablement. 5 Et l’Amour qu’Il ressent pour nous devient le nôtre également. 6 Cela deviendra la seule chose que nous verrons reflétée dans le monde et en nous-mêmes.

9. Le monde qui autrefois proclamait nos péchés devient la preuve que nous sommes sans péché. 2 Et notre amour pour chacun de ceux que nous regardons témoigne de notre souvenir du saint Soi Qui ne connaît pas le péché et Qui ne pourrait jamais concevoir quoi que ce soit sans Son impeccabilité. 3 C’est ce souvenir que nous recherchons tandis que nous tournons nos esprits vers les exercices d’aujourd’hui. 4 Nous ne regardons ni en avant ni en arrière. 5 Nous regardons droit dans le présent. 6 Et nous faisons confiance à l’expérience que nous demandons maintenant. 7 Notre impeccabilité n’est que la Volonté de Dieu. 8 En cet instant notre vouloir ne fait qu’un avec le Sien.

UCEM ~ Introduction aux leçons 181 à 200.

Introduction aux leçons 181-200

1. Nos quelques prochaines leçons ont pour but particulier d’affermir ton désir de rendre fort ton faible engagement ; de fondre tes buts dispersés en une seule intention. 2 Un dévouement total tout le temps ne t’est pas encore demandé. 3 Mais il t’est demandé de t’exercer maintenant à atteindre le sentiment de paix qu’un tel engagement unifié t’offrira, ne serait-ce que par intermittence. 4 C’est de faire cette expérience qui assure que tu seras totalement désireux de suivre la voie que le cours présente.

2. Nos leçons sont spécialement conçues pour des horizons qui vont s’élargissant et une approche directe des blocages particuliers qui gardent ta vision étroite et trop limitée pour te laisser voir la valeur de notre but. 2 Nous essayons maintenant de lever ces blocages, si brièvement que ce soit. 3 Les mots seuls ne peuvent pas communiquer le sentiment de délivrance qu’apporte leur levée. 4 Mais l’expérience de liberté et de paix qui vient quand tu abandonnes le contrôle serré de ce que tu vois parle d’elle-même. 5 Ta motivation s’intensifiera à tel point que les mots n’auront plus beaucoup d’importance. 6 Tu seras sûr de ce que tu veux, et de ce qui est sans valeur.

3. Ainsi nous commençons notre voyage au-delà des mots en nous concentrant d’abord sur ce qui entrave encore tes progrès. 2 L’expérience de ce qui existe au-delà de la défensive reste au-delà de ta portée tant qu’elle est niée. 3 Elle peut être là, mais tu ne peux en accepter la présence. 4 Ainsi essayons-nous maintenant d’aller passé toutes les défenses pour un court moment chaque jour. 5 Rien de plus n’est demandé, parce qu’il n’est besoin de rien de plus. 6 Ce sera assez pour garantir que le reste viendra.

28 juin 2014

UCEM~LEÇON 180 – Révision des leçons 169 et 170.

LEÇON 180

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

1. (169) Par la grâce, je vis. 2 Par la grâce, je suis délivré.

3 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (170) Il n’y a aucune cruauté en Dieu ni aucune en moi.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

27 juin 2014

UCEM~LEÇON 179 – Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

LEÇON 179

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

 

1. (167) Il y a une seule vie et je la partage avec Dieu.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (168) Ta grâce m’est donnée. 2 Je la réclame maintenant.

3 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

26 juin 2014

25 juin 2014

UCEM~LEÇON 177 – Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

LEÇON 177

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

1. (163) De mort, il n’y en a pas. 2 Le Fils de Dieu est libre.

3 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (164) Maintenant nous ne faisons qu’un avec Celui Qui est notre Source.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

24 juin 2014

23 juin 2014

UCEM~LEÇON 175 – Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

LEÇON 175

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

1. (159) Je donne les miracles que j’ai reçus.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (160) Je suis chez moi. 2 La peur est l’étranger ici.

3 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

22 juin 2014

UCEM~LEÇON 174 – Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

LEÇON 174

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

1. (157) En Sa Présence je voudrais entrer maintenant.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (158) Aujourd’hui j’apprends à donner comme je reçois.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

21 juin 2014

UCEM~LEÇON 173 – Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

LEÇON 173

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

1. (155) Je céderai le pas et Le laisserai me guider dans la voie.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (156) Je marche avec Dieu en parfaite sainteté.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

20 juin 2014

19 juin 2014

UCEM~LEÇON 171 – Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

LEÇON 171

Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

1. (151) Toutes choses sont des échos de la Voix pour Dieu.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

2. (152) Le pouvoir de décision m’appartient.

2 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

UCEM ~ RÉVISION V–Introduction – Leçon 151 à 170.

RÉVISION V

Introduction

1. Nous faisons maintenant une nouvelle révision. 2 Cette fois nous sommes prêts à donner plus d’efforts et plus de temps à ce que nous entreprenons. 3 Nous reconnaissons que nous nous préparons à une nouvelle phase de compréhension. 4 Nous voudrions faire cette étape complètement, afin d’aller de l’avant plus certains, plus sincères, avec une foi mieux soutenue. 5 Nous n’avons pas été inébranlables et les doutes nous ont fait marcher d’un pas incertain et lent sur la route que présente ce cours. 6 Mais maintenant nous nous hâtons, car nous nous approchons d’une certitude plus grande, d’une intention plus ferme et d’un but plus sûr.

  • 2. Père, affermis nos pas. 2 Fais que nos doutes se taisent et que nos saints esprits soient calmes, et parle-nous. 3 Nous n’avons pas de paroles à Te donner. 4 Nous voudrions seulement écouter Ta Parole et la faire nôtre. 5 Guide nos exercices comme un père guide un petit enfant sur une voie qu’il ne comprend pas. 6 Or il suit, sûr d’être en sécurité parce que son père le guide dans la voie.

  • 3. Ainsi nous T’apportons nos exercices. 2 Et si nous trébuchons, Tu nous relèveras. 3 Si nous oublions la voie, nous comptons sur Ton sûr souvenir. 4 Nous nous égarerons, mais Tu n’oublieras pas de nous rappeler. 5 Hâte nos pas maintenant, afin que nous allions plus sûrement et plus vite vers Toi. 6 Et nous acceptons la Parole que Tu nous offres pour unifier nos exercices, tandis que nous révisons les pensées que Tu nous as données.

4. Voici la pensée qui devrait précéder les pensées que nous révisons. 2 Chacune d’elles ne fait que clarifier un aspect ou l’autre de cette pensée, ou aide à la rendre plus signifiante, plus personnelle et vraie, et plus représentative du saint Soi que nous partageons et que nous nous préparons à connaître de nouveau:

  • 3 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

4 Ce Soi seul connaît l’Amour. 5 Ce Soi seul est parfaitement cohérent dans Ses Pensées, connaît Son Créateur, Se comprend Soi-même, est parfait dans Sa connaissance et Son Amour, et jamais ne change de Son état constant d’union avec Son Père et avec Soi-même.

5. Et c’est cela qui nous attend à la fin du voyage. 2 Chaque pas que nous faisons nous rapproche un peu plus. 3 Cette révision abrègera le temps incommensurablement, si nous gardons à l’esprit que cela reste notre but, et que durant nos exercices c’est de cela que nous nous approchons. 4 Élevons nos cœurs de la poussière vers la vie, en nous souvenant que cela nous est promis et que ce cours a été envoyé pour nous ouvrir la voie de la lumière et nous enseigner, pas à pas, comment retourner au Soi éternel que nous pensions avoir perdu.

6. Je fais le voyage avec toi. 2 Car je partage tes doutes et tes peurs un petit moment, afin que tu viennes à moi qui reconnais la route par laquelle toutes peurs et tous doutes son vaincus. 3 Nous marchons ensemble. 4 Je dois comprendre l’incertitude et la douleur, bien que je sache qu’elles n’ont pas de signification. 5 Or un sauveur doit demeurer avec ceux à qui il enseigne, et voir ce qu’ils voient, tout en gardant à l’esprit la voie qui l’en en a fait sortir et qui maintenant t’en fera sortir avec lui. 6 Le Fils de Dieu est crucifié jusqu’à ce que tu fasses la route avec moi.

7. Ma résurrection vient à nouveau chaque fois que je mène un frère sain et sauf à l’endroit où le voyage prend fin puis est oublié. 2 Je suis renouvelé chaque fois qu’un frère apprend qu’il y a une voie hors de la misère et de la douleur. 3 Je suis né à nouveau chaque fois que l’esprit d’un frère se tourne vers la lumière en lui pour me chercher. 4 Je n’ai oublié personne. 5 Aide-moi maintenant à te reconduire là où le voyage a commencé, pour faire un autre choix avec moi.

8. Délivre-moi en répétant une fois de plus les pensées que je t’ai apportées de Celui Qui voit ton amer besoin et connaît la réponse que Dieu Lui a donnée. 2 Ensemble nous révisons ces pensées. 3 Ensemble nous y consacrons notre temps et nos efforts. 4 Et ensemble nous les enseignerons à nos frères. 5 Dieu ne veut pas que le Ciel soit incomplet. 6 Le Ciel t’attend, comme je le fais. 7 Je suis incomplet sans ta part en moi. 8 Et comme je suis rendu entier, nous allons ensemble vers notre ancienne demeure, préparée pour nous avant que le temps fût et gardée inchangée par le temps, immaculée et sûre, comme elle le sera enfin quand le temps ne sera plus.

9. Que cette révision soit donc le don que tu me fais. 2 Car je n’ai besoin que de ceci : que tu entendes les paroles que je prononce, et les donnes au monde. 3 Tu es ma voix, mes yeux, mes pieds, mes mains, par lesquels je sauve le monde. 4 Le Soi duquel je t’appelle n’est que le tien. 5 Vers Lui nous allons ensemble. 6 Prends la main de ton frère, car ce n’est pas une voie dans laquelle nous allons seuls. 7 En lui je vais avec toi, et toi avec moi. 8 Notre Père veut que Son Fils ne fasse qu’un avec Lui. 9 Qu’y a-t-il qui vive qui ne doive alors ne faire qu’un avec toi ?

10. Que cette révision devienne un temps où nous partageons une nouvelle expérience pour toi, or une expérience aussi vieille que le temps et plus vieille encore. 2 Que ton Nom soit sanctifié. 3 Que ta gloire soit à jamais non profanée. 4 Et que ton entièreté maintenant soit complète, telle que Dieu l’a établie. 5 Tu es Son Fils, qui complète Son extension par la tienne. 6 Nous ne faisons que pratiquer une ancienne vérité que nous connaissions avant que l’illusion n’ait semblé s’emparer du monde. 7 Et nous rappelons au monde qu’il est libre de toutes illusions chaque fois que nous disons :

  • 8 Dieu n’est qu’Amour, donc je le suis aussi.

11. Par cela nous commençons chaque jour de notre révision. 2 Par cela nous commençons et finissons chaque période d’exercice. 3 Et nous nous endormons avec cette pensée, pour nous réveiller une fois de plus avec ces mêmes mots sur les lèvres, pour saluer une nouvelle journée. 4 Il n’est pas une pensée que nous réviserons sans l’entourer de celle-là, et nous utiliserons les pensées pour la garder présente à notre esprit, et préserver sa clarté dans notre souvenir tout au long de la journée. 5 Ainsi, quand nous aurons terminé cette révision, nous aurons reconnu que les paroles que nous disons sont vraies.

12. Or les paroles ne sont que des aides, à n’utiliser, sauf qu’au commencement et à la fin des périodes d’exercice, que pour rappeler l’esprit, au besoin, à son but. 2 Nous plaçons notre foi dans l’expérience qui vient de la pratique et non dans les moyens que nous utilisons. 3 Nous attendons l’expérience et reconnaissons que c’est là seulement que réside la conviction. 4 Nous utilisons les paroles en essayant encore et encore d’aller plus loin, jusqu’à leur signification, qui est bien au-delà de leur son. 5 Le son faiblit et disparaît, comme nous nous approchons de la Source de la signification. 6 C’est Ici que nous trouvons le repos.

18 juin 2014

UCEM~LEÇON 170 – Il n’y a aucune cruauté en Dieu ni aucune en moi.

LEÇON 170

Il n’y a aucune cruauté en Dieu ni aucune en moi.

1. Nul n’attaque sans intention de blesser. 2 Cela n’admet pas d’exception. 3 Quand tu penses que tu attaques en légitime défense, tu veux dire qu’être cruel est une protection, que tu es en sécurité à cause de ta cruauté. 4 Tu veux dire que tu crois que blesser quelqu’un d’autre t’apporte la liberté. 5 Et tu veux dire qu’attaquer, c’est échanger l’état dans lequel tu es contre quelque chose de mieux, de plus sûr, plus à l’abri d’une dangereuse invasion et de la peur.

2. Comme elle est complètement insane, l’idée qu’attaquer est se défendre de la peur ! 2 Car ici la peur est engendrée et nourrie de sang pour qu’elle grandisse, s’enfle et se déchaîne. 3 Et c’est ainsi que la peur est protégée, mais ce n’est pas ainsi qu’on s’en échappe. 4 Aujourd’hui nous apprenons une leçon qui peut t’épargner plus de retard et d’inutile misère que tu ne peux l’imaginer. 5 La voici :

  • 6 Tu fais ce contre quoi tu te défends, et par ta propre défense à son encontre, cela est réel et sans issue.

  • 7 Dépose les armes et alors seulement tu le perçois faux.

3. Il semble que ce soit l’ennemi au-dehors que tu attaques. 2 Or ta défense établit un ennemi au-dedans ; une pensée étrangère en guerre contre toi, qui te prive de la paix et divise ton esprit en deux camps qui semblent entièrement irréconciables. 3 Car l’amour maintenant a un “ennemi”, un opposé ; et la peur, l’étranger, maintenant a besoin que tu la défendes contre la menace de ce que tu es réellement.

4. Si tu considères attentivement les moyens par lesquels ton imaginaire légitime défense poursuit son chemin imaginaire, tu percevras les prémisses sur lesquelles l’idée repose. 2 D’abord il est évident que les idées doivent quitter leur source, car c’est toi qui fais l’attaque et qui dois d’abord l’avoir conçue. 3 Or tu attaques à l’extérieur de toi et tu sépares ton esprit de celui qui sera attaqué, parfaitement convaincu que la division que tu as faite est réelle.

5. Ensuite, les attributs de l’amour sont accordés à son “ennemi”. 2 Car la peur devient ta sécurité et le protecteur de ta paix, vers qui tu te tournes pour être réconforté et pour échapper aux doutes au sujet de ta force, et pour espérer le repos dans une quiétude sans rêve. 3 Et comme l’amour est dépouillé de ce qui lui appartient et n’appartient qu’à lui, l’amour est revêtu des attributs de la peur. 4 Car l’amour demanderait que tu déposes toute défense comme étant simplement sotte. 5 Et tes armes, en effet, seraient réduites en poussière. 6 Car c’est ce qu’elles sont.

6. Avec l’amour comme ennemi, la cruauté doit devenir un dieu. 2 Et les dieux exigent que ceux qui les adorent obéissent à leurs diktats et refusent de les mettre en question. 3 Un rude et implacable châtiment est infligé à ceux qui demandent si ces exigences sont raisonnables ou même saines. 4 Ce sont leurs ennemis qui sont déraisonnables et insanes, alors qu’eux sont toujours miséricordieux et justes.

7. Aujourd’hui nous regardons sans émotion ce dieu cruel. 2 Et nous remarquons que, bien qu’il ait les lèvres tachées de sang et que des flammes semblent jaillir de lui, il n’est fait que de pierre. 3 Il ne peut rien faire. 4 Nous n’avons pas besoin de défier son pouvoir. 5 Il n’en a pas. 6 Et ceux qui voient en lui leur sécurité n’ont pas de gardien, pas de force à laquelle faire appel en danger, pas de puissant guerrier qui se batte pour eux.

8. Ce moment peut être terrible. 2 Mais ce peut être aussi le moment de ta délivrance d’un esclavage abject. 3 Tu fais un choix, debout devant cette idole, la voyant exactement telle qu’elle est. 4 Rendras-tu à l’amour ce que tu as cherché à lui arracher pour le déposer devant ce tas de pierre sans esprit ? 5 Ou feras-tu une autre idole pour le remplacer ? 6 Car le dieu de la cruauté prend de nombreuses formes. 7 Tu peux toujours en trouver une autre.

9. Or ne pense pas que la peur soit l’évasion de la peur. 2 Rappelons-nous ce que le texte a souligné à propos des obstacles à la paix. 3 Le dernier obstacle, le plus dur à croire qu’il n’est rien, et un semblant d’obstacle ayant l’apparence d’un bloc solide, impénétrable, apeurant et insurmontable, c’est la peur de Dieu Lui-même. 4 Voici la prémisse fondamentale qui intronise comme dieu la pensée de la peur. 5 Car la peur est aimée de ceux qui l’adorent, et l’amour semble maintenant être investi de cruauté.

10. D’où vient la croyance totalement insane en des dieux de vengeance ? 2 L’amour n’a pas confondu ses attributs avec ceux de la peur. 3 Or les adorateurs de la peur doivent percevoir leur propre confusion dans “l’ennemi” de la peur ; et sa cruauté comme faisant maintenant partie de l’amour. 4 Et qu’est-ce qui devient plus apeurant maintenant que le Cœur de l’Amour même ? 5 Le sang semble être sur Ses Lèvres, le feu vient de Lui. 6 Et Il est terrible par-dessus tout, inconcevablement cruel, abattant tous ceux qui Le reconnaissent pour leur Dieu.

11. Le choix que tu fais aujourd’hui est certain. 2 Car tu regardes pour la dernière fois ce bout de pierre taillée que tu as fait, et tu ne l’appelles plus dieu. 3 Tu as atteint cet endroit autrefois, mais tu avais choisi que ce dieu cruel reste avec toi sous une forme encore différente. 4 Ainsi la peur de Dieu est-elle revenue avec toi. 5 Cette fois, tu la laisses là. 6 Et tu retournes à un monde nouveau, allégé de ce fardeau ; qui n’est pas vu par ses yeux aveugles mais par la vision que ton choix t’a rendue.

12. Maintenant tes yeux appartiennent au Christ et Il regarde par eux. 2 Maintenant ta voix appartient à Dieu et se fait l’écho de la Sienne. 3 Et maintenant ton cœur reste en paix à jamais. 4 Tu L’as choisi à la place des idoles, et tes attributs, donnés par ton Créateur, te sont enfin rendus. 5 L’Appel pour Dieu est entendu et reçoit sa réponse. 6 Maintenant la peur a fait place à l’amour, tandis que Dieu Lui-même remplace la cruauté.

13. Père, nous sommes comme Toi. 2 Aucune cruauté ne demeure en nous, car il n’y en a aucune en Toi. 3 Ta paix est la nôtre. 4 Et nous bénissons le monde de ce que nous avons reçu de Toi seul. 5 Nous choisissons à nouveau et faisons ce choix pour tous nos frères, connaissant qu’ils ne font qu’un avec nous. 6 Nous leur apportons Ton salut tel que nous l’avons reçu maintenant. 7 Et nous rendons grâce d’eux qui nous rendent complets. 8 En eux nous voyons Ta gloire, en eux nous trouvons notre paix. 9 Nous sommes saints parce que Ta Sainteté nous a rendus libres. 10 Et nous rendons grâce. 11 Amen.

17 juin 2014

UCEM~LEÇON 169 – Par la grâce, je vis. Par la grâce, je suis délivré.

LEÇON 169

Par la grâce, je vis. Par la grâce, je suis délivré.

1. La grâce est l’aspect de l’Amour de Dieu qui ressemble le plus à l’état qui règne dans l’unité de la vérité. 2 C’est l’aspiration la plus élevée du monde, car elle conduit au-delà du monde entièrement. 3 Elle est au-delà de l’apprentissage, or c’est le but de l’apprentissage, car la grâce ne peut venir jusqu’à ce que l’esprit se prépare à la véritable acceptation. 4 La grâce devient inévitable instantanément chez ceux qui ont préparé une table où elle peut être doucement déposée et reçue de plein gré ; un autel propre et saint pour le don.

2. La grâce est l’acceptation de l’Amour de Dieu dans un monde de haine et de peur apparentes. 2 Par la grâce seule, la haine et la peur disparaissent, car la grâce présente un état tellement opposé à tout ce que le monde contient que ceux dont l’esprit est éclairé par le don de la grâce ne peuvent pas croire que le monde de la peur est réel.

3. La grâce ne s’apprend pas. 2 Le dernier pas doit aller au-delà de tout apprentissage. 3 La grâce n’est pas le but que ce cours aspire à atteindre. 4 Or nous nous préparons à la grâce en ce sens qu’un esprit ouvert peut entendre l’Appel au réveil. 5 Il n’est pas fermé complètement à la Voix de Dieu. 6 Il a pris conscience qu’il y a des choses qu’il ne connaît pas ; par conséquent, il est prêt à accepter un état complètement différent de l’expérience avec laquelle il est familièrement comme chez lui.

4. Peut-être avons-nous paru contredire notre énoncé voulant que la révélation du Père et du Fils ne faisant qu’un a déjà été fixée. 2 Mais nous avons dit aussi que l’esprit détermine quand viendra ce moment, et qu’il l’a déterminé. 3 Et pourtant nous t’exhortons à rendre témoignage de la Parole de Dieu pour hâter l’expérience de la vérité et en accélérer l’avènement dans chaque esprit qui reconnaît les effets de la vérité sur toi.

5. L’unité est simplement l’idée que Dieu est. 2 Et dans Son Être, Il embrasse toutes choses. 3 Aucun esprit ne contient autre chose que Lui. 4 Nous disons : “Dieu est”, puis nous cessons de parler, car dans cette connaissance les mots sont in-signifiants. 5 Il n’est pas de lèvres pour les prononcer et pas de partie de l’esprit suffisamment distincte pour ressentir qu’il est maintenant conscient de quelque chose qui n’est pas lui-même. 6 Il s’est uni à sa Source. 7 Et comme sa Source même, il est simplement.

6. Nous ne pouvons ni parler ni écrire à ce sujet, ni même y penser du tout. 2 Cela vient à chaque esprit quand la re-connaissance totale de ce que sa volonté est Celle de Dieu a été complètement donnée et complètement reçue. 3 Cela ramène l’esprit à l’infini présent, où le passé et le futur sont inconcevables. 4 Cela est au-delà du salut, passé toute pensée de temps, de pardon et de la sainte face du Christ. 5 Le Fils de Dieu a simplement disparu en son Père, comme Son père en lui. 6 Le monde n’a jamais été du tout. 7 L’éternité reste un état constant.

7. Cela est au-delà de l’expérience que nous essayons de hâter. 2 Or le pardon, enseigné et appris, s’accompagne d’expériences qui témoignent que le moment déterminé par l’esprit lui-même pour tout abandonner sauf cela est maintenant proche. 3 Nous ne le hâtons pas, comme si ce que tu vas offrir était dissimulé à Celui Qui enseigne ce que signifie le pardon.

8. Tout apprentissage était déjà dans Son Esprit, accompli et complet. 2 Il a reconnu tout ce que le temps contient et l’a donné à tous les esprits afin que chacun détermine, à partir d’un point où le temps est terminé, quand il est délivré à la révélation et à l’éternité. 3 Nous avons répété plusieurs fois déjà que tu ne faisais qu’entreprendre un voyage déjà terminé.

9. Car l’unité doit être ici. 2 Quel que soit le moment que l’esprit a fixé pour la révélation, cela est entièrement sans rapport avec ce qui doit être un état constant, à jamais tel qu’il a toujours été et qui restera à jamais tel qu’il est maintenant. 3 Nous jouons simplement le rôle assigné il y a longtemps et pleinement reconnu comme parfaitement rempli par Celui Qui a écrit le scénario du salut au Nom de Son Créateur et au Nom du Fils de Son Créateur.

10. Il n’est pas besoin de clarifier davantage ce que nul au monde ne peut comprendre. 2 Quand la révélation de ton unité viendra, elle sera reconnue et pleinement comprise. 3 Maintenant nous avons du travail à faire, car ceux qui sont dans le temps peuvent parler de choses qui sont au-delà, et écouter des mots leur expliquant que ce qui est à venir est déjà passé. 4 Or quelle signification ces mots peuvent-ils communiquer à ceux qui comptent encore les heures, et qui se lèvent, travaillent et vont dormir selon leur compte ?

11. Il suffit, donc, que tu aies du travail à faire pour jouer ton rôle. 2 La fin doit rester obscure pour toi jusqu’à ce que ton rôle soit joué. 3 Cela n’importe pas. 4 Car c’est encore de ton rôle que dépend tout le reste. 5 Quand tu prends le rôle qui t’est assigné, le salut se rapproche un peu de chaque cœur incertain qui ne bat pas encore en accord avec Dieu.

12. Le pardon est le thème central qui traverse le salut de bout en bout et en relie toutes les parties de manière signifiante, le cours qu’il suit étant dirigé et son résultat sûr. 2 Et maintenant nous demandons la grâce, le dernier don que le salut peut accorder. 3 L’expérience que procure la grâce prendra fin dans le temps, car la grâce préfigure le Ciel, mais elle ne remplace la pensée du temps que pour un petit moment.

13. L’intervalle suffit. 2 C’est ici que les miracles sont déposés, pour être retournés par toi des instants saints que tu reçois, par la grâce en ton expérience, vers tous ceux qui voient la lumière qui luit encore sur ton visage. 3 Qu’est-ce que la face du Christ, sinon celle de celui qui est allé un moment dans l’intemporel et en a rapporté un clair reflet de l’unité qu’il a ressentie un instant afin de bénir le monde ? 4 Comment pourrais-tu finalement l’atteindre pour toujours, alors qu’une partie de toi reste à l’extérieur, qui ne connaît pas, qui n’est pas éveillée, et qui a besoin de toi comme témoin de la vérité ?

14. Sois reconnaissant de retourner, comme tu étais heureux de partir un instant, et accepte les dons que la grâce t’a procurés. 2 C’est à toi que tu les rapportes. 3 Et la révélation n’est pas loin derrière. 4 Sa venue est assurée. 5 Nous demandons la grâce, et l’expérience qui vient de la grâce. 6 Nous faisons bon accueil à la délivrance qu’elle offre à chacun. 7 Nous ne demandons pas ce qui ne se demande pas. 8 Nous ne regardons pas au-delà de ce que la grâce peut donner. 9 Car cela, nous pouvons le donner dans la grâce qui nous a été donnée.

15. Notre but d’apprentissage aujourd’hui ne va pas au-delà de cette prière. 2 Or dans le monde, que pourrait-il y avoir qui soit plus que ce que nous demandons aujourd’hui à Celui Qui donne la grâce que nous demandons, comme elle Lui fut donnée ?

  • 3 Par la grâce, je vis.

  • 4 Par la grâce, je suis délivré.

  • 5 Par la grâce, je donne.

  • 6 Par la grâce, je délivrerai.

16 juin 2014

UCEM~LEÇON 168 – Ta grâce m’est donnée. Je la réclame maintenant.

LEÇON 168

Ta grâce m’est donnée. Je la réclame maintenant.

1. Dieu nous parle 2 Ne Lui parlerons-nous pas ? 3 Il n’est pas lointain. 4 Il ne tente pas de Se cacher de nous. 5 Nous essayons de nous cacher de Lui et nous souffrons de cette tromperie. 6 Il reste entièrement accessible. 7 Il aime Son Fils. 8 Il n’y a pas d’autre certitude, or cela suffit. 9 Il aimera Son Fils à tout jamais. 10 Quand son esprit reste endormi, Il l’aime encore. 11 Et quand son esprit s’éveille, Il l’aime d’un Amour qui ne change jamais.

2. Si seulement tu connaissais la signification de Son Amour, l’espoir et le désespoir seraient impossibles. 2 Car l’espoir serait à jamais satisfait, et toute sorte de désespoir serait impensable. 3 Sa grâce est Sa réponse à tous les désespoirs, car en elle réside la mémoire de Son Amour. 4 Ne donnerait-Il pas avec joie les moyens par lesquels Sa Volonté est reconnue ? 5 Sa grâce est tienne quand tu la reconnais. 6 Et la mémoire de Lui s’éveille dans l’esprit qui demande de Lui les moyens par lesquels son sommeil prend fin.

3. Aujourd’hui nous demandons à Dieu le don qu’Il a très soigneusement préservé au-dedans de nos cœurs et qui attend d’être reconnu. 2 C’est le don par lequel Dieu Se penche vers nous et nous élève, faisant Lui-même le dernier pas du salut. 3 Tous les autres sauf celui-ci, nous les apprenons, instruits par Sa Voix. 4 Mais finalement Il vient Lui-même, nous prend dans Ses Bras et balaie les toiles d’araignée de notre sommeil. 5 Son don de grâce est plus qu’une simple réponse. 6 Il restaure tous les souvenirs que l’esprit endormi avait oubliés ; toute certitude de ce qu’est la signification de l’Amour.

4. Dieu aime Son Fils. 2 Prie-Le maintenant de donner les moyens par lesquels ce monde disparaîtra, et la vision viendra d’abord, suivie de la connaissance un instant après. 3 Car dans la grâce tu vois une lumière qui recouvre d’amour le monde entier et tu regardes la peur disparaître de chaque visage tandis que les cœurs s’élèvent et réclament pour leur la lumière. 4 Que reste-t-il maintenant pour que le Ciel soit retardé un instant de plus ? 5 Que reste-t-il qui ne soit défait quand ton pardon se pose sur tout ?

5. Aujourd’hui est un jour nouveau et saint car nous recevons ce qui nous a été donné. 2 Notre foi repose dans le Donneur et non dans notre propre acceptation. 3 Nous reconnaissons nos fautes, mais Lui, à Qui toute erreur est inconnue, est encore Celui Qui répond à nos fautes en nous donnant les moyens de les déposer et de nous élever jusqu’à Lui dans la gratitude et l’amour.

6. Et Il descend à notre rencontre, tandis que nous venons à Lui. 2 Car ce qu’Il a préparé pour nous, Il le donne et nous le recevons. 3 Telle est Sa Volonté, parce qu’Il aime Son Fils. 4 C’est Lui que nous prions aujourd’hui, Lui rendant seulement la parole qu’Il nous a donnée par Sa Propre Voix, Sa Parole, Son Amour :

  • 5 Ta grâce m’est donnée.

  • 6 Je la réclame maintenant.

  • 7 Père, je viens à Toi.

  • 8 Et Tu viendras à moi qui demande.

  • 9 Je suis le Fils que Tu aimes.

15 juin 2014

UCEM~LEÇON 167 – Il y a une seule vie et je la partage avec Dieu.

LEÇON 167

Il y a une seule vie et je la partage avec Dieu.

1. Il n’y a pas différentes sortes de vie, car la vie est comme la vérité. 2 Elle n’a pas de degrés. 3 C’est la seule condition que partage tout ce que Dieu a créé. 4 Comme toutes Ses Pensées, elle n’a pas d’opposé. 5 De mort, il n’y en a pas, parce que ce que Dieu a créé partage Sa vie. 6 De mort, il n’y en a pas, parce qu’un opposé à Dieu n’existe pas. 7 De mort, il n’y en a pas, parce que le Père et le Fils ne font qu’un.

2. En ce monde il semble y avoir un état qui est l’opposé de la vie. 2 Tu l’appelles la mort. 3 Or nous avons appris que l’idée de la mort prend de nombreuses formes. 4 C’est la seule idée sous-jacente à tous les sentiments qui ne sont pas suprêmement heureux. 5 C’est l’alarme à laquelle tu réponds par tout ce qui n’est pas la joie parfaite. 6 Tout chagrin, toute perte, toute anxiété, toute souffrance et toute douleur, même un petit soupir de lassitude, un léger malaise ou le moindre froncement de sourcils, admet la mort. 7 Et ainsi nie que tu vis.

3. Tu penses que la mort est du corps. 2 Or elle n’est qu’une idée, sans rapport avec ce qui est vu comme physique. 3 Une pensée est dans l’esprit. 4 Elle peut ensuite être appliquée comme l’esprit le dicte. 5 Mais c’est à son origine qu’elle doit être changée, s’il doit y avoir changement. 6 Les idées ne quittent pas leur source. 7 L’insistance avec laquelle le cours revient sur cette idée est due à la position centrale qu’elle occupe dans nos tentatives pour changer ton esprit à ton sujet. 8 Elle est la raison pour laquelle tu peux guérir. 9 Elle est la cause de la guérison. 10 C’est pourquoi tu ne peux pas mourir. 11 Sa vérité t’a établi un avec Dieu.

4. La mort est la pensée que tu es séparé de ton Créateur. 2 C’est la croyance que les conditions changent, que les émotions alternent suivant des causes que tu ne peux pas contrôler, que tu n’as pas faites et que tu ne peux jamais changer. 3 C’est la fixe croyance que les idées peuvent quitter leur source et prendre des qualités que leur source ne contient pas, devenant différentes de leur propre origine, en étant à part tant par le genre que par la distance, le temps et la forme.

5. La mort ne peut pas venir de la vie. 2 Les idées restent unies à leur source. 3 Elles peuvent étendre tout ce que leur source contient. 4 En cela elles peuvent aller bien au-delà d’elles -mêmes. 5 Mais elles ne peuvent donner naissance à ce qui ne leur a jamais été donné. 6 De même qu’elles sont faites, de même sera leur faire. 7 De même qu’elles sont nées, de même ensuite elles donneront naissance. 8 Et là d’où elles viennent, là elles retourneront.

6. L’esprit peut penser qu’il dort, mais c’est tout. 2 Il ne peut pas changer ce qu’est son état de veille. 3 Il ne peut pas faire un corps, ni demeurer au-dedans d’un corps. 4 Ce qui est étranger à l’esprit n’existe pas, parce que cela n’a pas de source. 5 Car l’esprit crée toutes choses qui sont et il ne peut leur donner des attributs qui lui manquent ni changer son propre état éternel d’esprit éveillé. 6 Il ne peut pas faire le physique. 7 Ce qui semble mourir n’est que le signe de l’esprit endormi.

7. L’opposé de la vie ne peut être qu’une autre forme de vie. 2 Comme telle, elle peut être réconciliée avec ce qui l’a créée, parce qu’elle n’est pas opposée en vérité. 3 Sa forme peut changer ; elle peut paraître être ce qu’elle n’est pas. 4 Or l’esprit est esprit, éveillé ou endormi. 5 Il n’est son opposé en rien de créé, ni dans ce qu’il semble faire quand il croit dormir.

8. Dieu ne crée que l’esprit éveillé. 2 Il ne dort pas et Ses créations ne peuvent partager ce qu’Il ne donne pas ni faire des conditions qu’Il ne partage pas avec elles. 3 La pensée de la mort n’est pas l’opposé des pensées de vie. 4 À jamais inopposées par aucune sorte d’opposés, les Pensées de Dieu demeurent à jamais inchangeables, avec le pouvoir de s’étendre à jamais inchangeablement, et pourtant en elles-mêmes, car elles sont partout.

9. Ce qui semble être l’opposé de la vie n’est que dormir. 2 Quand l’esprit choisit d’être ce qu’il n’est pas et d’assumer un pouvoir étranger qu’il n’a pas, un état étranger où il ne peut entrer ou une fausse condition qui n’est pas dans sa Source, il semble simplement s’endormir un moment. 3 Il rêve du temps ; un intervalle durant lequel ce qui semble arriver ne s’est jamais produit, les changements apportés sont insubstantiels et tous les évènements ne sont nulle part. 4 Quand l’esprit s’éveille, il ne fait que continuer tel qu’il a toujours été.

10. Soyons aujourd’hui les enfants de la vérité et ne nions pas notre saint héritage. 2 Notre vie n’est pas telle que nous l’imaginons. 3 Qui change la vie parce qu’il ferme les yeux, ou fait de lui-même ce qu’il n’est pas parce qu’il dort, et voit en rêve un opposé à ce qu’il est ? 4 Nous ne demanderons la mort sous aucune forme aujourd’hui. 5 Nous ne laisserons pas non plus d’imaginaires opposés à la vie demeurer même un instant là où la Pensée de la vie éternelle a été établie par Dieu Lui-même.

11. Nous nous efforçons aujourd’hui de garder Sa sainte demeure telle qu’Il l’a établie et telle qu’Il veut qu’elle soit pour toujours et à jamais. 2 Il est Seigneur de ce que nous pensons aujourd’hui. 3 Et dans Ses Pensées, qui n’ont pas d’opposé, nous comprenons qu’il y a une seule vie, que nous partageons avec Lui, avec toutes Ses créations, avec leurs pensées aussi, qu’Il a créées dans une unité de vie qui ne peut se séparer dans la mort ni quitter la Source de vie d’où elle est venue.

12. Nous partageons une seule vie parce que nous avons une seule Source, une Source dont nous vient la perfection, restant toujours dans les esprits saints qu’Il a créés parfaits. 2 Comme nous étions, nous sommes maintenant et serons à jamais. 3 Un esprit endormi doit s’éveiller lorsqu’il voit sa propre perfection refléter le Seigneur de la vie si parfaitement qu’elle se fond dans ce qui est là reflété. 4 Et maintenant ce n’est plus un simple reflet. 5 Elle devient la chose reflétée, et la lumière qui rend la réflexion possible. 6 Il n’est pas besoin maintenant de vision. 7 Car l’esprit éveillé est celui qui connaît sa Source, son Soi, sa Sainteté.

14 juin 2014

UCEM~LEÇON 166 – Les dons de Dieu me sont confiés.

LEÇON 166

Les dons de Dieu me sont confiés.

1. Toutes choses te sont données. 2 La confiance de Dieu en toi est illimitée. 3 Il connaît Son Fils. 4 Il donne sans exception, ne retenant rien qui puisse contribuer à ton bonheur. 5 Et pourtant, à moins que ta volonté ne fasse qu’un avec la Sienne, Ses dons ne sont pas reçus. 6 Mais qu’est ce qui pourrait te faire penser qu’il y a une autre volonté que la Sienne ?

2. Voilà le paradoxe qui sous-tend le faire qui produit le monde. 2 Ce monde n’est pas la Volonté de Dieu, ainsi n’est-il pas réel. 3 Or ceux qui le pensent réel doivent quand même croire qu’il y a une autre volonté, une volonté qui conduit à des effets opposés à ceux qu’Il veut. 4 C’est impossible, bien sûr, mais chaque esprit qui regarde le monde et le juge certain, solide, digne de confiance et vrai, croit en deux créateurs ; ou en un seul, lui-même. 5 Mais jamais en un seul Dieu.

3. Les dons de Dieu ne sont pas acceptables pour quiconque a d’aussi étranges croyances. 2 Il doit croire qu’accepter les dons de Dieu, si évidents qu’ils puissent devenir, si urgemment qu’il puisse être appelé à les réclamer comme siens, c’est être forcé de se trahir lui-même. 3 Il doit nier leur présence, contredire la vérité, et souffrir pour préserver le monde qu’il a fait.

4. Ici est la seule demeure qu’il pense connaître. 2 Ici est la seule sécurité qu’il croit pouvoir trouver. 3 Sans le monde qu’il a fait il est un paria, sans demeure et apeuré. 4 Il ne se rend pas compte que c’est ici qu’il est certes apeuré, et sans demeure aussi ; un paria errant si loin de chez lui, si longtemps parti, qu’il ne se rend pas compte qu’il a oublié d’où il est venu, où il va et même qui il est réellement.

5. Or dans ses errances solitaires et insensées, les dons de Dieu vont avec lui, tous inconnus de lui. 2 Il ne peut pas les perdre. 3 Mais il ne veut pas regarder ce qui lui est donné. 4 Il continue à errer, conscient de la futilité qu’il voit partout autour de lui, percevant combien son petit lot ne fait que s’amoindrir alors qu’il avance vers nulle part. 5 Quand même il va errant dans la misère et la pauvreté, seul alors que Dieu est avec lui, et son trésor si grand que tout ce que le monde contient est sans valeur devant son immensité.

6. Il a l’air d’une triste figure : las, épuisé, les vêtements usés jusqu’à la corde et les pieds qui saignent un peu à cause des roches sur la route où il marche. 2 Il n’en est pas un qui ne se soit identifié à lui, car chacun de ceux qui viennent ici a suivi la voie qu’il emprunte et ressenti la défaite et le désespoir comme il les ressent. 3 Or est-il vraiment tragique, quand tu vois qu’il suit la voie qu’il a choisie, et qu’il aurait seulement besoin de se rendre compte de Qui fait route avec lui et d’ouvrir ses trésors pour être libre ?

7. Voilà le soi que tu as choisi, celui que tu as fait pour remplacer la réalité. 2 Voilà le soi que tu défends brutalement contre toute raison, contre toute évidence et contre tous les témoins qui ont des preuves montrant qu’il n’est pas toi. 3 Tu ne leur prêtes pas attention. 4 Tu avances sur la route que tu t’es assignée, les yeux baissés de peur d’entrevoir une lueur de vérité et d’être délivré de ta tromperie de soi et rendu libre.

8. Tu te recroquevilles de peur de sentir le toucher du Christ sur ton épaule et de percevoir Sa douce main t’inviter à regarder tes dons. 2 Comment pourrais-tu alors proclamer ta pauvreté en exil ? 3 Il te ferait rire de cette perception de toi-même. 4 Où est l’apitoiement sur soi-même, alors ? 5 Et qu’advient-il de toute la tragédie que tu as cherché à faire pour celui à qui Dieu ne destinait que la joie ?

9 Ton ancienne peur t’a envahi maintenant et la justice t’a enfin rattrapé. 2 La main du Christ a touché ton épaule et tu sens que tu n’es pas seul. 3 Tu penses même que le misérable soi que tu pensais être toi pourrait bien ne pas être ton Identité. 4 Peut-être que la Parole de Dieu est plus vraie que la tienne. 5 Peut-être que les dons qu’Il te fait sont réels. 6 Peut-être n’a-t-Il pas été entièrement dupé par ton plan pour garder Son Fils dans un profond oubli et suivre la voie que tu as choisie sans ton Soi.

10. La volonté de Dieu ne s’oppose pas. 2 Elle est, tout simplement. 3 Ce n’est pas Dieu que tu as emprisonné dans ton plan pour perdre ton Soi. 4 Il ne sait rien d’un plan si étranger à Sa Volonté. 5 Il y avait un besoin qu’Il ne comprenait pas et auquel Il a donné une Réponse. 6 C’est tout. 7 Et toi à qui cette Réponse a été donnée, tu n’as plus besoin de rien d’autre que cela.

11. Maintenant nous vivons, car maintenant nous ne pouvons pas mourir. 2 Le souhait de mort a reçu sa réponse, et la vue qui s’était posée sur lui a maintenant été remplacée par une vision qui perçoit que tu n’es pas ce que tu prétends être. 3 Il en est Un Qui marche avec toi et Qui répond doucement à toutes tes peurs par cette seule miséricordieuse réplique : “Il n’en est rien.” 4 Il montre tous les dons que tu as chaque fois que la pensée de pauvreté t’oppresse, et Il te rappelle Sa Compagnie lorsque tu te perçois seul et apeuré.

12. Or Il te rappelle encore une chose que tu avais oubliée. 2 Car Son toucher sur toi t’a rendu pareil à Lui. 3 Les dons que tu as ne sont pas pour toi seul. 4 Ce qu’Il est venu t’offrir, tu dois maintenant apprendre à le donner. 5 Voilà la leçon contenue dans ce qu’Il donne, car il t’a sauvé de la solitude que tu cherchais à faire pour t’y cacher de Dieu. 6 Il t’a rappelé tous les dons que Dieu t’a faits. 7 Il parle aussi de ce qui devient ta volonté quand tu acceptes ces dons et reconnais qu’ils sont les tiens.

13. Les dons sont à toi, confiés à tes soins, pour que tu les donnes à tous ceux qui ont choisi la route solitaire dont tu t’es échappé. 2 Ils ne comprennent pas qu’ils ne font que poursuivre leurs souhaits. 3 C’est toi maintenant qui leur enseigne. 4 Car tu as appris du Christ qu’il y a une autre voie qu’ils peuvent suivre. 5 Enseigne-leur en leur montrant le bonheur qui vient à ceux qui sentent le toucher du Christ et reconnaissent les dons de Dieu. 6 Ne laisse pas le chagrin te tenter d’être infidèle à ce qui t’a été confié.

14. Tes soupirs trahiront maintenant les espoirs de ceux qui se tournent vers toi pour leur délivrance. 2 Tes larmes sont les leurs. 3 Si tu es malade, tu ne fais que les priver de leur guérison. 4 Ce que tu crains ne fait que leur enseigner que leurs peurs sont justifiées. 5 Ta main devient celle qui donne le toucher du Christ ; ton changement d’esprit devient la preuve que celui qui accepte les dons de Dieu ne peut jamais souffrir. 6 Ce qui t’est confié est la délivrance du monde de toute douleur.

15. Ne la trahis pas. 2 Deviens la preuve vivante de ce que le toucher du Christ peut offrir à chacun. 3 Dieu t’a confié tous Ses dons. 4 Atteste en ton bonheur combien l’esprit est transformé qui choisit d’accepter Ses dons et de sentir le toucher du Christ. 5 Telle est ta mission maintenant. 6 Car Dieu confie le soin de donner Ses dons à tous ceux qui les ont reçus. 7 Il a partagé Sa joie avec toi. 8 Et maintenant tu vas la partager avec le monde.

13 juin 2014

UCEM~LEÇON 165 – Que mon esprit ne nie pas la Pensée de Dieu.

LEÇON 165

Que mon esprit ne nie pas la Pensée de Dieu.

1. Qu’est-ce qui fait que ce monde semble réel, sauf ton propre déni de la vérité qui réside au-delà ? 2 Qu’est-ce, sinon tes pensées de misère et de mort, qui obscurcit le bonheur parfait et la vie éternelle que ton Père veut pour toi ? 3 Et qu’est-ce qui pourrait cacher ce qui ne peut être dissimulé, sauf l’illusion ? 4 Qu’est-ce qui pourrait garder loin de toi ce que tu as déjà, sauf ton choix de ne pas le voir, niant que cela est là ?

2. La Pensée de Dieu t’a créé. 2 Elle ne t’a pas quitté et tu n’as jamais été à part d’elle un seul instant. 3 Elle t’appartient. 4 C’est par elle que tu vis. 5 C’est ta Source de vie, qui te garde un avec elle ; et tout ne fait qu’un avec toi parce qu’elle ne t’a pas quitté. 6 La Pensée de Dieu te protège, prend soin de toi, adoucit ton lieu de repos et aplanit ton chemin, éclairant ton esprit de bonheur et d’amour. 7 L’éternité et la vie éternelle luisent dans ton esprit, parce que la Pensée de Dieu ne t’a pas quitté et demeure encore avec toi.

3. Qui refuserait sa sécurité et sa paix, sa joie, sa guérison et sa paix d’esprit, son repos tranquille, son calme réveil, s’il reconnaissait seulement où ils demeurent ? 2 Ne se préparerait-il pas instantanément à aller où ils se trouvent, abandonnant tout le reste comme étant sans valeur par comparaison avec eux ? 3 Et, les ayant trouvés, ne s’assurerait-il pas qu’ils restent avec lui, et que lui reste avec eux ?

4. Ne refuse pas le Ciel. 2 Il est à toi aujourd’hui, sur ta simple demande. 3 Et tu n’as pas besoin non plus de percevoir d’abord combien le don est grand, combien ton esprit sera changé pour qu’il vienne à toi. 4 Demande à recevoir, et il t’est donné. 5 La conviction réside en lui. 6 Jusqu’à ce que tu l’accueilles comme tien, l’incertitude demeure. 7 Or Dieu est juste. 8 La certitude n’est pas requise pour recevoir ce que seule ton acceptation peut accorder.

5. Demande avec désir. 2 Tu n’as pas besoin d’être sûr que ta demande est la seule chose que tu veuilles. 3 Mais une fois que tu auras reçu, tu seras sûr d’avoir le trésor que tu as toujours cherché. 4 Contre quoi voudrais-tu alors l’échanger ? 5 Qu’est-ce qui pourrait t’induire maintenant à le laisser s’effacer de ta vision extatique ? 6 Car cette vue prouve que tu as échangé ton aveuglement contre les yeux voyants du Christ ; que ton esprit en est venu à mettre de côté le déni et à accepter la Pensée de Dieu comme ton héritage.

6. Maintenant tout doute est passé, la fin du voyage est rendue certaine et le salut t’est donné. 2 Maintenant le pouvoir du Christ est dans ton esprit, afin de guérir comme tu as été guéri. 3 Car maintenant tu comptes parmi les sauveurs du monde. 4 Ton destin est là et nulle part ailleurs. 5 Dieu consentirait-Il à laisser Son Fils rester à jamais affamé par son refus de la nourriture dont il a besoin pour vivre ? 6 L’abondance demeure en lui et la privation ne peut pas le couper de l’Amour nourricier de Dieu, ni de son foyer.

7. Exerce-toi aujourd’hui dans l’espoir. 2 Car l’espoir est certes justifié. 3 Tes doutes sont in-signifiants, car Dieu est certain. 4 Et la Pensée de Lui n’est jamais absente. 5 La certitude doit demeurer au-dedans de toi qui es Son hôte. 6 Ce cours enlève tous les doutes que tu as interposés entre Lui et ta certitude de Lui.

8. C’est sur Dieu que nous comptons, et non sur nous-mêmes, pour nous donner la certitude. 2 Et en Son Nom nous nous exerçons comme Sa Parole nous invite à le faire. 3 Sa certitude est au-delà de tous nos doutes. 4 Son Amour demeure au-delà de toutes nos peurs. 5 La Pensée de Lui est encore au-delà de tous les rêves et dans nos esprits, selon Sa Volonté.

12 juin 2014

UCEM~LEÇON 164 – Maintenant nous ne faisons qu’un avec Celui Qui est notre Source.

LEÇON 164

Maintenant nous ne faisons qu’un avec Celui Qui est notre Source.

1. À quel moment, sinon maintenant, la vérité peut-elle être reconnue ? 2 Le présent est le seul temps qui soit. 3 Ainsi aujourd’hui, en cet instant, maintenant, nous venons contempler ce qui est là pour toujours : pas à nos yeux, mais aux yeux du Christ. 4 Il regarde passé le temps et voit l’éternité telle qu’elle y est représentée. 5 Il entend les sons que le monde insensé, affairé, engendre, mais il les entend très faiblement. 6 Car au-delà d’eux tous Il entend le chant du Ciel, et la Voix pour Dieu plus claire, plus signifiante, plus proche.

2. Le monde s’estompe facilement sous Ses yeux. 2 Ses sons s’affaiblissent. 3 Une mélodie qui vient de loin par-delà le monde devient de plus en plus distincte ; un appel ancien auquel Il donne une réponse ancienne. 4 Tu les reconnaîtras tous les deux, car ce ne sont que ta réponse à l’Appel de ton Père. 5 Le Christ répond pour toi, Se faisant l’écho de ton Soi, utilisant ta voix pour donner Son joyeux consentement ; acceptant ta délivrance pour toi.

3. Comme tes exercices d’aujourd’hui sont saints, tandis que le Christ te donne Sa vue et entend pour toi, et répond en ton nom à l’Appel qu’il entend ! 2 Comme il est tranquille le temps que tu donnes pour le passer avec Lui, au-delà du monde. 3 Comme tous tes péchés apparents sont facilement oubliés, et tous tes chagrins sombrent dans l’oubli. 4 En ce jour le chagrin est abandonné, car les vues et les sons qui viennent de plus près que le monde sont clairs pour toi qui accepteras aujourd’hui les dons qu’Il te fait.

4. Il est un silence dans lequel le monde ne peut faire intrusion. 2 Il est une paix ancienne que tu portes en ton cœur et n’as pas perdue. 3 Il est un sentiment de sainteté en toi que la pensée de péché n’a jamais touché. 4 De tout cela aujourd’hui tu te souviendras. 5 Ta fidélité à t’exercer aujourd’hui apportera des récompenses si grandes et si complètement différentes de toutes les choses que tu recherchais auparavant, que tu connaîtras qu’ici est ton trésor, et qu’ici est ton repos.

5. Voici le jour où les vaines imaginations s’écartent comme un rideau pour révéler ce qui se trouve au-delà. 2 Maintenant ce qui est réellement là est rendu visible, tandis que toutes les ombres qui paraissaient le cacher s’évanouissent simplement. 3 Maintenant l’équilibre est rétabli, et la balance du jugement est laissée à Celui Qui juge vrai. 4 Et dans Son jugement un monde se déploiera en parfaite innocence devant tes yeux. 5 Maintenant tu le verras avec les yeux du Christ. 6 Maintenant sa transformation est claire pour toi.

6. Frère, ce jour est sacré pour le monde. 2 Ta vision, à toi donnée de bien au-delà de toutes choses en ce monde, se retourne et les regarde dans une lumière nouvelle. 3 Et ce que tu vois devient la guérison et le salut du monde. 4 Ce qui a de la valeur et ce qui est sans valeur sont tous deux perçus et reconnus pour ce qu’ils sont. 5 Ce qui est digne de ton amour reçoit ton amour, et rien ne reste qui soit à craindre.

7. Nous ne jugerons pas aujourd’hui. 2 Nous recevrons seulement ce qui nous est donné par un jugement rendu au-delà du monde. 3 Nos exercices aujourd’hui deviennent notre don de gratitude pour notre délivrance de l’aveuglement et de la misère. 4 Tout ce que nous voyons ne fera qu’augmenter notre joie, car sa sainteté reflète la nôtre. 5 Nous sommes pardonnés dans le regard du Christ, et le monde entier est pardonné dans le nôtre. 6 Nous bénissons le monde en le contemplant dans la lumière où notre Sauveur nous regarde, et nous lui offrons la liberté à nous donnée par Sa vision qui pardonne, et non par la nôtre.

8. Durant tes exercices, ouvre le rideau en lâchant prise simplement de toutes les choses que tu penses vouloir. 2 Tes trésors de pacotille, mets-les de côté et laisse un espace propre et ouvert au-dedans de ton esprit où le Christ puisse venir et t’offrir le trésor du salut. 3 Il a besoin de ton esprit très saint pour sauver le monde. 4 Ce but n’est-il pas digne d’être le tien ? 5 La vision du Christ n’est-elle pas digne d’être recherchée par-dessus les buts insatisfaisants du monde ?

9. Ne laisse pas la journée passer sans que les dons qu’elle te réserve reçoivent ton consentement et ton acceptation. 2 Nous pouvons changer le monde, si tu les reconnais. 3 Peut-être ne vois-tu pas la valeur que ton acceptation donne au monde. 4 Mais ceci, tu le veux certainement : tu peux échanger toute souffrance contre la joie en ce jour même. 5 Exerce-toi sérieusement, et le don est tien. 6 Dieu te tromperait-Il ? 7 Sa promesse peut-elle être vaine ? 8 Peux-tu refuser si peu, quand Sa Main tend à Son Fils le salut complet ?

11 juin 2014

UCEM~LEÇON 163 – De mort, il n’y en a pas. Le Fils de Dieu est libre.

LEÇON 163

De mort, il n’y en a pas. Le Fils de Dieu est libre.

1. La mort est une pensée qui prend de nombreuses formes, souvent non reconnues. 2 Elle peut apparaître sous forme de chagrin, de peur, d’anxiété ou de doute ; de colère, d’absence de foi ou de manque de confiance ; de souci des corps, d’envie et sous toutes les formes où le souhait d’être tel que tu n’es pas peut venir te tenter. 3 Toutes ces pensées ne sont que des reflets du culte de la mort comme sauveuse et comme donneuse de délivrance.

2. Incarnation de la peur, hôte du péché, dieu des coupables et seigneur de toutes les illusions et tromperies, la pensée de la mort semble certes puissante. 2 Car elle semble tenir toutes choses vivantes dans sa main desséchée ; tous les espoirs et tous les souhaits en sa poigne funeste ; et tous les buts perçus uniquement par ses yeux aveugles. 3 Les frêles, les impuissants et les malades s’inclinent devant son image en pensant qu’elle seule est réelle, inévitable et digne de leur confiance. 4 Car elle seule est sûre de venir.

3. Toutes choses, hormis la mort, sont vues comme hasardeuses, trop vite perdues, si dures qu’elles fussent à gagner ; aux résultats incertains et susceptibles de trahir les espoirs qu’elles avaient jadis engendrés, laissant dans leur sillage un goût de poussière et de cendre en lieu et place des aspirations et des rêves. 2 Mais sur la mort on peut compter. 3 Car elle viendra d’un pas certain quand l’heure sera venue de son arrivée. 4 Jamais elle ne manquera de prendre toute vie en otage d’elle-même.

4. Voudrais-tu t’incliner devant de telles idoles ? 2 Ici la force et la puissance de Dieu Lui-même sont perçues au-dedans d’une idole faite de poussière. 3 Ici l’opposé de Dieu est proclamé seigneur de toute création, plus fort que la Volonté de Dieu pour la vie, que l’infinité de l’amour et que la constance parfaite et inchangeable du Ciel. 4 Ici la Volonté du Père et du Fils est finalement vaincue et enterrée sous la pierre tombale que la mort a placée sur le corps du saint Fils de Dieu.

5. Non saint dans la défaite, il est devenu ce que la mort voudrait qu’il soit. 2 Son épitaphe, que la mort elle-même a écrite, ne lui donne aucun nom, car il est devenu poussière. 3 Elle ne dit que ceci : “Ci-gît un témoin que Dieu est mort.” 4 Et cela elle l’écrit et l’écrit encore et encore, et pendant tout ce temps ses adorateurs acquiescent, à genoux et le front penché jusqu’à terre, murmurant craintivement qu’il en est ainsi.

6. Il est impossible d’adorer la mort sous quelque forme que ce soit et d’en choisir quand même quelques-unes que tu ne chérirais pas et tâcherais même d’éviter, tout en croyant toujours en tout le reste. 2 Car la mort est totale. 3 Soit que toutes choses meurent, soit qu’elles vivent et ne peuvent mourir. 4 Il n’y a pas de compromis possible. 5 Car là encore nous voyons une position évidente, que nous devons accepter si nous voulons être sains d’esprit : ce qui contredit entièrement une pensée ne peut pas être vrai, à moins qu’il soit prouvé que son opposé est faux.

7. L’idée de la mort de Dieu est si grotesque que même les insanes ont de la difficulté à y croire. 2 Car elle implique que Dieu était jadis vivant et qu’Il a péri d’une façon ou d’une autre ; tué, apparemment, par ceux qui ne voulaient pas qu’Il survive. 3 Leur volonté plus puissante pouvait triompher de la Sienne, et ainsi la vie éternelle a fait place à la mort. 4 Et avec le Père le Fils est mort aussi.

8. Les adorateurs de la mort ont peut-être peur. 2 Et pourtant, de telles pensées peuvent-elles être effrayantes ? 3 S’ils voyaient que ce n’est que cela qu’ils croient, ils seraient instantanément délivrés. 4 Et tu vas leur montrer cela aujourd’hui. 5 De mort, il n’y en a pas, et nous y renonçons maintenant sous toutes ses formes, pour leur salut et le nôtre aussi bien. 6 Dieu n’a pas fait la mort. 7 N’importe quelle forme qu’elle prend doit donc être une illusion. 8 Voilà la position que nous prenons aujourd’hui. 9 Et il nous est donné de regarder passé la mort, et de voir la vie au-delà.

9. Notre Père, bénis nos yeux aujourd’hui. 2 Nous sommes Tes messagers et nous voudrions contempler le reflet glorieux de Ton Amour qui luit en tout. 3 Nous vivons et nous mouvons en Toi seul. 4 Nous ne sommes pas séparés de Ta vie éternelle. 5 De mort, il n’y en a pas, car la mort n’est pas Ta Volonté. 6 Et nous demeurons là où Tu nous as placés, dans la vie que nous partageons avec Toi et avec toutes choses vivantes, afin d’être comme Toi et de faire partie de Toi à jamais. 7 Nous acceptons Tes Pensées pour nôtres, et notre volonté ne fait qu’un avec la Tienne éternellement. 8 Amen.

10 juin 2014

UCEM~LEÇON 162 – Je suis tel que Dieu m’a créé.

LEÇON 162

Je suis tel que Dieu m’a créé.

1. Cette seule pensée, gardée fermement à l’esprit, sauverait le monde. 2 De temps en temps nous la répèterons, quand nous passerons à un nouveau stade dans notre apprentissage. 3 Elle signifiera beaucoup plus pour toi à mesure que tu avanceras. 4 Ces paroles sont sacrées, car ce sont les paroles que Dieu a données en réponse au monde que tu as fait. 5 Par elles il disparaît, et toutes choses vues dans ses nuages brumeux et ses illusions vaporeuses s’évanouissent quand ces paroles sont prononcées. 6 Car elles viennent de Dieu.

2. Voilà la Parole par laquelle le Fils devient le bonheur de son Père, Son Amour et Sa complétude. 2 Voilà la création proclamée et honorée telle qu’elle est. 3 Il n’est pas de rêve que ces paroles ne dissipent ; pas de pensée de péché et pas d’illusion contenue dans le rêve qui ne s’efface devant leur puissance. 4 Elles sont la trompette de l’éveil qui résonne dans le monde entier. 5 Les morts s’éveillent en réponse à son appel. 6 Et ceux qui vivent et entendent ce son ne verront jamais la mort.

3. Il est saint, en effet, celui qui fait siennes ces paroles ; qui se lève en les ayant à l’esprit et se les rappelle tout au long de la journée, et qui la nuit les emporte avec lui dans le sommeil. 2 Ses rêves sont heureux et son repos est sûr, sa sécurité certaine et son corps guéri, parce qu’il dort et se réveille avec la vérité toujours devant lui. 3 Il sauvera le monde, parce qu’il donne au monde ce qu’il reçoit chaque fois qu’il met en pratique les paroles de la vérité.

4. Aujourd’hui nous nous exerçons simplement. 2 Car les paroles que nous utilisons sont puissantes, et elles n’ont pas besoin de pensées au-delà d’elles-mêmes pour changer l’esprit de celui qui les utilise. 3 Il est changé si entièrement qu’il est maintenant le trésor où Dieu place tous Ses dons et tout Son Amour, pour qu’ils soient distribués au monde entier et s’augmentent en étant donnés ; gardé complet parce que son partage est illimité. 4 Et tu apprends ainsi à penser avec Dieu. 5 La vision du Christ t’a rendu la vue en sauvant ton esprit.

5. Nous t’honorons aujourd’hui. 2 Tu as droit à la sainteté parfaite que tu acceptes maintenant. 3 Par cette acceptation le salut est porté à chacun, car qui pourrait chérir le péché quand une telle sainteté a béni le monde ? 4 Qui pourrait désespérer quand la joie parfaite est tienne, accessible à tous en remède au chagrin et à la misère, à tout sentiment de perte, et pour une complète évasion du péché et de la culpabilité ?

6. Et qui maintenant ne voudrait pas être un frère pour toi ; toi, son rédempteur et son sauveur ? 2 Qui pourrait manquer de t’accueillir en son cœur, t’invitant avec amour, impatient de s’unir à un comme lui en sainteté ? 3 Tu es tel que Dieu t’a créé. 4 Ces paroles dissipent la nuit, et de ténèbres, il n’y en a plus. 5 La lumière est venue aujourd’hui bénir le monde. 6 Car tu as reconnu le Fils de Dieu, et dans cette re-connaissance le monde le reconnaît.

09 juin 2014

UCEM~LEÇON 161 – Donne-moi ta bénédiction, saint Fils de Dieu.


LEÇON 161

Donne-moi ta bénédiction, saint Fils de Dieu.

1. Aujourd’hui nous nous exerçons différemment, et nous prenons position contre notre colère, afin que nos peurs disparaissent et offrent place à l’amour. 2 Voilà le salut dans les simples mots avec lesquels nous pratiquons l’idée d’aujourd’hui. 3 Voilà la réponse à la tentation qui ne peut jamais manquer d’accueillir le Christ là où la peur et la colère prévalaient auparavant. 4 Voilà l’Expiation rendue complète, le monde dépassé en toute sécurité et le Ciel maintenant rétabli. 5 Voilà la réponse de la Voix pour Dieu.

2. L’abstraction complète est la condition naturelle de l’esprit. 2 Mais une partie de celui-ci n’est pas naturelle maintenant. 3 Elle ne regarde pas toutes choses ne faisant qu’un. 4 Plutôt elle ne voit que des fragments du tout, car ce n’est qu’ainsi qu’elle pourrait inventer le monde partiel que tu vois. 5 Le but de toute vue est de te montrer ce que tu souhaites voir. 6 Toute ouïe ne fait qu’amener à ton esprit les sons qu’il veut entendre.

3. Ainsi a été fait le concret. 2 Et c’est maintenant le concret que nous devons utiliser dans nos exercices. 3 Nous le donnons au Saint-Esprit pour qu’Il l’emploie dans un but qui est différent de celui que nous lui avons donné. 4 Or Il peut utiliser ce que nous avons fait pour nous enseigner d’un point de vue différent, de façon à ce que nous puissions voir en tout un usage différent.

4. Un frère est tous les frères. 2 Chaque esprit contient tous les esprits, car chaque esprit est un. 3 Telle est la vérité. 4 Or ces pensées rendent-elles claire la signification de la création ? 5 Ces paroles s’accompagnent-elles d’une clarté parfaite pour toi ? 6 À quoi d’autre que des sons vides peuvent-elles ressembler: jolies, peut-être, pleines de bon sentiment, et pourtant fondamentalement incomprises et incompréhensibles ? 7 L’esprit qui s’est enseigné à penser concrètement ne peut plus saisir l’abstraction dans le sens où elle englobe tout. 8 Nous avons besoin de voir un peu, pour apprendre beaucoup.

5. Il nous semble que c’est le corps qui limite notre liberté, nous fait souffrir et enfin nous enlève la vie. 2 Or les corps ne sont que les symboles d’une forme concrète de peur. 3 La peur sans symboles n’appelle aucune réponse, car les symboles peuvent représenter l’in-signifiant. 4 L’amour n’a pas besoin de symbole, étant vrai. 5 Mais la peur s’attache au concret, étant fausse.

6. Les corps attaquent, mais les esprits, non. 2 Cette pensée rappelle sûrement notre texte, où elle est souvent soulignée. 3 C’est la raison pour laquelle les corps deviennent aisément les symboles de la peur. 4 Maintes fois tu as été enjoint de regarder au-delà du corps, car sa vue présente le symbole de “l’ennemi” de l’amour, que la vision du Christ ne voit pas. 5 Le corps est la cible de l’attaque, car nul ne pense haïr un esprit. 6 Mais qu’est-ce, sinon l’esprit, qui commande au corps d’attaquer ? 7 Quoi d’autre pourrait être le siège de la peur, sauf ce qui pense à la peur ?

7. La haine est concrète. 2 Il doit y avoir une chose à attaquer. 3 Un ennemi doit être perçu sous une telle forme qu’il puisse être touché, vu, entendu et finalement tué. 4 Quand la haine se pose sur une chose, elle appelle la mort aussi sûrement que la Voix pour Dieu proclame qu’il n’y a pas de mort. 5 La peur est insatiable, qui consume tout ce que ses yeux voient, qui se voit elle-même en tout et se trouve forcée de se retourner contre elle-même et de détruire.

8. Qui voit un frère comme un corps le voit comme le symbole de la peur. 2 Et il attaquera, parce que ce qu’il voit est sa propre peur extérieure à lui-même, prête à attaquer et hurlant pour s’unir à lui à nouveau. 3 Ne te méprends pas sur l’intensité de la rage que la peur projetée doit engendrer. 4 Elle pousse des hurlements de colère et elle déchire l’air de ses griffes dans l’espoir frénétique d’atteindre son faiseur pour le dévorer.

9. C’est cela que les yeux du corps voient en celui que le Ciel chérit, que les anges aiment et que Dieu a créé parfait. 2 C’est cela qui est sa réalité. 3 Et dans la vision du Christ sa beauté se reflète sous une forme si sainte et si belle que tu pourrais difficilement t’empêcher de t’agenouiller à ses pieds. 4 Or tu vas plutôt prendre sa main, car tu es comme lui dans le regard qui le voit ainsi. 5 L’attaque contre lui est ton ennemie, car tu ne percevras pas qu’entre ses mains est ton salut. 6 Ne lui demande que cela, et il te le donnera. 7 Ne lui demande pas de symboliser ta peur. 8 Demanderais-tu que l’amour se détruise lui-même ? 9 Ou voudrais-tu qu’il te soit révélé et te rende libre ?

10. Aujourd’hui nous nous exerçons d’une manière que nous avons tentée plus tôt. 2 Tu es plus près maintenant d’être prêt, et tu viendras plus près aujourd’hui de la vision du Christ. 3 Si tu es résolu à l’atteindre, tu réussiras aujourd’hui. 4 Et une fois que tu auras réussi, tu ne seras plus désireux d’accepter les témoins que les yeux de ton corps appellent. 5 Ce que tu verras te chantera d’anciennes mélodies dont tu te souviendras. 6 Tu n’es pas oublié dans le Ciel. 7 Ne voudrais-tu pas t’en souvenir ?

11. Choisis un frère, symbole de tous les autres, et demande-lui le salut. 2 Vois-le d’abord aussi clairement que tu le peux, sous la même forme à laquelle tu es habitué. 3 Vois son visage, ses mains et ses pieds, ses vêtements. 4 Regarde-le sourire et vois les gestes familiers qu’il fait si fréquemment. 5 Ensuite pense à ceci : ce que tu vois maintenant te dissimule la vue de quelqu’un qui peut te pardonner tous tes péchés ; dont les mains sacrées peuvent enlever les clous qui transpercent les tiennes et ôter la couronne d’épines que tu as placée sur ta tête sanglante. 6 Demande-lui ceci, pour qu’il te rende libre :

  • 7 Donne-moi ta bénédiction, saint Fils de Dieu.

  • 8 Je voudrais te contempler avec les yeux du Christ, et voir ma parfaite impeccabilité en toi.

12. Et Il répondra, Celui à Qui tu as fait appel. 2 Car Il entendra la Voix pour Dieu en toi, et il te répondra par la tienne. 3 Contemple-le maintenant, celui que tu voyais simplement comme chair et os, et reconnais que le Christ est venu à toi. 4 L’idée d’aujourd’hui est ta sûre évasion de la colère et de la peur. 5 Assure-toi de l’utiliser immédiatement, au cas où tu serais tenté d’attaquer un frère et de percevoir en lui le symbole de ta peur. 6 Et soudain tu le verras transformé d’ennemi en sauveur, du diable en le Christ.

08 juin 2014

UCEM~LEÇON 160 – Je suis chez moi. La peur est l’étranger ici.

LEÇON 160

Je suis chez moi. La peur est l’étranger ici.

1. La peur est un étranger dans les voies de l’amour. 2 Identifie-toi avec la peur et tu seras un étranger pour toi-même. 3 Ainsi tu es à toi-même inconnu. 4 Ce qui est ton Soi reste étranger à la partie de toi qui pense être réelle, mais différente de toi. 5 Qui pourrait être sain d’esprit en de telles circonstances ? 6 Qui d’autre qu’un fou pourrait croire qu’il est ce qu’il n’est pas, puis se juger et se rejeter lui-même ?

2. Il y a un étranger parmi nous, qui vient d’une idée si étrangère à la vérité qu’il parle une langue différente, contemple un monde que la vérité ne connaît pas et comprend ce que la vérité considère comme insensé. 2 Plus étrange encore, il ne reconnaît pas celui chez qui il vient mais il soutient que sa demeure lui appartient, et c’est celui qui est chez lui qui est maintenant étranger. 3 Et pourtant comme il serait facile de dire : “Ceci est ma demeure. 4 Ma place est ici et je ne la quitterai pas parce qu’un fou dit que je dois partir.”

3. Quelle raison y a-t-il de ne pas le dire ? 2 Quelle pourrait être la raison, sinon que tu as demandé à cet étranger d’entrer pour prendre ta place et te laisser être un étranger pour toi-même ? 3 Nul ne se laisserait déposséder ainsi sans aucune nécessité, à moins de penser qu’il y a une autre demeure qui convient mieux à ses goûts.

4. Qui est l’étranger ? 2 Est-ce la peur ou bien toi qui ne convient pas à la demeure que Dieu a fourni à Son Fils ? 3 La peur est-elle Sienne, créée à Sa ressemblance ? 4 Est-ce la peur que l’amour complète, et par quoi il est complété ? 5 Il n’y a pas de demeure qui puisse abriter l’amour et la peur. 6 Ils ne peuvent pas coexister. 7 Si tu es réel, alors la peur doit être une illusion. 8 Et si la peur est réelle, alors tu n’existes pas du tout.

5. Comme la question, alors, est résolue simplement. 2 Celui qui a peur n’a fait que se nier lui-même en disant : “Je suis l’étranger ici. 3 Alors je laisse ma demeure à quelqu’un qui me ressemble plus que moi-même, et je lui donne tout ce que je pensais m’appartenir.” 4 Maintenant il est exilé par nécessité, ne connaissant pas qui il est, incertain de toutes choses sauf celle-ci : qu’il n’est pas lui-même et que sa demeure lui a été refusée.

6. Que cherche-t-il maintenant ? 2 Que peut-il trouver ? 3 Celui qui à lui-même est étranger ne peut trouver de demeure, où qu’il regarde, car il a rendu tout retour impossible. 4 Il a perdu son chemin, à moins qu’un miracle ne vienne le trouver et ne lui montre qu’il n’est pas un étranger maintenant. 5 Le miracle viendra. 6 Car en sa demeure reste son Soi. 7 Il n’a pas invité d’étranger et n’a pas pris une pensée étrangère pour Lui-même. 8 Et Il appellera à Lui ce qui est à Lui en reconnaissant ce qui est à Lui.

7. Qui est l’étranger ? 2 N’est-ce pas celui que ton Soi n’appelle pas ? 3 Tu es incapable maintenant de reconnaître cet étranger parmi toi, car tu lui as donné ta place légitime. 4 Or ton Soi est aussi certain de qui est à Lui que Dieu l’est de Son Fils. 5 Il ne peut se méprendre sur la création. 6 Il est sûr de ce qui Lui appartient. 7 Aucun étranger ne peut s’interposer entre Sa connaissance et la réalité de Son Fils. 8 Il ne sait rien des étrangers. 9 Il est certain de Son Fils.

8. La certitude de Dieu suffit. 2 Celui qu’Il connaît pour Son Fils a sa place là où Il a établi Son Fils à jamais. 3 À toi qui demandes : “Qui est l’étranger ?”, Il a répondu. 4 Entends Sa Voix t’assurer, calmement et sûre, que tu n’es pas un étranger pour ton Père, pas plus que ton Créateur n’est rendu étranger à toi-même. 5 Ceux que Dieu a joints demeurent un à jamais, chez eux en Lui et pas étrangers pour Lui-même.

9. Aujourd’hui nous rendons grâce au Christ d’être venu chercher dans le monde ce qui Lui appartient. 2 Sa vision ne voit pas d’étrangers mais elle contemple les Siens et S’unit joyeusement avec eux. 3 Ils Le voient comme un étranger, car ils ne se reconnaissent pas eux-mêmes. 4 Or comme ils L’accueillent, ils se souviennent. 5 Et Il les reconduit doucement chez eux, là où est leur place.

10. Il n’en est pas un que le Christ oublie. 2 Pas un qu’Il manque d’offrir à ton souvenir, afin que ta demeure soit complète et parfaite comme elle fut établie. 3 Il ne t’a pas oublié. 4 Mais tu ne te souviendras pas de Lui jusqu’à ce que tu regardes tout comme Il le fait. 5 Qui nie son frère Le nie, et refuse ainsi d’accepter le don de la vue par lequel son Soi est clairement reconnu, sa demeure lui revient en mémoire et vient le salut.