31 janvier 2010

UCEM~LEÇON 32 - J’ai inventé le monde que je vois.

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LEÇON 32

J’ai inventé le monde que je vois.

1. Aujourd’hui nous continuons à développer le thème de cause et effet. 2 Tu n’es pas la victime du monde que tu vois parce que tu l’as inventé. 3 Tu peux l’abandonner aussi facilement que tu l’as inventé. 4 Tu le verras ou tu ne le verras pas, comme tu le souhaites. 5 Tant que tu le veux, tu le vois; quand tu ne le voudras plus, il ne sera plus là pour que tu le voies.

2. L’idée d’aujourd’hui, comme les précédentes, s’applique à tes mondes intérieur et extérieur qui sont en fait les mêmes. 2 Toutefois, puisque tu les vois différents, les périodes d’exercice d’aujourd’hui comprendront de nouveau deux phases, l’une concernant le monde que tu vois à l’extérieur de toi, et l’autre le monde que tu vois dans ton esprit. 3 Durant les exercices d’aujourd’hui, essaie d’introduire la pensée que les deux sont dans ta propre imagination.

3. Encore une fois, nous commencerons les périodes d’exercice du matin et du soir en répétant l’idée d’aujourd’hui deux ou trois fois tout en regardant alentour le monde que tu vois extérieur à toi. 2 Ensuite ferme les yeux et regarde alentour ton monde intérieur. 3 Essaie de les traiter tous les deux aussi également que possible. 4 Répète l’idée d’aujourd’hui sans te presser, aussi souvent que tu le souhaites, tout en regardant les images que ton imagination présente à ta conscience.

4. Pour les deux périodes d’exercice plus longues, trois à cinq minutes sont recommandées, mais pas moins de trois sont requises. 2 Tu peux y mettre plus de cinq minutes si tu trouves l’exercice reposant. 3 Pour faciliter cela, choisis un moment où tu prévois peu de distractions et où tu te sens raisonnablement prêt.

5. Ces exercices sont aussi à continuer pendant la journée, aussi souvent que possible. 2 Les applications plus courtes consistent à répéter l’idée lentement en inspectant soit ton monde intérieur, soit ton monde extérieur. 3 Peu importe lequel tu choisis.

6. L’idée d’aujourd’hui devrait aussi être appliquée immédiatement à toute situation susceptible de te bouleverser. 2 Applique l’idée en te disant :

3 J’ai inventé cette situation telle que je la vois.

L’Inspiration

L’immédiateté du salut

1. Le seul problème restant que tu as, c’est que tu vois un intervalle entre le moment où tu pardonnes et celui où tu recevras le bénéfice d’avoir confiance en ton frère. 2 Cela ne fait que refléter le petit peu que tu voudrais garder entre toi et ton frère, afin que toi et lui soyez un petit peu séparés. 3 Car le temps et l’espace sont une seule illusion, qui prend des formes différentes. 4 Si elle a été projetée au-delà de ton esprit, tu penses que c’est le temps. 5 Plus elle est rapprochée d’où elle est, plus tu y penses en tant qu’espace.

2. Il y a une distance que tu voudrais garder à part de ton frère, et tu perçois cet espace comme étant le temps parce que tu crois encore que tu es extérieur à ton frère. 2 Cela rend la confiance impossible. 3 Et tu ne peux pas croire que la confiance réglerait chaque problème maintenant. 4 Ainsi tu penses qu’il est plus sûr de rester un peu prudent et un peu attentif aux intérêts perçus comme étant séparés. 5 À partir de cette perception, tu ne peux pas concevoir de gagner ce que le pardon offre maintenant. 6 L’intervalle que tu penses y avoir entre le donner et le recevoir du don semble être un intervalle dans lequel tu sacrifies et perds. 7 Tu vois un salut ultérieur, et non des résultats immédiats.

3. Le salut est immédiat. 2 À moins de le percevoir ainsi, tu en auras peur, croyant que le risque de perte est grand entre le moment où son but est fait tien et celui où ses effets te viendront. 3 Sous cette forme l’erreur est encore obscurcie qui est la source de la peur. 4 Le salut effacerait l’espace que tu vois encore entre vous, et vous laisserait instantanément devenir un. 5 Et c’est là que tu crains qu’il y aurait perte. 6 Ne projette pas cette peur sur le temps, car le temps n’est pas l’ennemi que tu perçois. 7 Le temps est aussi neutre que l’est le corps, sauf en ce qui concerne ce à quoi tu crois qu’il sert. 8 Si tu voulais garder encore un petit espace entre toi et ton frère, alors tu voudrais avoir un peu de temps durant lequel le pardon est retenu un petit moment. 9 Et cela fait que l’intervalle entre le moment où le pardon t’est retenu puis donné semble dangereux, et la terreur justifiée.

4. Or l’espace entre toi et ton frère n’est apparent que dans le présent, maintenant, et ne peut pas être perçu dans un temps futur. 2 Il n’est pas possible non plus de passer par-dessus, sauf dans le présent. 3 Ce n’est pas une perte future qui te fait peur. 4 C’est la jonction présente qui t’épouvante. 5 Qui peut ressentir la désolation, sauf maintenant? 6 Une cause future n’a pas encore d’effets. 7 C’est donc que si tu as peur, il y a une cause présente. 8 Et c’est cela qui a besoin de correction, et non un état futur.

5. Les plans que tu fais pour ta sécurité sont tous situés dans le futur, où tu ne peux pas planifier. 2 Aucun but ne lui a encore été donné, et ce qui arrivera n’a pas encore de cause. 3 Qui peut prédire les effets sans une cause? 4 Et qui pourrait craindre les effets à moins de penser qu’ils ont été causés, et jugés désastreux maintenant? 5 La croyance dans le péché suscite la peur et, comme sa cause, elle regarde devant, regarde derrière, mais passe sur ce qui est ici et maintenant. 6 Or c’est seulement ici et maintenant que doit être sa cause, si ses effets ont déjà été jugés effrayants. 7 En passant sur cela, elle est protégée et gardée séparée de la guérison. 8 Car le miracle est maintenant. 9 Il se tient déjà ici, dans la grâce présente, dans le seul intervalle de temps sur lequel ont passé le péché et la peur, mais qui est tout ce qu’est le temps.

6. La mise en œuvre de toute correction ne prend pas de temps du tout. 2 Or l’acceptation de la mise en œuvre peut sembler prendre une éternité. 3 Le changement de but que le Saint-Esprit a apporté à ta relation contient en soi tous les effets que tu verras. 4 Ils peuvent être vus maintenant. 5 Pourquoi attendre jusqu’à ce qu’ils se déroulent dans le temps et craindre qu’ils puissent ne pas venir, bien que déjà là? 6 Il t’a été dit que tout apporte le bien qui vient de Dieu. 7 Et pourtant il semble qu’il n’en soit pas ainsi. 8 Le bien sous la forme d’un désastre est difficile à croire par avance. 9 D’ailleurs il n’y a pas réellement de sens dans cette idée.

7. Pourquoi le bien devrait-il apparaître sous la forme du mal? 2 Et n’est-ce pas tromperie s’il le fait? 3 Sa cause est ici, pour peu qu’il apparaisse. 4 Pourquoi donc les effets n’en sont-ils pas apparents? 5 Pourquoi dans le futur? 6 Et tu cherches à te contenter de soupirer, en «raisonnant» que tu ne comprends pas maintenant mais le feras un jour. 7 Et alors la signification en sera claire. 8 Cela n’est pas raison, car c’est injuste, et suggère clairement la punition jusqu’au moment où la libération est toute proche. 9 Étant donné un changement de but pour le bien, il n’y a aucune raison pour un intervalle durant lequel le désastre frappe, qui sera perçu un jour comme «bien» mais maintenant sous forme de douleur. 10 Cela est le sacrifice de maintenant, ce qui ne pourrait pas être le coût que demande le Saint-Esprit pour ce qu’il a donné sans le moindre coût.

8. Or cette illusion a une cause qui, bien que non vraie, doit être déjà dans ton esprit. 2 Et cette illusion n’est qu’un effet qu’elle engendre, et qu’une forme sous laquelle ses conséquences sont perçues. 3 Cet intervalle dans le temps, où le châtiment est perçu comme la forme sous laquelle le «bien» apparaît, n’est qu’un aspect du petit espace qu’il y a entre vous, encore impardonné.

9. Ne te contente pas d’un bonheur futur. 2 Il n’a aucune signification et n’est pas ta juste récompense. 3 Car tu as cause de liberté maintenant. 4 À quoi sert la liberté sous la forme d’un prisonnier? 5 Pourquoi la délivrance devrait-elle être déguisée en mort? 6 Retarder est insensé, et le «raisonnement» soutenant que les effets d’une cause présente doivent être retardés jusqu’à un temps futur, n’est que le déni du fait que la conséquence et la cause doivent venir en ne faisant qu’un. 7 Ne regarde pas le temps, mais le petit espace encore entre vous, pour en être délivré. 8 Et ne le laisse pas être déguisé en temps et être ainsi préservé parce que sa forme est changée et ce qu’il est ne peut pas être reconnu. 9 Le but du Saint-Esprit maintenant est le tien. 10 Son bonheur ne devrait-il pas aussi être le tien?

30 janvier 2010

UCEM~LEÇON 31 - Je ne suis pas la victime du monde que je vois.

31 janv ~ lacher-prise

LEÇON 31

Je ne suis pas la victime du monde que je vois.

1. L’idée d’aujourd’hui est l’introduction à ta déclaration de délivrance. 2 Encore une fois, l’idée devrait être appliquée à la fois au monde que tu vois au-dehors et au monde que tu vois au-dedans. 3 Pour appliquer l’idée, nous utiliserons une forme d’exercice qui sera utilisée de plus en plus, avec des changements tels qu’indiqués. 4 En général, la forme comprend deux aspects, l’un où tu appliques l’idée de façon plus soutenue, et l’autre qui consiste en de fréquentes applications de l’idée tout le long de la journée.

2. L’idée d’aujourd’hui nécessite deux périodes d’exercice plus longues, l’une le matin et l’autre le soir. 2 Trois à cinq minutes sont recommandées pour chacune d’elles. 3 Pendant ce temps, regarde lentement autour de toi en répétant l’idée deux ou trois fois. 4 Puis ferme les yeux et applique la même idée à ton monde intérieur. 5 Tu échapperas des deux ensemble, car l’intérieur est la cause de l’extérieur.

3. Tandis que tu inspectes ton monde intérieur, prends simplement conscience de toutes les pensées qui te passent par l’esprit, chacune étant considérée pendant un moment puis remplacée par la suivante. 2 Essaie de n’établir aucune sorte de hiérarchie parmi elles. 3 Regarde-les aller et venir de façon aussi détachée que possible. 4 Ne t’attarde sur aucune d’elles en particulier, mais essaie de laisser couler le flot régulièrement et calmement, sans aucun investissement particulier de ta part. 5 Tandis que tu restes là à regarder tranquillement tes pensées, répète-toi l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que bon te semblera, mais sans te presser.

4. De plus, répète l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que possible au cours de la journée. 2 Rappelle-toi que tu fais une déclaration d’indépendance au nom de ta propre liberté. 3 Et dans ta liberté réside la liberté du monde.

5. L’idée d’aujourd’hui est aussi particulièrement utile en tant que réponse à toute forme de tentation qui peut surgir. 2 C’est la déclaration que tu n’y cèderas pas, et ne te mettras pas toi-même en esclavage.

L’Inspiration

Les croyances irréconciliables

1. Le souvenir de Dieu vient à l’esprit quiet. 2 Il ne peut venir là où il y a conflit, car un esprit en guerre contre lui-même ne se souvient pas de l’éternelle douceur. 3 Les moyens de la guerre ne sont pas les moyens de la paix, et ce dont les belliqueux voudraient se souvenir n’est pas l’amour. 4 La guerre est impossible à moins que la croyance en la victoire ne soit chérie. 5 Le conflit en toi doit impliquer que tu crois que l’ego a le pouvoir d’être victorieux. 6 Sinon pourquoi t’identifierais-tu à lui? 7 Tu te rends sûrement compte que l’ego est en guerre contre Dieu. 8 C’est certain qu’il n’a pas d’ennemi. 9 Or tout aussi certaine est sa fixe croyance qu’il a un ennemi qu’il doit vaincre, et qu’il y réussira.

2. Est-ce que tu ne te rends pas compte qu’une guerre contre toi-même serait une guerre contre Dieu? 2 La victoire est-elle concevable ? 3 Et si elle l’était, est-ce une victoire que tu voudrais? 4 La mort de Dieu, si elle était possible, serait ta mort. 5 Est-ce une victoire? 6 L’ego marche toujours vers la défaite, parce qu’il pense que le triomphe sur toi est possible. 7 Et Dieu pense autrement. 8 Cela n’est pas une guerre; seulement la folle croyance que la Volonté de Dieu peut être attaquée et renversée. 9 Tu peux peut-être t’identifier à cette croyance, mais ce ne sera jamais plus que folie. 10 Et la peur régnera dans la folie, et elle semblera y avoir remplacé l’amour. 11 Tel est le but du conflit. 12 Et à ceux qui pensent qu’il est possible, les moyens semblent réels.

3. Sois certain qu’il est impossible que Dieu et l’ego, ou toi et lui, vous rencontriez jamais. 2 Vous semblez vous rencontrer, faire vos alliances étranges sur des bases qui n’ont aucune signification. 3 Car vos croyances convergent sur le corps, la demeure choisie de l’ego, que tu crois être la tienne. 4 Vous vous rencontrez sur une erreur; une erreur d’évaluation de toi. 5 L’ego se joint à une illusion de toi que tu partages avec lui. 6 Et pourtant, les illusions ne peuvent pas se joindre. 7 Elles sont les mêmes et ne sont rien. 8 Leur jonction réside dans le néant; deux sont aussi in-signifiantes qu’une seule ou qu’un millier. 9 L’ego se joint à rien, n’étant rien. 10 La victoire qu’il cherche est aussi in-signifiante que lui.

4. Frère, la guerre contre toi-même est presque terminée. 2 La fin du voyage est à l’endroit de la paix. 3 Ne voudrais-tu pas maintenant accepter la paix à toi offerte ici? 4 Cet “ennemi” que tu combattais en tant qu’”intrus” dans ta paix est ici transformé, sous tes yeux, en donneur de ta paix. 5 Ton “ennemi” était Dieu Lui-même, à Qui tout conflit, triomphe et attaque de toute sorte sont tous inconnus. 6 Il t’aime parfaitement, complètement et éternellement. 7 Le Fils de Dieu en guerre contre son Créateur est une condition aussi ridicule que la nature rugissant de colère contre le vent, et proclamant qu’il ne fait plus partie d’elle. 8 Serait-il possible que la nature établisse cela, et le rende vrai? 9 Pas plus qu’il ne t’appartient de dire ce qui fera partie de toi et ce qui est gardé à part.

5. La guerre contre toi-même fut entreprise pour enseigner au Fils de Dieu qu’il n’est pas lui-même, et pas le Fils de son Père. 2 Pour cela, le souvenir de son Père doit être oublié. 3 Il est oublié dans la vie du corps, et si tu penses que tu es un corps, tu croiras que tu l’as oublié. 4 Or la vérité ne peut jamais être oubliée par elle-même, et tu n’as pas oublié ce que tu es. 5 Seule une étrange illusion de toi-même, un souhait de triompher de ce que tu es, ne se souvient pas.

6. La guerre contre toi-même n’est que la bataille de deux illusions, luttant pour se rendre différentes l’une de l’autre, dans la croyance que la conquérante sera vraie. 2 Il n’y a pas de conflit entre elles et la vérité. 3 Pas plus qu’elles ne sont différentes l’une de l’autre. 4 Les deux ne sont pas vraies. 5 Ainsi la forme qu’elles prennent n’importe pas. 6 Ce qui les a faites est insane, et elles font toujours partie de ce qui les a faites. 7 La folie ne présente aucune menace pour la réalité et n’a pas d’influence sur elle. 8 Les illusions ne peuvent pas triompher de la vérité, pas plus qu’elles ne peuvent la menacer d’aucune façon. 9 Et la réalité qu’elles nient ne fait pas partie d’elles.

7. Ce dont tu te souviens fait partie de toi. 2 Car tu dois être tel que Dieu t’a créé. 3 La vérité ne se bat pas contre les illusions, pas plus que les illusions ne se battent contre la vérité. 4 Les illusions ne se battent qu’entre elles. 5 Étant fragmentées, elles fragmentent. 6 Mais la vérité est indivisible, et bien au-delà de leur petite portée. 7 Tu te souviendras de ce que tu connais quand tu auras appris que tu ne peux pas être en conflit. 8 Une illusion sur toi-même peut se battre contre une autre, or la guerre entre deux illusions est un état où rien ne se passe. 9 Il n’y a pas de vainqueur et il n’y a pas de victoire. 10 Et la vérité se tient rayonnante, à l’écart du conflit, intouchée et quiète en la paix de Dieu.

8. Le conflit doit être entre deux forces. 2 Il ne peut exister entre un pouvoir et le néant. 3 Il n’est rien que tu puisses attaquer qui ne fasse partie de toi. 4 Et en l’attaquant, tu fais deux illusions de toi-même, en conflit l’une avec l’autre. 5 Et cela se produit chaque fois que tu regardes quoi que ce soit que Dieu a créé avec quoi que ce soit d’autre qu’amour. 6 Le conflit est apeurant, car il est la naissance de la peur. 7 Or ce qui est né de rien ne peut pas gagner la réalité par la bataille. 8 Pourquoi voudrais-tu remplir ton monde de conflits avec toi-même? 9 Laisse toute cette folie être défaite pour toi, et tourne-toi en paix vers le souvenir de Dieu, qui brille encore dans ton esprit quiet.

9. Vois comme le conflit des illusions disparaît quand il est porté à la vérité! 2 Car il ne semble réel qu’aussi longtemps qu’il est vu comme une guerre entre des vérités qui sont en conflit : la conquérante sera la plus vraie, la plus réelle, et le vainqueur de l’illusion qui était moins réelle, faite illusion par la défaite. 3 Ainsi, le conflit est le choix entre des illusions, dont l’une sera couronnée comme réelle, l’autre vaincue et méprisée. 4 Ici le souvenir du Père jamais ne reviendra. 5 Or aucune illusion ne peut envahir Sa demeure et Le chasser de ce qu’Il aime à jamais. 6 Et ce qu’Il aime doit être à jamais quiet et en paix parce que c’est Sa demeure.

10. Toi qui es Son bien-aimé, tu n’es pas une illusion, étant aussi vrai et saint que Lui. 2 Le calme de ta certitude en Lui et en toi-même est votre demeure à tous les Deux, Qui habitez en étant un et non séparés. 3 Ouvre la porte de Sa demeure très sainte et laisse le pardon balayer toute trace de la croyance dans le péché qui garde Dieu sans demeure et Son Fils avec Lui. 4 Tu n’es pas un étranger dans la maison de Dieu. 5 Accueille ton frère dans la demeure où Dieu l’a établi en sérénité et en paix, et où Il habite avec lui. 6 Les illusions n’ont pas leur place là où l’amour demeure, te protégeant de tout ce qui n’est pas vrai. 7 Tu habites dans une paix aussi illimitée que son Créateur, et tout est donné à ceux qui voudraient se souvenir de Lui. 8 Sur Sa demeure veille le Saint-Esprit, sûr que jamais la paix ne peut en être troublée.

11. Comment le lieu de repos de Dieu peut-il se retourner contre lui-même et chercher à vaincre Celui Qui demeure là? 2 Et pense à ce qui arrive quand la maison de Dieu se perçoit elle-même divisée. 3 L’autel disparaît, la lumière pâlit, le temple du Saint devient une maison de péché. 4 Et tu ne te souviens de rien, sauf des illusions. 5 Les illusions peuvent être en conflit, parce que leurs formes sont différentes. 6 Et elles se livrent bataille seulement pour établir quelle forme est vraie.

12. L’illusion rencontre l’illusion; la vérité, elle-même. 2 La rencontre d’illusions conduit à la guerre. 3 La paix, se regardant elle-même, s’étend elle-même. 4 La guerre est la condition dans laquelle la peur naît et grandit et cherche à dominer. 5 La paix est l’état où l’amour demeure et cherche à se partager lui-même. 6 Conflit et paix sont des opposés. 7 Où l’un demeure, l’autre ne peut pas être; où l’un va, l’autre disparaît. 8 Ainsi le souvenir de Dieu est-il obscurci dans les esprits qui sont devenus le champ de bataille des illusions. 9 Or bien au-delà de cette guerre insensée, il brille, prêt à revenir en ta mémoire quand tu te ranges avec la paix.

29 janvier 2010

UCEM~LEÇON 30 - Dieu est dans tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon esprit.

30 janv ~ serenite

LEÇON 30

Dieu est dans tout ce que je vois

parce que Dieu est dans mon esprit.

1. L’idée d’aujourd’hui sert de tremplin pour la vision. 2 À partir de cette idée le monde s’ouvrira devant toi et tu le regarderas et verras en lui ce que tu n’as jamais vu auparavant. 3 Et ce que tu voyais auparavant ne sera plus même vaguement visible pour toi.

2. Aujourd’hui nous essayons d’utiliser une nouvelle sorte de “projection”. 2 Nous ne tentons pas de nous débarrasser de ce que nous n’aimons pas en le voyant à l’extérieur. 3 Plutôt, nous essayons de voir dans le monde ce qui est dans nos esprits, et ce que nous voulons reconnaître est là. 4 Ainsi, nous essayons de nous joindre à ce que nous voyons, plutôt que de le garder à part de nous. 5 Cela est la différence fondamentale entre la vision et ta façon de voir.

3. L’idée d’aujourd’hui devrait être appliquée aussi souvent que possible tout le long de la journée. 2 Chaque fois que tu as un moment, répète-la lentement en regardant autour de toi et en essayant de te rendre compte que l’idée s’applique à tout ce que tu vois maintenant, ou pourrais voir maintenant si c’était à portée de vue.

4. La vision réelle n’est pas limitée à des concepts tels que “près” ou “loin”. 2 Pour t’aider à commencer à t’habituer à cette idée, essaie de penser, en appliquant l’idée d’aujourd’hui, à des choses qui se trouvent actuellement au-delà de ta portée aussi bien qu’à celles que tu peux effectivement voir.

5. Non seulement la vision réelle n’est pas limitée par l’espace et la distance, mais elle ne dépend pas du tout des yeux du corps. 2 L’esprit en est la seule source. 3 Pour t’aider à te familiariser aussi avec cette idée, consacre plusieurs périodes d’exercice à appliquer l’idée d’aujourd’hui les yeux fermés, en utilisant n’importe quel sujet qui te vient à l’esprit et en regardant au-dedans plutôt qu’au-dehors. 4 L’idée d’aujourd’hui s’applique également aux deux.

L’Inspiration

L'état de grâce

1. Le Saint-Esprit te guidera toujours véritablement, parce que ta joie est la Sienne. 2 Telle est Sa Volonté pour chacun parce qu'Il parle pour le Royaume de Dieu, qui est la joie. 3 Le suivre est donc la chose la plus facile au monde, et la seule chose qui soit facile, parce qu'elle n'est pas du monde. 4 Elle est donc naturelle. 5 Le monde va à l'encontre de ta nature, étant en désaccord avec les lois de Dieu. 6 Le monde perçoit des ordres de difficulté en tout. 7 C'est que l'ego ne perçoit rien comme étant entièrement désirable. 8 En te démontrant à toi-même qu'il n'y a pas d'ordre de difficulté dans les miracles, tu te convaincras que, dans ton état naturel, il n'y a pas du tout de difficulté parce que c'est un état de grâce.

2. La grâce est l'état naturel de chaque Fils de Dieu. 2 Lorsqu'il n'est pas en état de grâce, il est hors de son environnement naturel et il ne fonctionne pas bien. 3 Tout ce qu'il fait exige alors un effort, parce qu'il n'a pas été créé pour l'environnement qu'il a fait. 4 Il ne peut donc pas s'y adapter ni l'adapter à lui. 5 Rien ne sert d'essayer. 6 Un Fils de Dieu n'est heureux que lorsqu'il connaît qu'il est avec Dieu. 7 C'est le seul environnement dans lequel il ne fait pas l'expérience de l'effort, parce qu'il y est à sa place. 8 C'est aussi le seul environnement qui est digne de lui, parce que sa propre valeur dépasse tout ce qu'il peut faire.

3. Considère le royaume que tu as fait et juge équitablement de sa valeur. 2 Est-il digne d'être la demeure d'un enfant de Dieu ? 3 Protège-t-il sa paix et fait-il luire l'amour sur lui ? 4 Garde-t-il son cœur intouché par la peur et lui permet-il de donner toujours, sans jamais aucun sentiment de perte ? 5 Lui enseigne-t-il que donner est sa joie, et que Dieu Lui-même lui rend grâce de son don ? 6 Voilà le seul environnement dans lequel tu puisses être heureux. 7 Tu ne peux pas plus le faire que tu ne peux te faire toi-même. 8 Il a été créé pour toi, comme tu as été créé pour lui. 9 Dieu veille sur Ses enfants et ne leur nie rien. 10 Or quand ils Le nient, ils ne connaissent pas cela, parce qu'ils se nient tout à eux-mêmes. 11 Toi qui pourrais donner l'Amour de Dieu à tout ce que tu vois et touches et te rappelles, c'est le Ciel littéralement que tu te nies à toi-même.

4. Je t'appelle à te souvenir que je t'ai choisi pour enseigner le Royaume au Royaume. 2 Il n'y a pas d'exceptions à cette leçon, parce que l'absence d'exceptions est la leçon. 3 Chaque Fils qui retourne au Royaume avec cette leçon dans son cœur a guéri la Filialité et rendu grâce à Dieu. 4 Celui qui apprend cette leçon est devenu le parfait enseignant, parce qu'il l'a apprise du Saint-Esprit.

5. Quand un esprit n'a que la lumière, il ne connaît que la lumière. 2 Son propre rayonnement luit tout autour de lui et s'étend dans les ténèbres d'autres esprits, les transformant en majesté. 3 La Majesté de Dieu est là pour être reconnue, appréciée et connue de toi. 4 Reconnaître la Majesté de Dieu comme ton frère, c'est accepter ton propre héritage. 5 Dieu ne donne qu'également. 6 Si tu reconnais Son don en qui que ce soit, tu as reconnu ce qu'Il t'a donné. 7 Rien n'est aussi facile à reconnaître que la vérité. 8 C'est une re-connaissance qui est immédiate, claire et naturelle. 9 Tu t'es entraîné à ne pas la reconnaître, et cela t'a été très difficile.

6. Hors de ton environnement naturel, tu peux bien demander : ''Qu'est ce que la vérité? '', puisque la vérité est l'environnement par lequel et pour lequel tu as été créé. 2 Tu ne te connais pas toi-même, parce que tu ne connais pas ton Créateur. 3 Tu ne connais pas tes créations parce que tu ne connais pas tes frères, qui les ont créées avec toi. 4 J'ai déjà dit que seule la Filialité tout entière était digne d'être co-créatrice avec Dieu, parce que seule la Filialité tout entière peut créer comme Lui. 5 Chaque fois que tu guéris un frère en reconnaissant sa valeur, tu reconnais son pouvoir de créer ainsi que le tien. 6 Il ne peut pas avoir perdu ce que tu reconnais, et dois avoir la gloire que tu vois en lui. 7 Il est co-créateur avec Dieu avec toi. 8 Nie son pouvoir créateur, et tu nies le tien ainsi que celui de Dieu Qui t'a créé.

7. Tu ne peux pas nier une partie de la vérité. 2 Tu ne connais pas tes créations parce que tu ne connais pas leur créateur. 3 Tu ne te connais pas toi-même parce que tu ne connais pas le tien. 4 Tes créations ne peuvent pas plus établir ta réalité que tu ne peux établir celle de Dieu. 5 Mais tu peux connaître les deux. 6 L'être est connu en partageant. 7 Parce que Dieu a partagé Son Être avec toi, tu peux Le connaître. 8 Mais tu dois aussi connaître tous ceux qu'Il a créés, pour connaître ce qu'ils ont partagé. 9 Sans ton Père tu ne connaîtras pas ta paternité. 10 Le Royaume de Dieu inclut tous Ses Fils et leurs enfants, qui sont aussi pareils aux Fils qu'ils sont pareils au Père. 11 Connais, donc, les Fils de Dieu, et tu connaîtras toute la création.

28 janvier 2010

UCEM~LEÇON 29 - Dieu est dans tout ce que je vois.

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LEÇON 29

Dieu est dans tout ce que je vois.

1. L’idée d’aujourd’hui explique pourquoi tu peux voir tout le but en toute chose. 2 Elle explique pourquoi rien n’est séparé, ou en soi. 3 Et elle explique pourquoi rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit. 4 En fait, elle explique chaque idée que nous avons utilisée jusqu’ici, aussi bien que toutes les subséquentes. 5 L’idée d’aujourd’hui constitue la base même de la vision.

2. Tu trouveras probablement cette idée très difficile à saisir à ce stade. 2 Tu la trouveras peut-être ridicule, impertinente, insensée, drôle et même contestable. 3 Il est certain que Dieu n’est pas dans une table, par exemple, telle que tu la vois. 4 Or nous avons insisté hier sur le fait qu’une table partage le but de l’univers. 5 Et ce qui partage le but de l’univers partage le but de son Créateur.

3. Essaie donc, aujourd’hui, de commencer à apprendre comment regarder toutes choses avec amour, reconnaissance et ouverture d’esprit. 2 Tu ne les vois pas maintenant. 3 Voudrais-tu savoir ce qui est en elles ? 4 Rien n’est tel qu’il t’apparaît. 5 Son saint but est au-delà de ta petite portée. 6 Quand la vision t’aura montré la sainteté qui illumine le monde, tu comprendras parfaitement l’idée d’aujourd’hui. 7 Et tu ne comprendras pas comment tu as jamais pu la trouver difficile.

4. Nos six périodes d’exercice de deux minutes chacune aujourd’hui devraient suivre un modèle qui t’est maintenant familier : commence par te répéter l’idée, puis applique-là à des sujets choisis au hasard autour de toi, en nommant chacun d’eux expressément. 2 Essaie d’éviter la tendance à diriger toi-même la sélection, ce qui peut-être particulièrement tentant avec l’idée d’aujourd’hui à cause de sa nature entièrement étrangère. 3 Rappelle-toi que tout ordre que tu imposes est pareillement étranger à la réalité.

5. Autant que possible, ta liste de sujets devrait donc être exempte de toute sélection personnelle. 2 Par exemple, une liste convenable pourrait comprendre :

3 Dieu est dans ce portemanteau.

4 Dieu est dans cette revue.

5 Dieu est dans ce doigt.

6 Dieu est dans cette lampe.

7 Dieu est dans ce corps.

8 Dieu est dans cette porte.

9 Dieu est dans cette corbeille à papier.

10 En plus des périodes d’exercice déterminées, répète l’idée d’aujourd’hui au moins une fois par heure, en regardant lentement autour de toi pendant que tu dis les mots sans te presser. 11 Tu devrais éprouver un sentiment de repos au moins une ou deux fois en faisant cela.

L’Inspiration

La justification du pardon

1. La colère n’est jamais justifiée. 2 L’attaque n’a pas de fondement. 3 C’est ici que l’évasion hors de la peur commence, et sera rendue complète. 4 Ici le monde réel est donné en échange contre les rêves de terreur. 5 Car c’est là-dessus que le pardon repose, et n’est que naturel. 6 Il ne t’est pas demandé d’offrir le pardon là où l’attaque est due et serait justifiée. 7 Car cela signifierait que tu pardonnes un péché en passant sur ce qui est réellement là. 8 Cela n’est pas le pardon. 9 Car cela supposerait qu’en répondant d’une façon qui n’est pas justifiée, ton pardon deviendra la réponse à l’attaque qui a été faite. 10 Et ainsi le pardon est inapproprié, étant accordé là où il n’est pas dû.

2. Le pardon est toujours justifié. 2 Il a un fondement sûr. 3 Tu ne pardonnes pas l’impardonnable, pas plus que tu ne passes sur une attaque réelle qui appelle une punition. 4 Le salut ne consiste pas à te demander d’avoir des réponses contre nature qui sont inappropriées à ce qui est réel. 5 Plutôt, il demande simplement que tu répondes d’une manière appropriée à ce qui n’est pas réel en ne percevant pas ce qui ne s’est pas produit. 6 Si le pardon était injustifié, il te serait demandé de sacrifier tes droits lorsque tu rends le pardon pour l’attaque. 7 Mais il t’est simplement demandé de voir le pardon comme la réaction naturelle à la détresse qui repose sur l’erreur, et ainsi appelle à l’aide. 8 Le pardon est la seule réponse saine. 9 Il empêche que tes droits soient sacrifiés.

3. Cette compréhension est le seul changement qui laisse le monde réel s’élever pour prendre la place des rêves de terreur. 2 La peur ne peut pas surgir à moins que l’attaque ne soit justifiée; et si elle avait un fondement réel, le pardon n’en aurait pas. 3 Le monde réel est atteint quand tu perçois que la base du pardon est tout à fait réelle et pleinement justifiée. 4 Tant que tu le considères comme un don injustifié, il doit soutenir la culpabilité que tu voudrais «pardonner». 5 Un pardon injustifié est attaque. 6 Et voilà tout ce que le monde peut jamais donner. 7 Il pardonne parfois aux «pécheurs », mais en restant conscient qu’ils ont péché. 8 Ainsi ils ne méritent pas le pardon qu’il donne.

4. Tel est le faux pardon que le monde emploie pour garder vivant le sentiment de péché. 2 Et en reconnaissant que Dieu est juste, il semble impossible que Son pardon puisse être réel. 3 Ainsi la peur de Dieu est le sûr résultat de voir le pardon comme immérité. 4 Nul qui se voit lui-même coupable ne peut éviter la peur de Dieu. 5 Mais il est sauvé de ce dilemme s’il peut pardonner. 6 L’esprit doit penser à son Créateur comme il se regarde lui-même. 7 Si tu peux voir que ton frère mérite le pardon, tu as appris que tu as droit au pardon autant que lui. 8 Et tu ne penseras pas non plus que Dieu te destine un jugement effrayant que ton frère ne mérite pas. 9 Car la vérité est que tu ne peux mériter ni plus ni moins que lui.

5. Le pardon reconnu comme mérité guérira. 2 Il donne au miracle la force de passer sur les illusions. 3 C’est ainsi que tu apprends que tu dois aussi être pardonné. 4 Il ne peut y avoir d’apparence sur laquelle il ne puisse passer. 5 Car s’il y en avait, il serait d’abord nécessaire qu’il y ait quelque péché qui soit au-delà du pardon. 6 Il y aurait une erreur qui serait plus qu’une faute; une forme particulière d’erreur qui resterait inchangeable, éternelle, incorrigible et inéluctable. 7 Il y aurait une erreur qui avait le pouvoir de défaire la création, et de faire un monde qui pouvait la remplacer et détruire la Volonté de Dieu. 8 Si cela était possible, alors seulement il pourrait y avoir quelques apparences qui pourraient résister au miracle, et ne pas être guéries par lui.

6. Il n’y a pas de preuve plus sûre que l’idolâtrie est ce que tu souhaites que la croyance qu’il y a certaines formes de maladie et d’absence de joie que le pardon ne peut guérir. 2 Cela signifie que tu préfères garder certaines idoles, et que tu n’es pas encore prêt à lâcher prise de toutes les idoles. 3 Ainsi tu penses que certaines apparences sont réelles et ne sont pas du tout des apparences. 4 Ne te trompe pas sur la signification d’une fixe croyance voulant qu’il soit plus difficile de regarder passé certaines apparences que d’autres. 5 Cela signifie toujours que tu penses que le pardon doit être limité. 6 Et tu t’es donné comme but un pardon partiel et une évasion limitée hors de la culpabilité. 7 Qu’est-ce que cela peut être, sauf un faux pardon de toi-même, et de chacun de ceux qui semblent être à part de toi?

7. Il doit être vrai que le miracle peut guérir toutes formes de maladie, ou il ne peut pas guérir. 2 Son but ne peut pas être de juger quelles formes sont réelles, et quelles apparences sont vraies. 3 Si une apparence doit rester à part de la guérison, une illusion doit être à part de la vérité. 4 Et tu ne pourrais pas échapper à toute la culpabilité, mais seulement à une partie. 5 Tu dois pardonner au Fils de Dieu entièrement. 6 Ou tu garderas une image de toi qui n’est pas entière, et tu continueras à avoir peur de regarder au-dedans et de trouver là ton évasion de chaque idole. 7 Le salut repose sur la foi en ce qu’il ne peut y avoir certaines formes de culpabilité que tu ne peux pardonner. 8 Ainsi il ne peut y avoir d’apparences qui aient remplacé la vérité au sujet du Fils de Dieu.

8. Regarde ton frère avec le désir de le voir tel qu’il est. 2 Et ne garde aucune partie de lui en dehors de ton désir qu’il soit guéri. 3 Guérir, c’est rendre entier. 4 Or ce qui est entier ne peut avoir de parties manquantes qui ont été gardées en dehors. 5 Le pardon dépend de reconnaître cela, et de se réjouir qu’il ne puisse y avoir certaines formes de maladie que le miracle n’a pas le pouvoir de guérir.

9. Le Fils de Dieu est parfait, ou il ne peut pas être le Fils de Dieu. 2 Et tu ne le connaîtras pas si tu penses qu’il ne mérite pas l’évasion hors de la culpabilité sous toutes ses conséquences et toutes ses formes. 3 Il n’y a pas d’autre façon que celle-ci de penser à lui, si tu veux connaître la vérité à ton sujet :

4 Je te remercie, Père, de ton Fils parfait, et en sa gloire je verrai la mienne.

5 Voilà le joyeux énoncé de ce qu’il n’y a pas de formes de mal qui puissent triompher de la Volonté de Dieu; l’heureuse admission de ce que la culpabilité n’a pas réussi par ton souhait à rendre les illusions réelles. 6 Or qu’est-ce que cela, sauf un simple énoncé de la vérité?

10. Regarde ton frère avec cet espoir en toi, et tu comprendras qu’il ne pouvait pas commettre une erreur qui pouvait changer la vérité en lui. 2 Il n’est pas difficile de passer sur des erreurs auxquelles aucun effet n’a été donné. 3 Mais ce que tu vois comme ayant le pouvoir de faire une idole du Fils de Dieu, tu ne le pardonneras pas. 4 Car il est devenu pour toi une image sculptée et un signe de mort. 5 Est-ce là ton sauveur? 6 Est-ce que son Père Se trompe au sujet de Son Fils? 7 Ou t’es-tu trompé sur celui qui t’a été donné à guérir, pour ton salut et ta délivrance?

27 janvier 2010

UCEM~LEÇON 28 - Par-dessus tout je veux voir les choses différemment.

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LEÇON 28

Par-dessus tout je veux voir les choses différemment.

1. Aujourd’hui nous donnons réellement une application concrète à l’idée d’hier. 2 Pendant ces périodes d’exercice, tu prendras une série d’engagements définis. 3 Nous ne nous préoccupons pas ici de savoir si tu les tiendras dans le futur. 4 Si tu es au moins désireux de les prendre maintenant, tu es en bonne voie de les tenir. 5 Et nous ne sommes encore qu’au début.

2. Tu te demandes peut-être pourquoi il est important de dire, par exemple : ” Par-dessus tout je veux voir cette table différemment.” 2 En soi cela n’est pas important du tout. 3 Or qu’est-ce qui est en soi ? 4 Et que signifie “en soi” ? 5 Tu vois beaucoup de choses séparées autour de toi, ce qui signifie en fait que tu ne vois pas du tout. 6 Tu vois ou tu ne vois pas. 7 Quand tu auras vu une seule chose différemment, tu verras toutes choses différemment. 8 La lumière que tu verras en n’importe laquelle est la même lumière que tu verras en elles toutes.

3. Quand tu dis : “Par-dessus tout je veux voir cette table différemment”, tu prends l’engagement de retirer tes idées préconçues au sujet de la table et d’ouvrir ton esprit à ce qu’elle est, et ce à quoi elle sert. 2 Tu ne la définis pas par rapport au passé. 3 Tu demandes ce qu’elle est, plutôt que de lui dire ce qu’elle est. 4 Tu ne lies pas sa signification à ta minuscule expérience des tables, pas plus que tu ne limites son but à tes petites pensées personnelles.

4. Tu ne remettras pas en question ce que tu as déjà défini. 2 Et le but de ces exercices est de poser des questions et de recevoir des réponses. 3 En disant : “Par-dessus tout je veux voir cette table différemment”, tu t’engages à voir. 4 Ce n’est pas un engagement exclusif. 5 C’est un engagement qui s’applique à la table aussi bien qu’à toute autre chose, ni plus ni moins.

5. De fait, tu pourrais gagner la vision simplement à partir de cette table si tu voulais en retirer toutes tes propres idées, et la regarder avec un esprit complètement ouvert. 2 Elle a quelque chose à te montrer; quelque chose de beau, de propre et d’une valeur infinie, plein de bonheur et d’espoir. 3 Cachée sous toutes tes idées à son sujet est son but réel, le but qu’elle partage avec tout l’univers.

6. En utilisant la table comme sujet pour appliquer l’idée d’aujourd’hui, tu demandes donc réellement de voir le but de l’univers. 2 Tu demanderas la même chose de chaque sujet que tu utiliseras pendant les périodes d’exercice. 3 Et tu prends envers chacun d’eux l’engagement de laisser son but t’être révélé, au lieu de lui imposer ton propre jugement.

7. Aujourd’hui nous aurons six périodes d’exercice de deux minutes chacune, durant lesquelles l’idée du jour est d’abord énoncée, puis appliquée à ce que tu vois autour de toi. 2 Non seulement les sujets devraient-ils être choisis au hasard, mais une égale sincérité devrait être accordée à chacun d’eux au fur et à mesure que l’idée d’aujourd’hui leur est appliquée, cela pour tenter de reconnaître à tous une valeur égale dans leur contribution à ta vue.

8. Comme d’habitude, les applications devraient inclure le nom du sujet sur lequel ton regard se trouve à tomber, et tu devrais laisser les yeux posés sur lui en disant :

2 Par-dessus tout je veux voir ce (cette) _____ différemment.

3 Chaque application devrait être faite très lentement, et aussi attentivement que possible. 4 Il n’y a rien qui presse.

L’Inspiration

Le don des lys

1. Regarde toutes les breloques faites pour être pendues au corps, pour le couvrir ou pour son usage. 2 Vois toutes les choses inutiles faites pour être vues par ses yeux. 3 Pense à toutes les offrandes faites pour son plaisir, et souviens-toi que tout cela a été fait pour que paraisse beau ce que tu hais. 4 Emploierais-tu cette chose haïe pour rapprocher ton frère de toi et pour attirer les yeux de son corps? 5 Apprends que tu ne lui offres qu’une couronne d’épines, sans la reconnaître pour ce qu’elle est mais en essayant de justifier l’interprétation que tu donnes de sa valeur par le fait qu’il l’accepte. 6 Or le don proclame toujours que ton frère ne vaut rien pour toi, comme le fait qu’il l’accepte et s’en réjouit témoigne du manque de valeur qu’il s’accorde à lui-même.

2. S’ils sont véritablement donnés et reçus, les dons ne sont pas faits par des corps. 2 Car les corps ne peuvent ni offrir ni accepter, ni donner ni prendre. 3 Seul l’esprit peut estimer, et seul l’esprit décide ce qu’il voudrait recevoir et donner. 4 Et chaque don qu’il offre dépend de ce qu’il veut. 5 Il ornera avec le plus grand soin la demeure qu’il a choisie, la préparant à recevoir les dons qu’il veut en les offrant à ceux qui viennent à la demeure de son choix ou à ceux qu’il voudrait y attirer. 6 Et là ils échangeront leurs dons, offrant et recevant ce que leurs esprits jugent digne d’eux.

3. Chaque don est une évaluation du receveur et du donneur. 2 Il n’en est pas un qui ne voie la demeure de son choix comme un autel à lui-même. 3 Pas un qui ne cherche à y attirer les adorateurs de ce qu’il y a déposé, le rendant digne de leur dévotion. 4 Et chacun sur son autel a placé une lumière afin qu’ils puissent voir ce qu’il y a déposé et le prennent pour leur. 5 Voilà la valeur que tu attribues à ton frère et à toi-même. 6 Voilà ton don pour les deux; ton jugement sur le Fils de Dieu pour ce qu’il est. 7 N’oublie pas que c’est ton sauveur à qui le don est offert. 8 Offre-lui les épines et tu es crucifié. 9 Offre-lui les lys et c’est toi-même que tu libères.

4. J’ai grand besoin de lys, car le Fils de Dieu ne m’a pas pardonné. 2 Et puis-je lui offrir le pardon quand il m’offre des épines? 3 Car celui qui offre des épines à quiconque est encore contre moi; or qui est entier sans lui? 4 Sois son ami pour moi, afin que je sois pardonné et que tu puisses voir le Fils de Dieu entier. 5 Mais regarde d’abord l’autel dans la demeure de ton choix, et vois ce que tu as déposé là pour me l’offrir. 6 Si ce sont des épines dont les pointes brillent vivement dans une lumière rouge sang, alors le corps est la demeure de ton choix et c’est la séparation que tu m’offres. 7 Et pourtant, les épines ont disparu. 8 Regarde-les maintenant d’encore plus près et tu verras que ton autel n’est plus ce qu’il était.

5. Tu regardes encore avec les yeux du corps, et ils ne peuvent voir que des épines. 2 Or tu as demandé et reçu une autre vue. 3 Ceux qui acceptent pour leur le but du Saint-Esprit partagent aussi Sa vision. 4 Et ce qui Lui permet de voir Son but irradier de chaque autel t’appartient maintenant aussi bien qu’à Lui. 5 Il ne voit pas d’étrangers, seulement de très tendres et très chers amis. 6 Il ne voit pas d’épines mais seulement des lys, brillant dans la douce lumière de la paix qui luit sur tout ce qu’il regarde et aime.

6. À Pâques, regarde ton frère avec des yeux différents. 2 Tu m’as pardonné. 3 Or je ne peux pas utiliser les lys dont tu m’as fait don tant que tu ne les vois pas. 4 Pas plus que tu ne peux utiliser ce que j’ai donné à moins de le partager. 5 La vision du Saint-Esprit n’est pas un don futile, ce n’est pas un jouet dont on s’amuse un moment puis qu’on met de côté. 6 Écoute et entends cela attentivement, et ne pense pas que ce ne soit qu’un rêve, une pensée en l’air pour te divertir ou un jouet que tu ramasserais de temps à autre puis mettrais de côté. 7 Car si c’est ce que tu fais, c’est ce qu’elle sera pour toi.

7. Tu as la vision maintenant pour regarder passé toutes les illusions. 2 Elle t’a été donnée pour que tu ne voies ni épines ni étrangers ni obstacles à la paix. 3 La peur de Dieu n’est rien pour toi maintenant. 4 Qui a peur de regarder les illusions, connaissant que son sauveur est à ses côtés? 5 Avec lui, ta vision est devenue le plus grand pouvoir pour défaire l’illusion que Dieu Lui-même pouvait donner. 6 Car ce que Dieu a donné au Saint-Esprit, tu l’as reçu. 7 Le Fils de Dieu se tourne vers toi pour sa délivrance. 8 Car tu as demandé et reçu la force de regarder cet ultime obstacle et de ne voir ni épines ni clous pour crucifier le Fils de Dieu et le couronner roi de la mort.

8. La demeure de ton choix est de l’autre côté, au-delà du voile. 2 Elle a été soigneusement préparée pour toi et elle est prête à te recevoir maintenant. 3 Tu ne la verras pas avec les yeux du corps. 4 Or tout ce dont tu as besoin, tu l’as. 5 Ta demeure t’appelle depuis le commencement du temps et tu n’as jamais manqué entièrement de l’entendre. 6 Tu entendais, mais tu ne connaissais pas comment ni où regarder. 7 Et maintenant tu connais. 8 En toi réside la connaissance, prête à être dévoilée et libérée de toute la terreur qui la gardait cachée. 9 Il n’y a pas de crainte dans l’amour. 10 Le chant de Pâques est le joyeux refrain qui dit que le Fils de Dieu n’a jamais été crucifié. 11 Levons les yeux ensemble, non dans la peur mais dans la foi. 12 Et il n’y aura pas de peur en nous, car dans notre vision il n’y aura pas d’illusions, seulement un chemin menant à la porte ouverte du Ciel, la demeure que nous partageons dans la quiétude, et où nous vivons dans la douceur et dans la paix, ensemble et ne faisant qu’un.

9. Ne voudrais-tu pas que ton saint frère t’y conduise? 2 Son innocence éclairera ton chemin, t’offrant sa lumière pour te guider et sa sûre protection, et irradiant du saint autel au-dedans de lui où tu as posé les lys du pardon. 3 Laisse-le être le sauveur qui te délivre des illusions, et regarde-le avec la vision nouvelle qui voit les lys et t’apporte la joie. 4 Nous allons au-delà du voile de la peur, nous éclairant le chemin l’un l’autre. 5 La sainteté qui nous conduit est au-dedans de nous, comme l’est notre demeure. 6 Ainsi nous trouverons ce que nous étions censés trouver par Celui Qui nous conduit.

10. Voici la voie qui mène au Ciel et à la paix de Pâques, où nous nous joignons dans l’heureuse conscience que le Fils de Dieu est ressuscité du passé et s’est éveillé au présent. 2 Maintenant il est libre, illimité dans sa communion avec tout ce qui est au-dedans de lui. 3 Maintenant les lys de son innocence sont intouchés par la culpabilité, parfaitement protégés à la fois du frisson glacé de la peur et des vents desséchants du péché. 4 Ton don l’a sauvé des épines et des clous et son bras fort est libre de te guider en toute sûreté à travers eux et au-delà. 5 Va avec lui maintenant en te réjouissant, car le sauveur qui te délivre des illusions est venu t’accueillir et te ramener chez toi avec lui.

11. Voici ton sauveur et ton ami, délivré de la crucifixion par ta vision et libre de te conduire maintenant là où il voudrait être. 2 Il ne te quittera pas, pas plus qu’il n’abandonnera le sauveur à sa douleur. 3 Et c’est avec joie que toi et ton frère irez ensemble sur le chemin de l’innocence, chantant tout en contemplant la porte ouverte du Ciel et reconnaissant la demeure qui vous appelait. 4 Donne joyeusement à ton frère la liberté et la force de t’y conduire. 5 Et viens devant Son saint autel où attendent la force et la liberté, offrir et recevoir la radieuse conscience qui vous ramène chez vous. 6 La lampe est allumée en toi pour ton frère. 7 Et par les mains qui la lui ont donnée, tu seras conduit passé la peur jusqu’à l’amour.

26 janvier 2010

UCEM~LEÇON 27 - Par-dessus tout je veux voir.

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LEÇON 27

Par-dessus tout je veux voir.

1. L’idée d’aujourd’hui exprime quelque chose de plus fort qu’une simple détermination. 2 Elle donne la priorité à la vision parmi tes désirs. 3 Il se peut que tu hésites à utiliser cette idée, pour la raison que tu n’es pas sûr de le penser vraiment. 4 Cela n’importe pas. 5 Le but des exercices d’aujourd’hui est de rapprocher un peu le moment où l’idée sera entièrement vraie.

2. Il y aura peut-être une grande tentation de croire qu’une sorte de sacrifice t’est demandé quand tu dis que tu veux voir par-dessus tout. 2 Si le manque de réserve que cela implique te met mal à l’aise, ajoute :

3 La vision ne coûte rien à personne.

4 Si la peur d’une perte persiste encore, ajoute :

5 Elle ne peut que bénir.

3. L’idée d’aujourd’hui a besoin de nombreuses répétitions pour apporter le plus grand bénéfice. 2 Elle devrait être utilisée chaque demi-heure au moins et plus souvent si possible. 3 Tu pourrais essayer toutes les quinze ou vingt minutes. 4 Il est recommandé de fixer un intervalle de temps bien défini pour utiliser l’idée à ton réveil ou peu après, et d’essayer de t’y tenir pendant toute la journée. 5 Cela ne sera pas difficile à faire, même si tu as engagé une conversation ou es occupé autrement à ce moment-là. 6 Tu peux toujours te répéter une courte phrase sans rien déranger.

4. La vraie question est celle-ci : combien de fois t’en souviendras-tu ? 2 À quel point veux-tu que l’idée d’aujourd’hui soit vraie ? 3 Réponds à l’une de ces questions et tu as répondu à l’autre. 4 Tu oublieras probablement plusieurs applications, peut-être un bon nombre. 5 Ne t’en fais pas, mais essaie de respecter ton horaire par la suite. 6 Si tu sens une fois pendant la journée que tu as été parfaitement sincère en répétant l’idée d’aujourd’hui, tu peux être sûr que tu t’es épargné de nombreuses années d’effort.

L’Inspiration

Car Ils sont venus

1. Pense seulement comme tu dois être saint, toi de qui la Voix pour Dieu appelle ton frère avec amour, pour que tu éveilles en lui la Voix qui répond à ton appel! 2 Et pense comme il doit être saint quand dort en lui ton propre salut, joint à sa liberté ! 3 Si fort que tu le souhaites condamné, Dieu est en lui. 4 Et tu ne connaîtras jamais qu’il est aussi en toi tant que tu attaques la demeure qu’il a choisie et livres bataille à Son hôte. 5 Regarde-le doucement. 6 Qui porte le Christ en lui, regarde-le avec des yeux remplis d’amour, afin de contempler sa gloire et de te réjouir que le Ciel ne soit pas séparé de toi.

2. Est-ce trop demander qu’un peu de confiance pour celui qui t’apporte le Christ, afin que tous tes péchés te soient pardonnés sans qu’il en reste un seul que tu chérisses encore? 2 N’oublie pas qu’une ombre tenue entre ton frère et toi obscurcit la face du Christ et la mémoire de Dieu. 3 Les troquerais-tu contre une haine ancienne? 4 La terre sur laquelle tu te tiens est une terre sainte à cause d’Eux, Qui Se tiennent là avec toi et l’ont bénie de Leur innocence et de Leur paix.

3. Le sang de la haine s’efface pour laisser l’herbe reverdir, et laisser les fleurs être toutes blanches et étincelantes sous le soleil d’été. 2 Ce qui était un lieu de mort est maintenant devenu un temple vivant dans un monde de lumière. 3 À cause d’Eux. 4 C’est Leur Présence qui a relevé la sainteté afin qu’elle prenne son ancienne place sur un ancien trône. 5 À cause d’Eux les miracles ont poussé comme l’herbe et les fleurs sur la terre stérile que la haine avait brûlée et rendue désertique. 6 Ce que la haine a fait, Ils l’ont défait. 7 Et maintenant tu te tiens sur une terre si sainte que le Ciel se penche pour se joindre à elle et la rendre pareille à lui. 8 L’ombre d’une haine ancienne a disparu et toute la ruine et la désolation s’en sont allées à jamais de la terre où Ils sont venus.

4. Que sont une centaine ou un millier d’années pour Eux, ou des dizaines de milliers? 2 Lorsqu’ils viennent, le temps a rempli son but. 3 Ce qui n’a jamais été passe dans le néant lorsqu’ils sont venus. 4 Ce que la haine réclamait est abandonné à l’amour, et la liberté éclaire chaque chose vivante et l’élève jusqu’au Ciel où les lumières se font de plus en plus brillantes comme chacune d’elles rentre chez elle. 5 L’incomplet est rendu complet à nouveau, et la joie du Ciel a été augmentée parce que ce qui est le sien lui a été rendu. 6 Du sang qui la couvrait, la terre est lavée, et les insanes ont ôté leurs vêtements d’insanité pour se joindre à Eux sur la terre où tu te tiens.

5. Le Ciel est reconnaissant du don de ce qui a été si longtemps retenu. 2 Car Ils sont venus pour rassembler Les leurs. 3 Ce qui a été verrouillé est ouvert; ce qui était tenu à part de la lumière est abandonné, pour que la lumière y luise et ne laisse ni espace ni distance traînant encore entre la lumière du Ciel et le monde.

6. Le plus saint de tous les points de la terre est là où une haine ancienne est devenue un amour présent. 2 Et Ils viennent rapidement au temple vivant, où une demeure pour Eux a été établie. 3 Il n’est pas au Ciel de lieu plus saint. 4 Et Ils sont venus demeurer dans le temple à Eux offert pour être Leur lieu de repos aussi bien que le tien. 5 Ce que la haine a délivré à l’amour devient la lumière la plus éclatante dans le rayonnement du Ciel. 6 Et toutes les lumières au Ciel brillent d’un plus grand éclat, en reconnaissance de ce qui a été rétabli.

7. Autour de toi voltigent des anges avec amour, pour garder éloignées toutes les sombres pensées de péché et garder la lumière où elle est entrée. 2 Les traces de tes pas illuminent le monde, car là où tu vas, le pardon t’accompagne avec joie. 3 Il n’en est pas un sur terre qui ne rende grâce à celui qui a rétabli sa demeure et l’a mis à l’abri du rude hiver et du froid glacial. 4 Le Seigneur du Ciel et Son Fils donneraient-Ils moins en reconnaissance de tellement plus?

8. Maintenant le temple du Dieu vivant est rebâti pour être l’hôte à nouveau de Celui par Qui il fut créé. 2 Là où Il demeure, Son Fils demeure avec Lui, jamais séparé. 3 Et Ils rendent grâce de ce qu’ils sont enfin les bienvenus. 4 Là où se dressait une croix se tient maintenant le Christ ressuscité, et les anciennes cicatrices sont guéries à Ses yeux. 5 Un ancien miracle est venu pour bénir et remplacer une ancienne inimitié qui était venue pour tuer. 6 Avec douceur et gratitude, Dieu le Père et le Fils retournent à ce qui est Leur, et le sera à jamais. 7 Maintenant le but du Saint-Esprit est accompli. 8 Car Ils sont venus ! 9 Car Ils sont enfin venus !

25 janvier 2010

UCEM~LEÇON 26 - Mes pensées d’attaque attaquent mon invulnérabilité.

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LEÇON 26

Mes pensées d’attaque attaquent mon invulnérabilité.

1. Il est sûrement évident que si tu peux être attaqué, tu n’es pas invulnérable. 2 Tu vois l’attaque comme une menace réelle. 3 La raison en est que tu crois pouvoir réellement attaquer. 4 Et ce qui aurait des effets par toi doit aussi avoir des effets sur toi. 5 C’est cette loi qui finalement te sauvera, mais pour le moment tu en fais mauvais usage. 6 Tu dois donc apprendre comment elle peut être utilisée dans ton propre intérêt, plutôt que contre lui.

2. Parce que tes pensées d’attaque, seront projetées, tu craindras l’attaque. 2 Et si tu crains l’attaque, tu dois croire que tu n’es pas invulnérable. 3 Les pensées d’attaque te rendent donc vulnérable dans ton propre esprit, c’est-à-dire là où sont les pensées d’attaque. 4 Pensées d’attaque et invulnérabilité ne peuvent être acceptées ensemble. 5 Elles se contredisent l’une l’autre.

3. L’idée d’aujourd’hui introduit la pensée que tu t’attaques toujours toi-même en premier. 2 Si les pensées d’attaque doivent entraîner la croyance que tu es vulnérable, leur effet est de t’affaiblir à tes propres yeux. 3 Ainsi elles ont attaqué ta perception de toi-même. 4 Et parce que tu crois en elles, tu ne peux plus croire en toi. 5 Une fausse image de toi-même est venue prendre la place de ce que tu es.

4. La mise en pratique de l’idée d’aujourd’hui t’aidera à comprendre que la vulnérabilité comme l’invulnérabilité sont le résultat de tes propres pensées. 2 Rien, sauf tes pensées, ne peut t’attaquer. 3 Rien, sauf tes pensées, ne peut te faire croire que tu es vulnérable. 4. Et rien, sauf tes pensées, ne peut te prouver qu’il n’en est rien.

5. Six périodes d’exercice sont requises pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 2 Tu devrais tenter de faire deux bonnes minutes pour chacune d’elles, mais tu peux réduire le temps à une minute si le malaise est trop grand. 3 Ne le réduis pas davantage.

6. Les périodes d’exercice devraient commencer par la répétition de l’idée d’aujourd’hui; puis ferme les yeux et passe en revue les questions non résolues dont les résultats te causent du souci. 2 Le souci peut prendre plusieurs formes : dépression, inquiétude, colère, un sentiment de contrainte, de la peur, un mauvais présage ou une préoccupation. 3 Tout problème encore irrésolu et qui tend à revenir dans tes pensées pendant la journée est un sujet convenable. 4 Tu ne pourras pas en utiliser beaucoup pour chaque période d’exercice, parce qu’il faudrait consacrer à chacun un moment plus long qu’à l’ordinaire. 5 L’idée d’aujourd’hui devrait être appliquée comme suit :

7. D’abord, nomme la situation :

2 Je me fais du souci à propos de _____.

3 Ensuite, repasse tous les résultats qui te sont venus à l’esprit à ce propos et qui te causent du souci, et puis dis, en nommant chaque résultat très précisément :

4 J’ai peur que _____ arrive.

8. Si tu fais les exercices correctement, tu devrais avoir à ta disposition cinq ou six possibilités bouleversantes pour chaque situation que tu utilises, et très probablement plus. 2 Cela t’aidera beaucoup plus d’examiner à fond quelques situations que d’en effleurer un plus grand nombre. 3 En continuant la liste des résultats anticipés pour chaque situation, tu trouveras probablement que certains sont moins acceptables pour toi, surtout ceux qui te viendront à l’esprit vers la fin. 4 Essaie, toutefois, de tous les traiter de la même façon dans la mesure du possible.

9. Après avoir nommé chaque résultat dont tu as peur, dis-toi :

2 Cette pensée est une attaque contre moi-même.

3 Termine chaque période d’exercice en te répétant une fois de plus l’idée d’aujourd’hui.

L’Inspiration

Guérison et inchangeabilité de l'esprit

1. Le corps n'est rien de plus qu'un cadre pour le développement des aptitudes, ce qui est tout à fait à part de l'usage qui en est fait. 2 Ça, c'est une décision. 3 Les effets de la décision de l'ego à cet égard sont tellement apparents qu'il n'est pas besoin d'élaborer, mais la décision du Saint-Esprit de n'utiliser le corps que pour la communication est si étroitement liée à la guérison qu'il est besoin de clarifier. 4 Manifestement le guérisseur non guéri ne comprend pas sa propre vocation.

2. Seuls  les esprits communiquent. 2 Puisque l'ego ne peut pas oblitérer l'impulsion à communiquer parce que c'est aussi l'impulsion à créer, il peut seulement t'enseigner que le corps peut à la fois communiquer et créer, et qu'il n'a donc pas besoin de l'esprit. 3 Ainsi l'ego essaie de t'enseigner que le corps peut agir comme l'esprit et par conséquent qu'il se suffit à lui-même. 4 Or nous avons appris que la conduite n'est le niveau ni pour l'enseignement ni pour l'apprentissage, puisque tu peux agir conformément à ce que tu ne crois pas. 5 En faisant cela, toutefois, tu t'affaiblis à la fois comme enseignant et comme apprenant parce que, ainsi qu'il a été maintes fois souligné, c'est ce que tu crois que tu enseignes. 6 Une leçon incohérente sera mal enseignée et mal apprise. 7 Si tu enseignes à la fois la maladie et la guérison, tu es à la fois un mauvais enseignant et un mauvais apprenant.

3. Guérir est la seule aptitude que chacun puisse et doive développer, s'il veut être guéri. 2 La guérison est la forme de communication du Saint-Esprit en ce monde, et c'est la seule qu'Il accepte. 3 Il n'en reconnaît pas d'autre, parce qu'Il n'accepte pas la confusion que fait l'ego entre l'esprit et le corps. 4 Les esprits peuvent communiquer, mais ils ne peuvent blesser. 5 Le corps au service de l'ego peut blesser d'autres corps, mais cela ne peut pas se produite à moins que le corps n'ait déjà été confondu avec l'esprit. 6 Cette situation aussi peut être utilisée aussi bien pour la guérison que pour la magie, mais tu dois te souvenir que la magie comporte toujours la croyance que la guérison est nuisible. 7 Cette croyance est sa prémisse totalement insane, et elle agit en conséquence.

4. La guérison ne fait que fortifier. 2 La magie essaie toujours d'affaiblir. 3 La guérison ne perçoit rien chez le guérisseur que tous les autres ne partagent avec lui. 4 La magie voit toujours quelque chose de « particulier » chez le guérisseur, dont il croit pouvoir faire don à quelqu'un qui ne l'a pas. 5 Peut-être croit-il que le don lui vient de Dieu, mais il est tout à fait évident qu'il ne comprend pas Dieu s'il pense avoir quelque chose qui manque aux autres.

5. Le Saint-Esprit n'œuvre pas au hasard, et la guérison qui vient de Lui opère toujours. 2 À moins que le guérisseur ne guérisse toujours par Lui, les résultats varieront. 3 Or la guérison elle-même est constante, puisque seule la constance est libre de tout conflit, et seuls ceux qui sont libres de tout conflit sont entiers. 4 En acceptant des exceptions et en admettant qu'il puisse parfois guérir et parfois non, le guérisseur, manifestement, accepte l'inconstance. 5 Il est donc en conflit et il enseigne le conflit. 6 Est-il possible que quelque chose de Dieu ne soit pas pour tous et pour toujours ? 7 L'amour est incapable d'une quelconque exception. 8 C'est seulement s'il y a la peur que l'idée d'exceptions semble être signifiante. 9 Les exceptions sont apeurantes parce qu'elles sont faites par la peur. 10 « Le guérisseur apeuré » est une contradiction dans les termes, et c'est donc un concept que seul un esprit en conflit pourrait percevoir comme signifiant.

6. La peur ne réjouit pas. 2 La guérison, si. 3 La peur fait toujours des exceptions. 4 La guérison n'en fait jamais. 5 La peur produit la dissociation, parce qu'elle induit la séparation. 6 La guérison produit toujours l'harmonie, parce qu'elle procède de l'intégration. 7 Elle est prévisible parce qu'on peut compter sur elle. 8 Sur tout ce qui est de Dieu l'on peut compter, parce que tout de Dieu est entièrement réel. 9 On peut compter sur la guérison parce qu'elle est inspirée par Sa Voix et est en accord avec Ses lois. 10 Or si la guérison est constante, elle ne peut pas être comprise inconstamment. 11 Compréhension veut dire constance et cohérence, parce que Dieu veut dire constance et cohérence. 12 Puisque c'est Sa signification, c'est aussi la tienne. 13 Ta signification ne peut pas être en désaccord avec la Sienne, parce que toute ta signification, et ta seule signification, vient de la Sienne et est pareille à la Sienne. 14 Dieu ne peut pas être en désaccord avec Lui-même, et tu ne peux pas être en désaccord ave Lui. 15 Tu ne peux pas séparer ton Soi de ton Créateur, Qui t'a créé en partageant Son Être avec toi.

7. Le guérisseur non guéri veut la gratitude de ses frères, mais lui-même n'a pas de gratitude pour eux. 2 C'est qu'il pense qu'il leur donne quelque chose et qu'il ne reçoit pas en retour quelque chose d'aussi désirable. 3 Son enseignement est limité parce qu'il apprend si peu. 4 Sa leçon de guérison est limitée par sa propre ingratitude, qui est une leçon de maladie. 5 Le véritable apprentissage est constant et son pouvoir de changement est si fort qu'un Fils de Dieu peut reconnaître son propre pouvoir en un instant et changer le monde l'instant suivant. 6 C'est parce qu'en changeant d'esprit, il a changé le plus puissant mécanisme qui lui ait jamais été donné pour changer. 7 Cela ne contredit en rien l'inchangeabilité de l'esprit tel que Dieu l'a créé, mais tu penses l'avoir changé tant que tu apprends par l'ego. 8 Cela te place dans une position où tu as besoin d'apprendre une leçon qui semble contradictoire : tu dois apprendre à changer d'esprit sur ton esprit. 9 C'est la seule façon pour toi d'apprendre qu'il est inchangeable.

8. Quand tu guéris, c'est exactement ce que tu apprends. 2 Tu reconnais l'esprit inchangeable en ton frère, en te rendant compte qu'il n'aurait pas pu changer d'esprit. 3 C'est ainsi que tu perçois le Saint-Esprit en lui. 4 Il n'y a que le Saint-Esprit en lui Qui ne change jamais d'Esprit. 5 Il pense peut-être lui-même qu'il peut le faire, sinon il ne se percevrait pas comme malade. 6 Par conséquent, il ne connaît pas ce qu'est son Soi. 7 Si tu ne vois que l'inchangeable en lui, tu ne l'as pas réellement changé. 8 En changeant d'esprit sur le sien pour lui, tu l'aides à défaire le changement que son ego pense avoir fait en lui.

9. De même que tu peux entendre deux voix, de même tu peux voir de deux façons. 2 L'une te montre une image, ou une idole que tu peux adorer de peur, mais que tu n'aimeras jamais. 3 L'autre te montre seulement la vérité, que tu aimeras parce que tu la comprendras. 4 Comprendre, c'est apprécier, parce que tu peux t'identifier à ce que tu comprends et, en en faisant une partie de toi, tu l'as accepté avec amour. 5 C'est ainsi que Dieu Lui-même t'a créé: en te comprenant, en t'appréciant et en t'aimant. 6 L'ego est totalement incapable de comprendre cela, parce qu'il ne comprend pas ce qu'il fait, ne l'apprécie pas et ne l'aime pas. 7 Il incorpore pour enlever. 8 Il croit littéralement que chaque fois qu'il prive quelqu'un de quelque chose, lui-même augmente. 9 J'ai souvent parlé de l'augmentation du Royaume par tes créations, qui ne peuvent être créées que comme tu l'as été. 10 Toute la gloire et la joie parfaite qui sont le Royaume se trouvent en toi pour être données. 11 Ne veux-tu pas les donner ?

10. Tu ne peux pas oublier le Père parce que je suis avec toi, et je ne peux pas L'oublier. 2 M'oublier, moi, c'est t'oublier toi-même et oublier Celui Qui t'a créé. 3 Nos frères sont oublieux. 4 C'est pourquoi ils ont besoin que tu te souviennes de moi et de Celui Qui m'a créé. 5 Par ce souvenir, tu peux changer leur esprit  sur eux-mêmes, comme je peux changer le tien. 6 Ton esprit est une lumière si puissante que tu peux regarder dans leurs esprits et les éclairer, comme je peux éclairer le tien. 7 Je ne veux pas partager mon corps dans la communion parce que cela est ne rien partager. 8 Est-ce que j'essaierais de partager une illusion avec les enfants très saints d'un très saint Père ? 9 Or je veux partager mon esprit avec toi parce que nous sommes d'un seul Esprit, et cet Esprit est le nôtre. 10 Ne vois que cet Esprit partout parce que cela seul est partout et en tout. 11 Il est tout parce qu'il englobe toutes choses en lui. 12 Béni sois-tu de ne percevoir que cela, parce que tu ne perçois que ce qui est vrai.

11. Viens donc à moi et apprends ce qu'est la vérité en toi. 2 L'esprit que nous partageons, tous nos frères le partagent, et quand nous les voyons véritablement ils sont guéris. 3 Laisse ton esprit luire avec le mien sur leurs esprits, et par notre gratitude envers eux les rendre  conscients de la lumière en eux. 4 En retour, cette lumière luira sur toi et sur la Filialité tout entière, parce que c'est le don qu'il convient pour toi d'offrir à Dieu. 5 Il l'acceptera et le donnera à la Filialité, parce qu'il est acceptable pour Lui et donc pour Ses Fils. 6 C'est la véritable communion avec le Saint-Esprit, Qui voit l'autel de Dieu en chacun, te le fait apprécier et ainsi t'appelle à aimer Dieu et Sa création. 7 Tu ne peux apprécier la Filialité que ne faisant qu'un. 8 Cela fait partie de la loi de la création et donc cela gouverne toute pensée.

24 janvier 2010

UCEM~LEÇON 25 - Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

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LEÇON 25

Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

1. Le but est signification. 2 L’idée d’aujourd’hui explique pourquoi rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit. 3 Tu ne sais pas à quoi cela sert. 4 Par conséquent, cela est in-signifiant pour toi. 5 Toute chose est pour ton propre intérêt. 6 C’est à cela qu’elle sert; voilà son but; voilà ce qu’elle signifie. 7 C’est en reconnaissant cela que tes buts deviennent unifiés. 8 C’est en reconnaissant cela qu’une signification est donnée à ce que tu vois.

2. Tu perçois le monde et tout ce qui est en lui comme signifiant en fonction des buts de l’ego. 2 Ces buts n’ont rien à voir avec ton propre intérêt, parce que l’ego n’est pas toi. 3 Cette fausse identification te rend incapable de comprendre à quoi sert quoi que ce soit. 4 Avec pour résultat que tu en fais forcément mauvais usage. 5 Quand tu croiras cela, tu essaieras de retirer les buts que tu avais assignés au monde, au lieu de tenter de les renforcer.

3. Une autre façon de décrire les buts que tu perçois maintenant est de dire qu’ils s’occupent tous d’intérêts “personnels”. 2 Puisque tu n’as pas d’intérêts personnels, tes buts s’occupent réellement de rien. 3 En les chérissant, donc, tu n’as pas de buts du tout. 4 Et ainsi tu ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

4. Pour que les exercices d’aujourd’hui aient le moindre sens pour toi, une autre pensée est d’abord nécessaire. 2 Aux niveaux les plus superficiels, tu reconnais ce qu’est un but. 3 Or le but ne peut pas être compris à ces niveaux. 4 Par exemple, tu comprends qu’un téléphone sert à parler à quelqu’un qui n’est pas physiquement dans ton entourage immédiat. 5 Ce que tu ne comprends pas, c’est pourquoi tu veux le joindre. 6 Or c’est cela qui rend ton contact avec lui signifiant ou non.

5. Il est crucial pour ton apprentissage que tu sois désireux d’abandonner les buts que tu as établis pour toutes choses. 2 La seule façon d’accomplir cela, c’est de reconnaître qu’ils sont in-signifiants, plutôt que “bons” ou “mauvais”. 3 L’idée d’aujourd’hui est un pas dans cette direction.

6. Six périodes d’exercice sont requises, chacune d’une durée de deux minutes. 2 Chaque période d’exercice devrait commencer par une lente répétition de l’idée d’aujourd’hui, puis regarde autour de toi et laisse ton regard se poser sur tout ce qui se trouve à l’attirer, près ou loin, “important” ou “sans importance”, “humain” ou “non humain”. 3 Les yeux posés sur chaque objet que tu choisis ainsi, dis, par exemple :

4 Je ne sais pas à quoi sert cette chaise.

5 Je ne sais pas à quoi sert ce crayon.

6 Je ne sais pas à quoi sert cette main.

7 Dis cela assez lentement, sans déplacer les yeux du sujet jusqu’à ce que tu aies complété ton énoncé. 8 Puis passe au sujet suivant et applique l’idée d’aujourd’hui comme précédemment.

L’Inspiration

L'apprenant heureux

1. Le Saint-Esprit a besoin d'un apprenant heureux en qui Sa mission puisse s'accomplir avec bonheur. 2 Toi qui es fermement dévoué à la misère, tu dois d'abord reconnaître que tu es misérable et non heureux. 3 Le Saint-Esprit ne peut pas enseigner sans ce contraste, car tu crois que la misère est le bonheur. 4 Cela t'a jeté dans une telle confusion que tu as entrepris d'apprendre à faire ce que tu ne pourras jamais faire, croyant que tu ne seras pas heureux à moins de l'apprendre. 5 Tu ne te rends pas compte que le fondement dont dépend ce but d'apprentissage fort curieux ne signifie absolument rien. 6 Or il se peut qu'il ait quand même un sens pour toi. 7 Mets ta foi en rien et tu trouveras le « trésor » que tu cherches. 8 Mais à ton esprit déjà alourdi tu ajouteras un autre fardeau. 9 Tu croiras que rien a de la valeur, et tu l'estimeras. 10 Un petit morceau de verre, un grain de poussière, un corps ou une guerre, pour toi c'est tout un. 11 Car si tu estimes une chose faite de rien, tu as cru que rien pouvait être précieux et que tu peux apprendre comment rendre vrai ce qui n'est pas vrai.

2. Le Saint-Esprit, voyant où tu es mais connaissant que tu es ailleurs, commence Sa leçon de simplicité par l'enseignement fondamental que la vérité est vraie. 2 C'est la leçon la plus difficile que tu apprendras jamais, et la seule en définitive. 3 La simplicité est très difficile pour des esprits tordus. 4 Considère toutes les distorsions que tu as faites à partir de rien; l'étrange tissu de formes, de sentiments, d'actions et de réactions que tu en as tiré. 5 Rien ne t'est plus étranger que la simple vérité, et il n'est rien que tu sois moins enclin à écouter. 6 Le contraste entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas est parfaitement apparent, et pourtant tu ne le vois pas. 7 Le simple et l'évident ne sont pas apparents pour ceux qui voudraient faire des palais et des habits royaux à partir de rien, croyant qu'à cause d'eux ils sont des rois couronnés d'or.

3. Le Saint-Esprit, Qui voit tout cela, enseigne, simplement, que tout cela n'est pas vrai. 2 À ces apprenants malheureux qui voudraient s'enseigner rien, et s'illusionner au point de croire que ce n'est pas rien, le Saint-Esprit dit, avec calme et fermeté :

3 La vérité est vraie. 4 Rien d'autre n'a d'importance, rien d'autre n'est réel, et tout à part elle n'est pas là. 5 Laisse-Moi faire pour toi la seule distinction que tu ne peux pas faire, mais que tu as besoin d'apprendre. 6 Ta foi en rien te trompe. 7 Offre-Moi ta foi et Je la placerai doucement dans le saint lieu qui est le sien. 8 Tu ne trouveras là aucune tromperie mais seulement la simple vérité. 9 Et tu l'aimeras parce que tu la comprendras.

4. Comme toi, le Saint-Esprit n'a pas fait la vérité. 2 Comme Dieu, Il connaît qu'elle est vraie. 3 Il apporte la lumière de la vérité dans les ténèbres et la laisse luire sur toi. 4 Et comme elle luit, tes frères la voient; et se rendant compte que cette lumière n'est pas ce que tu as fait, ils voient en toi plus que tu ne vois. 5 Ils seront les heureux apprenants de la leçon que cette lumière leur apporte, parce qu'elle leur enseigne la délivrance de rien et de toutes les œuvres de rien. 6 Les lourdes chaînes qui semblent les lier au désespoir, ils ne les voient pas comme n'étant rien jusqu'à ce que tu leur apportes la lumière. 7 Et alors ils voient que les chaînes ont disparu, et elles devaient donc n'être rien. 8 Et tu le verras avec eux. 9 Parce que tu leur as enseigné la joie et la délivrance, ils deviendront tes enseignants en délivrance et en joie.

5. Quand tu enseignes à quiconque que la vérité est vraie, tu l'apprends avec lui. 2 Et tu apprends ainsi que ce qui semblait le plus dur était le plus facile. 3 Apprends à être un apprenant heureux. 4 Tu n'apprendras jamais comment faire tout de rien. 5 Vois pourtant que cela était ton but et reconnais à quel point il était sot. 6 Réjouis-toi qu'il soit défait, car quand tu le regardes simplement avec honnêteté, il est défait. 7 J'ai dit plus tôt : « Ne te contente pas de rien », car tu as cru que rien pouvait te contenter. 8 Il n'en est rien.

6. Si tu veux être un apprenant heureux, tu dois donner au Saint-Esprit tout ce que tu as appris, pour que cela soit désappris pour toi. 2 Puis commence à apprendre les joyeuses leçons qui viennent rapidement sur le ferme fondement que la vérité est vraie. 3 Car ce qui est bâti là est vrai, et bâti sur la vérité. 4 L'univers de l'apprentissage s'ouvrira devant toi dans toute sa gracieuse simplicité. 5 Avec la vérité devant toi, tu ne regarderas pas en arrière.

7. L'apprenant heureux remplit ici les conditions de l'apprentissage, comme il remplit les conditions de la connaissance dans le Royaume. 2 Tout cela est dans le plan du Saint-Esprit pour te libérer du passé et t'ouvrir la voie de la liberté. 3 Car la vérité est vraie. 4 Quoi d'autre pourrait jamais l'être, ou l'a jamais été ? 5 Cette simple leçon contient la clé de la sombre porte que tu crois verrouillée à jamais. 6 Tu as fait cette porte de rien et derrière il n'y a rien. 7 La clé n'est que la lumière qui dissipe les figures, les formes et les peurs de rien. 8 Accepte cette clé de liberté des mains du Christ Qui te la donne, afin que tu puisses te joindre à Lui dans la sainte tâche d'apporter la lumière. 9 Car, comme tes frères, tu ne te rends pas compte que la lumière est venue et t'a libéré du sommeil des ténèbres.

8. Contemple tes frères en leur liberté et apprends d'eux comment être libre des ténèbres. 2 La lumière en toi les éveillera et ils ne te laisseront pas endormi. 3 La vision du Christ est donnée à l'instant même où elle est perçue. 4 Là où tout est clair, tout est saint. 5 La quiétude de sa simplicité est si irrésistible que tu te rendras compte qu'il est impossible de nier la simple vérité. 6 Car il n'y a rien d'autre. 7 Dieu est partout et Son Fils est en Lui avec tout. 8 Peut-il entonner le triste chant funèbre quand cela est vrai ?