31 janvier 2014

UCEM~LEÇON 32 – J’ai inventé le monde que je vois.

LEÇON 32

J’ai inventé le monde que je vois.

1. Aujourd’hui nous continuons à développer le thème de cause et effet. 2 Tu n’es pas la victime du monde que tu vois parce que tu l’as inventé. 3 Tu peux l’abandonner aussi facilement que tu l’as inventé. 4 Tu le verras ou tu ne le verras pas, comme tu le souhaites. 5 Tant que tu le veux, tu le vois; quand tu ne le voudras plus, il ne sera plus là pour que tu le voies.

2. L’idée d’aujourd’hui, comme les précédentes, s’applique à tes mondes intérieur et extérieur qui sont en fait les mêmes. 2 Toutefois, puisque tu les vois différents, les périodes d’exercice d’aujourd’hui comprendront de nouveau deux phases, l’une concernant le monde que tu vois à l’extérieur de toi, et l’autre le monde que tu vois dans ton esprit. 3 Durant les exercices d’aujourd’hui, essaie d’introduire la pensée que les deux sont dans ta propre imagination.

3. Encore une fois, nous commencerons les périodes d’exercice du matin et du soir en répétant l’idée d’aujourd’hui deux ou trois fois tout en regardant alentour le monde que tu vois extérieur à toi. 2 Ensuite ferme les yeux et regarde alentour ton monde intérieur. 3 Essaie de les traiter tous les deux aussi également que possible. 4 Répète l’idée d’aujourd’hui sans te presser, aussi souvent que tu le souhaites, tout en regardant les images que ton imagination présente à ta conscience.

4. Pour les deux périodes d’exercice plus longues, trois à cinq minutes sont recommandées, mais pas moins de trois sont requises. 2 Tu peux y mettre plus de cinq minutes si tu trouves l’exercice reposant. 3 Pour faciliter cela, choisis un moment où tu prévois peu de distractions et où tu te sens raisonnablement prêt.

5. Ces exercices sont aussi à continuer pendant la journée, aussi souvent que possible. 2 Les applications plus courtes consistent à répéter l’idée lentement en inspectant soit ton monde intérieur, soit ton monde extérieur. 3 Peu importe lequel tu choisis.

6. L’idée d’aujourd’hui devrait aussi être appliquée immédiatement à toute situation susceptible de te bouleverser. 2 Applique l’idée en te disant :

3 J’ai inventé cette situation telle que je la vois.

30 janvier 2014

UCEM~LEÇON 31 – Je ne suis pas la victime du monde que je vois.

LEÇON 31

Je ne suis pas la victime du monde que je vois.

1. L’idée d’aujourd’hui est l’introduction à ta déclaration de délivrance. 2 Encore une fois, l’idée devrait être appliquée à la fois au monde que tu vois au-dehors et au monde que tu vois au-dedans. 3 Pour appliquer l’idée, nous utiliserons une forme d’exercice qui sera utilisée de plus en plus, avec des changements tels qu’indiqués. 4 En général, la forme comprend deux aspects, l’un où tu appliques l’idée de façon plus soutenue, et l’autre qui consiste en de fréquentes applications de l’idée tout le long de la journée.

2. L’idée d’aujourd’hui nécessite deux périodes d’exercice plus longues, l’une le matin et l’autre le soir. 2 Trois à cinq minutes sont recommandées pour chacune d’elles. 3 Pendant ce temps, regarde lentement autour de toi en répétant l’idée deux ou trois fois. 4 Puis ferme les yeux et applique la même idée à ton monde intérieur. 5 Tu échapperas des deux ensemble, car l’intérieur est la cause de l’extérieur.

3. Tandis que tu inspectes ton monde intérieur, prends simplement conscience de toutes les pensées qui te passent par l’esprit, chacune étant considérée pendant un moment puis remplacée par la suivante. 2 Essaie de n’établir aucune sorte de hiérarchie parmi elles. 3 Regarde-les aller et venir de façon aussi détachée que possible. 4 Ne t’attarde sur aucune d’elles en particulier, mais essaie de laisser couler le flot régulièrement et calmement, sans aucun investissement particulier de ta part. 5 Tandis que tu restes là à regarder tranquillement tes pensées, répète-toi l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que bon te semblera, mais sans te presser.

4. De plus, répète l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que possible au cours de la journée. 2 Rappelle-toi que tu fais une déclaration d’indépendance au nom de ta propre liberté. 3 Et dans ta liberté réside la liberté du monde.

5. L’idée d’aujourd’hui est aussi particulièrement utile en tant que réponse à toute forme de tentation qui peut surgir. 2 C’est la déclaration que tu n’y cèderas pas, et ne te mettras pas toi-même en esclavage.

29 janvier 2014

UCEM~LEÇON 30 – Dieu est dans tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon esprit.

LEÇON 30

Dieu est dans tout ce que je vois

parce que Dieu est dans mon esprit.

1. L’idée d’aujourd’hui sert de tremplin pour la vision. 2 À partir de cette idée le monde s’ouvrira devant toi et tu le regarderas et verras en lui ce que tu n’as jamais vu auparavant. 3 Et ce que tu voyais auparavant ne sera plus même vaguement visible pour toi.

2. Aujourd’hui nous essayons d’utiliser une nouvelle sorte de “projection”. 2 Nous ne tentons pas de nous débarrasser de ce que nous n’aimons pas en le voyant à l’extérieur. 3 Plutôt, nous essayons de voir dans le monde ce qui est dans nos esprits, et ce que nous voulons reconnaître est là. 4 Ainsi, nous essayons de nous joindre à ce que nous voyons, plutôt que de le garder à part de nous. 5 Cela est la différence fondamentale entre la vision et ta façon de voir.

3. L’idée d’aujourd’hui devrait être appliquée aussi souvent que possible tout le long de la journée. 2 Chaque fois que tu as un moment, répète-la lentement en regardant autour de toi et en essayant de te rendre compte que l’idée s’applique à tout ce que tu vois maintenant, ou pourrais voir maintenant si c’était à portée de vue.

4. La vision réelle n’est pas limitée à des concepts tels que “près” ou “loin”. 2 Pour t’aider à commencer à t’habituer à cette idée, essaie de penser, en appliquant l’idée d’aujourd’hui, à des choses qui se trouvent actuellement au-delà de ta portée aussi bien qu’à celles que tu peux effectivement voir.

5. Non seulement la vision réelle n’est pas limitée par l’espace et la distance, mais elle ne dépend pas du tout des yeux du corps. 2 L’esprit en est la seule source. 3 Pour t’aider à te familiariser aussi avec cette idée, consacre plusieurs périodes d’exercice à appliquer l’idée d’aujourd’hui les yeux fermés, en utilisant n’importe quel sujet qui te vient à l’esprit et en regardant au-dedans plutôt qu’au-dehors. 4 L’idée d’aujourd’hui s’applique également aux deux.

28 janvier 2014

UCEM~LEÇON 29 – Dieu est dans tout ce que je vois.

LEÇON 29

Dieu est dans tout ce que je vois.

1. L’idée d’aujourd’hui explique pourquoi tu peux voir tout le but en toute chose. 2 Elle explique pourquoi rien n’est séparé, ou en soi. 3 Et elle explique pourquoi rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit. 4 En fait, elle explique chaque idée que nous avons utilisée jusqu’ici, aussi bien que toutes les subséquentes. 5 L’idée d’aujourd’hui constitue la base même de la vision.

2. Tu trouveras probablement cette idée très difficile à saisir à ce stade. 2 Tu la trouveras peut-être ridicule, impertinente, insensée, drôle et même contestable. 3 Il est certain que Dieu n’est pas dans une table, par exemple, telle que tu la vois. 4 Or nous avons insisté hier sur le fait qu’une table partage le but de l’univers. 5 Et ce qui partage le but de l’univers partage le but de son Créateur.

3. Essaie donc, aujourd’hui, de commencer à apprendre comment regarder toutes choses avec amour, reconnaissance et ouverture d’esprit. 2 Tu ne les vois pas maintenant. 3 Voudrais-tu savoir ce qui est en elles ? 4 Rien n’est tel qu’il t’apparaît. 5 Son saint but est au-delà de ta petite portée. 6 Quand la vision t’aura montré la sainteté qui illumine le monde, tu comprendras parfaitement l’idée d’aujourd’hui. 7 Et tu ne comprendras pas comment tu as jamais pu la trouver difficile.

4. Nos six périodes d’exercice de deux minutes chacune aujourd’hui devraient suivre un modèle qui t’est maintenant familier : commence par te répéter l’idée, puis applique-là à des sujets choisis au hasard autour de toi, en nommant chacun d’eux expressément. 2 Essaie d’éviter la tendance à diriger toi-même la sélection, ce qui peut-être particulièrement tentant avec l’idée d’aujourd’hui à cause de sa nature entièrement étrangère. 3 Rappelle-toi que tout ordre que tu imposes est pareillement étranger à la réalité.

5. Autant que possible, ta liste de sujets devrait donc être exempte de toute sélection personnelle. 2 Par exemple, une liste convenable pourrait comprendre :

3 Dieu est dans ce portemanteau.

4 Dieu est dans cette revue.

5 Dieu est dans ce doigt.

6 Dieu est dans cette lampe.

7 Dieu est dans ce corps.

8 Dieu est dans cette porte.

9 Dieu est dans cette corbeille à papier.

10 En plus des périodes d’exercice déterminées, répète l’idée d’aujourd’hui au moins une fois par heure, en regardant lentement autour de toi pendant que tu dis les mots sans te presser. 11 Tu devrais éprouver un sentiment de repos au moins une ou deux fois en faisant cela.

27 janvier 2014

UCEM~LEÇON 28 – Par-dessus tout je veux voir les choses différemment.

LEÇON 28

Par-dessus tout je veux voir les choses différemment.

1. Aujourd’hui nous donnons réellement une application concrète à l’idée d’hier. 2 Pendant ces périodes d’exercice, tu prendras une série d’engagements définis. 3 Nous ne nous préoccupons pas ici de savoir si tu les tiendras dans le futur. 4 Si tu es au moins désireux de les prendre maintenant, tu es en bonne voie de les tenir. 5 Et nous ne sommes encore qu’au début.

2. Tu te demandes peut-être pourquoi il est important de dire, par exemple : ” Par-dessus tout je veux voir cette table différemment.” 2 En soi cela n’est pas important du tout. 3 Or qu’est-ce qui est en soi ? 4 Et que signifie “en soi” ? 5 Tu vois beaucoup de choses séparées autour de toi, ce qui signifie en fait que tu ne vois pas du tout. 6 Tu vois ou tu ne vois pas. 7 Quand tu auras vu une seule chose différemment, tu verras toutes choses différemment. 8 La lumière que tu verras en n’importe laquelle est la même lumière que tu verras en elles toutes.

3. Quand tu dis : “Par-dessus tout je veux voir cette table différemment”, tu prends l’engagement de retirer tes idées préconçues au sujet de la table et d’ouvrir ton esprit à ce qu’elle est, et ce à quoi elle sert. 2 Tu ne la définis pas par rapport au passé. 3 Tu demandes ce qu’elle est, plutôt que de lui dire ce qu’elle est. 4 Tu ne lies pas sa signification à ta minuscule expérience des tables, pas plus que tu ne limites son but à tes petites pensées personnelles.

4. Tu ne remettras pas en question ce que tu as déjà défini. 2 Et le but de ces exercices est de poser des questions et de recevoir des réponses. 3 En disant : “Par-dessus tout je veux voir cette table différemment”, tu t’engages à voir. 4 Ce n’est pas un engagement exclusif. 5 C’est un engagement qui s’applique à la table aussi bien qu’à toute autre chose, ni plus ni moins.

5. De fait, tu pourrais gagner la vision simplement à partir de cette table si tu voulais en retirer toutes tes propres idées, et la regarder avec un esprit complètement ouvert. 2 Elle a quelque chose à te montrer; quelque chose de beau, de propre et d’une valeur infinie, plein de bonheur et d’espoir. 3 Cachée sous toutes tes idées à son sujet est son but réel, le but qu’elle partage avec tout l’univers.

6. En utilisant la table comme sujet pour appliquer l’idée d’aujourd’hui, tu demandes donc réellement de voir le but de l’univers. 2 Tu demanderas la même chose de chaque sujet que tu utiliseras pendant les périodes d’exercice. 3 Et tu prends envers chacun d’eux l’engagement de laisser son but t’être révélé, au lieu de lui imposer ton propre jugement.

7. Aujourd’hui nous aurons six périodes d’exercice de deux minutes chacune, durant lesquelles l’idée du jour est d’abord énoncée, puis appliquée à ce que tu vois autour de toi. 2 Non seulement les sujets devraient-ils être choisis au hasard, mais une égale sincérité devrait être accordée à chacun d’eux au fur et à mesure que l’idée d’aujourd’hui leur est appliquée, cela pour tenter de reconnaître à tous une valeur égale dans leur contribution à ta vue.

8. Comme d’habitude, les applications devraient inclure le nom du sujet sur lequel ton regard se trouve à tomber, et tu devrais laisser les yeux posés sur lui en disant :

2 Par-dessus tout je veux voir ce (cette) _____ différemment.

3 Chaque application devrait être faite très lentement, et aussi attentivement que possible. 4 Il n’y a rien qui presse.

26 janvier 2014

UCEM~LEÇON 27 – Par-dessus tout je veux voir.

LEÇON 27

Par-dessus tout je veux voir.

1. L’idée d’aujourd’hui exprime quelque chose de plus fort qu’une simple détermination. 2 Elle donne la priorité à la vision parmi tes désirs. 3 Il se peut que tu hésites à utiliser cette idée, pour la raison que tu n’es pas sûr de le penser vraiment. 4 Cela n’importe pas. 5 Le but des exercices d’aujourd’hui est de rapprocher un peu le moment où l’idée sera entièrement vraie.

2. Il y aura peut-être une grande tentation de croire qu’une sorte de sacrifice t’est demandé quand tu dis que tu veux voir par-dessus tout. 2 Si le manque de réserve que cela implique te met mal à l’aise, ajoute :

3 La vision ne coûte rien à personne.

4 Si la peur d’une perte persiste encore, ajoute :

5 Elle ne peut que bénir.

3. L’idée d’aujourd’hui a besoin de nombreuses répétitions pour apporter le plus grand bénéfice. 2 Elle devrait être utilisée chaque demi-heure au moins et plus souvent si possible. 3 Tu pourrais essayer toutes les quinze ou vingt minutes. 4 Il est recommandé de fixer un intervalle de temps bien défini pour utiliser l’idée à ton réveil ou peu après, et d’essayer de t’y tenir pendant toute la journée. 5 Cela ne sera pas difficile à faire, même si tu as engagé une conversation ou es occupé autrement à ce moment-là. 6 Tu peux toujours te répéter une courte phrase sans rien déranger.

4. La vraie question est celle-ci : combien de fois t’en souviendras-tu ? 2 À quel point veux-tu que l’idée d’aujourd’hui soit vraie ? 3 Réponds à l’une de ces questions et tu as répondu à l’autre. 4 Tu oublieras probablement plusieurs applications, peut-être un bon nombre. 5 Ne t’en fais pas, mais essaie de respecter ton horaire par la suite. 6 Si tu sens une fois pendant la journée que tu as été parfaitement sincère en répétant l’idée d’aujourd’hui, tu peux être sûr que tu t’es épargné de nombreuses années d’effort.

25 janvier 2014

UCEM~LEÇON 26 – Mes pensées d’attaque attaquent mon invulnérabilité.

LEÇON 26

Mes pensées d’attaque attaquent mon invulnérabilité.

1. Il est sûrement évident que si tu peux être attaqué, tu n’es pas invulnérable. 2 Tu vois l’attaque comme une menace réelle. 3 La raison en est que tu crois pouvoir réellement attaquer. 4 Et ce qui aurait des effets par toi doit aussi avoir des effets sur toi. 5 C’est cette loi qui finalement te sauvera, mais pour le moment tu en fais mauvais usage. 6 Tu dois donc apprendre comment elle peut être utilisée dans ton propre intérêt, plutôt que contre lui.

2. Parce que tes pensées d’attaque, seront projetées, tu craindras l’attaque. 2 Et si tu crains l’attaque, tu dois croire que tu n’es pas invulnérable. 3 Les pensées d’attaque te rendent donc vulnérable dans ton propre esprit, c’est-à-dire là où sont les pensées d’attaque. 4 Pensées d’attaque et invulnérabilité ne peuvent être acceptées ensemble. 5 Elles se contredisent l’une l’autre.

3. L’idée d’aujourd’hui introduit la pensée que tu t’attaques toujours toi-même en premier. 2 Si les pensées d’attaque doivent entraîner la croyance que tu es vulnérable, leur effet est de t’affaiblir à tes propres yeux 3 Ainsi elles ont attaqué ta perception de toi-même. 4 Et parce que tu crois en elles, tu ne peux plus croire en toi. 5 Une fausse image de toi-même est venue prendre la place de ce que tu es.

4. La mise en pratique de l’idée d’aujourd’hui t’aidera à comprendre que la vulnérabilité comme l’invulnérabilité sont le résultat de tes propres pensées. 2 Rien, sauf tes pensées, ne peut t’attaquer. 3 Rien, sauf tes pensées, ne peut te faire croire que tu es vulnérable. 4. Et rien, sauf tes pensées, ne peut te prouver qu’il n’en est rien.

5. Six périodes d’exercice sont requises pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 2 Tu devrais tenter de faire deux bonnes minutes pour chacune d’elles, mais tu peux réduire le temps à une minute si le malaise est trop grand. 3 Ne le réduis pas davantage.

6. Les périodes d’exercice devraient commencer par la répétition de l’idée d’aujourd’hui; puis ferme les yeux et passe en revue les questions non résolues dont les résultats te causent du souci. 2 Le souci peut prendre plusieurs formes : dépression, inquiétude, colère, un sentiment de contrainte, de la peur, un mauvais présage ou une préoccupation. 3 Tout problème encore irrésolu et qui tend à revenir dans tes pensées pendant la journée est un sujet convenable. 4 Tu ne pourras pas en utiliser beaucoup pour chaque période d’exercice, parce qu’il faudrait consacrer à chacun un moment plus long qu’à l’ordinaire. 5 L’idée d’aujourd’hui devrait être appliquée comme suit :

7. D’abord, nomme la situation :

2 Je me fais du souci à propos de _____.

3 Ensuite, repasse tous les résultats qui te sont venus à l’esprit à ce propos et qui te causent du souci, et puis dis, en nommant chaque résultat très précisément :

4 J’ai peur que _____ arrive.

8. Si tu fais les exercices correctement, tu devrais avoir à ta disposition cinq ou six possibilités bouleversantes pour chaque situation que tu utilises, et très probablement plus. 2 Cela t’aidera beaucoup plus d’examiner à fond quelques situations que d’en effleurer un plus grand nombre. 3 En continuant la liste des résultats anticipés pour chaque situation, tu trouveras probablement que certains sont moins acceptables pour toi, surtout ceux qui te viendront à l’esprit vers la fin. 4 Essaie, toutefois, de tous les traiter de la même façon dans la mesure du possible.

9. Après avoir nommé chaque résultat dont tu as peur, dis-toi :

2 Cette pensée est une attaque contre moi-même.

3 Termine chaque période d’exercice en te répétant une fois de plus l’idée d’aujourd’hui.

24 janvier 2014

UCEM~LEÇON 25 – Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

LEÇON 25

Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

1. Le but est signification. 2 L’idée d’aujourd’hui explique pourquoi rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit. 3 Tu ne sais pas à quoi cela sert. 4 Par conséquent, cela est in-signifiant pour toi. 5 Toute chose est pour ton propre intérêt. 6 C’est à cela qu’elle sert; voilà son but; voilà ce qu’elle signifie. 7 C’est en reconnaissant cela que tes buts deviennent unifiés. 8 C’est en reconnaissant cela qu’une signification est donnée à ce que tu vois.

2. Tu perçois le monde et tout ce qui est en lui comme signifiant en fonction des buts de l’ego. 2 Ces buts n’ont rien à voir avec ton propre intérêt, parce que l’ego n’est pas toi. 3 Cette fausse identification te rend incapable de comprendre à quoi sert quoi que ce soit. 4 Avec pour résultat que tu en fais forcément mauvais usage. 5 Quand tu croiras cela, tu essaieras de retirer les buts que tu avais assignés au monde, au lieu de tenter de les renforcer.

3. Une autre façon de décrire les buts que tu perçois maintenant est de dire qu’ils s’occupent tous d’intérêts “personnels”. 2 Puisque tu n’as pas d’intérêts personnels, tes buts s’occupent réellement de rien. 3 En les chérissant, donc, tu n’as pas de buts du tout. 4 Et ainsi tu ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

4. Pour que les exercices d’aujourd’hui aient le moindre sens pour toi, une autre pensée est d’abord nécessaire. 2 Aux niveaux les plus superficiels, tu reconnais ce qu’est un but. 3 Or le but ne peut pas être compris à ces niveaux. 4 Par exemple, tu comprends qu’un téléphone sert à parler à quelqu’un qui n’est pas physiquement dans ton entourage immédiat. 5 Ce que tu ne comprends pas, c’est pourquoi tu veux le joindre. 6 Or c’est cela qui rend ton contact avec lui signifiant ou non.

5. Il est crucial pour ton apprentissage que tu sois désireux d’abandonner les buts que tu as établis pour toutes choses. 2 La seule façon d’accomplir cela, c’est de reconnaître qu’ils sont in-signifiants, plutôt que “bons” ou “mauvais”. 3 L’idée d’aujourd’hui est un pas dans cette direction.

6. Six périodes d’exercice sont requises, chacune d’une durée de deux minutes. 2 Chaque période d’exercice devrait commencer par une lente répétition de l’idée d’aujourd’hui, puis regarde autour de toi et laisse ton regard se poser sur tout ce qui se trouve à l’attirer, près ou loin, “important” ou “sans importance”, “humain” ou “non humain”. 3 Les yeux posés sur chaque objet que tu choisis ainsi, dis, par exemple :

4 Je ne sais pas à quoi sert cette chaise.

5 Je ne sais pas à quoi sert ce crayon.

6 Je ne sais pas à quoi sert cette main.

7 Dis cela assez lentement, sans déplacer les yeux du sujet jusqu’à ce que tu aies complété ton énoncé. 8 Puis passe au sujet suivant et applique l’idée d’aujourd’hui comme précédemment.

23 janvier 2014

UCEM~LEÇON 24 – Je ne perçois pas mon propre intérêt.

LEÇON 24

Je ne perçois pas mon propre intérêt.

1. Il n’est pas une situation qui se présente dans laquelle tu te rendes compte du résultat qui te rendrait heureux. 2 Par conséquent, tu n’as pas de guide pour agir de la manière appropriée, ni aucune façon de juger du résultat. 3 Ce que tu fais est déterminé par ta perception de la situation, et cette perception est fausse. 4 Il est inévitable, donc, que tu ne serves pas ton propre intérêt. 5 C’est pourtant le seul but que tu aies dans toute situation correctement perçue. 6 Autrement, tu ne reconnaîtras pas ce qu’il est.

2. Si tu te rendais compte que tu ne perçois pas ce qu’est ton propre intérêt, il serait possible de te l’enseigner. 2 Mais en présence de ta conviction de savoir ce qu’il est, tu ne peux pas apprendre. 3 L’idée d’aujourd’hui est une étape en vue d’ouvrir ton esprit de façon à ce que l’apprentissage puisse commencer.

3. Les exercices d’aujourd’hui requièrent beaucoup plus d’honnêteté que tu n’as l’habitude d’en user. 2 Un petit nombre de sujets considérés honnêtement et attentivement durant chacune des cinq périodes d’exercice à entreprendre aujourd’hui, t’aideront plus qu’un examen superficiel d’un grand nombre. 3 Deux minutes sont suggérées pour chacune des périodes d’examen d’esprit que les exercices comportent.

4. Les périodes d’exercice devraient commencer par la répétition de l’idée d’aujourd’hui, suivie d’un examen d’esprit, les yeux fermés, pour trouver les situations non résolues qui te préoccupent présentement. 2 L’important est de découvrir le résultat que tu veux. 3 Tu te rendras vite compte que tu as un certain nombre de buts à l’esprit qui font partie du résultat désiré, et aussi que ces buts se situent à des niveaux différents et sont souvent conflictuels.

5. En appliquant l’idée d’aujourd’hui, nomme chaque situation qui te vient à l’esprit, puis énumère avec soin autant de buts que possible que tu aimerais atteindre dans sa résolution. 2 La forme de chaque application devrait être à peu près la suivante :

3 Dans la situation concernant _____, j’aimerais qu’il arrive _____ et qu’il arrive _____,

et ainsi de suite. 4 Essaie d’inclure autant de résultats différents qu’il peut honnêtement t’en venir à l’esprit, même si certains d’entre eux ne paraissent pas directement reliés à la situation, ou même lui être le moindrement inhérents.

6. Si ces exercices sont faits correctement, tu reconnaîtras vite que tu réclames de la situation un grand nombre de choses qui n’ont rien à voir avec elle. 2 Tu reconnaîtras aussi que beaucoup de tes buts sont contradictoires, que tu n’as pas de résultat unifié à l’esprit, et que tu seras forcément déçu par rapport à certains de tes buts, quel que soit le dénouement de la situation.

7. Après avoir fait la liste d’autant de buts espérés que possible, dis-toi, pour chaque situation non résolue qui te passe par l’esprit :

2 Je ne perçois pas mon propre intérêt dans cette situation,

et passe à la suivante.

22 janvier 2014

UCEM~LEÇON 23 – Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant les pensées d’attaque.

LEÇON 23

Je peux échapper du monde que je vois

en abandonnant les pensées d’attaque.

1. L’idée d’aujourd’hui contient la seule voie menant hors de la peur qui réussira jamais. 2 Rien d’autre ne marchera; tout le reste est in-signifiant. 3 Mais cette voie ne peut échouer. 4 Chaque pensée que tu as forme un segment du monde que tu vois. 5 C’est avec tes pensées, donc, que nous devons travailler, si ta perception du monde doit être changée.

2. Si les pensées d’attaque sont la cause du monde que tu vois, tu dois apprendre que ce sont ces pensées que tu ne veux pas. 2 Rien ne sert de se lamenter sur le monde. 3 Il est inutile d’essayer de changer le monde. 4 Il est incapable de changer parce qu’il est simplement un effet. 5 Mais il est certes utile de changer tes pensées au sujet du monde. 6 Là tu changes la cause. 7 L’effet changera automatiquement.

3. Le monde que tu vois est un monde vengeur, et tout en lui est symbole de vengeance. 2 Chacune de tes perceptions de la “réalité extérieure” est une représentation imagée de tes propres pensées d’attaque. 3 C’est à se demander si cela peut s’appeler voir. 4 Est-ce que fantasme n’est pas un meilleur mot pour un tel processus, et hallucination un terme plus approprié pour le résultat ?

4. Tu vois le monde que tu as fait, mais tu ne le vois pas toi-même comme le faiseur d’images. 2 Tu ne peux pas être sauvé du monde, mais tu peux échapper de sa cause. 3 Voilà ce que le salut signifie, car où est le monde que tu vois une fois sa cause disparue ? 4 La vision contient déjà le remplacement de tout ce que tu penses voir maintenant. 5 La beauté peut éclairer tes images et les transformer au point que tu les aimeras, même si c’est de haine qu’elles ont été faites. 6 Car tu ne les feras pas seul.

5. L’idée d’aujourd’hui introduit la pensée que tu n’es pas emprisonné dans le monde que tu vois, parce que sa cause peut être changée. 2 Ce changement requiert, d’abord, que la cause soit identifiée puis lâchée, afin qu’elle puisse être remplacée. 3 Les deux premiers pas dans cette démarche requièrent ta coopération. 4 Pas le dernier. 5 Tes images ont déjà été remplacées. 6 En faisant les deux premiers pas, tu verras qu’il en est ainsi.

6. En plus de l’utiliser en cas de besoin tout le long de la journée, cinq périodes d’exercice sont requises pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 2 Répète-toi d’abord lentement l’idée en regardant autour de toi, puis ferme les yeux et consacre environ une minute à chercher dans ton esprit autant de pensées d’attaque qu’il t’en viendra. 3 Tandis que chacune d’elles te traverse l’esprit, dis :

4 Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant les pensées d’attaque au sujet de _____.

5 Garde chaque pensée d’attaque à l’esprit en disant cela, puis écarte cette pensée et passe à la suivante.

7. Durant les périodes d’exercice, assure-toi d’inclure à la fois les pensées où tu attaques et celles où tu es attaqué. 2 Leurs effets sont exactement les mêmes parce qu’elles sont exactement les mêmes. 3 Tu ne reconnais pas encore cela et pour l’instant il t’est seulement demandé de les traiter comme étant les mêmes pendant les périodes d’exercice d’aujourd’hui. 4 Nous en sommes encore au stade d’identifier la cause du monde que tu vois. 5 Quand tu auras finalement appris que les pensées où tu attaques et celles où tu es attaqué ne sont pas différentes, tu seras prêt à lâcher prise de la cause.

21 janvier 2014

UCEM~LEÇON 22 – Ce que je vois est une forme de vengeance.

LEÇON 22

Ce que je vois est une forme de vengeance.

1. L’idée d’aujourd’hui décrit exactement la façon dont quiconque garde des pensées d’attaque dans son esprit doit voir le monde. 2 Ayant projeté sa colère sur le monde, il voit la vengeance sur le point de le frapper. 3 Sa propre attaque est ainsi perçue comme légitime défense. 4 Cela devient de plus en plus un cercle vicieux jusqu’à ce qu’il soit désireux de changer sa façon de voir. 5 Autrement, des pensées d’attaque et de contre-attaque le préoccupent et peuplent son monde tout entier. 6 Quelle paix d’esprit lui est alors possible ?

2. C’est de ce fantasme brutal que tu veux échapper. 2 N’est-ce pas une joyeuse nouvelle d’entendre qu’il n’est pas réel ? 3 N’est-ce pas une heureuse découverte de trouver que tu peux t’échapper ? 4 Tu as fait ce que tu voudrais détruire; tout ce que tu hais, voudrais attaquer et tuer. 5 Tout ce que tu crains n’existe pas.

3. Regarde le monde autour de toi au moins cinq fois aujourd’hui, pendant une minute au moins chaque fois. 2 Tandis que ton regard passe lentement d’un objet à un autre, d’un corps à un autre, dis-toi :

3 Je ne vois que le périssable.

4 Je ne vois rien qui durera.

5 Ce que je vois n’est pas réel.

6 Ce que je vois est une forme de vengeance.

7 À la fin de chaque période d’exercice, demande-toi :

8 Est-ce là le monde que je veux réellement voir ?

9 La réponse est sûrement évidente.

20 janvier 2014

UCEM~LEÇON 21 – Je suis déterminé à voir les choses différemment.

LEÇON 21

Je suis déterminé à voir les choses différemment.

1. L’idée d’aujourd’hui est évidemment la continuation et l’extension de la précédente. 2 Cette fois, cependant, des périodes d’exercice réservées à l’examen d’esprit sont nécessaires, en plus d’appliquer l’idée aux situations particulières comme elles se présenteront. 3 Il est vivement conseillé de faire cinq périodes d’exercice, en accordant une bonne minute à chacune.

2. Dans les périodes d’exercice, commence en te répétant l’idée. 2 Puis ferme les yeux et cherche avec soin dans ton esprit les situations passées, présentes ou anticipées qui suscitent la colère en toi. 3 La colère peut prendre la forme de n’importe quelle réaction, allant d’une légère irritation jusqu’à la rage. 4 Le degré de l’émotion que tu éprouves n’a pas d’importance. 5 Tu deviendras de plus en plus conscient qu’une pointe minime d’irritation n’est rien d’autre qu’un voile tiré sur une intense fureur.

3. Par conséquent, essaie de ne pas laisser les “petites” pensées de colère t’échapper pendant les périodes d’exercice. 2 Souviens-toi que tu ne reconnais pas réellement ce qui suscite la colère en toi, et rien de ce que tu crois sous ce rapport ne signifie quoi que ce soit. 3 Tu seras probablement tenté de t’attarder davantage sur certaines situations ou sur certaines personnes que sur d’autres, pour la fallacieuse raison qu’elles sont plus “évidentes”. 4 Il n’en est rien. 5 C’est simplement un exemple de la croyance que certaines formes d’attaque sont plus justifiées que d’autres.

4. En cherchant dans ton esprit toutes les formes sous lesquelles les pensées d’attaque se présentent, garde chacune d’elles à l’esprit en te disant :

2 Je suis déterminé à voir _____ [nom de la personne] différemment.

3 Je suis déterminé à voir _____ [précise la situation] différemment.

5. Essaie d’être aussi précis que possible. 2 Par exemple, tu peux concentrer ta colère sur un attribut particulier d’une personne particulière, croyant que la colère est limitée à cet aspect. 3 Si ta perception souffre de cette forme de distorsion, dis :

4 Je suis déterminé à voir _____ [précise l'attribut] de _____ [nom de la personne] différemment.

19 janvier 2014

UCEM~LEÇON 20 – Je suis déterminé à voir.

LEÇON 20

Je suis déterminé à voir.

1. Jusqu’à présent nous avons été assez désinvoltes en ce qui a trait aux périodes d’exercice. 2 Nous n’avons fait pratiquement aucune tentative pour dicter le moment de les entreprendre; un effort minimal était requis; et n’étaient demandés ni même de coopération active ni d’intérêt. 3 Cette approche était intentionnelle et elle a été planifiée très soigneusement. 4 Nous n’avons pas perdu de vue l’importance cruciale du renversement de ta pensée. 5 Le salut du monde en dépend. 6 Or tu ne verras pas si tu te considères contraint, et si tu cèdes au ressentiment et à l’opposition.

2. Ceci est notre première tentative pour introduire une structure. 2 Ne le prends pas pour un effort destiné à exercer de la force ou de la pression. 3 Tu veux le salut. 4 Tu veux être heureux. 5 Tu veux la paix. 6 Tu ne les as pas maintenant, parce que ton esprit est totalement indiscipliné et tu ne peux pas distinguer entre la joie et le chagrin, le plaisir et la douleur, l’amour et la peur. 7 Tu apprends maintenant comment les distinguer. 8 Et ta récompense sera grande, en effet.

3. Ta décision de voir est tout ce que la vision requiert. 2 Ce que tu veux est à toi. 3 Ne fais pas l’erreur de croire que le peu d’effort qui t’est demandé est une indication du peu de valeur de notre but. 4 Le salut du monde peut-il être un but banal ? 5 Et le monde peut-il être sauvé si tu ne l’es pas ? 6 Dieu n’a qu’un Fils, et il est la résurrection et la vie. 7 Sa volonté est faite parce que tout pouvoir lui est donné dans le Ciel et sur la terre. 8 Dans ta détermination à voir, la vision t’est donnée.

4. Les exercices d’aujourd’hui consistent à te rappeler tout le long de la journée que tu veux voir. 2 L’idée d’aujourd’hui implique aussi tacitement la re-connaisssance du fait que tu ne vois pas maintenant. 3 Par conséquent, en répétant l’idée, tu affirmes que tu es déterminé à changer ton état présent pour un état meilleur, que tu veux réellement.

5. Répète l’idée d’aujourd’hui lentement et positivement au moins deux fois par heure aujourd’hui, en essayant de le faire toutes les demi-heures. 2 Ne t’inquiète pas si tu oublies de le faire, mais efforce-toi réellement de t’en souvenir. 3 Les répétitions supplémentaires devraient s’appliquer à toute situation, personne ou évènement qui te contrarie. 4 Tu peux les voir différemment, et tu le feras. 5 Ce que tu désires, tu le verras. 6 Telle est la réelle loi de cause et effet comme elle opère dans le monde.

18 janvier 2014

UCEM~LEÇON 19 – Je ne suis pas seul à éprouver les effets de mes pensées.

LEÇON 19

Je ne suis pas seul à éprouver les effets de mes pensées.

1. L’idée d’aujourd’hui est évidemment la raison pour laquelle ta vue n’affecte pas que toi seul. 2 Tu remarqueras que parfois les idées reliées à la pensée précèdent celles qui sont reliées à la perception, tandis qu’à d’autres moments l’ordre est inversé. 3 La raison en est que l’ordre n’importe pas. 4 En fait, la pensée et ses résultats sont simultanés, car cause et effet ne sont jamais séparés.

2. Aujourd’hui nous insistons à nouveau sur le fait que les esprits sont joints. 2 Cette idée est rarement entièrement bien accueillie au début, puisqu’elle semble porteuse d’un énorme sentiment de responsabilité, et qu’elle peut même être considérée comme une “invasion dans la vie privée”. 3 Or le fait est qu’il n’y a pas de pensées privées. 4 Malgré ta résistance initiale à cette idée, tu finiras par comprendre qu’elle doit être vraie si le salut est le moindrement possible. 5 Et le salut doit être possible parce qu’il est la Volonté de Dieu.

3. L’examen d’esprit d’une minute environ qui est requis pour les exercices d’aujourd’hui sera entrepris les yeux fermés. 2 L’idée d’aujourd’hui sera d’abord répétée, puis l’esprit examiné attentivement pour y découvrir les pensées qu’il contient à ce moment-là. 3 Considère chacune d’elles, en la désignant par le nom de la personne ou du thème central qu’elle contient, puis garde-la présente à l’esprit en disant :

4 Je ne suis pas seul à éprouver les effets de cette pensée au sujet de _____.

4. L’exigence de faire aussi peu de discrimination que possible en choisissant les sujets pour les périodes d’exercice devrait maintenant t’être assez familière; ainsi, bien qu’elle soit incluse occasionnellement à titre de rappel, elle ne sera plus répétée chaque jour. 2 N’oublie pas, toutefois, qu’il reste essentiel du début à la fin que les sujets soient choisis au hasard pour toutes les périodes d’exercice. 3 En définitive, c’est l’absence d’ordre sous ce rapport qui rendra la re-connaissance de l’absence d’ordre dans les miracles signifiante pour toi.

5. Outre l’application ” au besoin” de l’idée d’aujourd’hui, au moins trois périodes d’exercice sont requises, en écourtant leur durée si nécessaire. 2 N’essaie pas d’en faire plus de quatre.

17 janvier 2014

UCEM~LEÇON 18 – Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

LEÇON 18

Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

1. L’idée d’aujourd’hui est une autre étape pour apprendre que les pensées qui engendrent ce que tu vois ne sont jamais neutres ni sans importance. 2 Elle met aussi l’accent sur l’idée que les esprits sont joints, idée sur laquelle nous reviendrons plus tard avec une insistance croissante.

2. L’idée d’aujourd’hui ne porte pas tant sur ce que tu vois que sur la façon dont tu le vois. 2 Par conséquent, les exercices d’aujourd’hui mettent l’accent sur cet aspect de ta perception. 3 Les trois ou quatre périodes d’exercice qui sont recommandées devraient être faites de la façon suivante :

3. Regarde autour de toi en choisissant au hasard, autant que possible, les sujets auxquels l’idée d’aujourd’hui sera appliquée, et en gardant ton regard posé sur chacun d’eux assez longtemps pour dire:

2 Je ne suis pas seul à éprouver les effets de la façon dont je vois_____.

3 Termine chaque période d’exercice en répétant l’énoncé plus général :

4 Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

5 Une minute environ, ou même moins, suffira pour chaque période d’exercice.

16 janvier 2014

UCEM~LEÇON 17 – Je ne vois pas de choses neutres.

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LEÇON 17

Je ne vois pas de choses neutres.

1. Cette idée est une autre étape vers l’identification de cause et effet tels qu’ils opèrent réellement dans le monde. 2 Tu ne vois pas de choses neutres parce que tu n’as pas de pensées neutres. 3 C’est toujours la pensée qui vient en premier, malgré la tentation de croire que c’est l’inverse. 4 Ce n’est pas ainsi que le monde pense, mais tu dois apprendre que c’est ainsi que tu penses. 5 Sinon, la perception n’aurait pas de cause et serait elle-même la cause de la réalité. 6 Étant donné sa nature extrêmement variable, cela est peu probable.

2. En appliquant l’idée d’aujourd’hui, dis-toi, les yeux ouverts :

2 Je ne vois pas de choses neutres parce que je n’ai pas de pensées neutres.

3 Puis regarde autour de toi, en posant ton regard sur chaque chose que tu notes assez longtemps pour dire :

4 Je ne vois pas un(e) _____ neutre parce que mes pensées au sujet des _____ ne sont pas neutres.

5 Par exemple, tu pourrais dire :

6 Je ne vois pas un mur neutre parce que mes pensées au sujet des murs ne sont pas neutres.

7 Je ne vois pas un corps neutre parce que mes pensées au sujet des corps ne sont pas neutres.

3. Comme d’habitude, il est essentiel de ne pas faire de distinctions entre ce que tu crois être animé ou inanimé, agréable ou désagréable. 2 Quoi que tu puisses croire, tu ne vois rien qui soit réellement vivant ou réellement joyeux. 3 La raison en est que tu es encore inconscient de toute pensée qui soit réellement vraie et donc réellement heureuse.

4. Il est recommandé de faire trois ou quatre périodes d’exercice distinctes et, pour en profiter au maximum, au moins trois périodes sont requises, même si tu éprouves de la résistance. 2 Dans ce cas, toutefois, la durée de la période d’exercice peut être réduite à moins de la minute environ qui est recommandée autrement.

15 janvier 2014

UCEM~LEÇON 16 – Je n’ai pas de pensées neutres.

LEÇON 16

Je n’ai pas de pensées neutres.

1. L’idée d’aujourd’hui est une étape initiale pour dissiper la croyance que tes pensées n’ont pas d’effet. 2 Tout ce que tu vois est le résultat de tes pensées. 3 Il n’y a pas d’exception à ce fait. 4 Les pensées ne sont ni grandes ni petites, ni puissantes ni faibles. 5 Elles sont simplement vraies ou fausses. 6 Celles qui sont vraies créent leur propre ressemblance. 7 Celles qui sont fausses font la leur.

2. Il n’y a pas de concept plus contradictoire en soi que celui de “vaines pensées”. 2 Ce qui engendre la perception de tout un monde peut difficilement être appelé vain. 3 Chaque pensée que tu as contribue à la vérité ou à l’illusion : soit qu’elle étende la vérité ou qu’elle multiplie les illusions. 4 Tu peux certes multiplier rien, mais tu ne l’étendras pas en faisant cela.

3. Outre le fait de reconnaître que les pensées ne sont jamais vaines, le salut requiert que tu reconnaisses aussi que chaque pensée que tu as apporte soit la paix ou la guerre, soit l’amour ou la peur. 2 Un résultat neutre est impossible parce qu’une pensée neutre est impossible. 3 Il y a une telle tentation d’écarter les pensées de peur comme étant sans importance, banales et ne valant pas qu’on s’en soucie, qu’il est essentiel que tu reconnaisses qu’elles sont toutes également destructrices, mais également irréelles. 4 Nous répéterons cette idée sous de nombreuses formes avant que tu la comprennes réellement.

4. Pour appliquer l’idée d’aujourd’hui, examine ton esprit pendant une minute environ, les yeux fermés, en cherchant activement à ne passer sur aucune “petite” pensée susceptible d’échapper à ton examen. 2 Ce sera assez difficile jusqu’à ce que tu y sois habitué. 3 Tu verras qu’il t’est encore difficile de ne pas faire de distinctions artificielles. 4 Chaque pensée qui te vient, sans égard aux qualités que tu lui attribues, est un sujet convenable pour l’application de l’idée d’aujourd’hui.

5. Pendant les périodes d’exercice, répète-toi d’abord l’idée, puis, au fur et à mesure qu’elles te traversent l’esprit, retiens chacune dans ta conscience le temps de te dire:

2 Cette pensée au sujet de _____ n’est pas une pensée neutre.

3 Cette pensée au sujet de _____ n’est pas une pensée neutre.

4 Comme d’habitude, utilise l’idée d’aujourd’hui chaque fois que tu as conscience d’une pensée particulière qui provoque un malaise. 5 Dans ce but, la forme suivante est suggérée :

6 Cette pensée au sujet de _____ n’est pas une pensée neutre, parce que je n’ai pas de pensées neutres.

6. Quatre ou cinq périodes d’exercice sont recommandées, si tu trouves qu’elles demandent relativement peu d’effort. 2 Si tu es tendu, trois suffiront. 3 La durée de la période d’exercice devrait aussi être réduite s’il y a un malaise.

14 janvier 2014

UCEM~LEÇON 15 – Mes pensées sont des images que j’ai faites.

LEÇON 15

Mes pensées sont des images que j’ai faites.

1. C’est parce que les pensées que tu penses penser t’apparaissent comme des images que tu ne les reconnais pas comme n’étant rien. 2 Tu penses que tu les penses; ainsi penses-tu que tu les vois. 3 C’est ainsi que ta “vue” a été faite. 4 C’est la fonction que tu as donnée aux yeux de ton corps. 5 Cela n’est pas voir. 6 C’est faire des images. 7 Cela prend la place de la vue en remplaçant la vision par des illusions.

2. Cette idée, qui nous initie au processus qui consiste à faire des images, ce que tu appelles voir, n’aura pas beaucoup de signification pour toi. 2 Tu commenceras à la comprendre quand tu auras vu de petites franges de lumière autour des mêmes objets familiers que tu vois maintenant. 3 Cela est le début de la vision réelle. 4 Tu peux être certain que la vision réelle viendra rapidement une fois que cela s’est produit.

3. Tout en progressant, il se peut que tu aies de nombreux “épisodes lumineux”. 2 Ils peuvent prendre maintes formes différentes dont certaines tout à fait inattendues. 3 N’en aie pas peur. 4 Ce sont les signes que tu ouvres enfin les yeux. 5 Ils ne persisteront pas, parce qu’ils symbolisent simplement la perception vraie, et ils n’ont pas de rapport avec la connaissance. 6 Ces exercices ne te révéleront pas la connaissance. 7 Mais ils prépareront la voie qui y conduit.

4. Pour t’exercer à l’idée d’aujourd’hui, répète-la d’abord à toi-même, puis applique-là à ce que tu vois autour de toi, en nommant chaque chose et en laissant ton regard se poser sur elle en disant:

2 Ce (cette) _____est une image que j’ai faite.

3 Ce (cette) _____ est une image que j’ai faite.

4 Il n’est pas nécessaire d’inclure un grand nombre de sujets concrets pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 5 Il est nécessaire, toutefois, de continuer à regarder chaque sujet tout en te répétant l’idée. 6 L’idée devrait être répétée très lentement à chaque fois.

5. Bien qu’il soit évident que tu ne pourras pas appliquer l’idée à beaucoup de choses pendant la minute environ d’exercice qui est recommandée, essaie de faire une sélection aussi aléatoire que possible. 2 Des périodes d’exercice de moins d’une minute suffiront, si tu commences à te sentir mal à l’aise. 3 Ne fais pas plus de trois périodes d’exercice avec l’idée d’aujourd’hui à moins que tu ne te sentes complètement à ton aise, et ne dépasse pas quatre. 4 Toutefois, en cas de besoin, l’idée peut être appliquée tout au long de la journée.

13 janvier 2014

UCEM~LEÇON 14 – Dieu n’a pas créé un monde in-signifiant.

LEÇON 14

Dieu n’a pas créé un monde in-signifiant.

1. L’idée d’aujourd’hui est bien sûr la raison pour laquelle un monde in-signifiant est impossible. 2 Ce que Dieu n’a pas créé n’existe pas. 3 Et tout ce qui existe existe tel qu’Il l’a créé. 4 Le monde que tu vois n’a rien à voir avec la réalité. 5 C’est toi qui l’a fait et il n’existe pas.

2. Les exercices d’aujourd’hui sont à faire les yeux fermés du début à la fin. 2 La période d’examen d’esprit devrait être courte, une minute tout au plus. 3 Ne fais pas plus de trois périodes d’exercices avec l’idée d’aujourd’hui, à moins de te sentir à ton aise. 4 En ce cas, ce sera parce que tu comprends réellement à quoi ils servent.

3. L’idée d’aujourd’hui est une autre étape pour apprendre à lâcher prise des pensées que tu as écrites sur le monde, et à voir la Parole de Dieu à leur place. 2 Les premières étapes de cet échange, qui peut véritablement être appelé le salut, peuvent être assez difficiles et même assez douloureuses. 3 Certaines d’entre elles te mèneront directement dans la peur. 4 Tu ne seras pas laissé là. 5 Tu iras bien au-delà. 6 Nous nous dirigeons vers la parfaite sécurité et la paix parfaite.

4. Les yeux fermés, pense à toutes les horreurs dans le monde qui te traversent l’esprit. 2 Nomme chacune d’elles comme elle te vient, puis nie sa réalité. 3 Dieu ne l’a pas créée, donc elle n’est pas réelle. 4 Dis, par exemple:

5 Dieu n’a pas créé cette guerre, donc elle n’est pas réelle.

6 Dieu n’a pas créé cet accident d’avion, donc il n’est pas réel.

7 Dieu n’a pas créé ce désastre [précise], donc il n’est pas réel.

5. Les sujets convenables pour l’application de l’idée du jour comprennent aussi tout ce que tu crains qu’il ne t’arrive à toi ou à quelqu’un d’autre à propos de qui tu te fais du souci. 2 Dans chaque cas nomme le “désastre” de façon bien précise. 3 N’emploie pas de termes généraux. 4 Ne dis pas, par exemple: “Dieu n’a pas créé la maladie” mais: “Dieu n’a pas créé le cancer”, ou les crises cardiaques, ou quoi que ce soit qui peut susciter la peur en toi.

6. C’est ton répertoire personnel d’horreurs que tu regardes. 2 Ces choses font partie du monde que tu vois. 3 Certaines sont des illusions partagées, d’autres font partie de ton enfer personnel. 4 Peu importe. 5 Ce que Dieu n’a pas créé ne peut être que dans ton propre esprit à part du Sien. 6 Par conséquent, cela n’a pas de signification. 7 En reconnaissant ce fait, termine les périodes d’exercices par la répétition de l’idée d’aujourd’hui :

8 Dieu n’a pas créé un monde in-signifiant.

7. L’idée d’aujourd’hui peut bien sûr s’appliquer à n’importe quoi qui te dérange pendant la journée en dehors des périodes d’exercice. 2 Applique-la de façon très précise. 3 Dis :

4 Dieu n’a pas créé un monde in-signifiant.

5 Il n’a pas créé [précise la situation qui te dérange], donc ce n’est pas réel.

12 janvier 2014

UCEM~LEÇON 13 – Un monde in-signifiant engendre la peur.

LEÇON 13

Un monde in-signifiant engendre la peur.

1. L’idée d’aujourd’hui n’est qu’une autre forme de la précédente, sauf qu’elle est plus concrète quant à l’émotion suscitée. 2 En fait, un monde in-signifiant est impossible. 3 Rien sans signification n’existe. 4 Toutefois, il ne s’ensuit pas que tu ne penseras pas percevoir quelque chose qui n’a pas de signification. 5 Au contraire, il est particulièrement probable que tu penseras le percevoir.

2. Reconnaître l’in-signifiance suscite une intense anxiété chez tous les séparés. 2 Cela représente une situation dans laquelle Dieu et l’égo se “défient” l’un l’autre d’écrire leur propre signification dans l’espace vide que fournit l’in-signifiance. 3 L’ego s’y précipite frénétiquement pour établir là ses propres idées, de peur qu’autrement le vide ne soit utilisé pour démontrer sa propre impuissance et sa propre irréalité. 4 Or en cela seulement il a raison.

3. Par conséquent, il est essentiel que tu apprennes à reconnaître l’in-signifiant, et à l’accepter sans peur. 2 Si tu as peur, il est certain que tu doteras le monde d’attributs qu’il ne possède pas et l’encombreras d’images qui n’existent pas. 3 Pour l’ego, les illusions sont des mécanismes de sécurité, comme elles doivent l’être aussi pour toi qui t’assimiles à l’ego.

4. Les exercices d’aujourd’hui, qui devraient être répétés trois ou quatre fois et ne devraient pas durer plus d’une minute environ chaque fois, seront faits d’une manière quelque peu différente des précédents. 2 Les yeux fermés, répète-toi l’idée d’aujourd’hui. 3 Puis ouvre les yeux et regarde lentement autour de toi, en disant:

4 Je regarde un monde in-signifiant.

5 Répète-toi cet énoncé tout en regardant autour de toi. 6 Puis ferme les yeux et conclus par :

7 Un monde in-signifiant engendre la peur parce que je pense être en compétition avec Dieu.

5. Tu trouveras peut-être difficile d’éviter la résistance, sous une forme ou sous une autre, à cette conclusion. 2 Quelle que soit la forme que prend cette résistance, souviens-toi qu’en réalité tu as peur d’une telle pensée à cause de la “vengeance” de “l’ennemi”. 3 À ce stade, il ne faut pas s’attendre à ce que tu croies cet énoncé, et tu le rejetteras probablement comme une absurdité. 4 Toutefois, note avec soin tout signe de peur manifeste ou cachée qu’il peut susciter.

6. Ceci est notre première tentative pour exposer une relation explicite de cause et effet d’un genre que tu es trop inexpérimenté pour reconnaître. 2 Ne t’attarde pas sur cette conclusion, n’essaie même pas d’y penser, sauf pendant les périodes d’exercice. 3 Cela suffira pour le moment.

11 janvier 2014

UCEM~LEÇON 12 – Je suis contrarié parce que je vois un monde in-signifiant.

LEÇON 12

Je suis contrarié parce que je vois

un monde in-signifiant.

1. L’importance de cette idée réside dans le fait qu’elle contient la correction d’une distorsion majeure de la perception. 2 Tu penses que c’est un monde effrayant qui te contrarie, ou un monde triste, ou un monde violent, ou un monde insane. 3 C’est toi qui lui donnes tous ces attributs. 4. Le monde en soi est in-signifiant.

2. Ces exercices se font les yeux ouverts. 2 Regarde autour de toi, cette fois-ci très lentement. 3 Essaie de régler ton regard pour qu’il passe lentement d’une chose à l’autre à intervalles assez constants. 4 Ne permets pas que cet intervalle devienne notablement plus long ou plus court, mais essaie plutôt de maintenir un rythme égal et régulier d’un bout à l’autre de l’exercice. 5 Ce que tu vois n’a pas d’importance. 6 C’est cela que tu t’enseignes en accordant une attention égale et un temps égal à tout ce sur quoi ton regard se pose. 7 C’est une étape initiale pour apprendre à accorder à toutes choses une valeur égale.

3. En regardant autour de toi, dis-toi:

2 Je pense que je vois un monde apeurant, un monde dangereux, un monde hostile, un monde triste, un monde méchant, un monde fou,

et ainsi de suite, en utilisant les termes descriptifs qui te viennent à l’esprit. 3 Si les termes qui te viennent semblent positifs plutôt que négatifs, inclus-les. 4 Par exemple, tu pourrais penser à “un monde bon” ou à “un monde satisfaisant”. 5 Si de tels termes te viennent à l’esprit, utilise-les avec les autres. 6 Tu ne comprends peut-être pas encore pourquoi ces adjectifs “positifs” ont leur place dans ces exercices, mais souviens-toi qu’un “monde bon” en suppose un ” mauvais”, et qu’un monde “satisfaisant” en suppose un “insatisfaisant”. 7 Tous les termes qui te passent par l’esprit sont des sujets convenables pour les exercices d’aujourd’hui. 8 Leur apparente qualité n’a pas d’importance.

4. Assure-toi que les intervalles de temps restent les mêmes, que tu appliques l’idée à ce que tu penses agréable ou à ce que tu penses désagréable. 2 Aux fins de ces exercices, il n’y a pas de différence entre les deux. 3 À la fin de la période d’exercice, ajoute :

4 Mais je suis contrarié parce que je vois un monde in-signifiant.

5. Ce qui est in-signifiant n’est ni bon ni mauvais. 2 Pourquoi, donc, un monde in-signifiant devrait-il te contrarier ? 3 Si tu pouvais accepter le monde comme étant in-signifiant et laisser la vérité y être écrite pour toi, cela te rendrait indescriptiblement heureux. 4 Mais parce qu’il est in-signifiant, tu te sens obligé d’y écrire ce que tu voudrais qu’il soit. 5 C’est cela que tu vois en lui. 6 C’est cela qui est in-signifiant en vérité. 7 Sous tes mots est écrite la Parole de Dieu. 8 La vérité te contrarie maintenant mais quand tes paroles auront été effacées, tu verras les Siennes. 9 Voilà le but ultime de ces exercices.

6. Il suffira d’appliquer l’idée d’aujourd’hui trois ou quatre fois. 2 Les périodes d’exercice ne devraient pas non plus excéder une minute. 3 Il se peut même que tu trouves cela trop long. 4 Arrête les exercices lorsque tu commences à être tendu.

10 janvier 2014

UCEM~LEÇON 11 – Mes pensées in-signifiantes me montrent un monde in-signifiant.

LEÇON 11

Mes pensées in-signifiantes me montrent

un monde in-signifiant.

1. Ceci est la première idée que nous ayons qui soit reliée à une phase majeure du processus de correction : le renversement de la pensée du monde. 2 Il semble que le monde détermine ce que tu perçois. 3 L’idée d’aujourd’hui introduit le concept que ce sont tes pensées qui déterminent le monde que tu vois. 4 Tu peux certes te réjouir d’appliquer l’idée sous sa forme initiale, car dans cette idée ta délivrance est rendue certaine. 5 La clé du pardon réside en elle.

2. Les périodes d’exercice pour l’idée d’aujourd’hui seront entreprises un peu différemment des précédentes. 2 Commence les yeux fermés et répète-toi lentement l’idée. 3 Puis ouvre les yeux et regarde autour de toi, près et loin, en haut et en bas — n’importe où. 4 Pendant la minute environ que tu passeras à utiliser l’idée, répète-la simplement à toi-même, mais assure-toi de le faire sans hâte ni sentiment d’urgence ni effort.

3. Pour profiter au maximum de ces exercices, tes yeux devraient passer assez rapidement d’une chose à une autre, puisqu’ils ne devraient s’attarder sur rien en particulier. 2 Toutefois, tu devrais utiliser les mots sans te presser et même en prenant ton temps. 3 En particulier, l’introduction à cette idée devrait se faire d’une façon aussi désinvolte que possible. 4 Elle contient le fondement de la paix, de la détente et de la délivrance de l’inquiétude que nous essayons d’atteindre. 5 Conclus les exercices en fermant les yeux et en te répétant lentement l’idée une fois de plus.

4. Trois périodes d’exercice seront probablement suffisantes aujourd’hui. 2 Toutefois, s’il y a peu ou pas du tout de malaise et une inclination à en faire davantage, jusqu’à cinq périodes d’exercices peuvent être entreprises. 3 Il n’est pas recommandé d’en faire plus.

09 janvier 2014

UCEM~LEÇON 10 – Mes pensées ne signifient rien.

LEÇON 10

Mes pensées ne signifient rien.

1. Cette idée s’applique à toutes les pensées dont tu es conscient, ou dont tu deviens conscient pendant les périodes d’exercice. 2 La raison pour laquelle l’idée est applicable à toutes est qu’elles ne sont pas tes pensées réelles. 3 Nous avons fait cette distinction auparavant et nous la ferons encore. 4 Tu n’as encore aucune base pour comparer. 5 Quand tu en auras une, tu ne douteras pas que ce que tu croyais jadis être tes pensées ne signifiait rien.

2. C’est la seconde fois que nous utilisons cette sorte d’idée. 2 La forme n’en est que légèrement différente. 3 Cette fois l’idée commence par “Mes pensées” au lieu de “Ces pensées”, et aucun lien n’est fait ouvertement avec les choses qui t’entourent. 4 L’accent porte maintenant sur le manque de réalité de ce que tu penses penser.

3. Cet aspect du processus de correction a commencé par l’idée que les pensées dont tu es conscient sont in-signifiantes, à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur; puis il a fait ressortir leur état passé plutôt que présent. 2 Maintenant nous mettons l’accent sur le fait que la présence de ces “pensées” signifie que tu ne penses pas. 3 Ceci n’est qu’une autre façon de répéter ce que nous avons dit plus tôt, à savoir que ton esprit est réellement vide. 4 Reconnaître cela, c’est reconnaître le néant lorsque tu penses le voir. 5 Et c’est, comme tel, le préalable à la vision.

4. Ferme les yeux pour ces exercices et commence-les en te répétant très lentement l’idée d’aujourd’hui. 2 Puis ajoute :

3 Cette idée aidera à me délivrer de tout ce que je crois maintenant.

4 Les exercices consistent, comme précédemment, à rechercher dans ton esprit toutes les pensées qui te sont accessibles, sans sélection ni jugement. 5 Essaie d’éviter toute espèce de classification. 6 En fait, si tu trouves que cela peut t’aider, tu pourrais imaginer que tu regardes passer une procession bizarrement disparate, qui n’a que peu ou pas de signification pour toi. 7 Tandis que chaque pensée te traverse l’esprit, dis :

8 Ma pensée au sujet de _____ ne signifie rien.

9 Ma pensée au sujet de _____ ne signifie rien.

5. La pensée d’aujourd’hui peut évidemment servir pour toute pensée qui te bouleverse à n’importe quel moment. 2 De plus, il est recommandé de faire cinq périodes d’exercice, chacune comportant un examen d’esprit ne durant pas plus d’une minute environ. 3 Il n’est pas recommandé de prolonger cette période de temps, et elle devrait même être réduite à une demi-minute ou moins si tu éprouves un malaise. 4 Souviens-toi, toutefois, de répéter lentement l’idée avant de l’appliquer concrètement, ainsi que d’ajouter :

5 Cette idée aidera à me délivrer de tout ce que je crois maintenant.

08 janvier 2014

UCEM~LEÇON 9 – Je ne vois rien tel que c’est maintenant.

LEÇON 9

Je ne vois rien tel que c’est maintenant.

1. Cette idée découle évidemment des deux précédentes. 2 Mais bien que tu sois peut-être capable de l’accepter intellectuellement, il est peu probable pour l’instant qu’elle signifie quoi que ce soit pour toi. 3 Toutefois, à ce stade, il n’est pas nécessaire de comprendre. 4 De fait, reconnaître que tu ne comprends pas est un préalable au défaire de tes idées fausses. 5 Ces exercices s’occupent d’application et non de compréhension. 6 Tu n’as pas besoin d’appliquer ce que tu comprends déjà. 7 Ce serait certes circulaire de viser à la compréhension tout en supposant que tu l’as déjà.

2. Il est difficile pour un esprit inexercé de croire que ce qu’il semble se représenter n’est pas là. 2 Cette idée peut être fort troublante et rencontrer une vive résistance sous de nombreuses formes. 3 Or cela n’empêche pas de l’appliquer. 4 Rien de plus n’est requis pour ces exercices-ci, ni pour aucun autre. 5 Chaque petit pas dissipera un peu des ténèbres, et la compréhension viendra finalement éclairer chaque recoin de l’esprit qui aura été débarrassé des débris qui l’enténèbrent.

3. Ces exercices, pour lesquels trois ou quatre périodes d’entraînement suffisent, consistent à regarder autour de toi et à appliquer l’idée du jour à ce que tu vois, tout en te rappelant le besoin de ne faire aucune distinction, et la règle essentielle de ne rien exclure. 2 Par exemple :

3 Je ne vois pas cette machine à écrire telle qu’elle est

maintenant.

4 Je ne vois pas ce téléphone tel qu’il est maintenant.

5 Je ne vois pas ce bras tel qu’il est maintenant.

4. Commence par les choses qui sont les plus proches de toi, puis agrandis le champ :

2 Je ne vois pas ce porte-manteau tel qu’il est maintenant.

3 Je ne vois pas cette porte telle qu’elle est maintenant.

4 Je ne vois pas ce visage tel qu’il est maintenant.

5. Répétons que, même s’il ne faut pas tenter de tout inclure, il est nécessaire d’éviter toute exclusion expresse. 2 Assure-toi d’être honnête envers toi-même en faisant cette distinction. 3 Tu pourrais être tenté de l’obscurcir.

07 janvier 2014

UCEM~LEÇON 8 – Mon esprit est préoccupé de pensées passées.

LEÇON 8

Mon esprit est préoccupé de pensées passées.

1. Cette idée, bien sûr, est la raison pour laquelle tu ne vois que le passé. 2 Personne ne voit quoi que ce soit, en fait. 3 Chacun ne voit que ses pensées projetées à l’extérieur. 4 La préoccupation du passé qu’a l’esprit est la cause de la fausse conception du temps dont ta vue souffre. 5 Ton esprit ne peut pas saisir le présent, qui est le seul temps qui soit. 6 Par conséquent, il ne peut pas comprendre le temps, et ne peut, en fait, rien comprendre du tout.

2. La seule pensée entièrement vraie qu’il soit possible d’avoir au sujet du passé est qu’il n’est pas là. 2 Y penser revient donc à penser à des illusions. 3 En fait, très peu se sont rendu compte de ce que cela entraîne de se représenter le passé ou d’anticiper le futur. 4 De fait, l’esprit est vide lorsqu’il fait cela, parce qu’il ne pense réellement à rien.

3. Le but des exercices d’aujourd’hui est de commencer à entraîner ton esprit à reconnaître quand il ne pense pas réellement. 2 Tant que des idées sans pensée préoccupent ton esprit, la vérité est bloquée. 3 Reconnaître que ton esprit est simplement vide, plutôt que de croire qu’il est rempli d’idées réelles, est la première étape pour ouvrir la voie à la vision.

4. Les exercices d’aujourd’hui devraient être faits les yeux fermés. 2 Cela parce qu’en fait tu ne peux rien voir, et il est plus facile de reconnaître que tu as beau te représenter très vivement une pensée, tu ne vois rien. 3 Avec aussi peu d’investissement que possible, examine ton esprit comme d’habitude pendant une minute environ, en notant simplement les pensée que tu y trouves. 4 Nomme chacune d’elles par la figure ou le thème central qu’elle contient, puis passe à la suivante. 5 Commence la période d’exercice en disant :

6 Il semble que je pense à _____.

5. Puis nomme concrètement chacune de tes pensées; par exemple :

2 Il semble que je pense à [nom d'une personne], à [nom d'un objet], à [nom d'une émotion],

et ainsi de suite, en concluant l’examen d’esprit par :

3 Mais mon esprit est préoccupé de pensées passées.

6. Cet exercice peut être fait quatre ou cinq fois pendant la journée, sauf si tu vois que cela t’irrite. 2 Si tu le trouves éprouvant, trois ou quatre fois suffiront. 3 Toutefois, cela t’aidera peut-être d’inclure ton irritation, ou toute émotion que l’idée d’aujourd’hui peut induire, dans l’examen d’esprit même.

06 janvier 2014

UCEM~LEÇON 7 – Je ne vois que le passé.

LEÇON 7

Je ne vois que le passé.

1. Cette idée est particulièrement difficile à croire au début. 2 Or c’est elle qui explique toutes les précédentes.

· 3 C’est la raison pour laquelle rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit

· 4 C’est la raison pour laquelle tu as donné à tout ce que tu vois toute la signification que cela a pour toi.

· 5 C’est la raison pour laquelle tu ne comprends rien de ce que tu vois.

· 6 C’est la raison pour laquelle tes pensées ne signifient rien et pourquoi elles sont comme les choses que tu vois.

· 7 C’est la raison pour laquelle tu n’es jamais contrarié pour la raison à laquelle tu penses.

· 8 C’est la raison pour laquelle tu es contrarié parce que tu vois quelque chose qui n’est pas là.

2. Les vieilles idées sur le temps sont très difficiles à changer, parce que tout ce que tu crois est enraciné dans le temps et dépend de ce que tu n’apprends pas ces nouvelles idées à son sujet. 2 Or c’est précisément pourquoi tu as besoin de nouvelles idées sur le temps. 3 Cette première idée sur le temps n’est pas vraiment aussi étrange qu’elle peut le paraître au premier abord.

3. Regarde une tasse, par exemple. 2 Vois-tu une tasse, ou passes-tu simplement en revue tes expériences passées : prendre une tasse, avoir soif, boire dans une tasse, sentir le bord de la tasse contre tes lèvres, prendre ton petit-déjeuner, et ainsi de suite ? 3 Tes réactions esthétiques à la tasse ne sont-elles pas, elles aussi, basées sur des expériences passées ? 4 Autrement, comment saurais-tu si cette sorte de tasse va casser si tu la laisses tomber ? 5 Que sais-tu de cette tasse, excepté ce que tu as appris dans le passé ? 6 Tu n’aurais aucune idée de ce qu’est cette tasse, n’eût été de ton apprentissage passé. 7 La vois-tu, donc, réellement ?

4. Regarde autour de toi. 2 Cela est également vrai de tout ce que tu regardes. 3 Admets-le en appliquant l’idée d’aujourd’hui sans faire de distinctions entre les choses qui attirent ton regard. 4 Par exemple :

5 Je ne vois que le passé dans ce crayon.

6 Je ne vois que le passé dans ce soulier.

7 Je ne vois que le passé dans cette main.

8 Je ne vois que le passé dans ce corps.

9 Je ne vois que le passé dans ce visage.

5. Ne t’attarde pas sur une chose en particulier, mais souviens-toi de ne rien omettre expressément. 2 Jette un bref regard sur chaque objet puis passe au suivant. 3 Trois ou quatre périodes d’exercice, chacune durant une minute environ, suffiront.

05 janvier 2014

UCEM~LEÇON 6 – Je suis contrarié parce que je vois quelque chose qui n’est pas là.

LEÇON 6

Je suis contrarié parce que je vois quelque chose qui n’est pas là.

1. Les exercices pour cette idée sont très semblables aux précédents. 2 Encore une fois, pour toute application de l’idée, il est nécessaire de nommer très concrètement à la fois la forme de la contrariété (colère, peur, inquiétude, dépression, ainsi de suite) et sa source perçue. 3 Par exemple :

4 Je suis en colère contre ______ parce que je vois quelque chose qui n’est pas là.

5 Je suis inquiet au sujet de _____ parce que je vois quelque chose qui n’est pas là.

2. Il est utile d’appliquer l’idée d’aujourd’hui à tout ce qui semble te contrarier, et même profitable de l’utiliser à cette fin tout le long de la journée. 2 Toutefois, comme auparavant, les trois ou quatre périodes d’exercice requises devraient être précédées d’un examen d’esprit d’environ une minute, et l’idée appliquée à toute pensée troublante découverte pendant cet examen.

3. Encore une fois, si tu résistes à appliquer l’idée à certaines pensées contrariantes plus qu’à d’autres, rappelle-toi les deux mises en garde énoncées dans la leçon précédente :

2 Il n’y a pas de petites contrariétés.

3 Elles sont toutes également troublantes pour ma paix d’esprit.

4 Et :

5 Je ne peux pas garder cette forme de contrariété et lâcher prise des autres.

6 Aux fins de ces exercices, donc, je les regarderai toutes comme étant les mêmes.