08 mai 2010

UCEM~LEÇON 129 - Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux.

9 mai ~ autres-mondes

LEÇON 129

Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux.

1. Voilà la pensée qui suit de celle que nous avons pratiquée hier. 2 Tu ne peux pas arrêter à l’idée que le monde est sans valeur, car à moins de voir qu’il y a quelque chose d’autre à espérer, tu ne pourras qu’être déprimé. 3 L’important pour nous n’est pas de renoncer au monde mais de l’échanger contre ce qui est bien plus satisfaisant, rempli de joie et capable de t’offrir la paix. 4 Penses-tu que ce monde puisse t’offrir cela ?

2. Peut-être vaudrait-il la peine de passer quelque temps à réfléchir encore une fois à la valeur de ce monde. 2 Tu concèderas peut-être que ce n’est pas une perte de lâcher prise de toute pensée de valeur ici. 3 Le monde que tu vois est certes sans merci, instable, cruel, insoucieux de toi, prompt à la vengeance et d’une haine impitoyable. 4 Il ne donne que pour révoquer et il t’enlève toutes les choses que tu as chéries pendant un moment. 5 On n’y trouve aucun amour durable, car il n’y en a pas ici. 6 Ce monde est le monde du temps, où toutes choses ont une fin.

3. Est-ce une perte de trouver à la place un monde où perdre est impossible; où l’amour dure à jamais, où la haine ne peut exister et où la vengeance n’a pas de signification ? 2 Est-ce une perte de trouver toutes les choses que tu veux réellement et de connaître qu’elles n’ont pas de fin et qu’elles resteront exactement telles que tu les veux tout le temps ? 3 Or même elles seront finalement échangées contre ce dont nous ne pouvons parler, car de là tu vas là où les mots manquent entièrement, dans un silence où le langage est muet mais certainement compris.

4. La communication, non ambiguë et claire comme le jour, reste illimitée pour toute l’éternité. 2 Et Dieu Lui-même parle à Son Fils, comme Son Fils Lui parle. 3 Leur langue n’a pas de mots, car ce qu’Ils disent ne peut pas être symbolisé. 4 Leur connaissance est directe, entièrement partagée et entièrement une. 5 Combien tu es loin de cela, toi qui restes lié à ce monde. 6 Et pourtant combien tu en es proche, quand tu l’échanges contre le monde que tu veux.

5. Maintenant le dernier pas est certain; maintenant tu te tiens à un instant de distance de l’intemporel. 2 Ici tu ne peux regarder qu’en avant et jamais en arrière pour voir à nouveau le monde que tu ne veux pas. 3 Voici le monde qui vient prendre sa place, comme tu délies ton esprit des petites choses que le monde présente pour te garder prisonnier. 4 Ne leur accorde pas de valeur, et elles disparaîtront. 5 Estime-les, et elles te sembleront réelles.

6. Tel est le choix. 2 Quel perte peut-il y avoir pour toi à choisir de ne pas estimer le néant ? 3 Ce monde ne contient rien que tu veuilles réellement, mais ce que tu choisis à la place, tu le veux assurément ! 4 Laisse cela t’être donné aujourd’hui. 5 Cela attend seulement que tu le choisisses, pour prendre la place de toutes les choses que tu cherches mais ne veux pas.

7. Exerce ton désir à faire ce changement dix minutes le matin et dix minutes le soir, et une autre fois entre les deux. 2 Commence par ceci :

3 Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux.

4 Je choisis de voir ce monde-là au lieu de celui-ci, car il n’y a rien ici que je veuille réellement.

5 Puis ferme les yeux sur le monde que tu vois, et dans l’obscurité silencieuse regarde les lumières qui ne sont pas de ce monde s’allumer une à une, jusqu’à ce que là où l’une commence et l’autre finit ait perdu toute signification, comme elles se fondent en une.

8. Aujourd’hui les lumières du Ciel se penchent vers toi, pour luire sur tes paupières tandis que tu reposes au-delà du monde des ténèbres. 2 Voilà une lumière que tes yeux ne peuvent contempler. 3 Or ton esprit peut la voir nettement, et peut comprendre. 4 Un jour de grâce t’est donné aujourd’hui, et nous en sommes reconnaissants. 5 Aujourd’hui nous nous rendons compte que ce que tu craignais de perdre n’était que la perte.

9. Maintenant nous comprenons qu’il n’y a pas de perte. 2 Car nous avons vu enfin son opposé et nous sommes reconnaissants de ce que le choix est fait. 3 À chaque heure souviens-toi de ta décision, et prends un moment pour confirmer ton choix en mettant de côté toute pensée qui te vient et en t’attardant brièvement seulement sur ceci :

4 Le monde que je vois ne contient rien que je veuille.

5 Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux.

L’Inspiration

L’image de la crucifixion

1. Le souhait d’être injustement traité est une tentative de compromis qui voudrait combiner l’attaque et l’innocence. 2 Qui peut combiner l’entièrement incompatible et faire une unité de ce qui ne peut jamais se joindre? 3 Marche dans la voie de la douceur, et tu ne craindras ni mal ni ombres dans la nuit. 4 Mais ne place aucun symbole de terreur sur ta route, ou tu tresseras une couronne d’épines de laquelle ni ton frère ni toi n’échapperez. 5 Tu ne peux pas crucifier que toi seul. 6 Et si tu es injustement traité, il doit subir l’injustice que tu vois. 7 Tu ne peux pas sacrifier que toi seul. 8 Car le sacrifice est total. 9 S’il était le moindrement possible qu’il se produise, il entraînerait la création de Dieu tout entière, et le Père avec le sacrifice de Son Fils bien-aimé.

2. Dans ta délivrance du sacrifice, la sienne est rendue manifeste, et montrée comme étant la sienne. 2 Mais chaque douleur que tu ressens, tu la vois comme une preuve qu’il est coupable d’attaque. 3 Ainsi tu voudrais faire de toi le signe qu’il a perdu son innocence, et qu’il a seulement besoin de te regarder pour se rendre compte qu’il a été condamné. 4 Et ce qui était injuste envers toi, à lui viendra de bon droit. 5 L’injuste vengeance dont tu souffres maintenant lui appartient, et quand elle repose sur lui tu es libéré. 6 Ne souhaite pas faire de toi un symbole vivant de sa culpabilité, car tu n’échapperas pas à la mort que tu as faite pour lui. 7 Mais dans son innocence, tu trouves la tienne.

3. Chaque fois que tu consens à ressentir de la douleur, à être privé de quelque chose, à être traité injustement ou à avoir besoin de quoi que ce soit, tu ne fais qu’accuser ton frère d’attaque contre le Fils de Dieu. 2 Tu tiens une image de ta crucifixion devant ses yeux, afin qu’il voie que ses péchés sont inscrits au Ciel avec ton sang et ta mort, et qu’ils vont devant lui, fermant les portes et le condamnant à l’enfer. 3 Or cela est inscrit en enfer et non au Ciel, où tu es au-delà de l’attaque et prouves son innocence. 4 L’image de toi que tu lui offres, tu te la montres à toi-même et lui donnes toute ta foi. 5 Le Saint-Esprit t’offre, pour que tu la lui donnes, une image de toi dans laquelle il n’y a pas de douleur et pas du tout de reproche. 6 Et ce qui était martyrisé par sa culpabilité devient le parfait témoin de son innocence.

4. Le pouvoir du témoignage est au-delà de la croyance, parce qu’il apporte la conviction dans son sillage. 2 Le témoin est cru parce qu’il indique au-delà de lui-même ce qu’il représente. 3 Un toi malade et souffrant ne représente que la culpabilité de ton frère; le témoin que tu envoies pour qu’il n’oublie pas les blessures qu’il a données, desquelles tu jures qu’il n’échappera jamais. 4 Cette image malade et pitoyable, tu l’acceptes, si seulement elle peut servir à le punir. 5 Les malades sont sans pitié envers chacun, et par contagion ils cherchent à tuer. 6 La mort semble être un prix facile, s’ils peuvent dire : «regarde-moi, frère, par ta main je meurs.» 7 Car la maladie est le témoin de sa culpabilité, et la mort prouverait que ses erreurs doivent être des péchés. 8 La maladie n’est qu’une «petite» mort, une forme de vengeance pas encore totale. 9 Or elle parle avec certitude pour ce qu’elle représente. 10 La morne et amère image que tu as envoyée à ton frère, c’est toi que sa vue a rempli de chagrin. 11 Et tout ce qu’elle lui a montré, tu l’as cru, parce qu’elle témoignait de la culpabilité en lui que tu as perçue et aimée.

5. Maintenant, dans les mains rendues douces par Son toucher, le Saint-Esprit dépose une image d’un toi différent. 2 C’est l’image d’un corps encore, car ce que tu es réellement ne peut être vu ni représenté. 3 Or celle-ci n’a pas été utilisée dans un but d’attaque; par conséquent, elle n’a jamais ressenti la moindre douleur. 4 Elle témoigne de l’éternelle vérité qui est que tu ne peux pas être blessé; et elle indique au-delà d’elle-même à la fois ton innocence et celle de ton frère. 5 Montre-lui cela, et il verra que toute cicatrice est guérie, et que le rire et l’amour ont essuyé toute larme. 6 Et là il verra son pardon, et avec des yeux guéris il regardera au-delà vers l’innocence qu’il contemple en toi. 7 Là est la preuve qu’il n’a jamais péché; que rien de ce que sa folie lui enjoignait de faire n’a jamais été fait, ni jamais eu d’effets d’aucune sorte. 8 Qu’aucun reproche qu’il a fait peser sur son cœur n’a jamais été justifié, et qu’aucune attaque ne peut jamais le toucher du dard empoisonné et implacable de la peur.

6. Atteste son innocence et non sa culpabilité. 2 Ta guérison est son réconfort et sa santé parce qu’elle prouve que les illusions ne sont pas vraies. 3 Ce n’est pas la volonté de vie mais le souhait de mort qui est la motivation pour ce monde. 4 Son seul but est de prouver que la culpabilité est réelle. 5 Il n’est pas une pensée, pas un acte, pas un sentiment en ce monde qui ait d’autre motivation que celle-là. 6 Voilà les témoins qui sont appelés pour être crus et prêter conviction au système pour lequel ils parlent et qu’ils représentent. 7 Chacun a de nombreuses voix, qui parlent à ton frère et à toi en des langues différentes. 8 Et pourtant, le message est le même pour les deux. 9 La parure du corps cherche à montrer comme sont beaux les témoins de la culpabilité. 10 Les soucis concernant le corps démontrent comme ta vie est fragile et vulnérable; comme est facilement détruit ce que tu aimes. 11 La dépression parle de la mort et la vanité, d’un réel souci de n’importe quel rien.

7. Le plus solide témoignage de futilité, qui renforce tous les autres et les aide à peindre une image dans laquelle le péché est justifié, c’est la maladie sous quelque forme qu’elle prenne. 2 Les malades ont une raison pour chacun de leurs désirs contre nature et de leurs étranges besoins. 3 Car qui pourrait vivre une vie si tôt écourtée et ne pas estimer la valeur de joies passagères? 4 Quels plaisirs pourrait-il y avoir qui dureront? 5 Les frêles ne sont-ils pas en droit de croire que chaque bribe de plaisir volée est le juste paiement de leurs petites vies? 6 Leur mort paiera le prix pour chacune d’elles, qu’ils jouissent ou non de leurs bénéfices. 7 La fin de la vie doit venir, quelle que soit la façon dont cette vie est menée. 8 Ainsi, prends donc plaisir dans le vite passé et l’éphémère.

8. Ce ne sont pas des péchés mais des témoins de l’étrange croyance que le péché et la mort sont réels, et que l’innocence et le péché arriveront pareillement à leur terme dans la tombe. 2 Si cela était vrai, il y aurait lieu de continuer à te contenter de chercher des joies passagères et de chérir des petits plaisirs où tu le peux. 3 Or dans cette image, le corps n’est pas perçu comme étant neutre et sans un but qui lui soit inhérent. 4 Car il devient le symbole du reproche, le signe d’une culpabilité dont les conséquences peuvent encore être vues, de sorte que la cause ne peut jamais être niée.

9. Ta fonction est de montrer à ton frère que le péché ne peut pas avoir de cause. 2 Comme ce doit être futile de te voir toi-même comme une image de la preuve que ce qu’est ta fonction ne peux jamais être ! 3 L’image du Saint-Esprit ne change pas le corps en quelque chose qu’il n’est pas. 4 Elle ne fait que lui enlever tous les signes d’accusation et de blâme. 5 Représenté sans but, il est vu comme n’étant ni malade ni bien portant, ni mauvais ni bon. 6 Aucune raison n’est offerte pour qu’il soit jugé de quelque façon que ce soit. 7 Il n’a pas de vie, mais il n’est pas mort non plus. 8 Il se tient à part de toute expérience d’amour ou de peur. 9 Car maintenant il ne témoigne encore de rien, son but étant ouvert, et l’esprit est rendu libre à nouveau de choisir à quoi il sert. 10 Maintenant il n’est pas condamné mais il attend qu’un but lui soit donné, afin de remplir la fonction qu’il recevra.

10. En cet espace vide, d’où le but de péché a été enlevé, tu es libre de te souvenir du Ciel. 2 Ici sa paix peut venir, et la parfaite guérison prendre la place de la mort. 3 Le corps peut devenir un signe de vie, une promesse de rédemption et un souffle d’immortalité pour ceux qui en ont assez de respirer l’odeur fétide de la mort. 4 Qu’il ait la guérison pour but. 5 Alors il enverra le message qu’il a reçu, et, par sa santé et sa beauté, il proclamera la vérité et la valeur qu’il représente. 6 Qu’il reçoive le pouvoir de représenter une vie sans fin, à jamais inattaquée. 7 Et qu’à ton frère, son message soit : «regarde-moi, frère, par ta main je vis.»

11. La simple façon de laisser cela s’accomplir est simplement ceci : que le corps n’ait pas de but qui vienne du passé, quand tu étais sûr de connaître que son but était de favoriser la culpabilité. 2 Car celui-ci maintient avec insistance que ton image infirme est un signe durable de ce qu’elle représente. 3 Cela ne laisse aucun espace dans lequel une vue différente, un autre but, puisse lui être donné. 4 Tu ne connais pas son but. 5 Tu n’as fait que donner des illusions de but à une chose que tu as faite pour te cacher à toi-même ta fonction. 6 Cette chose sans but ne peut pas cacher la fonction que le Saint-Esprit a donnée. 7 Laisse donc son but et ta fonction être enfin réconciliés et vus comme ne faisant qu’un.

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