31 juillet 2015

UCEM~LEÇON 212 – Révision de la leçon 192.

LEÇON 212

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (192) J’ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse.

2 Je cherche la fonction qui me rendrait libre de toutes les vaines illusions du monde.

3 Seule la fonction que Dieu m’a donnée peut offrir la liberté.

4 C’est cela seul que je cherche et cela seul que j’accepterai pour mien.

5 Je ne suis pas un corps. 6 Je suis libre.

7 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

30 juillet 2015

UCEM~LEÇON 211 – Révision de la leçon 191.

30 juillet ~ risen1

LEÇON 211

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (191) Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

2 En silence et en véritable humilité je cherche la gloire de Dieu, pour la contempler dans le Fils qu’Il a créé comme étant mon Soi.

3 Je ne suis pas un corps. 4 Je suis libre.

5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

29 juillet 2015

UCEM~LEÇON 210 – Révision de la leçon 190.

LEÇON 210

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (190) Je choisis la joie de Dieu au lieu de la douleur.

2 La douleur est ma propre idée.

3 Ce n’est pas une Pensée de Dieu mais une pensée que j’ai eu à part de Lui et de Sa Volonté.

4 Sa Volonté est la joie et seulement la joie pour Son Fils bien-aimé.

5 Et c’est cela que je choisis au lieu de ce que j’ai fait.

6 Je ne suis pas un corps. 7 Je suis libre.

8 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé­.

UCEM~LEÇON 209 – Révision de la leçon 189.

LEÇON 209

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (189) Je sens l’Amour de Dieu en moi maintenant.

2 L’Amour de Dieu est ce qui m’a créé.

3 L’Amour de Dieu est tout ce que je suis.

4 L’Amour de Dieu m’a proclamé Son Fils.

5 L’Amour de Dieu en moi me rend libre.

6 Je ne suis pas un corps. 7 Je suis libre.

8 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

27 juillet 2015

UCEM~LEÇON 208–Révision de l’idée de la leçon 188

LEÇON 208

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1.  (188) La paix de Dieu luit en moi maintenant.

2 Je serai calme et laisserai la terre être calme avec moi.

3 Et dans ce calme nous trouverons la paix de Dieu.

4 Elle est au-dedans de mon cœur, qui témoigne de Dieu Lui-même.

5 Je ne suis pas un corps. 6 Je suis libre.

7 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

26 juillet 2015

UCEM~LEÇON 207 – Révision de la leçon 187.

LEÇON 207

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (187) Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même.

2 La bénédiction de Dieu luit sur moi du fond de mon cœur, où Il demeure.

3 J’ai seulement besoin de me tourner vers Lui pour que fonde tout chagrin, tandis que j’accepte Son Amour illimité pour moi.

4 Je ne suis pas un corps. 5 Je suis libre.

6 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

25 juillet 2015

UCEM~LEÇON 206 – Révision de la leçon 186.

LEÇON 206

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

(186) Le salut du monde dépend de moi.

Les dons de Dieu me sont confiés, par ce que je suis Son Fils.

Et Je voudrais donner Ses dons là où Il les destinait.

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

24 juillet 2015

UCEM~LEÇON 205 – Révision de la leçon 185.

LEÇON 205

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (185) Je veux la paix de Dieu.

2 La paix de Dieu est tout ce que je veux.

3 La paix de Dieu est mon seul but, auquel vise toute ma vie ici; c’est la fin que je cherche, mon but et ma fonction et ma vie, tant que je demeure là où je ne suis pas chez moi.

4 Je ne suis pas un corps. 5 Je suis libre.

6 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

23 juillet 2015

UCEM~LEÇON 204 – Révision de la leçon 184.

LEÇON 204

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (184) Le Nom de Dieu est mon héritage.

2 Le Nom de Dieu me rappelle que je suis son Fils et non l’esclave du temps, non soumis aux lois qui gouvernent le monde des illusions malades, libre en Dieu, ne faisant qu’un avec Lui pour toujours et à jamais.

3 Je ne suis pas un corps. 4 Je suis libre.

5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

22 juillet 2015

UCEM~LEÇON 203 – Révision de la leçon 183.

LEÇON 203

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (183) J’invoque le Nom de Dieu et le mien.

2 Le Nom de Dieu est ma délivrance de toute pensée de mal et de péché, parce que c’est le mien aussi bien que le Sien.

3 Je ne suis pas un corps. 4 Je suis libre.

5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

21 juillet 2015

UCEM~LEÇON 202 – Révision de la leçon 182.

LEÇON 202

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

(182) Je serai calme un instant et rentrerai chez moi.

Pourquoi choisirais-je de rester un instant de plus là où je ne suis pas à ma place, quand Dieu Lui-même m’a donné Sa Voix pour me rappeler chez moi ?

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

UCEM~LEÇON 201 – Révision de la leçon 181

LEÇON 201

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (181) J’ai confiance en mes frères, qui ne font qu’un avec moi.

2 Il n’en est pas un qui ne soit mon frère.

3 Je suis doté d’unité avec l’univers et Dieu, mon Père, seul Créateur du tout qui est mon Soi, à jamais Un avec moi.

4 Je ne suis pas un corps. 5 Je suis libre.

6 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

20 juillet 2015

UCEM~RÉVISION VI–Introduction de la révision des leçons 181 à 200.

RÉVISION VI

Introduction

1. Pour cette révision nous prenons une seule idée chaque jour et nous la répétons aussi souvent que possible. 2 Outre le temps que tu donnes matin et soir, qui ne devrait pas compter moins de quinze minutes, et les rappels que tu fais à chaque heure tout le long de la journée, utilise l’idée aussi souvent que possible entre-temps. 3 Chacune de ces idées suffirait à elle seule pour le salut, si elle était véritablement apprise. 4 Chacune d’elles suffirait à donner délivrance à toi-même et au monde de toute forme d’esclavage, tout en invitant la mémoire de Dieu à revenir.

2. Avec cela à l’esprit nous commençons nos exercices, durant lesquels nous passons soigneusement en revue les pensées que le Saint-Esprit nous a offertes au cours des vingt dernières leçons. 2 Chacune d’elles contient tout le curriculum si elle est comprise, mise en pratique, acceptée et appliquée à tous les événements apparents au cours de la journée. 3 Une seule suffit. 4 Mais à celle-là il ne faut faire aucune exception. 5 Ainsi nous avons besoin de toutes les utiliser en les laissant se fondre en une seule, chacune contribuant au tout que nous apprenons.

3. Ces sessions d’exercice, comme notre dernière révision, sont centrées sur un thème central par lequel nous commençons et terminons chaque leçon. 2 Le voici :

  • 3 Je ne suis pas un corps.

  • 4 Je suis libre.

  • 5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

6 La journée commence et finit par ceci. 7 Et nous le répétons chaque fois que l’heure sonne, ou que nous nous souvenons, entre-temps, que nous avons une fonction qui transcende le monde que nous voyons. 8 Outre cela, et la répétition de la pensée particulière que nous pratiquons ce jour-là, aucune forme d’exercice n’est préconisée, si ce n’est un profond renoncement à tout ce qui encombre l’esprit et le rend sourd à la raison, à la santé d’esprit et à la simple vérité.

4. Nous tenterons d’aller au-delà de tous les mots et de toutes les formes particulières d’exercice pendant cette révision. 2 Car nous tentons, cette fois, d’avoir le pas plus rapide sur un chemin plus court vers la sérénité et la paix de Dieu. 3 Nous fermons simplement les yeux, puis nous oublions tout ce que nous pensions savoir et comprendre. 4 Car ainsi la délivrance nous est donnée de tout ce que nous ne savions pas et n’arrivions pas à comprendre.

5. Il y a une seule exception à ce manque de structure. 2 Ne permets à aucune vaine pensée de passer incontestée. 3 Si tu en remarques une, nie son emprise et dépêche-toi d’assurer ton esprit que ce n’est pas ce qu’il voudrait avoir. 4 Puis laisse doucement la pensée que tu as niée être abandonnée puis rapidement et sûrement remplacée par l’idée que nous pratiquons ce jour-là.

6. Quand tu es tenté, dépêche-toi de proclamer ta délivrance de la tentation en disant :

  • 2 Cette pensée, je n’en veux pas.

  • 3 À sa place, je choisis ________.

4 Ensuite répète l’idée du jour et laisse-là prendre la place de ce que tu pensais. 5 Outre ces applications particulières de l’idée de chaque jour, nous n’ajouterons que quelques expressions formelles ou pensées concrètes pour faciliter les exercices. 6 Plutôt, nous donnons ces moments de quiétude à l’Enseignant Qui instruit en silence, Qui parle de paix et donne à nos pensées toute la signification qu’elles peuvent avoir.

7. C’est à Lui que j’offre cette révision pour toi. 2 Je te confie à Sa charge et Le laisse t’enseigner quoi faire et dire et penser, chaque fois que tu te tournes vers Lui. 3 Il ne manquera pas d’être disponible pour toi, chaque fois que tu L’appelleras à ton aide. 4 Offrons-Lui toute la révision que nous commençons maintenant et n’oublions pas à Qui elle a été donnée tandis que nous nous exerçons jour après jour, en avançant vers le but qu’Il a fixé pour nous; en Lui permettant de nous enseigner comment aller, et en nous fiant complètement à Lui pour la manière dont chaque période d’exercice peut le mieux devenir un don d’amour et de liberté pour le monde.

19 juillet 2015

UCEM~LEÇON 200 – Il n’est de paix que la paix de Dieu.

LEÇON 200

Il n’est de paix que la paix de Dieu.

1. Ne cherche pas plus loin. 2 Tu ne trouveras de paix que la paix de Dieu. 3 Accepte ce fait et épargne-toi le supplice d’encore plus d’amères déceptions, d’une morne détresse et d’un sentiment de désespoir glacé et de doute. 4 Ne cherche pas plus loin. 5 Il n’y a rien d’autre que tu puisses trouver, sauf la paix de Dieu, à moins que tu ne recherches la misère et la douleur.

2. Voilà le point final où chacun doit enfin arriver, pour mettre de côté tout espoir de trouver le bonheur où il n’y en a pas; d’être sauvé par ce qui ne peut que blesser; de faire du chaos la paix, de la douleur la joie et de l’enfer le Ciel. 2 Ne tente plus de gagner en perdant, ni de mourir pour vivre. 3 Tu ne fais que te vouer à l’échec.

3. Or tu peux demander aussi facilement l’amour, le bonheur et la vie éternelle dans une paix qui n’a pas de fin. 2 Demande cela, et tu ne peux que gagner. 3 Demander ce que tu as déjà doit réussir. 4 Demander que ce qui est faux soit vrai ne peut qu’échouer. 5 Pardonne-toi tes vaines imaginations et ne cherche plus ce que tu ne peux trouver. 6 Car qu’est-ce qui pourrait être plus sot que de chercher et chercher l’enfer encore et encore, alors qu’il te suffit d’ouvrir les yeux pour voir que le Ciel est là devant toi, derrière une porte qui s’ouvre facilement pour t’accueillir ?

4. Reviens chez toi. 2 Tu n’as pas trouvé ton bonheur en ces lieux étrangers et en ces formes étrangères qui n’ont pas de signification pour toi, bien que tu aies cherché à les rendre signifiants. 3 Ta place n’est pas dans ce monde. 4 Tu es un étranger ici. 5 Mais il t’est donné de trouver le moyen par lequel le monde ne semble plus être une prison ni une geôle pour qui que ce soit.

5. La liberté t’est donnée là où tu ne voyais que chaînes et portes de fer. 2 Mais tu dois changer d’esprit quant au but du monde, si tu veux trouver à t’évader. 3 Tu seras lié jusqu’à ce que tu voies le monde entier comme béni, et que chacun soit rendu libre de tes erreurs et honoré tel qu’il est. 4 Tu ne l’as pas fait, ni toi-même non plus. 5 Et comme tu libères l’un, l’autre est accepté tel qu’il est.

6. Que fait le pardon ? 2 En vérité il n’a pas de fonction et ne fait rien. 3 Car il est inconnu au Ciel. 4 Ce n’est qu’en enfer qu’il en est besoin, et où il a à remplir une puissante fonction. 5 N’est-ce pas que l’évasion du Fils bien-aimé de Dieu des rêves mauvais qu’il imagine, mais qu’il croit vrais, est un digne but ? 6 Qui pourrait espérer plus, tant qu’il semble y avoir un choix à faire entre le succès et l’échec, l’amour et la peur ?

7. Il n’est de paix que la paix de Dieu, parce qu’Il a un seul Fils qui ne peut pas faire un monde en opposition à la Volonté de Dieu et à sa propre volonté, qui est la même que la Sienne. 2 Que pourrait-il espérer trouver dans un tel monde ? 3 Il ne peut pas avoir de réalité parce qu’il n’a jamais été créé. 4 Est-ce là qu’il voudrait chercher la paix ? 5 Ou doit-il voir que, comme il le regarde, le monde ne peut que tromper ? 6 Or il peut apprendre à le regarder d’une autre façon et trouver la paix de Dieu.

8. La paix est le pont que chacun traversera pour laisser ce monde derrière soi. 2 Mais la paix commence dans le monde perçu comme différent et mène de cette perception nouvelle jusqu’aux portes du Ciel et à la voie au-delà. 3 La paix est la réponse aux buts conflictuels, aux voyages insensés, aux poursuites effrénées et vaines, et aux entreprises in-signifiantes. 4 Maintenant la voie est facile, qui descend doucement vers le pont où la liberté réside dans la paix de Dieu.

9. Ne perdons pas de nouveau notre chemin aujourd’hui. 2 Nous allons vers le Ciel et la route est aplanie. 3 C’est seulement si nous tentons de nous en écarter qu’il peut y avoir un retard et du temps perdu inutilement sur des routes épineuses. 4 Dieu seul est sûr et Il guidera nos pas. 5 Il ne désertera pas Son Fils dans le besoin, ni ne le laissera errer à jamais loin de sa demeure. 6 Le Père appelle; le Fils entendra. 7 Et voilà tout ce qu’il y a dans ce qui paraît être un monde à part de Dieu, où les corps ont une réalité.

10. Maintenant le silence règne. 2 Ne cherche pas plus loin. 3 Tu es arrivé là où la route est jonchée de feuilles de faux désirs, tombées des arbres du désespoir que tu cherchais auparavant. 4 Maintenant elles sont sous tes pieds. 5 Et tu regardes en haut et vers le Ciel, avec les yeux du corps qui ne te serviront plus qu’un instant encore. 6 Déjà la paix est enfin reconnue et tu peux sentir sa douce étreinte qui t’entoure le cœur et l’esprit de réconfort et d’amour.

11. Aujourd’hui nous ne cherchons pas d’idoles. 2 La paix ne peut pas être trouvée en elles. 3 La paix de Dieu est à nous et nous n’accepterons ni ne voudrons rien d’autre. 4 Que la paix soit avec nous aujourd’hui. 5 Car nous avons trouvé une voie simple et heureuse pour quitter le monde de l’ambiguïté et remplacer nos buts changeants et nos rêves solitaires par un seul but indivisé et la camaraderie. 6 Car la paix est union, si elle est de Dieu. 7 Nous ne cherchons pas plus loin. 8 Nous sommes près de chez nous et nous approchons encore davantage chaque fois que nous disons :

  • 9 Il n’est de paix que la paix de Dieu, t je suis heureux et reconnaissant qu’il en soit ainsi.

18 juillet 2015

UCEM~LEÇON 199 – Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

LEÇON 199

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

1. La liberté doit être impossible aussi longtemps que tu perçois un corps comme étant toi-même. 2 Le corps est une limite. 3 Qui voudrait chercher la liberté dans un corps là où elle ne peut pas être trouvée. 4 L’esprit peut être libéré quand il ne se voit plus dans un corps, fermement attaché à lui et protégé par sa présence. 5 Si cela était la vérité, l’esprit serait certes vulnérable !

2. L’esprit qui sert le Saint-Esprit est illimité à jamais, à tous égards, par-delà les lois du temps et de l’espace, délié de toute préconception, avec la force et le pouvoir de faire tout ce qui lui est demandé. 2 Les pensées d’attaque ne peuvent entrer dans un tel esprit, parce qu’il a été donné à la Source de l’amour, et la peur ne peut jamais entrer dans un esprit qui s’est attaché à l’amour. 3 Il repose en Dieu. 4 Et qui peut avoir peur qui vit dans l’Innocence, et qui ne fait qu’aimer ?

3. Il est essentiel pour tes progrès dans ce cours que tu acceptes l’idée d’aujourd’hui et qu’elle te soit très chère. 2 Ne t’inquiète pas si pour l’ego elle est tout à fait insane. 3 Le corps est cher à l’ego parce qu’il y habite et qu’il vit en union avec la demeure qu’il a faite. 4 C’est une partie de l’illusion qui l’a gardé d’être lui-même trouvé illusoire.

4. C’est là qu’il se cache et c’est là qu’il peut être vu pour ce qu’il est. 2 Déclare ton innocence, et tu es libre. 3 Le corps disparaît, parce que tu n‘en as aucun besoin, si ce n’est le besoin que voit le Saint-Esprit. 4 Pour cela, le corps apparaîtra comme une forme utile pour ce que l’esprit doit faire. 5 Il devient ainsi un véhicule qui aide à étendre le pardon jusqu’au but intégral qu’il doit atteindre, selon le plan de Dieu.

5. Chéris l’idée d’aujourd’hui et pratique-la aujourd’hui et chaque jour. 2 Inclus-la dans chaque période d’exercice que tu fais. 3 Il n’y a pas une pensée qui n’y gagnera en pouvoir d’aider le monde et aucune qui n’y gagnera aussi en dons supplémentaires pour toi. 4 Nous sonnons l’appel de la liberté dans le monde entier avec cette idée. 5 Voudrais-tu être exempté de l’acceptation des dons que tu fais ?

6. Le Saint-Esprit est la demeure d’esprits qui cherchent la liberté. 2 En Lui ils ont trouvé ce qu’ils ont cherché. 3 Le but du corps maintenant n’est pas ambigu. 4 Et il devient parfait dans son aptitude à servir un but indivisé. 5 En réagissant sans conflit et sans équivoque à l’esprit qui n’a que la pensée de liberté pour but, le corps sert et remplit bien son but. 6 Sans le pouvoir d’asservir, c’est un digne serviteur de la liberté que l’esprit au-dedans du Saint-Esprit recherche.

7. Sois libre aujourd’hui. 2 Et apporte la liberté comme don à ceux qui se croient encore esclaves au-dedans d’un corps. 3 Sois libre, afin que le Saint-Esprit puisse faire usage de ton évasion de l’esclavage pour libérer la multitude qui se perçoit liée, impuissante et apeurée. 4 Laisse l’amour remplacer leurs peurs à travers toi. 5 Accepte le salut maintenant et confie ton esprit à Celui Qui t’appelle à Lui faire ce don. 6 Car Il voudrait te donner la liberté parfaite, la joie parfaite, et l’espoir qui trouve son plein accomplissement en Dieu.

8. Tu es le Fils de Dieu. 2 Dans l’immortalité, tu vis à jamais. 3 Ne voudrais-tu pas lui rendre ton esprit ? 4 Alors pratique bien la pensée que le Saint-Esprit te donne pour aujourd’hui. 5 Tes frères se trouvent délivrés avec toi en elle; le monde est béni avec toi, le Fils de Dieu ne pleurera plus et le Ciel rend grâce de l’augmentation de la joie que ton exercice amène même à lui. 6 Et Dieu Lui-même étend Son Amour et Son bonheur chaque fois que tu dis :

  • 7 Je ne suis pas un corps.

  • 8 Je suis libre.

  • 9 J’entends la Voix que Dieu m’a donnée et c’est seulement à elle que mon esprit obéit

17 juillet 2015

UCEM~LEÇON 198 – Seule ma condamnation me blesse.

LEÇON 198

Seule ma condamnation me blesse.

1. Il est impossible d’être blessé. 2 Et pourtant, l’illusion fait l’illusion. 3 Si tu peux condamner, tu peux être blessé. 4 Car tu as cru que tu pouvais blesser, et le droit que tu as établi pour toi-même peut maintenant être utilisé contre toi, jusqu’à ce que tu le déposes comme chose sans valeur, non voulue et irréelle. 5 Alors l’illusion cesse d’avoir des effets, et ceux qu’elle semblait avoir seront défaits. 6 Alors tu es libre, car la liberté est ton don, et tu peux maintenant recevoir le don que tu as fait.

2. Condamne, et tu es fait prisonnier. 2 Pardonne, et tu es libéré. 3 Telle est la loi qui gouverne la perception. 4 Ce n’est pas une loi que la connaissance comprend, car la liberté fait partie de la connaissance. 5 Ainsi, condamner est impossible en vérité. 6 Ce qui semble en être l’influence et les effets ne s’est pas du tout produit. 7 Or nous devons nous en occuper un moment comme s’ils s’étaient produits. 8 L’illusion fait l’illusion. 9 Sauf une. 10 Le pardon est l’illusion qui est réponse à tout le reste.

3. Le pardon balaie tous les autres rêves et, bien qu’il soit lui-même un rêve, il n’en engendre pas d’autres. 2 Toutes les illusions, sauf celle-ci, doivent se multiplier par milliers. 3 Mais c’est ici que les illusions prennent fin. 4 Le pardon est la fin des rêves, parce que c’est un rêve d’éveil. 5 Il n’est pas lui-même la vérité. 6 Or il indique où la vérité doit se trouver, et il en donne la direction avec la certitude de Dieu Lui-même. 7 C’est un rêve dans lequel le Fils de Dieu s’éveille à son Soi et à son Père, connaissant qu’Ils ne font qu’un.

4. Le pardon est la seule route qui mène hors du désastre, passé toute souffrance et enfin loin de la mort. 2 Comment pourrait-il y avoir une autre voie, quand celle-ci est le plan de Dieu Lui-même ? 3 Et pourquoi voudrais-tu t’y opposer, lui chercher querelle, chercher à trouver mille voies par où il doit errer, mille autres possibilités ?

5. N’est-il pas plus sage de te réjouir de tenir entre les mains la réponse à tes problèmes ? 2 N’est-il pas plus intelligent de remercier Celui Qui donne le salut, et d’accepter Son don avec gratitude ? 3 Et n’est-ce pas une douceur pour toi-même d’entendre Sa Voix et d’apprendre les simples leçons qu’Il voudrait enseigner, au lieu d’essayer de rejeter Ses paroles et de substituer les tiennes à la place des Siennes ?

6. Ses paroles marcheront. 2 Ses paroles sauveront. 3 Ses paroles contiennent tout l’espoir, toutes les bénédictions et toute la joie qui se puissent jamais trouver sur cette terre. 4 Ses paroles sont nées en Dieu et viennent à toi revêtues de l’amour du Ciel. 5 Ceux qui entendent Ses paroles ont entendu le chant du Ciel. 6 Car ce sont les paroles dans lesquelles toutes se fondent enfin en une seule. 7 Et lorsque celle-ci s’effacera, la Parole de Dieu viendra prendre sa place, car elle remontera alors à la mémoire et sera aimée.

7. Il y a en ce monde de nombreux repaires apparents et séparés où la miséricorde n’a pas de signification et où l’attaque paraît justifiée. 2 Or tous ne font qu’un : un endroit où la mort est offerte au Fils de Dieu et à son Père. 3 Tu penses peut-être qu’Ils ont accepté. 4 Mais si tu regardes à nouveau l’endroit où tu voyais Leur sang, tu percevras à la place un miracle. 5 Quelle sottise de croire qu’Ils pourraient mourir ! 6 Quelle sottise de croire que tu peux attaquer ! 7 Quelle folie de penser que tu pourrais être condamné, et que le saint Fils de Dieu peut mourir !

8. Le calme de ton Soi reste intouché, inaffecté par de telles pensées, inconscient d’une quelconque condamnation qui aurait besoin de pardon. 2 Les rêves de toutes sortes sont étranges et étrangers à la vérité. 3 Et quoi d’autre que la vérité pourrait avoir une Pensée qui bâtit un pont vers elle, lequel porte les illusions de l’autre côté ?

9. Aujourd’hui nous nous exerçons à laisser la liberté venir pour faire sa demeure avec toi. 2 La vérité offre ces paroles à ton esprit, afin que tu trouves la clé de la lumière et laisses les ténèbres cesser :

  • 3 Seule ma condamnation me blesse.

  • 4 Seul mon propre pardon me rend libre.

5 N’oublie pas aujourd’hui qu’il ne peut y avoir aucune forme de souffrance qui ne cache une pensée qui ne pardonne pas. 6 Pas plus qu’il ne peut y avoir une forme de douleur que le pardon ne puisse guérir.

10. Accepte la seule illusion qui proclame qu’il n’y a pas de condamnation dans le Fils de Dieu, et le souvenir du Ciel revient instantanément; le monde est oublié et toutes ses bizarres croyances oubliées avec lui, alors que la face du Christ apparaît enfin dévoilée dans ce seul rêve. 2 Voilà le don que le Saint-Esprit tient pour toi de Dieu ton Père. 3 Que ce jour soit célébré à la fois sur la terre et dans ta sainte demeure. 4 Sois bon envers les Deux, en pardonnant les offenses dont tu Les pensais coupables, et vois ton innocence luire sur toi de la face du Christ.

11. Maintenant le silence règne tout autour du monde. 2 Maintenant le calme règne là où auparavant il y avait un torrent frénétique de pensées qui n’avaient aucun sens. 3 Il y a maintenant une lumière tranquille sur la face de la terre, rendue quiète dans un sommeil sans rêve. 4 Et maintenant seule la Parole de Dieu reste sur elle. 5 Seul cela peut encore être perçu un instant de plus. 6 Puis les symboles sont finis, et tout ce que tu as jamais pensé avoir fait a complètement disparu de l’esprit que Dieu connaît à jamais comme Son seul Fils.

12. Il n’y a pas de condamnation en lui. 2 Il est parfait en sa sainteté. 3 Il n’a pas besoin de pensées de miséricorde. 4 Qui pourrait lui faire des dons alors que tout est à lui ? 5 Et qui pourrait rêver d’offrir le pardon au Fils de l’Impeccabilité même, si pareil à Celui Dont il est le Fils que de contempler le Fils c’est ne plus percevoir et seulement connaître le Père ? 6 Dans cette vision du Fils, si brève qu’il n’y a pas même un instant entre cette seule vue et l’intemporel même, tu vois la vision de toi-même, et puis tu disparais à jamais en Dieu.

13. Aujourd’hui nous venons encore plus près de la fin de tout ce qui voudrait encore se dresser entre cette vision et notre vue. 2 Nous nous réjouissons d’être rendus si loin, et nous reconnaissons que Celui Qui nous a amenés ici ne nous abandonnera pas maintenant. 3 Car Il voudrait nous faire le don que Dieu nous a fait par Lui aujourd’hui. 4 Maintenant est le temps de ta délivrance. 5 Le temps est venu. 6 Le temps est venu aujourd’hui.

14 juillet 2015

UCEM~LEÇON 195 – L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude.

LEÇON 195

L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude.

1. La gratitude est une leçon difficile à apprendre pour ceux qui regardent mal le monde. 2 Le plus qu’ils peuvent faire est de se voir eux-mêmes en meilleure posture que les autres. 3 Et ils essaient d’être contents parce qu’un autre semble souffrir plus qu’eux. 4 Comme de telles pensées sont pitoyables et réprobatrices ! 5 Car qui a cause de rendre grâce tandis que d’autres l’ont moins ? 6 Et qui pourrait souffrir moins parce qu’il en voit un autre souffrir plus ? 7 Ta gratitude est due à Lui seul Qui a fait disparaître toute cause de chagrin dans le monde entier.

2. Il est insane de rendre grâce à cause de la souffrance. 2 Mais il est pareillement insane de manquer de gratitude envers Celui Qui t’offre le moyen certain par lequel toute douleur est guérie et la souffrance remplacée par le rire et le bonheur. 3 Même ceux qui ne sont que partiellement sains d’esprit ne pourraient refuser de faire les pas qu’Il dirige et de suivre dans la voie qu’Il trace devant eux, pour s’évader d’une prison qu’ils pensaient sans une porte s’ouvrant sur la délivrance qu’ils perçoivent maintenant.

3. Ton frère est ton “ennemi” parce que tu vois en lui un rival te disputant ta paix; un pillard qui prend sa joie de toi et ne te laisse rien, qu’un noir désespoir, si amer et implacable qu’il ne reste plus aucun espoir. 2 Maintenant il ne reste plus rien à souhaiter, que la vengeance. 3 Maintenant tu ne peux que tenter de le faire tomber pour gésir avec toi dans la mort, aussi inutile que toi-même, avec aussi peu restant entre ses mains serrées que dans les tiennes.

4. Tu n’offres pas ta gratitude à Dieu parce que ton frère est plus esclave que toi, pas plus que tu ne pourrais sainement être enragé s’il semble plus libre. 2 L’amour ne fait pas de comparaisons. 3 Et la gratitude ne peut être sincère que jointe à l’amour. 4 Nous rendons grâce à Dieu notre Père de ce qu’en nous toutes choses trouveront leur liberté. 5 Jamais il n’y aura certains qui sont déliés alors que d’autres sont encore liés. 6 Car qui peut marchander au nom de l’amour ?

5. Rends grâce, donc, mais avec sincérité. 2 Et laisse ta gratitude faire une place pour tous ceux qui s’évaderont avec toi : les malades, les faibles, ceux qui sont dans le besoin et qui ont peur, ceux qui pleurent une perte apparente ou ressentent une douleur apparente, qui souffrent du froid ou de la faim ou qui suivent la voie de la haine et le chemin de la mort. 3 Tous ceux-là vont avec toi. 4 Ne nous comparons pas à eux, car ainsi nous les coupons de notre conscience de l’unité que nous partageons avec eux, comme eux-mêmes doivent la partager avec nous.

6. Nous remercions notre Père d’une seule chose : de n’être séparés d’aucune chose vivante et donc de ne faire qu’un avec Lui. 2 Et nous nous réjouissons qu’aucune exception ne puisse jamais être faite qui réduirait notre entièreté, détériorerait ou changerait notre fonction, qui est de compléter Celui Qui est Lui-même complétude. 3 Nous rendons grâce de chaque chose vivante, car autrement nous ne rendons grâce de rien et nous manquons de reconnaître les dons que Dieu nous fait.

7. Laissons donc nos frères appuyer leurs têtes fatiguées sur notre épaule tandis qu’ils se reposent un moment. 2 Nous rendons grâce d’eux. 3 Car si nous pouvons les diriger vers la paix que nous voudrions trouver, la voie s’ouvre enfin pour nous. 4 Une ancienne porte s’ouvre librement à nouveau; une Parole depuis longtemps oubliée résonne à nouveau dans notre mémoire et se fait de plus en plus claire comme nous sommes de nouveau désireux de l’entendre.

8. Marche donc avec gratitude dans la voie de l’amour. 2 Car la haine est oubliée lorsque nous mettons les comparaisons de côté. 3 Que reste-t-il encore comme obstacles à la paix ? 4 Maintenant la peur de Dieu est enfin défaite, et nous pardonnons sans comparer. 5 Ainsi nous ne pouvons pas choisir de passer sur certaines choses tout en gardant d’autres choses encore sous clé en tant que “péchés”. 6 Quand ton pardon sera complet, tu auras une gratitude totale, car tu verras que toute chose a gagné le droit à l’amour en étant aimante, tout comme ton Soi.

9. Aujourd’hui nous apprenons à penser à la gratitude à la place de la colère, de la malice et de la vengeance. 2 Tout nous a été donné. 3 Si nous refusons de le reconnaître, nous n’avons pas plus le droit à notre amertume ni à une perception de soi qui nous voit dans un lieu de poursuite sans merci, où nous sommes sans cesse harcelés et bousculés sans une pensée et sans un souci pour nous-mêmes ou pour notre futur. 4 La gratitude devient l’unique pensée que nous substituons à ces insanes perceptions. 5 Dieu a pris soin de nous et nous appelle Fils. 6 Peut-il y avoir plus que cela ?

10. Notre gratitude pavera la voie jusqu’à Lui et réduira notre temps d’apprentissage de bien plus que tu ne pourrais jamais l’imaginer. 2 La gratitude et l’amour vont de pair, et là où est l’une doit se trouver l’autre. 3 Car la gratitude n’est qu’un aspect de l’Amour qui est la Source de toute création. 4 Dieu te rend grâce à toi, Son Fils, d’être ce que tu es : Sa Propre complétude et la Source de l’amour, avec Lui. 5 Ta gratitude envers Lui ne fait qu’un avec la Sienne envers toi. 6 Car l’amour ne peut aller sur d’autre route que sur celle de la gratitude, et ainsi nous allons, nous qui suivons la voie qui mène à Dieu.

11 juillet 2015

UCEM~LEÇON 192 – J’ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse.

LEÇON 192

J’ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse.

1. C’est la sainte Volonté de ton Père que tu Le complètes et que ton Soi soit Son Fils sacré, à jamais pur comme Lui, de l’amour créé et dans l’amour préservé, qui étend l’amour et crée en Son nom, à jamais un avec Dieu et avec ton Soi. 2 Or que peut signifier une telle fonction dans un monde d’envie, de haine et d’attaque ?

2. Par conséquent, tu as une fonction dans le monde dans ses propres termes. 2 Car qui peut comprendre une langue bien au-delà de sa simple portée ? 3 Le pardon représente ta fonction ici. 4 Ce n’est pas la création de Dieu, car c’est le moyen par lequel peut être défait ce qui n’est pas vrai. 5 Et qui pardonnerait au Ciel ? 6 Or sur terre, tu as besoin de moyens pour lâcher prise des illusions. 7 La création attend simplement ton retour pour être reconnue et non pour être complète.

3. La création ne peut même pas se concevoir dans le monde. 2 Elle n’a pas de signification ici. 3 Le pardon est ce dont elle se rapproche le plus sur terre. 4 Car étant née au Ciel, elle n’a pas de forme du tout. 5 Or Dieu a créé Celui Qui a le pouvoir de traduire en forme ce qui est entièrement sans forme. 6 Ce qu’Il fait sont des rêves, mais d’une sorte si proche de l’éveil que la lumière du jour y brille déjà, et les yeux qui s’ouvrent déjà contemplent les vues joyeuses que contiennent leurs offrandes.

4. Le pardon regarde doucement toutes les choses inconnues au Ciel, les voit disparaître et laisse le monde comme un tableau propre et sans marque sur lequel la Parole de Dieu peut maintenant remplacer les symboles insensés qui y étaient écrits auparavant. 2 Le pardon est le moyen par lequel la peur de la mort est vaincue, parce que maintenant elle n’exerce plus sa féroce attraction et la culpabilité a disparu. 3 Le pardon laisse le corps être perçu pour ce qu’il est : une simple aide à l’enseignement, à mettre de côté quand l’apprentissage est complet, mais qui ne change guère celui qui apprend.

5. L’esprit sans le corps ne peut pas faire d’erreurs. 2 Il ne peut pas penser qu’il va mourir ni être la proie d’une attaque sans merci. 3 La colère devient impossible, et où est la terreur alors ? 4 Quelles peurs pourraient encore assaillir ceux qui ont perdu la source de toute attaque, le noyau de l’angoisse et le siège de la peur ? 5 Seul le pardon peut soulager l’esprit de la pensée que le corps est sa demeure. 6 Seul le pardon peut rétablir la paix que Dieu destinait à Son saint Fils. 7 Seul le pardon peut persuader le Fils de regarder à nouveau sa sainteté.

6. La colère disparue, tu percevras en fait que, pour la vision du Christ et le don de la vue, aucun sacrifice n’était demandé, et que seule la douleur a été enlevée d’un esprit malade et torturé. 2 N’est-ce pas bienvenu ? 3 Est-ce à craindre ? 4 Ou est-ce à espérer, à accueillir avec gratitude et à accepter joyeusement ? 5 Nous ne faisons qu’un; par conséquent, nous n’abandonnons rien. 6 Mais tout nous a bel et bien été donné par Dieu.

7. Or nous avons besoin du pardon pour percevoir qu’il en est ainsi. 2 Sans sa douce lumière nous cherchons à tâtons dans les ténèbres, n’utilisant la raison que pour justifier notre rage et notre attaque. 3 Notre compréhension est si limitée que ce que nous pensons comprendre n’est que confusion née de l’erreur. 4 Nous sommes perdus dans les brumes de rêves changeants et de pensées effrayantes, nos yeux fermés à double tour contre la lumière, nos esprits occupés à adorer ce qui n’est pas là.

8. Qui peut naître à nouveau dans le Christ, si ce n’est celui qui a pardonné à chacun de ceux qu’il voit, à qui il pense ou qu’il imagine ? 2 Qui pourrait être libéré tant qu’il emprisonne qui que ce soit ? 3 Un geôlier n’est pas libre, car il est lié avec son prisonnier. 4 Il doit s’assurer qu’il ne s’échappera pas, ainsi passe-t-il son temps à le surveiller. 5 Les barreaux qui le confinent deviennent le monde dans lequel vit le geôlier, avec lui. 6 Et c’est de sa délivrance que dépend pour tous deux la voie de la liberté.

9. Par conséquent, ne tiens personne prisonnier. 2 Délivre au lieu de lier, car ainsi tu es rendu libre. 3 La voie est simple. 4 Chaque fois que tu ressens un élancement de colère, rends-toi compte que tu tiens une épée au-dessus de ta tête. 5 Et elle tombera ou sera écarté selon que tu choisis d’être condamné ou libre. 6 Ainsi chacun de ceux qui semblent te tenter de te mettre en colère représente ton sauveur de la prison de la mort. 7 Donc tu lui dois de la gratitude au lieu de la douleur.

10. Sois miséricordieux aujourd’hui. 2 Le Fils de Dieu mérite ta miséricorde. 3 C’est lui qui demande que tu acceptes la voie de la liberté maintenant. 4 Ne la lui refuse pas. 5 L’Amour de son Père pour lui t’appartient. 6 Ta fonction ici sur terre est seulement de lui pardonner, afin de l’accepter à nouveau pour ton Identité. 7 Il est tel que Dieu l’a créé. 8 Et tu es ce qu’il est. 9 Pardonne-lui maintenant ses péchés, et tu verras que tu ne fais qu’un avec lui.

10 juillet 2015

UCEM~LEÇON 191 – Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

LEÇON 191

Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

1. Voici ta déclaration de délivrance de la servitude du monde. 2 Et voici le monde entier délivré aussi. 3 Tu ne vois pas ce que tu as fait en donnant au monde le rôle de geôlier du Fils de Dieu. 4 Que pourrait-il être, sinon méchant et effrayé, apeuré par des ombres, punitif et sauvage, manquant de toute raison, aveugle, fou de haine ?

2. Qu’as-tu fait pour que cela soit ton monde ? 2 Qu’as-tu fait pour que cela soit ce que tu vois ? 3 Nie ta propre Identité, et voilà ce qui reste. 4 Tu regardes le chaos et proclames que c’est toi-même. 5 Il n’est pas une vue qui manque de te témoigner cela. 6 Il n’est pas un son qui ne parle de fragilité au-dedans de toi et au-dehors; pas un souffle d’air que tu aspires qui ne semble te rapprocher de la mort; pas d’espoir que tu aies qui ne se dissoudra dans les larmes.

3. Nie ta propre Identité, et tu n’échapperas pas de la folie qui a induit cette pensée bizarre, contre nature et fantomatique qui se moque de la création et se rit de Dieu. 2 Nie ta propre Identité, et tu pars seul à l’assaut de l’univers, sans un ami, une minuscule particule de poussière contre les légions de tes ennemis. 3 Nie ta propre Identité, et vois le mal, le péché et la mort, regarde le désespoir t’arracher des doigts chaque bribe d’espoir, ne te laissant rien d’autre que le souhait de mourir.

4. Or qu’est-ce d’autre qu’un jeu auquel tu joues dans lequel l’Identité peut être niée ? 2 Tu es tel que Dieu t’a créé. 3 C’est folie que de croire toute autre chose que celle-là. 4 Par cette seule pensée, chacun est rendu libre. 5 Dans cette seule vérité, toutes les illusions ont disparu. 6 Par ce seul fait, l’impeccabilité est proclamée comme faisant à jamais partie de toute chose, noyau central de son existence et garantie de son immortalité.

5. Laisse seulement l’idée d’aujourd’hui trouver une place parmi tes pensées et tu t’es élevé bien au-dessus du monde et de toutes les pensées mondaines qui le tiennent prisonnier. 2 De ce lieu de sécurité et d’évasion, tu reviendras et le rendras libre. 3 Car qui peut accepter sa véritable Identité est véritablement sauvé. 4 Et son salut est le don qu’il fait à chacun, plein de gratitude envers Celui Qui lui a indiqué la voie vers le bonheur qui a changé toute sa façon de voir le monde.

6. Une seule pensée sainte comme celle-ci et tu es libre : tu es le saint Fils de Dieu Lui-même. 2 Avec cette sainte pensée, tu apprends aussi que tu as libéré le monde. 3 Tu n’as pas besoin de l’utiliser avec cruauté pour ensuite percevoir ce besoin brutal en lui. 4 Tu le libères de ton emprisonnement. 5 Tu ne verras pas une image dévastatrice de toi-même parcourant le monde dans la terreur, tandis que le monde se tord de douleur parce que tes peurs lui ont posé le sceau de la mort sur le cœur.

7. Réjouis-toi aujourd’hui de la grande facilité avec laquelle l’enfer est défait. 2 Tu as seulement besoin de te dire :

  • 3 Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

  • 4 Je ne peux pas souffrir ni ressentir de la douleur; je ne peux pas subir de perte ni manquer de faire tout ce que demande le salut.

5 Et dans cette pensée, tout ce que tu regardes est entièrement changé.

8. Un miracle a éclairé toutes les anciennes et sombres cavernes où les rites de la mort résonnaient depuis le commencement du temps. 2 Car le temps a perdu son emprise sur le monde. 3 Le Fils de Dieu est venu dans la gloire rédimer ceux qui sont perdus, sauver les impuissants et faire au monde le don de son pardon. 4 Qui pourrait voir le monde comme ténébreux et pécheur, quand le Fils de Dieu est enfin revenu pour le libérer ?

9. Toi qui te perçois faible et fragile, avec des espoirs futiles et des rêves dévastés, né que pour mourir, pour pleurer et souffrir, entends ceci : tout pouvoir t’est donné sur la terre comme au Ciel. 2 Il n’y a rien que tu ne puisses faire. 3 Tu joues au jeu de la mort et de l’impuissance, pitoyablement lié à la dissolution dans un monde qui ne te montre aucune miséricorde. 4 Or quand tu lui accordes miséricorde, sa miséricorde luit sur toi.

10. Que le Fils de Dieu s’éveille donc de son sommeil et, ouvrant ses yeux saints, qu’il revienne bénir le monde qu’il a fait. 2 Dans l’erreur il a commencé, mais il finira dans le reflet de la sainteté du Fils de Dieu. 3 Et il ne dormira plus ni ne rêvera de la mort. 4 Joins-toi donc à moi aujourd’hui. 5 Ta gloire est la lumière qui sauve le monde. 6 Ne retiens pas le salut plus longtemps. 7 Regarde le monde autour de toi et vois la souffrance. 8 Ton cœur n’est-il pas désireux d’apporter le repos à tes frères fatigués ?

11. Ils doivent attendre ta propre délivrance. 2 Ils restent enchaînés jusqu’à ce que tu sois libre. 3 Ils ne peuvent pas voir la miséricorde du monde jusqu’à ce que tu la trouves en toi-même. 4 Ils souffrent jusqu’à ce que tu aies nié l’emprise que la douleur a sur toi. 5 Ils meurent jusqu’à ce que tu acceptes ta propre vie éternelle. 6 Tu es le saint Fils de Dieu Lui-même. 7 Souviens-toi de cela, et le monde entier est libre. 8 Souviens-toi de cela, et la terre et le Ciel ne font qu’un.

09 juillet 2015

UCEM~LEÇON 190 – Je choisis la joie de Dieu au lieu de la douleur.

LEÇON 190

Je choisis la joie de Dieu au lieu de la douleur.

1. La douleur est une fausse façon de voir. 2 Lorsqu’elle est ressentie sous quelque forme que ce soit, c’est une preuve de tromperie de soi. 3 Ce n’est pas du tout un fait. 4 Il n’est pas une forme qu’elle prend qui ne disparaisse quand elle est vue correctement. 5 Car la douleur proclame que Dieu est cruel. 6 Comment pourrait-elle être réelle sous quelque forme que ce soit ? 7 Elle témoigne de la haine de Dieu le Père pour Son Fils, de la peccabilité qu’Il voit en lui et de Son désir insane de vengeance et de mort.

2. Est-il possible d’attester de telles projections ? 2 Peuvent-elles être autre chose qu’entièrement fausses ? 3 La douleur n’est que témoin des erreurs du Fils sur ce qu’il pense être. 4 C’est un rêve de riposte féroce pour un crime qui ne pouvait pas être commis, pour une attaque contre ce qui est entièrement inattaquable. 5 C’est le cauchemar d’être abandonné par un Amour éternel, qui ne pourrait pas quitter le Fils qu’Il a créé à partir de l’amour.

3. La douleur est un signe que les illusions règnent à la place de la vérité. 2 Elle démontre que Dieu est nié, confondu avec la peur, perçu comme fou et vu comme traître envers Lui-même. 3 Si Dieu est réel, il n’y a pas de douleur. 4 Si la douleur est réelle, il n’y a pas de Dieu. 5 Car la vengeance ne fait pas partie de l’amour. 6 Et la peur, qui nie l’amour et utilise la douleur pour prouver que Dieu est mort, a montré que la mort est victorieuse de la vie. 7 Le corps est le Fils de Dieu, corruptible dans la mort, aussi mortel que le Père qu’il a tué.

4. Paix à une telle sottise ! 2 Le moment est venu de rire de telles idées insanes. 3 Il n’est pas besoin d’y penser comme à des crimes brutaux ou à des péchés secrets aux lourdes conséquences. 4 Qui d’autre qu’un fou pourrait les concevoir comme cause de quoi que ce soit ? 5 Leur témoin, la douleur, est aussi folle qu’elles, et pas plus à craindre que les illusions folles qu’elle protège, essayant de démontrer qu’elles doivent encore être vraies.

5. Ce sont tes seules pensées qui te causent de la douleur. 2 Rien d’extérieur à ton esprit ne peut te blesser ou te faire mal en aucune façon. 3 Il n’y a pas de cause au-delà de toi-même qui puisse descendre et t’apporter l’oppression. 4 Nul autre que toi-même ne t’affecte. 5 Il n’y a rien au monde qui ait le pouvoir de te rendre malade ou triste, faible ou fragile. 6 C’est plutôt toi qui as le pouvoir de dominer toutes choses que tu vois en reconnaissant simplement ce que tu es. 7 Comme tu percevras qu’elles ne sont pas nuisibles, elles accepteront pour leur ta sainte volonté. 8 Et ce qui était vu comme apeurant devient maintenant une source d’innocence et de sainteté.

6. Mon saint frère, pense à ceci un moment : Le monde que tu vois ne fait rien. 2 Il n’a pas du tout d’effets. 3 Il représente simplement tes pensées. 4 Et il change entièrement quand tu choisis de changer d’esprit et choisis la joie de Dieu pour ce que tu veux réellement. 5 Ton Soi est radieux dans cette sainte joie, inchangé, inchangeant et inchangeable, pour toujours et à jamais. 6 Voudrais-tu nier un petit coin de ton esprit son propre héritage et le garder comme un hôpital de la douleur, un lieu malsain où les choses vivantes doivent venir enfin pour mourir ?

7. Le monde semble peut-être te causer de la douleur. 2 Et pourtant le monde, étant sans cause, n’a pas le pouvoir de causer. 3 En tant qu’effet, il ne peut pas produire d’effets. 4 En tant qu’illusion, il est ce que tu souhaites. 5 Tes vains souhaits représentent ses douleurs. 6 Tes désirs étranges lui apportent des rêves mauvais. 7 Tes pensées de mort l’enveloppent de peur, tandis que dans ton doux pardon il vit.

8. La douleur est la pensée du mal qui prend forme et fait des ravages dans ton esprit saint. 2 La douleur est la rançon que tu as payée volontiers pour ne pas être libre. 3 Dans la douleur est nié à Dieu le Fils qu’Il aime. 4 Dans la douleur la peur paraît triompher de l’amour et le temps remplacer l’éternité et le Ciel. 5 Et le monde devient un lieu cruel et amer, où règne le chagrin et où de petites joies cèdent devant l’assaut de la brutale douleur qui attend de mettre fin à toute joie dans la misère.

9. Dépose les armes et viens sans défense au lieu tranquille où la paix du Ciel tient toutes choses enfin calmes. 2 Dépose toutes pensées de danger et de peur. 3 Ne laisse pas d’attaque entrer avec toi. 4 Dépose l’épée cruelle du jugement que tu tiens contre ta gorge et mets de côté les assauts cinglants par lesquels tu cherches à cacher ta sainteté.

10. Ici tu comprendras qu’il n’y a pas de douleur. 2 Ici la joie de Dieu t’appartient. 3 Voici le jour où il t’est donné de te rendre compte de la leçon qui contient tout le pouvoir du salut. 4 La voici : la douleur est illusion; la joie, réalité. 5 La douleur n’est que sommeil; la joie est éveil. 6 La douleur est tromperie; la joie seule est vérité.

11. Ainsi nous faisons à nouveau le seul choix qui puisse jamais être fait : nous choisissons entre les illusions et la vérité, ou la douleur et la joie, ou l’enfer et le Ciel. 2 Laissons notre gratitude envers notre Enseignant nous remplir le cœur, car nous sommes libres de choisir notre joie au lieu de la douleur, notre sainteté à la place du péché, la paix de Dieu au lieu du conflit et la lumière du Ciel au lieu des ténèbres du monde.

07 juillet 2015

UCEM~LEÇON 188 – La paix de Dieu luit en moi maintenant.

LEÇON 188

La paix de Dieu luit en moi maintenant.

1. Pourquoi attendre le Ciel ? 2 Ceux qui cherchent la lumière se couvrent simplement les yeux. 3 La lumière est en eux maintenant. 4 L’illumination n’est qu’une re-connaissance et pas du tout un changement. 5 La lumière n’est pas du monde, or toi qui portes la lumière en toi, tu es aussi un étranger ici. 6 La lumière est venue avec toi de ta demeure natale et elle est restée avec toi parce que c’est la tienne. 7 C’est la seule chose que tu apportes avec toi de Celui Qui est ta Source. 8 Elle luit en toi parce qu’elle éclaire ta demeure et te ramène là d’où elle est venue et où tu es chez toi.

2. Cette lumière ne peut pas être perdue. 2 Pourquoi attendre de la trouver dans le futur, ou croire qu’elle est déjà perdue ou qu’elle n’a jamais été là ? 3 Il est si facile de la voir que les arguments prouvant qu’elle n’est pas là deviennent ridicules. 4 Qui peut nier la présence de ce qu’il contemple en lui-même ? 5 Il n’est pas difficile de regarder au-dedans, car c’est là que toute vision commence. 6 Il n’est pas de vue, que ce soit de rêves ou d’une Source plus vraie, qui ne soit qu’une ombre de ce qui est vu par la vision intérieure. 7 Là commence la perception, et là elle finit. 8 Elle n’a pas d’autre source.

3. La paix de Dieu luit en toi maintenant, et de ton cœur s’étend autour du monde. 2 Elle s’arrête un moment pour caresser chaque chose vivante et lui laisse une bénédiction qui reste pour toujours et à jamais. 3 Ce qu’elle donne doit être éternel. 4 Elle enlève toute pensée de l’éphémère et du sans-valeur. 5 Elle apporte le renouveau à tous les cœurs fatigués et éclaire toute vision sur son passage. 6 Tous ses dons sont offerts à chacun et tous s’unissent pour te rendre grâce, à toi qui donnes et toi qui as reçu.

4. La lumière dans ton esprit rappelle au monde ce qu’il a oublié, et le monde te rend aussi la mémoire. 2 Le salut rayonne de toi avec des dons incommensurables, donnés et rendus. 3 À toi, le donneur du don, Dieu Lui-même rend grâce. 4 Et par sa bénédiction la lumière en toi luit plus vivement, ajoutant aux dons que tu as à offrir au monde.

5. La paix de Dieu ne peut jamais être contenue. 2 Qui la reconnaît en lui-même doit la donner. 3 Et les moyens de la donner sont dans sa compréhension. 4 Il pardonne parce qu’il a reconnu la vérité en lui. 5 La paix de Dieu luit en toi maintenant, et en toutes choses vivantes. 6 Dans la quiétude elle est reconnue universellement. 7 Car ce que ta vision intérieure contemple est ta perception de l’univers.

6. Assieds-toi quiètement et ferme les yeux. 2 La lumière en toi est suffisante. 3 Elle seule a le pouvoir de te donner le don de la vue. 4 Exclus le monde extérieur et laisse tes pensées s’envoler vers la paix au-dedans. 5 Elles connaissent le chemin. 6 Car les pensées honnêtes, qui ne sont pas contaminées par le rêve des choses mondaines à l’extérieur de toi, deviennent les saintes messagères de Dieu Lui-même.

7. Ces pensées, tu les penses avec Lui. 2 Elles reconnaissent leur demeure. 3 Et elles indiquent sûrement leur Source, où Dieu le Père et le Fils ne font qu’un. 4 La paix de Dieu luit sur elles, mais elles doivent aussi rester avec toi, car elles sont nées dans ton esprit, comme le tien est né dans Celui de Dieu. 5 Elles te ramènent à la paix, d’où elles ne sont venues que pour te rappeler comment tu dois revenir.

8. Elles prêtent attention à la Voix de ton Père quand tu refuses d’écouter. 2 Et elles t’enjoignent avec douceur d’accepter Sa Parole sur ce que tu es, au lieu des fantasmes et des ombres. 3 Elles te rappellent que tu es le co-créateur de toutes choses qui vivent. 4 Car de même que la paix de Dieu luit en toi, elle doit luire sur elles.

9. Nous nous exerçons à nous rapprocher de la lumière en nous aujourd’hui. 2 Nous prenons nos pensées vagabondes et les ramenons doucement là où elles s’harmonisent avec toutes les pensées que nous partageons avec Dieu. 3 Nous ne les laisserons pas s’égarer. 4 Nous laissons la lumière dans notre esprit les diriger afin qu’elles reviennent chez elles. 5 Nous les avons trahies en leur ordonnant de nous quitter. 6 Mais maintenant nous les rappelons et nous les lavons de tous les étranges désirs et de tous les souhaits désordonnés. 7 Nous leur rendons la sainteté de leur héritage.

10. Ainsi nos esprits sont ramenés avec elles, et nous reconnaissons que la paix de Dieu luit encore en nous, et de nous vers toutes choses vivantes qui partagent notre vie. 2 Nous leur pardonnerons toutes, absolvant le monde entier de ce que nous pensions qu’il nous avait fait. 3 Car c’est nous qui faisons le monde tel que nous le voulons. 4 Maintenant nous choisissons qu’il soit innocent, dénué de péché et ouvert au salut. 5 Et nous répandons sur lui notre bénédiction salvatrice en disant :

  • 6 La paix de Dieu luit en moi maintenant.

  • 7 Que toutes choses luisent sur moi dans cette paix, et que je les bénisse de la lumière en moi.

06 juillet 2015

UCEM~LEÇON 187 – Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même.

LEÇON 187

Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même.

1. Nul ne peut donner à moins d’avoir. 2 De fait, donner est la preuve d’avoir. 3 Nous l’avons déjà souligné. 4 Ce n’est pas cela qui semble faire que c’est difficile à croire. 5 Nul ne peut douter que tu dois d’abord posséder ce que tu voudrais donner. 6 C’est sur la seconde phase que le monde et la perception vraie diffèrent. 7 Ayant eu puis donné, alors le monde affirme que tu as perdu ce que tu possédais. 8 La vérité maintient que donner augmentera ce que tu possèdes.

2. Comment est-ce possible ? 2 Car il est sûr que si tu donnes une chose finie, les yeux de ton corps ne la percevront pas comme tienne. 3 Or nous avons appris que les choses ne font que représenter les pensées qui les font. 4 Et tu ne manques pas de preuves que quand tu donnes des idées, tu les renforces dans ton propre esprit. 5 Peut-être que la forme sous laquelle la pensée semble apparaître est changée en donnant. 6 Or elle doit retourner à celui qui donne. 7 Et la forme qu’elle prend ne peut pas être moins acceptable. 8 Elle doit l’être plus.

3. Les idées doivent d’abord t’appartenir, avant que tu ne les donnes. 2 Si tu dois sauver le monde, tu acceptes d’abord le salut pour toi-même. 3 Mais tu ne croiras pas que c’est fait jusqu’à ce que tu voies les miracles que cela apporte à chacun de ceux que tu regardes. 4 Ici l’idée de donner est clarifiée et dotée d’une signification. 5 Maintenant tu peux percevoir que c’est en donnant que ta réserve augmente.

4. Protège toutes les choses que tu estimes par l’acte de les donner et tu es sûr de ne jamais les perdre. 2 Ainsi est prouvé que ce que tu pensais ne pas avoir t’appartient. 3 Or n’en estime pas la forme. 4 Car elle changera et deviendra méconnaissable avec le temps, si fort que tu essaies de la sauvegarder. 5 Aucune forme ne dure. 6 C’est la pensée derrière la forme des choses qui vit inchangeablement.

5. Donne avec joie. 2 Tu ne peux qu’y gagner. 3 La pensée reste et grandit en force, renforcée par l’acte de donner. 4 Les pensées s’étendent en étant partagées, car elles ne peuvent être perdues. 5 Il n’y a ni donneur ni receveur au sens où le monde les conçoit. 6 Il y a un donneur qui conserve; un autre qui donnera aussi bien. 7 Et tous deux doivent gagner dans cet échange, car chacun aura la pensée sous la forme qui l’aide le plus. 8 Ce qu’il semble perdre est toujours quelque chose qu’il estimera moins que ce qui va sûrement lui être rendu.

6. N’oublie jamais que tu ne donnes qu’à toi-même. 2 Qui comprend ce que donner signifie doit rire à l’idée de sacrifice. 3 Il ne peut pas non plus manquer de reconnaître les nombreuses formes que le sacrifice peut prendre. 4 Il rit aussi bien de la douleur et de la perte, de la maladie et du chagrin, de la pauvreté, de la famine et de la mort. 5 Il reconnaît que le sacrifice reste la seule idée qui se tient derrière elles toutes, et par son doux rire elles sont toutes guéries.

7. Une illusion reconnue doit disparaître. 2 N’accepte pas la souffrance et tu enlèves la pensée de souffrance. 3 Ta bénédiction s’étend sur chacun de ceux qui souffrent, quand tu choisis de voir toute souffrance pour ce qu’elle est. 4 La pensée de sacrifice engendre toutes les formes que la souffrance paraît prendre. 5 Et le sacrifice est une idée tellement folle que la santé d’esprit la rejette immédiatement.

8. Ne crois jamais que tu puisses faire un sacrifice. 2 Il n’y a pas de place pour le sacrifice dans ce qui a une quelconque valeur. 3 Si la pensée te vient, sa présence même prouve qu’une erreur a surgi et qu’une correction doit être faite. 4 Ta bénédiction la corrigera. 5 Donnée d’abord à toi, elle est à toi maintenant pour que tu la donnes aussi. 6 Aucune forme de sacrifice ou de souffrance ne peut durer longtemps devant la face de celui qui s’est pardonné et s’est béni lui-même.

9. Les lys que ton frère t’offre sont déposés sur ton autel, à côté de ceux que tu lui offres. 2 Qui pourrait craindre de regarder une si belle sainteté ? 3 La grande illusion de la peur de Dieu est réduite à néant devant la pureté de ce que tu verras là. 4 N’aie pas peur de regarder. 5 La béatitude que tu contempleras enlèvera toute pensée de forme et laissera à la place le don parfait toujours là, toujours s’augmentant, toujours à toi, toujours donné.

10. Maintenant nous ne faisons qu’un en pensée, car la peur a disparu. 2 Et là, devant l’autel à un seul Dieu, un seul Père, un seul Créateur et une seule Pensée, nous nous tenons ensemble comme un seul Fils de Dieu. 3 Ni séparés de Celui Qui est notre Source, ni éloignés d’un seul frère qui fait partie de notre seul Soi Dont l’innocence nous a tous joints ne faisant qu’un, nous nous tenons dans la béatitude et nous donnons comme nous recevons. 4 Le Nom de Dieu est sur nos lèvres. 5 Et en regardant au-dedans, nous voyons la pureté du Ciel resplendir dans notre reflet de l’Amour de notre Père.

11. Maintenant nous sommes bénis et maintenant nous bénissons le monde. 2 Ce que nous avons regardé, nous voudrions l’étendre, car nous voudrions le voir partout. 3 Nous le verrions resplendissant de la grâce de Dieu en chacun. 4 Nous ne voudrions pas que cela soit refusé à quoi que ce soit que nous regardons. 5 Et pour nous assurer que cette sainte vue est à nous, nous l’offrons à tout ce que nous voyons. 6 Car où nous la voyons, elle nous sera rendue sous forme de lys que nous pouvons déposer sur notre autel, en faisant une demeure pour l’Innocence même, Qui habite en nous et nous offre Sa Sainteté comme nôtre.

05 juillet 2015

UCEM~LEÇON 186 – Le salut du monde dépend de moi.

LEÇON 186

Le salut du monde dépend de moi.

1. Voilà l’énoncé qui un jour enlèvera toute arrogance de chaque esprit. 2 Voilà la pensée de la véritable humilité, qui n’accepte pour toi aucune autre fonction que celle qui t’a été donnée. 3 Elle offre ton acceptation du rôle qui t’est assigné, sans insister sur un autre rôle. 4 Elle ne juge pas du rôle qui te revient. 5 Elle ne fait que reconnaître que la Volonté de Dieu est faite sur la terre comme au Ciel. 6 Elle unit toutes les volontés sur terre dans le plan du Ciel pour sauver le monde, le ramenant à la paix du Ciel.

2. Ne luttons pas contre notre fonction. 2 Nous ne l’avons pas établie. 3 Ce n’est pas notre idée. 4 Les moyens nous sont donnés par lesquels elle sera parfaitement accomplie. 5 Tout ce qu’il nous est demandé de faire, c’est d’accepter notre rôle avec une sincère humilité, et de ne pas nier, avec une arrogance qui nous trompe, que nous sommes dignes. 6 Ce qui nous est donné à faire, nous avons la force de le faire. 7 Nos esprits conviennent parfaitement pour prendre le rôle qui nous est assigné par Celui Qui nous connaît bien.

3. L’idée d’aujourd’hui peut paraître assez dégrisante, jusqu’à ce que tu en voies la signification. 2 Tout ce qu’elle dit, c’est que ton Père Se souvient encore de toi et qu’Il t’offre la confiance parfaite qu’Il a en toi qui es Son fils. 3 Elle ne demande pas que tu sois en aucune façon différent de ce que tu es. 4 Quoi d’autre l’humilité pourrait-elle demander ? 5 Et quoi d’autre l’arrogance pourrait-elle nier ? 6 Aujourd’hui, nous ne reculerons pas devant notre tâche pour la fallacieuse raison que c’est faire outrage à la modestie. 7 C’est l’orgueil qui voudrait nier l’Appel pour Dieu Lui-même.

4. Aujourd’hui nous mettons de côté toute fausse humilité, afin d’écouter la Voix de Dieu nous révéler ce qu’Il voudrait que nous fassions. 2 Nous ne doutons pas de notre capacité de remplir la fonction qu’Il nous offrira. 3 Nous aurons seulement la certitude qu’Il connaît nos forces, notre sagesse et notre sainteté. 4 Et s’Il nous estime dignes, nous le sommes. 5 Il n’y a que l’arrogance qui en juge autrement.

5. Il y a une façon, et une seule, d’être délivré de l’emprisonnement que t’a apporté ton plan pour prouver que le faux est vrai. 2 Accepte le plan que tu n’as pas fait à sa place. 3 Ne juge pas de ta valeur pour lui. 4 Si la Voix de Dieu t’assure que le salut a besoin de ta part, et que le tout dépend de toi, sois sûr qu’il en est ainsi. 5 Les arrogants doivent s’accrocher aux mots, ayant peur d’aller au-delà des mots jusqu’à l’expérience qui pourrait heurter leur position. 6 Or les humbles sont libres d’entendre la Voix qui leur dit ce qu’ils sont, et quoi faire.

6. L’arrogance fait une image de toi qui n’est pas réelle. 2 C’est cette image qui recule et bat en retraite dans la terreur quand la Voix pour Dieu t’assure que tu as la force, la sagesse et la sainteté d’aller au-delà de toutes les images. 3 Tu n’es pas faible, comme l’est l’image de toi. 4 Tu n’es pas ignorant ni impuissant. 5 Le péché ne peut ternir la vérité en toi, ni la misère s’approcher de la sainte demeure de Dieu.

7. Tout cela, la Voix pour Dieu te le dit. 2 Et tandis qu’Il parle, l’image tremble et cherche à attaquer la menace qu’elle ne connaît pas, sentant sa base s’effondrer. 3 Lâches-en prise. 4 Le salut du monde dépend de toi, et non de ce petit tas de poussière. 5 Que peut-il dire au saint Fils de Dieu ? 6 Quel besoin a-t-il de s’en soucier le moindrement ?

8. Ainsi nous trouvons notre paix. 2 Nous accepterons la fonction que Dieu nous a donnée, car toutes les illusions reposent sur l’étrange croyance que nous pouvons nous en faire une autre. 3 Les rôles que nous avons faits nous-mêmes sont changeants, et ils semblent passer de l’endeuillé à la béatitude extatique de l’amour et d’aimer. 4 Nous pouvons rire ou pleurer et saluer le jour par un sourire ou par des larmes. 5 Notre être même semble changer suivant les mille changements d’humeur que nous éprouvons, et nos émotions nous portent certes très haut, ou bien nous rabattent au sol en plein désespoir.

9. Est-ce là le Fils de Dieu ? 2 Pourrait-Il créer une telle instabilité et l’appeler Fils ? 3 Lui Qui est inchangeable partage Ses attributs avec Sa création. 4 Toutes les images que Son Fils semble faire n’ont pas d’effet sur ce qu’il est. 5 Elles traversent son esprit comme les feuilles balayées par le vent qui forment un motif un instant, se dispersent pour se regrouper à nouveau, puis s’éparpiller. 6 Ou comme les mirages que l’on voit au-dessus d’un désert, s’élevant de la poussière.

10. Ces images sans substance passeront, laissant ton esprit dégagé et serein, quand tu acceptes la fonction qui t’est donnée. 2 Les images que tu fais n’engendrent que des buts conflictuels, impermanents et vagues, incertains et ambigus. 3 Qui pourrait être constant dans ses efforts ou diriger toute son énergie concentrée vers de tels buts ? 4 Les fonctions que le monde estime sont si incertaines qu’elles changent dix fois par heure quand elles sont au plus sûr. 5 Quel espoir de gain peut reposer sur de tels buts ?

11. Par joli contraste, aussi certain que le retour du soleil chaque matin pour dissiper la nuit, la fonction qui t’est véritablement donnée ressort clairement et sans aucune ambiguïté. 2 Il n’y a pas de doute sur sa validité. 3 Elle vient de Celui Qui ne connaît pas l’erreur, et Sa Voix est certaine de Ses messages. 4 Ils ne changeront pas, ni ne seront en conflit. 5 Tous indiquent un seul but, et un but que tu peux atteindre. 6 Ton plan peut être impossible, mais celui de Dieu ne peut jamais échouer parce qu’Il en est la Source.

12. Fais comme te l’indique la Voix de Dieu. 2 Si Elle te demande une chose qui semble impossible, rappelle-toi Qui est Celui Qui demande, et qui celui qui refuserait. 3 Puis considère ceci : qui a le plus probablement raison ? 4 La Voix Qui parle pour le Créateur de toutes choses, Qui connaît toutes choses exactement telles qu’elles sont, ou une image distordue de toi-même, confuse, déroutée, inconstante et incertaine de tout ? 5 Ne laisse pas sa voix te diriger. 6 Entends plutôt une Voix certaine, Qui te parle d’une fonction à toi donnée par ton Créateur Qui Se souvient de toi et t’enjoint de te souvenir maintenant de Lui.

13. Sa douce Voix appelle du connu ceux qui ne connaissent pas. 2 Il voudrait te consoler, bien qu’Il ne connaisse pas le chagrin. 3 Il voudrait faire une restitution, bien qu’Il soit complet; te faire un don, bien qu’Il connaisse que tu as déjà tout. 4 Il a des Pensées qui répondent à chaque besoin que Son Fils perçoit, bien qu’Il ne les voie pas. 5 Car l’Amour doit donner, et ce qui est donné en Son Nom prend la forme la plus utile dans un monde de forme.

14. Ces formes-là ne peuvent jamais tromper, parce qu’elles viennent du Sans-forme même. 2 Le pardon est une forme terrestre de l’amour, qui tel qu’il est au Ciel n’a pas de forme. 3 Or ce dont il est besoin ici est donné ici selon le besoin. 4 Sous cette forme tu peux remplir ta fonction même ici, bien que ce que l’amour signifiera pour toi quand le sans-forme t’aura été rendu est encore plus grand. 5 Le salut du monde dépend de toi qui peux pardonner. 6 Telle est ta fonction ici.

04 juillet 2015

UCEM~LEÇON 185 – Je veux la paix de Dieu.

LEÇON 185

Je veux la paix de Dieu.

1. Dire ces mots, ce n’est rien. 2 Mais les penser vraiment, c’est tout. 3 Si seulement tu pouvais les penser vraiment ne serait-ce qu’un instant, il n’y aurait plus de chagrin possible pour toi sous aucune forme que ce soit, en aucun endroit ni aucun moment. 4 Le Ciel serait rendu complètement à ta pleine conscience, la mémoire de Dieu entièrement restaurée et la résurrection de toute la création pleinement reconnue.

2. Nul ne peut vraiment penser ces paroles et ne pas être guéri. 2 Il ne peut pas jouer avec les rêves ni penser qu’il est lui-même un rêve. 3 Il ne peut pas faire un enfer et le penser réel. 4 Il veut la paix de Dieu et elle lui est donnée. 5 Car c’est tout ce qu’il veut et c’est tout ce qu’il recevra. 6 Il y en a beaucoup qui ont dit ces paroles. 7 Mais il y en a certes peu qui les ont vraiment pensées. 8 Tu n’as qu’à regarder le monde que tu vois autour de toi pour voir combien ils sont peu nombreux. 9 Le monde serait complètement changé s’il s’en trouvait deux qui s’accordaient à dire que ces mots expriment la seule chose qu’ils veulent.

3. Deux esprits ayant une même intention deviennent si forts que ce qu’ils veulent devient la Volonté de Dieu. 2 Car les esprits ne peuvent se joindre que dans la vérité. 3 Dans les rêves, il n’en est pas deux qui puissent partager la même intention. 4 Pour chacun, le héros du rêve est différent; le résultat voulu n’est pas le même pour les deux. 5 Perdant et gagnant alternent simplement en motifs changeants selon que le rapport entre gain et perte et entre perte et gain prend un aspect différent ou une autre forme.

4. Or le rêve ne peut apporter qu’un compromis. 2 Parfois il prend la forme de l’union, mais seulement la forme. 3 La signification doit échapper au rêve, car faire des compromis est le but de rêver. 4 Les esprits ne peuvent s’unir dans les rêves. 5 Ils ne font que marchander. 6 Or quel marché peut leur donner la paix de Dieu ? 7 Les illusions viennent prendre Sa place. 8 Et ce qu’Il signifie est perdu pour les esprits endormis, résolus au compromis, chacun à son gain et à la perte de l’autre.

5. Penser vraiment que tu veux la paix de Dieu, c’est renoncer à tous les rêves. 2 Car nul ne pense vraiment ces paroles qui veut des illusions et qui recherche donc les moyens qui apportent des illusions. 3 Il les a regardées et les a trouvées insuffisantes. 4 Maintenant il cherche à aller au-delà, reconnaissant qu’un autre rêve ne lui offrirait rien de plus que tous les autres. 5 Les rêves ne font qu’un pour lui. 6 Et il a appris que la seule différence entre eux est une différence de forme, car l’un apportera le même désespoir et la même misère que tous les autres.

6. L’esprit qui pense vraiment que tout ce qu’il veut est la paix doit se joindre à d’autres esprits, car c’est ainsi que s’obtient la paix. 2 Et quand le souhait de paix est authentique, les moyens de la trouver sont donnés, sous une forme que chaque esprit qui la cherche honnêtement peut comprendre. 3 Quelque forme que prenne la leçon, elle est planifiée pour lui de telle manière qu’il ne peut s’y méprendre, si sa demande est sincère. 4 Mais s’il demande sans sincérité, il n’y a aucune forme sous laquelle la leçon puisse être acceptée et véritablement apprise.

7. Consacrons aujourd’hui nos exercices à reconnaître que nous pensons vraiment les paroles que nous disons. 2 Nous voulons la paix de Dieu. 3 Ce n’est pas un vain souhait. 4 Ces mots ne demandent pas qu’un autre rêve nous soit donné. 5 Ils ne demandent pas de compromis, ni ne tentent de faire un autre marché dans l’espoir qu’il y en ait un qui puisse encore réussir là où tous les autres ont échoué. 6 Penser vraiment ces paroles, c’est reconnaître que les illusions sont vaines et demander l’éternel à la place des rêves changeants qui semblent différer par ce qu’ils offrent mais qui ne font qu’un par leur néant.

8. Aujourd’hui consacre tes périodes d’exercice à rechercher avec soin dans ton esprit les rêves que tu chéris encore. 2 Que demandes-tu dans ton cœur ? 3 Oublie les mots que tu utilises pour faire tes requêtes. 4 Considère seulement que ce que tu crois te réconfortera et t’apportera le bonheur. 5 Mais ne te laisse pas chagriner par les illusions restantes, car ce n’est pas leur forme qui importe maintenant. 6 Ne laisse pas certains rêves être plus acceptables, réservant la honte et le secret pour d’autres. 7 Ils ne font qu’un. 8 Et ne faisant qu’un, la même question devrait être posée pour tous : “Est-ce cela que je voudrais avoir, à la place du Ciel et de la paix de Dieu ?”

9. Voilà le choix que tu fais. 2 Ne t’y trompe pas : il n’en va pas autrement. 3 En cela il n’y a pas de compromis possible. 4 Tu choisis la paix de Dieu ou tu as demandé des rêves. 5 Et les rêves viendront comme tu les as demandés. 6 Or la paix de Dieu viendra tout aussi certainement, et pour rester à jamais avec toi. 7 Elle ne disparaîtra pas à chaque détour ou à chaque tournant de la route, pour reparaître ensuite, non reconnue, sous des formes qui varient et changent à chaque pas que tu fais.

10. Tu veux la paix de Dieu. 2 Comme la veulent aussi tous ceux qui semblent chercher les rêves. 3 Pour eux aussi bien que pour toi, tu ne demandes que cela quand tu fais cette requête avec une profonde sincérité. 4 Car ainsi tu touches à ce qu’ils veulent réellement et tu joins ta propre intention à ce qu’ils cherchent par dessus tout, qui leur est peut-être inconnu mais est sûr pour toi. 5 Tu as été faible par moments, incertain de ton but et ne sachant pas ce que tu voulais, où le chercher et vers qui te tourner pour avoir de l’aide dans tes tentatives. 6 L’aide t’a été donnée. 7 Ne voudrais-tu pas t’en servir en la partageant ?

11. Nul ne peut échouer qui cherche vraiment la paix de Dieu. 2 Car il demande simplement de ne plus se tromper lui-même en se niant à lui-même ce qui est la Volonté de Dieu. 3 Qui peut rester insatisfait qui demande ce qu’il a déjà ? 4 Qui pourrait rester sans réponse qui demande une réponse qu’il lui appartient de donner ? 5 La paix de Dieu est à toi.

12. Pour toi la paix a été créée, à toi donnée par son Créateur et établie comme Son Propre don éternel. 2 Comment peux-tu échouer quand tu demandes seulement ce qu’Il veut pour toi ? 3 Et comment ta requête pourrait-elle être limitée à toi seul ? 4 Aucun don de Dieu ne peut être non partagé. 5 C’est cet attribut qui met les dons de Dieu à part de chaque rêve qui a jamais semblé prendre la place de la vérité.

13. Nul ne peut perdre et chacun doit gagner chaque fois qu’un don de Dieu quel qu’il soit a été demandé et reçu par qui que ce soit. 2 Dieu ne donne que pour unir. 3 Enlever est in-signifiant pour Lui. 4 Et quand cela sera tout aussi in-signifiant pour toi, tu pourras être sûr que tu partages une seule Volonté avec Lui et Lui avec toi. 5 Et tu connaîtras aussi que tu partages une seule Volonté avec tous tes frères, dont l’intention est la tienne.

14. C’est cette seule intention que nous recherchons aujourd’hui en unissant nos désirs au besoin de chaque cœur, à l’appel de chaque esprit, à l’espoir qui réside au-delà du désespoir, à l’amour que l’attaque voudrait cacher, à la fraternité que la haine a cherché à rompre, mais qui reste encore telle que Dieu l’a créée. 2 Avec une telle Aide à nos côtés, pouvons-nous échouer aujourd’hui quand nous demandons que la paix de Dieu nous soit donnée ?

02 juillet 2015

UCEM~LEÇON 183 – J’invoque le Nom de Dieu et le mien.

LEÇON 183

J’invoque le Nom de Dieu et le mien.

1. Le Nom de Dieu est saint mais pas plus saint que le tien. 2 Invoquer Son Nom, c’est simplement invoquer le tien. 3 Un père donne son nom à son fils et ainsi identifie le fils à lui-même. 4 Ses frères partagent son nom et ils sont unis ainsi par un lien vers lequel ils se tournent pour leur identité. 5 Le Nom de ton Père te rappelle qui tu es, même dans un monde qui ne connaît pas cela, même si tu ne t’en souviens pas.

2. Le Nom de Dieu ne peut être entendu sans réponse ni être prononcé sans un écho dans l’esprit qui t’appelle à te souvenir. 2 Dis Son Nom et tu invites les anges à entourer la terre où tu te tiens et à chanter pour toi, leurs ailes déployées pour te garder à l’abri et te protéger de toute pensée du monde qui voudrait faire intrusion dans ta sainteté.

3. Répète le Nom de Dieu et le monde entier répond en déposant les illusions. 2 Chaque rêve que le monde chérit a soudain disparu, et là où il semblait être tu trouves une étoile, un miracle de grâce. 3 Les malades se lèvent, guéris de leurs pensées maladives. 4 Les aveugles peuvent voir, les sourds peuvent entendre. 5 Les affligés cessent leur deuil et les larmes de douleur sèchent tandis qu’un rire heureux vient bénir le monde.

4. Répète le Nom de Dieu et les petits noms ont perdu leur signification. 2 Nulle tentation qui ne devienne une chose sans nom et indésirée devant le Nom de Dieu. 3 Répète Son Nom et vois avec quelle facilité tu oublieras les noms de tous les dieux auxquels tu accordais de la valeur. 4 Ils ont perdu le nom de dieu que tu leur donnais. 5 Ils deviennent anonymes et sans valeur pour toi, même si avant de laisser le Nom de Dieu remplacer leurs petits noms tu te tenais en adoration devant eux, les nommant dieux.

5. Répète le Nom de Dieu et invoque ton Soi, Dont le Nom est le Sien. 2 Répète Son Nom, et toutes les choses minuscules et sans nom sur terre se replacent dans une juste perspective. 3 Ceux qui invoquent le Nom de Dieu ne peuvent confondre le sans nom avec le Nom, ni le péché avec la grâce, ni les corps avec le saint Fils de Dieu. 4 Et si tu te joins à un frère, assis avec lui en silence, et répètes le Nom de Dieu avec lui dans ton esprit tranquille, tu as établi là un autel qui va jusqu’à Dieu Lui-même et jusqu’à Son Fils.

6. Fais seulement cet exercice aujourd’hui : répète le Nom de Dieu lentement maintes et maintes fois. 2 Oublie tout autre nom que le Sien. 3 N’entends rien d’autre. 4 Laisse toutes tes pensées s’ancrer sur cela. 5 Nous n’utilisons pas d’autres mots, sauf au début pour dire une seule fois l’idée d’aujourd’hui. 6 Et puis le Nom de Dieu devient notre seule pensée, notre seule parole, la seule chose qui occupe notre esprit, le seul souhait que nous ayons, le seul son qui ait une quelconque signification et le seul Nom de tout ce que nous désirons voir, de tout ce que nous voudrions pour nôtre.

7. Ainsi nous faisons une invitation qui ne peut jamais être refusée. 2 Et Dieu viendra et Il y répondra Lui-même. 3 Ne pense pas qu’Il entende les petites prières de ceux qui L’invoquent par les noms des idoles que le monde chérit. 4 Ils ne peuvent L’atteindre ainsi. 5 Il ne peut entendre les requêtes qui demandent qu’Il ne soit pas Lui-même, ou que Son Fils reçoive un autre nom que le Sien.

8. Répète le Nom de Dieu et tu Le reconnais comme seul Créateur de la réalité. 2 Tu reconnais aussi que Son Fils fait partie de Lui et qu’il crée en Son Nom. 3 Assieds-toi en silence et laisse Son Nom devenir l’idée qui englobe tout et qui absorbe ton esprit complètement. 4 Fais taire toutes tes pensées, hormis celle-ci. 5 Et à toute autre pensée, réponds par celle-ci, et vois le Nom de Dieu remplacer les mille petits noms que tu donnais à tes pensées, ne te rendant pas compte qu’il n’y a qu’un Nom pour tout ce qui est et tout ce qui sera.

9. Aujourd’hui tu peux atteindre un état dans lequel tu feras l’expérience du don de la grâce. 2 Tu peux échapper de tout esclavage du monde et donner au monde la même délivrance que tu as trouvée. 3 Tu peux te rappeler ce que le monde a oublié et lui offrir ton propre souvenir. 4 Tu peux accepter aujourd’hui le rôle que tu joues dans son salut, aussi bien que dans le tien. 5 Et les deux peuvent être accomplis parfaitement.

10. Tourne-toi vers le Nom de Dieu pour ta délivrance et elle t’est donnée. 2 Aucune autre prière que celle-là n’est nécessaire, car elle les tient toutes en elle-même. 3 Les mots sont in-signifiants et il n’est plus besoin d’aucune requête quand le Fils de Dieu invoque le Nom de Son Père. 4 Les Pensées de Son Père deviennent les siennes. 5 Il réclame tout ce que Son Père a donné, donne encore et donnera à jamais. 6 Il L’invoque pour laisser toutes les choses qu’il pensait avoir faites être maintenant sans nom, et à leur place le saint Nom de Dieu devient son jugement de leur non-valeur.

11. Toutes les petites choses se taisent. 2 Les petits sons ne font plus maintenant aucun son. 3 Les petites choses de la terre ont disparu. 4 L’univers ne consiste plus en rien, sauf le Fils de Dieu qui invoque son Père. 5 Et la Voix de son père répond, au saint Nom de son Père. 6 Dans cette relation éternelle et calme, où la communication transcende de loin toutes paroles, et pourtant dépasse en profondeur et en hauteur tout ce que les mots pourraient jamais exprimer, est la paix éternelle. 7 Au Nom de notre Père, nous voudrions faire l’expérience de cette paix aujourd’hui. 8 Et en Son Nom, elle nous sera donnée.