22 mai 2010

Les instruction pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

2. Comment la guérison s’accomplit-elle ?

La guérison suppose une compréhension de ce à quoi sert la maladie. La guérison est impossible sans cela.

II. Le changement de perception

La guérison doit se produire dans l’exacte proportion où le manque de valeur de la maladie est reconnu. Quelqu’un a seulement besoin de dire : « Il n’y a aucun gain pour moi en ceci », et il est guéri. Mais pour dire cela, il faut d’abord reconnaître certains faits. D’abord, il est évident que les décisions sont de l’esprit, et non du corps. Si la maladie n’est qu’une approche erronée en résolution de problèmes, c’est une décision. Et si c’est une décision, c’est l’esprit et non le corps qui la prend. La résistance est énorme qui empêche de reconnaître cela, parce que l’existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que le corps soit le décideur. Des termes comme « instincts », « réflexes » et autres, représentent des tentatives pour doter le corps de motivations non mentales. De fait, de tels termes ne font qu’énoncer ou décrire le problème. Ils n’y répondent pas.

L’acceptation de la maladie comme une décision de l’esprit, dans un but pour lequel il voudrait utiliser le corps, est la base de la guérison. Il en va ainsi de toutes les formes de guérison. Un patient décide qu’il  en est ainsi, et il se rétablit. S’il décide de ne pas se rétablir, il ne sera pas guéri. Qui est le médecin ? Uniquement l’esprit du patient lui-même. Le résultat est ce qu’il décide. Il semble que des agents particuliers lui procurent des soins, mais ils ne font que donner forme à son propre choix. Il les choisit afin d’apporter une forme tangible à ses désirs. Et c’est cela qu’ils font, et rien d’autre. En fait, il n’en est pas du tout besoin. Le patient pourrait simplement se lever sans leur aide et dire : « Cela ne m’est pas utile. » Il n’y a pas une forme de maladie qui ne serait guérie sur-le-champ.

Quelle est la seule chose requise pour ce changement de perception ? Simplement ceci : la re-connaissance du fait que la maladie est de l’esprit et qu’elle n’a rien à voir avec le corps. Qu’est-ce que cette re-connaissance coûte ? Elle coûte le monde entier que tu vois, car plus jamais le monde ne paraîtra gouverner l’esprit. Car avec cette re-connaissance, la responsabilité est placée là où elle doit être : non pas sur le monde mais sur celui qui regarde le monde et le voit tel qu’il n’est pas. Il regarde ce qu’il choisit de voir. Ni plus ni moins. Le monde ne lui fait rien. Il le pensait seulement. Lui non plus ne fait rien au monde, parce qu’il faisait erreur sur ce qu’il est. Là est la délivrance à la fois de la culpabilité et de la maladie, car elles ne font qu’un. Or pour accepter cette délivrance, il faut d’abord que l’insignifiance du corps soit une idée acceptable.

Avec cette idée, la douleur disparaît à jamais. Mais avec cette idée, toute confusion à propos de la création disparaît aussi. Cela ne s’ensuit-il pas nécessairement ? Place cause et effet dans leur véritable séquence dans un seul cas, et l’apprentissage se généralise et transforme le monde. Il n’y a ni limite ni fin à la valeur de transfert d’une seule idée vraie. Le résultat final de cette leçon est le souvenir de Dieu. Qu’est-ce que la culpabilité et la maladie, la douleur, le désastre et toute la souffrance signifient maintenant ? N’ayant pas de but, ils ont disparu. Et avec eux disparaissent aussi tous les effets qu’ils semblaient causer. Cause et effet ne font que reproduire la création. Vus dans leur juste perspective, sans distorsion ni peur, ils rétablissent le Ciel.

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