31 mars 2013

UCEM~LEÇON 91 – Les miracles se voient dans la lumière.

1 avril ~ lumiere

LEÇON 91

Les miracles se voient dans la lumière.

1. Il est important de se souvenir que les miracles et la vision vont ensemble nécessairement. 2 Ceci a besoin d’être répété, et répété fréquemment. 3 C’est une idée centrale dans ton nouveau système de pensée et dans la perception qu’il produit. 4 Le miracle est toujours là. 5 Sa présence n’est pas causée par ta vision; son absence n’est pas le résultat de ce que tu manques de le voir. 6 C’est seulement la conscience que tu as des miracles qui est affectée. 7 Tu les verras dans la lumière; tu ne les verras pas dans les ténèbres.

2. Pour toi, donc, la lumière est cruciale. 2 Tant que tu restes dans les ténèbres, le miracle reste non vu. 3 Ainsi tu es convaincu qu’il n’est pas là. 4 Cela suit des prémisses d’où viennent les ténèbres. 5 Le déni de la lumière conduit à manquer de la percevoir. 6 Manquer de percevoir la lumière, c’est percevoir les ténèbres. 7 La lumière ne t’est alors d’aucune utilité, même si elle est là. 8 Tu ne peux pas l’utiliser parce que sa présence t’est inconnue. 9 Et l’apparente réalité des ténèbres rend l’idée de lumière in-signifiante.

3. Te faire dire que ce que tu ne vois pas est là a l’air d’une insanité. 2 Il est très difficile de se convaincre que l’insanité est de ne pas voir ce qui est là, et de voir ce qui n’est pas là à la place. 3 Tu ne doutes pas que les yeux du corps peuvent voir. 4 Tu ne doutes pas que les images qu’ils te montrent sont la réalité. 5 Ta foi réside dans les ténèbres et non dans la lumière. 6 Comment cela peut-il être renversé ? 7 Pour toi c’est impossible, mais tu n’es pas seul en cela.

4. Tes efforts, aussi petits soient-ils, ont un fort soutien. 2 Si seulement tu te rendais compte de la grandeur de cette force, tes doutes s’évanouiraient. 3 Aujourd’hui, nous nous consacrerons à tenter de te laisser sentir cette force. 4 Quand tu auras senti la force en toi, qui met aisément tous les miracles à ta portée, tu ne douteras point. 5 Les miracles que cache ton sentiment de faiblesse jailliront à ta conscience quand tu sentiras la force en toi.

5. Trois fois aujourd’hui, réserve-toi environ dix minutes de calme où tu essaieras de laisser ta faiblesse derrière toi. 2 Cela s’accomplit très simplement, quand tu t’enseignes que tu n’es pas un corps. 3 La foi va à ce que tu veux, et tu instruis ton esprit en conséquence. 4 Ta volonté demeure ton enseignant, et ta volonté a toute la force de faire ce qu’elle désire. 5 Tu peux échapper du corps si tel est ton choix. 6 Tu peux faire l’expérience de la force en toi.

6. Commence les périodes d’exercice plus longues par cet énoncé des véritables relations de cause et effet :

2 Les miracles sont vus dans la lumière.

3 Les yeux du corps ne perçoivent pas la lumière.

4 Mais je ne suis pas un corps. 5 Que suis-je ?

6 La question par laquelle se termine cet énoncé est nécessaire pour nos exercices d’aujourd’hui. 7 Ce que tu penses être est une croyance à défaire. 8 Mais ce que tu es réellement doit t’être révélé. 9 La croyance que tu es un corps demande une correction, étant une erreur. 10 La vérité de ce que tu es fait appel à la force en toi pour amener à ta conscience ce que l’erreur dissimule.

7. Si tu n’es pas un corps, qu’es-tu ? 2 Tu as besoin de prendre conscience de ce que le Saint-Esprit utilise pour remplacer l’image d’un corps dans ton esprit. 3 Tu as besoin de ressentir quelque chose pour y mettre ta foi, quand tu l’enlèves du corps. 4 Tu as besoin d’une réelle expérience de quelque chose d’autre, quelque chose de plus solide et de plus sûr; plus digne de ta foi et qui soit réellement là.

8. Si tu n’es pas un corps, qu’es-tu ? 2 Demande-le honnêtement puis consacre plusieurs minutes à permettre que tes pensées erronées au sujet de tes attributs soient corrigées, et que leurs opposés prennent leur place. 3 Dis, par exemple :

4 Je ne suis pas faible, mais fort.

5 Je ne suis pas impuissant, mais puissant.

6 Je ne suis pas limité, mais illimité.

7 Je ne suis pas incertain, mais certain.

8 Je ne suis pas une illusion, mais une réalité.

9 Je ne peux pas voir dans les ténèbres, mais dans la lumière.

9. Pendant la seconde phase de la période d’exercice, essaie d’éprouver ces vérités à ton sujet. 2 Concentre-toi particulièrement sur l’expérience de la force. 3 Souviens-toi que tout sentiment de faiblesse est associé à la croyance que tu es un corps, croyance qui est erronée et ne mérite aucune foi. 4 Essaie de lui retirer ta foi, ne serait-ce qu’un instant. 5 Tu t’habitueras à rester fidèle à ce qu’il y a de plus digne en toi au fur et à mesure que nous avancerons.

10. Détends-toi pendant le reste de la période d’exercice, confiant en ce que tes efforts, si maigres soient-ils, sont pleinement soutenus par la force de Dieu et toutes Ses Pensées. 2 C’est d’Elles que ta force viendra. 3 C’est par Leur fort soutien que tu sentiras la force en toi. 4 Elles sont unies à toi dans cette période d’exercice, durant laquelle tu partages un but pareil au Leur. 5 C’est à Elles qu’appartient la lumière dans laquelle tu verras des miracles, parce que Leur force est à toi. 6 Leur force devient tes yeux, afin que tu voies.

11. Cinq ou six fois par heure, à intervalles raisonnablement réguliers, rappelle-toi que les miracles se voient dans la lumière. 2 Assure-toi aussi de répondre à la tentation par l’idée d’aujourd’hui. 3 La forme suivante pourrait aider dans ce but particulier :

4 Les miracles se voient dans la lumière.

5 Que je ne ferme pas les yeux à cause de ceci.

30 mars 2013

UCEM~LEÇON 90 – Révision des leçons 79 et 80.

31 mars ~ resurrection

LEÇON 90

Pour cette révision nous utiliserons les idées suivantes :

1. (79) Que je reconnaisse le problème afin qu’il puisse être résolu.

2 Que je me rende compte aujourd’hui que le problème est toujours quelque forme de rancœur que je voudrais chérir. 3 Que je comprenne aussi que la solution est toujours un miracle par lequel je laisse la rancœur être remplacée. 4 Aujourd’hui je voudrais me souvenir de la simplicité du salut en renforçant la leçon selon laquelle il n’y a qu’un problème et qu’une solution. 5 Le problème est une rancœur; la solution est un miracle. 6 Et j’invite la solution à venir à moi en pardonnant la rancœur et en accueillant le miracle qui en prend la place.

2. Les applications concrètes de cette idée pourraient prendre les formes suivantes :

2 Ceci me présente un problème que je voudrais voir résolu.

3 Le miracle derrière cette rancœur le résoudra pour moi.

4 La réponse à ce problème est le miracle qu’il dissimule.

3. (80) Que je reconnaisse que mes problèmes ont été résolus.

2 Je semble avoir des problèmes uniquement parce que je mésuse du temps. 3 Je crois que le problème vient d’abord, et que du temps doit passer avant qu’il puisse être résolu. 4 Je ne vois pas que le problème et la réponse arrivent simultanément. 5 La raison en est que je ne me rends pas compte encore que Dieu a placé la réponse avec le problème, de façon à ce qu’ils ne puissent être séparés par le temps. 6 Le Saint-Esprit m’enseignera cela, si je Le laisse. 7 Et je comprendrai qu’il m’est impossible d’avoir un problème qui n’ait pas déjà été résolu.

4. Voici des formes de l’idée qui seront utiles pour des applications concrètes :

2 Je n’ai pas besoin d’attendre pour que ceci soit résolu.

3 La réponse à ce problème m’est déjà donnée, si je veux l’accepter.

4 Le temps ne peut pas séparer ce problème de sa solution.

JOYEUSES PÂQUES

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QU’EST-CE QUE LA RÉSURRECTION?

Tout simplement, la résurrection est de vaincre la mort, ou de la surmonter. C’est un réveil ou une renaissance, un changement d’esprit sur la signification du monde. C’est l’acceptation de l’interprétation que donne le Saint-Esprit du but du monde : l’acceptation de l’Expiation pour soi-même. C’est la fin des rêves de misère, et l’heureuse prise de conscience du rêve final du Saint-Esprit. C’est la re-connaissance des dons de Dieu. C’est le rêve dans lequel le corps fonctionne parfaitement, n’ayant pas de fonction, sauf la communication. C’est la leçon par laquelle l’apprentissage prend fin, car avec elle il est consommé et surpassé. C’est l’invitation à Dieu de faire Son dernier pas. C’est le renoncement à tous les autres buts, tous les autres intérêts, tous les autres souhaits et tous les autres soucis. C’est le désir unique du Fils pour le Père.

La résurrection est la négation de la mort, étant l’affirmation de la vie. Ainsi toute la pensée du monde est entièrement renversée. La vie est maintenant reconnue pour le salut; et les douleurs et les misères de toutes sortes sont perçues comme l’enfer. L’amour n’est plus craint mais accueilli avec joie. Les idoles ont disparu et le souvenir de Dieu rayonne sans entraves de par le monde. La face du Christ est vue en chaque chose vivante et rien n’est tenu dans les ténèbres, à part de la lumière du pardon. Il ne reste plus aucun chagrin sur terre. La joie du Ciel y est descendue.

Ici prend fin le curriculum. À partir d’ici, il n’est plus besoin de directions. La vision est entièrement corrigée et toutes les erreurs sont défaites. L’attaque est in-signifiante et la paix est venue. Le but du curriculum a été accompli. Les pensées se tournent vers le Ciel et loin de l’enfer. Toutes les soifs sont satisfaites; car que reste-t-il sans réponse ou incomplet? La dernière illusion se répand sur le monde entier, pardonnant à toutes choses et remplaçant toute attaque. Le renversement tout entier est accompli. Rien ne reste pour contredire la Parole de Dieu. Il n’y a pas d’opposition à la vérité. Et maintenant la vérité peut enfin venir. Comme elle vient vite, quand elle est invitée à entrer et à envelopper un tel monde !

Tous les cœurs vivants sont tranquilles, avec un sentiment d’anticipation profonde, car maintenant le temps des choses éternelles est tout proche. De mort, il n’y en a pas. Le Fils de Dieu est libre. Et dans sa liberté est la fin de la peur. Maintenant il ne reste aucun lieu caché sur terre où abriter des illusions malades, des rêves de peur et des malperceptions de l’univers. Toutes choses sont vues dans la lumière, et dans la lumière leur but est transformé et compris. Et nous, enfants de Dieu, ressuscitons de la poussière et contemplons notre parfaite impeccabilité. Le chant du Ciel résonne de par le monde, tandis qu’il est soulevé et porté à la vérité.

Maintenant il n’y a pas de distinctions. Les différences ont disparu et l’Amour Se contemple Lui-même. De quelle autre vue est-il besoin? Que reste-t-il que la vision puisse accomplir? Nous avons vu la face du Christ, Son impeccabilité, Son Amour derrière toutes les formes, par-delà tous les buts. Nous sommes saints parce que Sa Sainteté nous a certes libérés ! Et nous acceptons Sa Sainteté comme nôtre; comme elle l’est. Comme Dieu nous a créés, ainsi nous serons pour toujours et à jamais, et la seule chose que nous souhaitons est que Sa Volonté soit la nôtre. Les illusions d’une autre volonté sont perdues, car l’unité de but a été trouvée.

Ces choses nous attendent tous, mais nous ne sommes pas encore préparés à les accueillir avec joie. Tant qu’il reste un esprit encore possédé de rêves mauvais, la pensée de l’enfer est réelle. Les enseignants de Dieu ont pour but de réveiller les esprits de ceux qui dorment, et de voir là la vision de la face du Christ pour prendre la place de ce qu’ils rêvent. La pensée de meurtre est remplacée par la bénédiction. Le jugement est mis de côté et donné à Celui Dont la fonction est le jugement. Et la vérité sur le saint Fils de Dieu est rétablie dans Son Jugement final. Il est rédimé, car il a entendu la Parole de Dieu et en a compris la signification. Il est libre parce qu’il a laissé la Voix de Dieu proclamer la vérité. Et tous ceux qu’il cherchait à crucifier auparavant sont ressuscités avec lui, à ses côtés, tandis qu’il se prépare avec eux à rencontrer son Dieu.

29 mars 2013

UCEM~LEÇON 89–Révision des leçons 77 et 78.

30 mars ~ images

LEÇON 89

Voici les idées à réviser aujourd’hui :

1. (77) J’ai droit aux miracles.

2 J’ai droit aux miracles parce que je ne suis soumis à aucune loi, sauf celles de Dieu. 3 Ses lois me délivrent de toutes les rancœurs et les remplacent par des miracles. 4 Et je voudrais accepter les miracles à la place des rancœurs, qui ne sont que des illusions cachant les miracles au-delà. 5 Maintenant je voudrais accepter seulement ce que les lois de Dieu me donnent le droit d’avoir, afin que je l’utilise au nom de la fonction qu’Il m’a donnée.

2. Tu pourrais utiliser ces suggestions pour appliquer concrètement cette idée :

2 Derrière ceci il y a un miracle auquel j’ai droit.

3 Que je n’aie pas de rancœur contre toi, [nom], mais t’offre plutôt le miracle qui t’appartient.

4 Vu véritablement, ceci m’offre un miracle.

3. (78) Que les miracles remplacent toutes les rancœurs.

2 Par cette idée, j’unis ma volonté à celle du Saint-Esprit et je les perçois comme une seule. 3 Par cette idée, j’accepte ma délivrance de l’enfer. 4 Par cette idée, j’exprime mon désir de voir la vérité remplacer toutes mes illusions, selon le plan de Dieu pour mon salut. 5 Je ne voudrais faire aucune exception ni aucun substitut. 6 Je veux le Ciel tout entier et seulement le Ciel, comme Dieu veut que je l’aie.

4 Voici des formes qui seraient utiles pour appliquer cette idée concrètement :

2 Je ne voudrais pas garder cette rancœur à part de mon salut.

3 Que nos rancœurs soient remplacées par des miracles, [nom].

4 Au-delà de ceci est le miracle par lequel toutes mes rancœurs sont remplacées.

28 mars 2013

UCEM~LEÇON 88–Révision des leçons 75 et 76.

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LEÇON 88

Aujourd’hui nous réviserons les idées suivantes :

1. (75) La lumière est venue.

2 En choisissant le salut plutôt que l’attaque, je choisis simplement de reconnaître ce qui est déjà là. 3 Le salut est une décision déjà prise. 4 Il n’y a pas d’attaque ni de rancœurs qui soient là à choisir. 5 C’est pourquoi je choisis toujours entre la vérité et l’illusion; entre ce qui est là et ce qui ne l’est pas. 6 La lumière est venue. 7 Je ne peux choisir que la lumière, car elle n’a pas d’alternative. 8 Elle a remplacé les ténèbres, et les ténèbres ont disparu.

2. Voici les formes qui pourraient être utiles pour appliquer concrètement cette idée :

2 Ceci ne peut pas me montrer les ténèbres, car la lumière est venue.

3 La lumière en toi est tout ce que je voudrais voir, [nom].

4 Je ne voudrais voir en ceci que ce qui est là.

3. (76) Je ne suis soumis à aucune loi, sauf celles de Dieu.

2 Voilà le parfait énoncé de ma liberté. 3 Je ne suis soumis à aucune loi, sauf celles de Dieu. 4 Je suis constamment tenté d’inventer d’autres lois et de leur donner du pouvoir sur moi. 5 Je ne souffre que parce que je crois en elles. 6 Elles n’ont pas d’effet réel sur moi. 7 Je suis parfaitement libre des effets de toutes les lois, sauf celles de Dieu. 8 Et les Siennes sont les lois de la liberté.

4. Pour appliquer cette idée concrètement, les formes suivantes seraient utiles :

2 Ma perception de ceci me montre que je crois en des lois qui n’existent pas.

3 Je vois seulement les lois de Dieu à l’œuvre en ceci.

4 Que je permette aux lois de Dieu d’opérer en ceci, et non aux miennes.

27 mars 2013

UCEM~LEÇON 87–Révision des leçons 73 et 74.

28 mars ~ images

LEÇON 87

Notre révision d’aujourd’hui couvrira les idées suivantes :

1. (73) Je veux que la lumière soit.

2 J’utiliserai le pouvoir de ma volonté aujourd’hui. 3 Ce n’est pas ma volonté d’errer à tâtons dans les ténèbres, effrayé par des ombres, apeuré par des choses non vues et non réelles. 4 La lumière sera mon guide aujourd’hui. 5 Je la suivrai où elle me conduira et je ne regarderai que ce qu’elle me montrera. 6 Aujourd’hui j’éprouverai la paix de la perception vraie.

2. Ces formes de l’idée pourraient aider à l’appliquer concrètement :

2 Ceci ne peut cacher la lumière que je veux voir.

3 Tu te tiens avec moi dans la lumière, [nom].

4 Dans la lumière, ceci paraîtra différent.

3. (74) Il n’est de volonté que Celle de Dieu.

2 Je suis en sécurité aujourd’hui parce qu’il n’est de volonté que Celle de Dieu. 3 C’est seulement lorsque je crois qu’il y a une autre volonté que je peux avoir peur. 4 C’est seulement lorsque j’ai peur que j’essaie d’attaquer, et c’est seulement lorsque j’essaie d’attaquer que je peux croire que mon éternelle sécurité est menacée. 5 Aujourd’hui je reconnaîtrai que tout cela ne s’est pas produit. 6 Je suis en sécurité parce qu’il n’est de volonté que Celle de Dieu.

4. Voici quelques formes de cette idée qui peuvent être utiles pour des applications concrètes :

2 Que je perçoive ceci en accord avec la Volonté de Dieu.

3 C’est la Volonté de Dieu que tu sois Son Fils, [nom], et c’est aussi la mienne.

4 Ceci fait partie de la Volonté de Dieu pour moi, quelle que soit la façon dont je le voie­.

Chapitre 20 ~ LA VISION DE LA SAINTETÉ ~ III. Le péché comme ajustement

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LA VISION DE LA SAINTETÉ

III. Le péché comme ajustement

1. La croyance dans le péché est un ajustement. 2 Un ajustement est un changement; le passage d’une perception à une autre, ou la croyance que ce qui était tel auparavant a été rendu différent. 3 Par conséquent, tout ajustement est une distorsion, qui fait appel à des défenses pour la soutenir contre la réalité. 4 La connaissance ne requiert aucun ajustement et, de fait, se perd si le moindre passage ou changement est entrepris. 5 Car cela la réduit aussitôt à une simple perception; une façon de voir dans laquelle la certitude est perdue et le doute est entré. 6 Une condition ainsi détériorée nécessite des ajustements, parce qu’elle n’est pas vraie. 7 Qui a besoin de s’ajuster à la vérité, qui n’en appelle qu’à ce qu’il est, pour comprendre?

2. Les ajustements de toutes sortes sont de l’ego. 2 Car l’ego croit fixement que toutes les relations dépendent des ajustements, pour faire d’elles ce qu’il voudrait qu’elles soient. 3 Les relations directes, où il n’y a aucune interférence, sont toujours considérées comme dangereuses. 4 L’ego, qui s’est lui-même nommé médiateur de toutes les relations, fait tous les ajustements qu’il estime nécessaires, puis il les interpose entre ceux qui voudraient se rencontrer, pour les garder séparés et empêcher leur union. 5 C’est cette interférence étudiée qui fait qu’il t’est difficile de reconnaître ta relation sainte pour ce qu’elle est.

3. Ceux qui sont saints n’interfèrent pas avec la vérité. 2 Ils n’en ont pas peur, car c’est au-dedans de la vérité qu’ils reconnaissent leur sainteté, se réjouissant de ce qu’ils voient. 3 Ils la regardent directement, sans essayer de s’ajuster à elle, ou elle à eux. 4 Ainsi ils voient qu’elle était en eux, n’ayant pas d’abord décidé où ils voulaient qu’elle soit. 5 En regardant, ils ne font que poser une question, et c’est ce qu’ils voient qui leur répond. 6 Tu fais le monde et tu t’ajustes ensuite à lui, et lui à toi. 7 Et il n’y a pas non plus de différence entre toi et lui dans ta perception, qui a fait l’un et l’autre.

4. Or il reste une question simple, qui exige une réponse. 2 Aimes-tu ce que tu as fait? — un monde de meurtre et d’attaque, dans lequel tu te fraies timidement un chemin parmi d’incessants dangers, seul et effrayé, espérant au mieux que la mort attendra encore un peu avant de te rattraper et que tu disparaisses. 3 Tu as inventé cela. 4 C’est une image de ce que tu penses être; de la façon dont tu te vois. 5 Un meurtrier est effrayé, et ceux qui tuent craignent la mort. 6 Ces pensées effrayantes, ce sont celles de ceux qui voudraient s’ajuster à un monde que leurs ajustements ont rendu effrayant. 7 Et à partir de ce qui est triste au-dedans, ils regardent tristement au-dehors et y voient la tristesse.

5. Ne t’es-tu pas demandé comment le monde est réellement; comment tu le verrais avec des yeux heureux? 2 Le monde que tu vois n’est qu’un jugement sur toi-même. 3 Il n’est pas là du tout. 4 Or le jugement lui impose une sentence, le justifie et le rend réel. 5 Tel est le monde que tu vois : un jugement sur toi-même, et fait par toi. 6 Cette image maladive de toi-même, qui est son image et qu’il aime, l’ego la préserve avec soin et la place à l’extérieur de toi dans le monde. 7 Et à ce monde, tu dois t’ajuster aussi longtemps que tu crois que cette image est à l’extérieur et te tient à sa merci. 8 Ce monde est sans merci et s’il était à l’extérieur de toi, tu aurais certes raison d’être effrayé. 9 Or c’est toi qui l’as fait sans merci, et si maintenant sa nature sans merci semble être dans tout ce que tu vois, elle peut être corrigée.

6. Qui, dans une relation sainte, peut longtemps rester non saint? 2 Le monde que voient ceux qui sont saints ne fait qu’un avec eux, tout comme le monde que regarde l’ego est pareil à lui. 3 Le monde que voient ceux qui sont saints est beau parce qu’ils voient en lui leur innocence. 4 Ils ne lui ont pas dit ce qu’il était; ils n’ont pas fait d’ajustements pour convenir à leurs ordres. 5 Dans un murmure, ils lui ont doucement demandé : «Qu’es-tu?» 6 Et Celui Qui veille sur toute perception a répondu. 7 Ne prends pas le jugement du monde pour réponse à la question : «Que suis-je ?» 8 Le monde croit dans le péché, mais la croyance qui l’a fait tel que tu le vois n’est pas extérieure à toi.

7. Ne cherche pas à faire que le Fils de Dieu s’ajuste à son insanité. 2 Il y a un étranger en lui, qui est entré par mégarde dans la demeure de la vérité et qui en sortira. 3 Il est venu sans but, mais il ne restera pas devant l’éclatante lumière qu’a offerte le Saint-Esprit, et que tu as acceptée. 4 Car là l’étranger est rendu sans demeure et tu es, toi, le bienvenu. 5 Ne demande pas à cet étranger de passage : «Que suis-je?» 6 Il est l’unique chose dans tout l’univers qui n’en ait pas connaissance. 7 Or c’est à lui que tu le demandes, et c’est à sa réponse que tu voudrais t’ajuster. 8 C’est cette seule et folle pensée, d’une féroce arrogance et pourtant si minuscule et si in-signifiante qu’elle se faufile inaperçue à travers l’univers de la vérité, qui devient ton guide. 9 C’est vers elle que tu te tournes pour demander la signification de l’univers. 10 Et à l’unique chose aveugle dans tout l’univers voyant de la vérité, tu demandes : «Comment dois-je regarder le Fils de Dieu?»

8. À une chose totalement dépourvue de jugement, demande-t-on jugement? 2 Et si tu l’as fait, voudras-tu croire la réponse et t’y ajuster comme si c’était la vérité? 3 Le monde que tu regardes est la réponse qu’elle t’a donnée, et tu lui as donné le pouvoir d’ajuster le monde pour rendre sa réponse vraie. 4 Tu as demandé à cette bouffée de folie la signification de ta relation non sainte, et tu l’as ajustée en fonction de sa réponse insane. 5 À quel point cela t’a-t-il rendu heureux? 6 As-tu rencontré ton frère avec joie pour bénir le Fils de Dieu et lui rendre grâce de tout le bonheur qu’il t’a offert? 7 As-tu reconnu en ton frère le don éternel de Dieu pour toi? 8 As-tu vu la sainteté qui luisait en toi comme en ton frère, pour bénir l’autre? 9 Voilà le but de ta relation sainte. 10 Ne demande pas quels sont les moyens de l’atteindre à l’unique chose qui voudrait encore qu’elle soit non sainte. 11 Ne lui donne pas le pouvoir d’ajuster les moyens et la fin.

9. Des prisonniers qui sont liés depuis des années à de lourdes chaînes, affamés, émaciés, faibles et épuisés, qui ont les yeux plongés depuis si longtemps dans les ténèbres qu’ils ne se souviennent plus de la lumière, ne sautent pas de joie à l’instant même où ils sont libérés. 2 Il leur faut un certain temps pour comprendre ce qu’est la liberté. 3 Tu cherchais faiblement, à tâtons dans la poussière, et tu as trouvé la main de ton frère, incertain si tu devais la lâcher ou t’agripper à la vie oubliée depuis si longtemps. 4 Serre-la plus fort et lève les yeux sur ton fort compagnon, en qui réside la signification de ta liberté. 5 Il semblait être crucifié à côté de toi. 6 Et pourtant sa sainteté était restée intouchée et parfaite, et avec lui à tes côtés tu entreras ce jour même dans le Paradis, et tu connaîtras la paix de Dieu.

10. Telle est ma volonté pour toi et ton frère, et pour chacun de vous l’un pour l’autre et pour lui-même. 2 Ici il n’y a que sainteté et jonction sans limite. 3 Car qu’est-ce que le Ciel, sinon l’union, directe et parfaite, et sans le voile de la peur sur elle? 4 Ici nous sommes un, et le regard que nous posons l’un sur l’autre et sur nous-mêmes est d’une parfaite douceur. 5 Ici toute pensée de séparation entre nous devient impossible. 6 Toi qui étais prisonnier dans la séparation, tu es maintenant rendu libre dans le Paradis. 7 Et c’est ici que je voudrais m’unir à toi, mon ami, mon frère et mon Soi.

11. Le don que tu as fait à ton frère m’a donné la certitude que notre union est proche. 2 Partage donc cette foi avec moi, et connais qu’elle est justifiée. 3 Il n’y a pas de crainte dans l’amour parfait parce qu’il ne connaît pas le péché et qu’il doit voir les autres comme il se voit lui-même. 4 Regardant au-dedans avec charité, que peut-il craindre au-dehors? 5 Les innocents voient la sécurité, et ceux qui ont le cœur pur voient Dieu au-dedans de Son Fils et se tournent vers le Fils pour qu’il les conduise au Père. 6 Et où iraient-ils ailleurs que là où c’est leur volonté d’être? 7 Maintenant toi et ton frère vous conduirez l’un l’autre vers le Père, aussi sûrement que Dieu a créé Son Fils saint, et l’a gardé ainsi. 8 En ton frère est la lumière de la promesse éternelle d’immortalité que Dieu t’a faite. 9 Vois-le sans péché et il ne peut y avoir de peur en toi.

26 mars 2013

UCEM~LEÇON 86–Révision des leçons 71 et 72.

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LEÇON 86

Ces idées sont à réviser aujourd’hui :

1. (71) Seul le plan de Dieu pour le salut marchera.

2 Il est insensé que je cherche frénétiquement le salut un peu partout. 3 Je l’ai vu en beaucoup de gens et en maintes choses mais quand j’essayais de m’en saisir, il n’était pas là. 4 Je me trompais sur là où il est. 5 Je me trompais sur ce qu’il est. 6 Je n’entreprendrai plus de vaine recherche. 7 Seul le plan de Dieu pour le salut marchera. 8 Et je me réjouirai parce que Son plan ne peut jamais échouer.

2. Voici quelques formes suggérées pour appliquer cette idée concrètement :

2 Le plan de Dieu pour le salut me sauvera de ma perception de ceci.

3 Ceci n’est pas une exception au plan de Dieu pour mon salut.

4 Que je perçoive ceci uniquement à la lumière du plan de Dieu pour le salut.

3. (72) Avoir des rancœurs est une attaque contre le plan de Dieu pour le salut.

2 Avoir des rancœurs est une tentative pour prouver que le plan de Dieu pour le salut ne marchera pas. 3 Or seul Son plan marchera. 4 En ayant des rancœurs, j’exclus donc de ma conscience mon seul espoir de salut. 5 Je voudrais ne plus aller à l’encontre de mon propre intérêt de cette manière insane. 6 Je voudrais accepter le plan de Dieu pour le salut et être heureux.

4. Des applications concrètes de cette idée pourraient prendre les formes suivantes :

2 Je choisis entre une malperception et le salut en regardant ceci.

3 Si je vois en ceci une cause de rancœur, je ne verrai pas la cause de mon salut.

4 Ceci demande le salut, pas l’attaque.

25 mars 2013

UCEM~LEÇON 85–Révision des leçons 69 et 70.

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LEÇON 85

La révision d’aujourd’hui couvrira les idées suivantes :

1. (69) Mes rancœurs cachent la lumière du monde en moi.

2 Mes rancœurs me montrent ce qui n’est pas là et me cachent ce que je voudrais voir. 3 Reconnaissant cela, pour quoi ai-je besoin de mes rancœurs ? 4 Elles me gardent dans les ténèbres et cachent la lumière. 5 Rancœurs et lumière ne peuvent aller de pair, mais lumière et vision doivent être jointes pour que je voie. 6 Pour voir, je dois mettre de côté mes rancœurs. 7 Je veux voir, et cela sera le moyen par lequel j’y arriverai.

2. Les applications concrètes de cette idée pourraient prendre les formes suivantes :

2 Que je n’utilise pas ceci pour bloquer ma vue.

3 La lumière du monde dissipera tout ceci.

4 Je n’ai pas besoin de ceci. 5 Je veux voir.

3. (70) Mon salut vient de moi.

2 Aujourd’hui je reconnaîtrai où est mon salut. 3 Il est en moi parce que sa Source est là. 4 Il n’a pas quitté sa Source, ainsi ne peut-il pas avoir quitté mon esprit. 5 Je ne le chercherai pas à l’extérieur de moi. 6 Il ne se trouve pas à l’extérieur pour ensuite être porté au-dedans. 7 Mais d’en dedans de moi il s’étendra au-delà, et tout ce que je verrai ne fera que refléter la lumière qui brille en moi et en elle-même.

4. Ces formes de l’idée conviennent à des applications plus concrètes :

2 Que je ne tente pas par ceci de chercher mon salut loin de moi.

3 Je ne laisserai pas ceci interférer avec la conscience que j’ai de la Source de mon salut.

4 Ceci n’a pas le pouvoir de m’enlever le salut.

Chapitre 20 ~ LA VISION DE LA SAINTETÉ ~ II. Le don des lys

Dimanche des rameaux ~ images

LA VISION DE LA SAINTETÉ

II. Le don des lys

1. Regarde toutes les breloques faites pour être pendues au corps, pour le couvrir ou pour son usage. 2 Vois toutes les choses inutiles faites pour être vues par ses yeux. 3 Pense à toutes les offrandes faites pour son plaisir, et souviens-toi que tout cela a été fait pour que paraisse beau ce que tu hais. 4 Emploierais-tu cette chose haïe pour rapprocher ton frère de toi et pour attirer les yeux de son corps? 5 Apprends que tu ne lui offres qu’une couronne d’épines, sans la reconnaître pour ce qu’elle est mais en essayant de justifier l’interprétation que tu donnes de sa valeur par le fait qu’il l’accepte. 6 Or le don proclame toujours que ton frère ne vaut rien pour toi, comme le fait qu’il l’accepte et s’en réjouit témoigne du manque de valeur qu’il s’accorde à lui-même.

2. S’ils sont véritablement donnés et reçus, les dons ne sont pas faits par des corps. 2 Car les corps ne peuvent ni offrir ni accepter, ni donner ni prendre. 3 Seul l’esprit peut estimer, et seul l’esprit décide ce qu’il voudrait recevoir et donner. 4 Et chaque don qu’il offre dépend de ce qu’il veut. 5 Il ornera avec le plus grand soin la demeure qu’il a choisie, la préparant à recevoir les dons qu’il veut en les offrant à ceux qui viennent à la demeure de son choix ou à ceux qu’il voudrait y attirer. 6 Et là ils échangeront leurs dons, offrant et recevant ce que leurs esprits jugent digne d’eux.

3. Chaque don est une évaluation du receveur et du donneur. 2 Il n’en est pas un qui ne voie la demeure de son choix comme un autel à lui-même. 3 Pas un qui ne cherche à y attirer les adorateurs de ce qu’il y a déposé, le rendant digne de leur dévotion. 4 Et chacun sur son autel a placé une lumière afin qu’ils puissent voir ce qu’il y a déposé et le prennent pour leur. 5 Voilà la valeur que tu attribues à ton frère et à toi-même. 6 Voilà ton don pour les deux; ton jugement sur le Fils de Dieu pour ce qu’il est. 7 N’oublie pas que c’est ton sauveur à qui le don est offert. 8 Offre-lui les épines et tu es crucifié. 9 Offre-lui les lys et c’est toi-même que tu libères.

4. J’ai grand besoin de lys, car le Fils de Dieu ne m’a pas pardonné. 2 Et puis-je lui offrir le pardon quand il m’offre des épines? 3 Car celui qui offre des épines à quiconque est encore contre moi; or qui est entier sans lui? 4 Sois son ami pour moi, afin que je sois pardonné et que tu puisses voir le Fils de Dieu entier. 5 Mais regarde d’abord l’autel dans la demeure de ton choix, et vois ce que tu as déposé là pour me l’offrir. 6 Si ce sont des épines dont les pointes brillent vivement dans une lumière rouge sang, alors le corps est la demeure de ton choix et c’est la séparation que tu m’offres. 7 Et pourtant, les épines ont disparu. 8 Regarde-les maintenant d’encore plus près et tu verras que ton autel n’est plus ce qu’il était.

5. Tu regardes encore avec les yeux du corps, et ils ne peuvent voir que des épines. 2 Or tu as demandé et reçu une autre vue. 3 Ceux qui acceptent pour leur le but du Saint-Esprit partagent aussi Sa vision. 4 Et ce qui Lui permet de voir Son but irradier de chaque autel t’appartient maintenant aussi bien qu’à Lui. 5 Il ne voit pas d’étrangers, seulement de très tendres et très chers amis. 6 Il ne voit pas d’épines mais seulement des lys, brillant dans la douce lumière de la paix qui luit sur tout ce qu’il regarde et aime.

6. À Pâques, regarde ton frère avec des yeux différents. 2 Tu m’as pardonné. 3 Or je ne peux pas utiliser les lys dont tu m’as fait don tant que tu ne les vois pas. 4 Pas plus que tu ne peux utiliser ce que j’ai donné à moins de le partager. 5 La vision du Saint-Esprit n’est pas un don futile, ce n’est pas un jouet dont on s’amuse un moment puis qu’on met de côté. 6 Écoute et entends cela attentivement, et ne pense pas que ce ne soit qu’un rêve, une pensée en l’air pour te divertir ou un jouet que tu ramasserais de temps à autre puis mettrais de côté. 7 Car si c’est ce que tu fais, c’est ce qu’elle sera pour toi.

7. Tu as la vision maintenant pour regarder passé toutes les illusions. 2 Elle t’a été donnée pour que tu ne voies ni épines ni étrangers ni obstacles à la paix. 3 La peur de Dieu n’est rien pour toi maintenant. 4 Qui a peur de regarder les illusions, connaissant que son sauveur est à ses côtés? 5 Avec lui, ta vision est devenue le plus grand pouvoir pour défaire l’illusion que Dieu Lui-même pouvait donner. 6 Car ce que Dieu a donné au Saint-Esprit, tu l’as reçu. 7 Le Fils de Dieu se tourne vers toi pour sa délivrance. 8 Car tu as demandé et reçu la force de regarder cet ultime obstacle et de ne voir ni épines ni clous pour crucifier le Fils de Dieu et le couronner roi de la mort.

8. La demeure de ton choix est de l’autre côté, au-delà du voile. 2 Elle a été soigneusement préparée pour toi et elle est prête à te recevoir maintenant. 3 Tu ne la verras pas avec les yeux du corps. 4 Or tout ce dont tu as besoin, tu l’as. 5 Ta demeure t’appelle depuis le commencement du temps et tu n’as jamais manqué entièrement de l’entendre. 6 Tu entendais, mais tu ne connaissais pas comment ni où regarder. 7 Et maintenant tu connais. 8 En toi réside la connaissance, prête à être dévoilée et libérée de toute la terreur qui la gardait cachée. 9 Il n’y a pas de crainte dans l’amour. 10 Le chant de Pâques est le joyeux refrain qui dit que le Fils de Dieu n’a jamais été crucifié. 11 Levons les yeux ensemble, non dans la peur mais dans la foi. 12 Et il n’y aura pas de peur en nous, car dans notre vision il n’y aura pas d’illusions, seulement un chemin menant à la porte ouverte du Ciel, la demeure que nous partageons dans la quiétude, et où nous vivons dans la douceur et dans la paix, ensemble et ne faisant qu’un.

9. Ne voudrais-tu pas que ton saint frère t’y conduise? 2 Son innocence éclairera ton chemin, t’offrant sa lumière pour te guider et sa sûre protection, et irradiant du saint autel au-dedans de lui où tu as posé les lys du pardon. 3 Laisse-le être le sauveur qui te délivre des illusions, et regarde-le avec la vision nouvelle qui voit les lys et t’apporte la joie. 4 Nous allons au-delà du voile de la peur, nous éclairant le chemin l’un l’autre. 5 La sainteté qui nous conduit est au-dedans de nous, comme l’est notre demeure. 6 Ainsi nous trouverons ce que nous étions censés trouver par Celui Qui nous conduit.

10. Voici la voie qui mène au Ciel et à la paix de Pâques, où nous nous joignons dans l’heureuse conscience que le Fils de Dieu est ressuscité du passé et s’est éveillé au présent. 2 Maintenant il est libre, illimité dans sa communion avec tout ce qui est au-dedans de lui. 3 Maintenant les lys de son innocence sont intouchés par la culpabilité, parfaitement protégés à la fois du frisson glacé de la peur et des vents desséchants du péché. 4 Ton don l’a sauvé des épines et des clous et son bras fort est libre de te guider en toute sûreté à travers eux et au-delà. 5 Va avec lui maintenant en te réjouissant, car le sauveur qui te délivre des illusions est venu t’accueillir et te ramener chez toi avec lui.

11. Voici ton sauveur et ton ami, délivré de la crucifixion par ta vision et libre de te conduire maintenant là où il voudrait être. 2 Il ne te quittera pas, pas plus qu’il n’abandonnera le sauveur à sa douleur. 3 Et c’est avec joie que toi et ton frère irez ensemble sur le chemin de l’innocence, chantant tout en contemplant la porte ouverte du Ciel et reconnaissant la demeure qui vous appelait. 4 Donne joyeusement à ton frère la liberté et la force de t’y conduire. 5 Et viens devant Son saint autel où attendent la force et la liberté, offrir et recevoir la radieuse conscience qui vous ramène chez vous. 6 La lampe est allumée en toi pour ton frère. 7 Et par les mains qui la lui ont donnée, tu seras conduit passé la peur jusqu’à l’amour.

24 mars 2013

UCEM~LEÇON 84–Révision des leçons 67 et 68.

25 MARS ~ amour

LEÇON 84

Voici les idées à réviser aujourd’hui :

1. (67) L’amour m’a créé pareil à soi-même.

2 Je suis à l’image de mon Créateur. 3 Je ne peux pas souffrir, je ne peux pas subir de perte et je ne peux pas mourir. 4 Je ne suis pas un corps. 5 Je voudrais reconnaître ma réalité aujourd’hui. 6 Je n’adorerai pas d’idoles et je n’élèverai pas mon propre concept de soi pour remplacer mon Soi. 7 Je suis à l’image de mon Créateur. 8 L’amour m’a créé pareil à soi-même.

2. Les formes suivantes pourraient t’aider à appliquer l’idée concrètement :

2 Que je ne voie pas en ceci une illusion de moi-même.

3 En regardant ceci, que je me souvienne de mon Créateur.

4 Mon Créateur n’a pas créé ceci comme je le vois.

3. (68) L’amour n’a pas de rancœurs.

2 Les rancœurs sont complètement étrangères à l’amour. 3 Les rancœurs attaquent l’amour et gardent sa lumière obscurcie. 4 Si j’ai des rancœurs, j’attaque l’amour; par conséquent, j’attaque mon Soi. 5 Ainsi mon Soi me devient étranger. 6 Je suis déterminé à ne pas attaquer mon Soi aujourd’hui, afin de pouvoir me souvenir de Qui je suis.

4. Ces formes pourraient t’aider à appliquer cette idée concrètement :

2 Ceci n’est pas une justification pour nier mon Soi.

3 Je n’utiliserai pas ceci pour attaquer l’amour.

4 Que je ne tente pas par ceci de m’attaquer moi-même.

Chapitre 20 ~ LA VISION DE LA SAINTETÉ ~ I. Semaine sainte

 

Dimanche des rameaux ~ images

LA VISION DE LA SAINTETÉ

I. Semaine sainte

1. Voici le dimanche des Rameaux, la célébration de la victoire et l’acceptation de la vérité. 2 Ne passons pas cette semaine sainte à ruminer la crucifixion du Fils de Dieu, mais joyeusement à célébrer sa délivrance. 3 Car Pâques est le signe de la paix, et non de la douleur. 4 Un Christ mis à mort ne signifie rien. 5 Mais un Christ ressuscité devient le symbole du pardon que le Fils de Dieu s’est accordé à lui-même; le signe qu’il se considère lui-même guéri et entier.

2. Cette semaine commence avec des rameaux et se termine avec des lys, le blanc et saint signe que le Fils de Dieu est innocent. 2 Ne laisse aucun sombre signe de la crucifixion intervenir entre le voyage et son but, entre l’acceptation de la vérité et son expression. 3 Cette semaine, nous célébrons la vie, et non la mort. 4 Et nous honorons la pureté parfaite du Fils de Dieu, et non ses péchés. 5 À ton frère, offre le don des lys, et non de la couronne d’épines; le don de l’amour, et non le «don» de la peur. 6 Tu te tiens à côté de ton frère, des épines dans une main et des lys dans l’autre, incertain lesquels lui donner. 7 Joins-toi à moi maintenant, jette les épines et offre les lys pour les remplacer. 8 À Pâques, j’aimerais que tu me fasses le don de ton pardon, offert à moi par toi et rendu à toi par moi. 9 Nous ne pouvons pas être unis dans la crucifixion et dans la mort. 10 Pas plus que la résurrection ne peut être complète tant que ton pardon ne repose pas sur le Christ, avec le mien.

3. Une semaine, c’est court, et pourtant cette semaine sainte est le symbole du voyage tout entier que le Fils de Dieu a entrepris. 2 Il est parti avec le signe de la victoire, la promesse de la résurrection, qui lui était déjà donné. 3 Ne le laisse pas s’égarer dans la tentation de la crucifixion, et là s’attarder. 4 Aide-le à la dépasser en paix, avec la lumière de sa propre innocence éclairant son chemin vers sa rédemption et sa délivrance. 5 Ne le retiens pas avec des épines et des clous quand sa rédemption est si proche. 6 Mais du don des lys que tu lui fais, laisse l’éclatante blancheur lui donner des ailes en route vers la résurrection.

4. Pâques n’est pas la célébration du coût du péché, mais de sa fin. 2 Si tu entrevois la face du Christ derrière le voile, à travers les pétales blancs comme neige des lys que tu as reçus et offerts en don, c’est la face de ton frère que tu contempleras et reconnaîtras. 3 J’étais un étranger et tu m’as recueilli, ne connaissant pas qui j’étais. 4 Or pour ton don des lys, tu le sauras. 5 Dans le pardon que tu accordes à cet étranger, inconnu de toi et pourtant ton vieil Ami, résident sa délivrance et ta rédemption avec lui. 6 Le temps de Pâques est un temps de joie, et non de deuil. 7 Regarde ton Ami ressuscité et célèbre avec moi sa sainteté. 8 Car Pâques est le temps de ton salut, avec le mien.

23 mars 2013

UCEM~LEÇON 83–Révision des leçons 65 et 66.

le bonheur c'est

LEÇON 83

Révisons aujourd’hui les idées suivantes :

1. (65) Ma seule fonction est celle que Dieu m’a donnée.

2 Je n’ai pas d’autre fonction que celle que Dieu m’a donnée. 3 Reconnaître cela me délivre de tout conflit, parce que cela signifie que je ne peux pas avoir de buts conflictuels. 4 Avec un seul et unique but, je suis toujours certain de quoi faire, quoi dire et quoi penser. 5 Tout doute doit disparaître quand j’admets que ma seule fonction est celle que Dieu m’a donnée.

2. Les formes suivantes pourraient être utilisées pour appliquer l’idée plus concrètement:

2 Ma perception de ceci ne change pas ma fonction.

3 Ceci ne me donne pas une fonction autre que celle que Dieu m’a donnée.

4 Que je n’utilise pas ceci pour justifier une fonction que Dieu ne m’a pas donnée.

3. (66) Mon bonheur et ma fonction ne font qu’un.

2 Toutes choses qui viennent de Dieu ne font qu’un. 3 Elles viennent de l’Unité et doivent être reçues ne faisant qu’un. 4 Remplir ma fonction est mon bonheur, parce que les deux viennent de la même Source. 5 Et je dois apprendre à reconnaître ce qui me rend heureux, si je veux trouver le bonheur.

4. Voici quelques formes utiles pour appliquer cette idée concrètement:

2 Ceci ne peut pas séparer mon bonheur de ma fonction.

3 L’unité de mon bonheur et de ma fonction reste entièrement inaffectée par ceci.

4 Rien, y compris ceci, ne peut justifier l’illusion de bonheur à part de ma fonction.

22 mars 2013

UCEM~LEÇON 82–Révision des leçons 63 et 64.

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LEÇON 82

Nous réviserons ces idées aujourd’hui :

1. (63) La lumière du monde apporte la paix à chaque esprit par mon pardon.

2 Mon pardon est le moyen par lequel la lumière du monde trouve son expression par moi. 3 Mon pardon est le moyen par lequel je deviens conscient de la lumière du monde en moi. 4 Mon pardon est le moyen par lequel le monde est guéri, avec moi. 5 Que je pardonne, donc, au monde, afin qu’il soit guéri avec moi.

2. Voici quelques formes concrètes suggérées pour appliquer cette idée :

2 Que la paix s’étende de mon esprit au tien, [nom].

3 Je partage la lumière du monde avec toi, [nom].

4 Par mon pardon je peux voir ceci tel que c’est.

3. (64) Que je n’oublie pas ma fonction.

2 Je ne voudrais pas oublier ma fonction, parce que je voudrais me souvenir de mon Soi. 3 Je ne peux pas remplir ma fonction si je l’oublie. 4 Et à moins que je ne remplisse ma fonction, je n’éprouverai pas la joie que Dieu me destine.

4. Voici quelques formes concrètes pouvant convenir à cette idée :

2 Que je n’utilise pas ceci pour me cacher ma fonction.

3 Je voudrais utiliser ceci comme une occasion de remplir ma fonction.

4 Ceci peut menacer mon ego, mais ne peut en aucune façon changer ma fonction.

21 mars 2013

UCEM~LEÇON 81 – Révision des leçons 61 et 62.

22 mars ~ lumiere-du-monde090209083902511013129153.1248273751

LEÇON 81

Les idées à réviser aujourd’hui sont les suivantes :

1. (61) Je suis la lumière du monde.

2 Comme je suis saint, moi à qui la fonction d’éclairer le monde a été donné. ! 3 Que je sois calme devant ma sainteté. 4 Dans sa douce lumière, que tous mes conflits disparaissent. 5 Dans sa paix, que je me souvienne de Qui je suis !

2. Voici quelques formes concrètes pour appliquer l’idée quand des difficultés particulières semblent se présenter :

2 Que je n’obscurcisse pas la lumière du monde en moi.

3 Que luise la lumière du monde à travers cette apparence.

4 Cette ombre s’évanouira devant la lumière.

3. (62) Le pardon est ma fonction en tant que lumière du monde.

2 C’est en acceptant ma fonction que je verrai la lumière en moi. 3 Et dans cette lumière ma fonction apparaîtra clairement et parfaitement non ambiguë à mes yeux. 4 Mon acceptation ne dépend pas du fait que je reconnais ce qu’est ma fonction, car je ne comprends pas encore le pardon. 5 Or j’ai confiance en ce que, dans la lumière, je la verrai telle qu’elle est.

4. Voici quelques formes concrètes suggérées pour utiliser cette idée :

2 Que cela m’aide à apprendre ce que le pardon signifie.

3 Que je ne sépare pas ma fonction de ma volonté.

4 Je n’utiliserai pas ceci dans un but étranger.

UCEM~RÉVISION II – Introduction de la révision des leçons 61 à 80.

22 MARS ~ RÉVISION II

RÉVISION II

Introduction

1. Nous sommes prêts maintenant pour une autre révision. 2 Nous commencerons là où s’est arrêtée notre dernière révision, et nous couvrirons deux idées par jour. 3 La première partie de la journée sera consacrée à l’une de ces idées et la seconde partie à l’autre. 4 Nous aurons une période d’exercice plus longue et de fréquentes périodes plus courtes pendant lesquelles nous pratiquerons chacune des idées.

2. Les périodes d’exercice plus longues suivront la forme générale suivante : Prends environ un quart d’heure pour chacune d’elles, puis commence par penser aux idées du jour et aux commentaires qui sont inclus dans chaque leçon. 2 Consacre environ trois ou quatre minutes à les lire lentement, plusieurs fois si tu veux, puis ferme les yeux et écoute.

3. Répète la première phase de la période d’exercice si tu trouves que ton esprit vagabonde, mais essaie de passer la majeure partie du temps à écouter tranquillement mais attentivement. 2 Il y un message qui t’attend. 3 Sois confiant en ce que tu le recevras. 4 Rappelle-toi qu’il t’appartient et que tu le veux.

4. Ne permets pas que ton intention vacille devant des pensées qui te distraient. 2 Rends-toi compte que, quelque forme que puissent prendre de telles pensées, elles n’ont pas de signification et pas de pouvoir. 3 Remplace-les par ta détermination à réussir. 4 N’oublie pas que ta volonté a plein pouvoir sur tous les fantasmes et tous les rêves. 5 Compte sur elle pour t’aider à les traverser et te transporter au-delà d’eux tous.

5. Considère ces périodes d’exercice comme des consécrations à la voie, la vérité et la vie. 2 Refuse de te laisser dévier vers des détours, illusions et pensées de mort. 3 Tu es voué au salut. 4 Sois déterminé chaque jour à ne pas laisser ta fonction inaccomplie.

6. Réaffirme aussi ta détermination pendant les périodes d’exercice plus courtes, en utilisant la forme originale de l’idée pour les applications générales, et des formes plus concrètes au besoin. 2 Les commentaires qui suivent l’énoncé des idées comprennent quelques formes concrètes. 3 Ce ne sont toutefois que des suggestions. 4 Ce ne sont pas les mots particuliers que tu utilises qui importent.

20 mars 2013

UCEM~LEÇON 80 – Que je reconnaisse que mes problèmes ont été résolus.

21 mars ~ dscf0732a

LEÇON 80

Que je reconnaisse que mes problèmes ont été résolus.

1. Si tu désires reconnaître tes problèmes, tu reconnaîtras que tu n’as pas de problèmes. 2 Ton seul problème central a reçu sa réponse, et tu n’en as pas d’autre. 3 Par conséquent, tu dois être en paix. 4 Le salut dépend donc du fait de reconnaître ce seul problème, et de comprendre qu’il a été résolu. 5 Un problème, une solution. 6 Le salut est accompli. 7 La délivrance du conflit t’a été donnée. 8 Accepte ce fait et tu es prêt à prendre ta juste place dans le plan de Dieu pour le salut.

2. Ton seul problème a été résolu ! 2 Répète-toi cela à maintes reprises aujourd’hui, avec gratitude et conviction. 3 Tu as reconnu ton seul problème, ouvrant ainsi la voie au Saint-Esprit pour qu’Il te donne la réponse de Dieu. 4 Tu as mis de côté la tromperie et vu la lumière de la vérité. 5 Tu as accepté le salut pour toi-même en portant le problème à la réponse. 6 Et tu peux reconnaître la réponse, parce que le problème a été identifié.

3. Tu as droit à la paix aujourd’hui. 2 Un problème qui a été résolu ne peut pas te troubler. 3 Assure-toi seulement de ne pas oublier que tous les problèmes sont les mêmes. 4 Leurs nombreuses formes ne te tromperont pas tant que tu te souviens de cela. 5 Un problème, une solution. 6 Accepte la paix qu’apporte ce simple énoncé.

4. Pendant nos périodes d’exercice plus longues aujourd’hui, nous réclamerons la paix qui nous revient quand le problème et la réponse ont été mis ensemble. 2 Le problème doit avoir disparu, parce que la réponse de Dieu ne peut échouer. 3 Ayant reconnu l’un, tu as reconnu l’autre. 4 La solution est inhérente au problème. 5 La réponse t’a été donnée, et tu l’as acceptée. 6 Tu es sauvé.

5. Maintenant laisse la paix t’être donnée, que ton acceptation apporte. 2 Ferme les yeux et reçois ta récompense. 3 Reconnais que tes problèmes ont été résolus. 4 Reconnais que tu es hors du conflit, libre et en paix. 5 Par-dessus tout, rappelle-toi que tu as un seul problème, et que ce problème a une seule solution. 6 C’est en cela que réside la simplicité du salut. 7 C’est pour cela que sa réussite est garantie.

6. Assure-toi souvent aujourd’hui que tes problèmes ont été résolus. 2 Répète l’idée avec une conviction profonde, aussi fréquemment que possible. 3 Et assure-toi tout particulièrement d’appliquer l’idée d’aujourd’hui à tout problème concret qui pourrait surgir. 4 Dis vite :

5 Que je reconnaisse que ce problème a été résolu.

7. Soyons déterminés à ne pas accumuler de rancœurs aujourd’hui. 2 Soyons déterminés à être libres de problèmes qui n’existent pas. 3 Le moyen est la simple honnêteté. 4 Ne te trompe pas toi-même sur ce qu’est le problème, et tu dois reconnaître qu’il a été résolu.

19 mars 2013

UCEM~LEÇON 79 – Que je reconnaisse le problème afin qu’il puisse être résolu.

20 mars ~ salvation

LEÇON 79

Que je reconnaisse le problème afin qu’il puisse être résolu.

1. Un problème ne peut pas être résolu si tu ne sais pas ce qu’il est. 2 Même s’il est réellement déjà résolu, tu auras encore le problème parce que tu ne reconnaîtras pas qu’il a été résolu. 3 Voilà la situation du monde. 4 Le problème de la séparation, qui est réellement le seul problème, a déjà été résolu. 5 Or la solution n’est pas reconnue parce que le problème n’est pas reconnu.

2. Chacun en ce monde semble avoir ses propres problèmes particuliers. 2 Or ils sont tous les mêmes et ils doivent être reconnus comme ne faisant qu’un si la seule solution qui les résout tous doit être acceptée. 3 Qui peut voir qu’un problème a été résolu s’il pense que le problème est autre chose ? 4 Même si la réponse lui est donnée, il ne peut pas en voir la pertinence.

3. Telle est la position dans laquelle tu te trouves maintenant. 2 Tu as la réponse, mais tu es encore incertain de ce qu’est le problème. 3 Tu sembles être confronté à une longue série de problèmes différents et, lorsqu’un problème est réglé, un autre surgit, puis encore un autre. 4 Il semble qu’il n’y ait pas de fin. 5 Il n’est pas un moment où tu te sentes complètement libre de problèmes et en paix.

4. La tentation de considérer les problèmes comme multiples est la tentation de garder irrésolu le problème de la séparation. 2 Le monde semble te présenter un grand nombre de problèmes, chacun exigeant une réponse différente. 3 Cette perception te met dans une position où ta façon de résoudre les problèmes doit être inadéquate, et l’échec est inévitable.

5. Nul ne pourrait résoudre tous les problèmes que le monde paraît contenir. 2 Ils semblent être à des niveaux si nombreux, sous des formes si diverses et avec des contenus si variés qu’ils te mettent en face d’une situation impossible. 3 Le désarroi et la dépression sont inévitables quand tu les regardes. 4 Certains surgissent à l’improviste, juste au moment où tu pensais avoir résolu les précédents. 5 D’autres restent irrésolus sous un nuage de déni, qui refont surface de temps en temps pour te hanter avant d’être cachés à nouveau, mais toujours irrésolus.

6. Toute cette complexité n’est qu’une tentative désespérée pour ne pas reconnaître le problème, et donc ne pas le laisser être résolu. 2 Si tu pouvais reconnaître que ton seul problème est la séparation, quelle qu’en soit la forme, tu pourrais accepter la réponse parce que tu en verrais la pertinence. 3 En percevant la constance qui sous-tend tous les problèmes auxquels tu sembles être confronté, tu comprendrais que tu as les moyens de les résoudre tous. 4 Et tu emploierais les moyens, parce que tu reconnais le problème.

7. Pendant nos périodes d’exercice plus longues aujourd’hui, nous demanderons quel est le problème et quelle est sa réponse. 2 Nous ne présumerons pas que nous savons déjà. 3 Nous essaierons de libérer notre esprit de toutes les sortes de problèmes différents que nous pensons avoir. 4 Nous essaierons de nous rendre compte que nous avons un seul problème, que nous avons manqué de reconnaître. 5 Nous demanderons à savoir ce qu’il est et nous attendrons la réponse. 6 Elle nous sera donnée. 7 Puis nous demanderons quelle est sa solution. 8 Et elle nous sera donnée.

8. Les exercices d’aujourd’hui seront fructueux dans la mesure où tu n’insisteras pas pour définir le problème. 2 Tu ne réussiras peut-être pas à lâcher prise de toutes tes notions préconçues, mais cela n’est pas nécessaire. 3 Tout ce qui est nécessaire, c’est de nourrir quelque doute sur la réalité de ta version de ce que sont tes problèmes. 4 Tu essaies de reconnaître que la réponse t’a été donnée en reconnaissant le problème, de sorte que le problème et la réponse peuvent être mis ensemble et tu peux être en paix.

9. Les périodes d’exercice plus courtes aujourd’hui ne seront pas fixées en fonction du temps, mais du besoin. 2 Tu verras de nombreux problèmes aujourd’hui, chacun réclamant une réponse. 3 Nos efforts viseront à reconnaître qu’il y a seulement un problème et une solution. 4 Dans cette re-connaissance, tous les problèmes sont résolus. 5 Dans cette re-connaissance réside la paix.

10. Ne sois pas trompé par la forme des problèmes aujourd’hui. 2 Chaque fois qu’une difficulté semble surgir, dis-toi vite :

3 Que je reconnaisse ce problème afin qu’il puisse être résolu.

4 Puis essaie de suspendre tout jugement sur ce qu’est le problème. 5 Si possible, ferme les yeux pendant un moment et demande ce qu’il est. 6 Tu seras entendu et la réponse te sera donnée.

18 mars 2013

UCEM~LEÇON 78 – Que les miracles remplacent toutes les rancœurs.

10 mars ~ twilight

LEÇON 78

Que les miracles remplacent toutes les rancœurs.

1. Il n’est peut-être pas encore tout à fait clair pour toi qu’à chaque décision que tu prends, tu choisis entre une rancœur et un miracle. 2 Chaque rancœur se dresse comme un écran de haine devant le miracle qu’elle voudrait dissimuler. 3 En le levant devant tes yeux, tu ne vois pas le miracle qui est derrière. 4 Or tout ce temps il t’attend dans la lumière, mais tu vois tes rancœurs à la place.

2. Aujourd’hui nous allons aller au-delà des rancœurs pour regarder le miracle à la place. 2 Nous renverserons ta façon de voir en ne permettant pas à la vue de s’arrêter avant de voir. 3 Nous n’attendrons pas devant l’écran de haine mais nous le déposerons et lèverons doucement les yeux en silence pour contempler le Fils de Dieu.

3. Il t’attend derrière tes rancœurs et, comme tu les déposes, il apparaît en pleine lumière à l’endroit même où se dressait chacune d’elles. 2 Car chaque rancœur est un blocage à la vue, et lorsqu’il est levé tu vois le Fils de Dieu où il a toujours été. 3 Il se tient dans la lumière, mais tu étais dans les ténèbres. 4 Chaque rancœur a rendu les ténèbres plus profondes, et tu ne pouvais pas voir.

4. Aujourd’hui nous essaierons de voir le Fils de Dieu. 2 Nous ne nous laisserons pas être aveugles à son sujet; nous ne regarderons pas nos rancœurs. 3 Ainsi est renversée la vue du monde, comme nous regardons vers la vérité, loin de la peur. 4 Nous choisirons une personne que tu as utilisée comme cible de tes rancœurs, et nous mettrons de côté les rancœurs et la regarderons. 5 Quelqu’un, peut-être, que tu crains ou même que tu hais; quelqu’un que tu penses aimer qui t’a mis en colère; quelqu’un que tu appelles ton ami mais que tu considères parfois peu commode ou difficile à contenter, exigeant, irritant ou infidèle à l’idéal qu’il devrait accepter pour sien, selon le rôle que tu lui as assigné.

5. Tu sais qui choisir : son nom t’a déjà traversé l’esprit. 2 Il sera celui à qui nous demanderons que le Fils de Dieu te soit montré. 3 En le voyant derrière les rancœurs que tu as nourries contre lui, tu apprendras que ce qui restait caché tant que tu ne le voyais pas est là en chacun, et peut être vu. 4 Celui qui était un ennemi est plus qu’un ami quand il est rendu libre de prendre le saint rôle que lui a assigné le Saint-Esprit. 5 Qu’il soit ton sauveur aujourd’hui. 6 Tel est son rôle dans le plan de Dieu ton Père.

6. Pendant nos périodes d’exercice plus longues aujourd’hui nous le verrons dans ce rôle. 2 Tu essaieras de le tenir dans ton esprit, d’abord tel que tu le considères maintenant. 3 Tu passeras en revue ses fautes, les difficultés que tu as eues avec lui, la douleur qu’il t’a causée, sa négligence et toutes les blessures petites et grandes qu’il t’a faites. 4 Tu regarderas son corps avec ses défauts mais aussi avec ses meilleurs côtés, et tu penseras à ses erreurs et même à ses “péchés”.

7. Demandons ensuite à Celui Qui connaît ce Fils de Dieu dans sa réalité et sa vérité, de pouvoir le regarder d’une façon différente, et de voir briller notre sauveur dans la lumière du vrai pardon, à nous donné. 2 Nous Lui demandons au saint Nom de Dieu et de Son Fils, aussi saint que Lui :

3 Que je voie mon sauveur en celui-ci que Tu as désigné pour être celui à qui je demande de me conduire à la sainte lumière dans laquelle il se tient, afin que je me joigne à lui.

4 Les yeux du corps sont fermés et, tandis que tu penses à celui qui t’a peiné, laisse la lumière en lui être montrée à ton esprit par-delà tes rancœurs.

8. Ce que tu as demandé ne peut pas t’être nié. 2 Ton sauveur attend cela depuis longtemps. 3 Il voudrait être libre et faire tienne sa liberté. 4 Le Saint-Esprit Se penche de lui vers toi, ne voyant pas de séparation dans le Fils de Dieu. 5 Et ce que tu vois par Lui vous libèrera tous les deux. 6 Sois très tranquille maintenant et regarde ton sauveur en pleine lumière. 7 Aucune sombre rancœur n’en obscurcit la vue. 8 Tu as permis au Saint-Esprit d’exprimer par lui le rôle que Dieu Lui a donné afin que tu sois sauvé.

9. Dieu te remercie de ces moments de calme aujourd’hui où tu as mis de côté tes images et regardé le miracle de l’amour que le Saint-Esprit te montrait à leur place. 2 Le monde et le Ciel se joignent pour te remercier, car il n’est pas une Pensée de Dieu qui ne se réjouisse quand tu es sauvé, et le monde entier avec toi.

10. Nous nous souviendrons de cela tout le long de la journée et nous prendrons le rôle qui nous est assigné comme partie du plan de Dieu pour le salut, et non du nôtre. 2 La tentation tombe quand nous permettons à chacun de ceux que nous rencontrons de nous sauver et que nous refusons de cacher sa lumière derrière nos rancœurs. 3 À chacun de ceux que tu rencontres, et de ceux auxquels tu penses ou dont tu te souviens du passé, permets que le rôle de sauveur soit donné, afin de le partager avec lui. 4 Pour vous deux aussi bien que pour tous ceux qui ne voient pas, nous prions :

5 Que les miracles remplacent toutes les rancœurs.

17 mars 2013

UCEM~LEÇON 77 – J’ai droit aux miracles.

18 mars ~ miracle blind man03

LEÇON 77

J’ai droit aux miracles.

1. Tu as droit aux miracles à cause de ce que tu es. 2 Tu recevras des miracles à cause de ce que Dieu est. 3 Et tu offriras des miracles parce que tu ne fais qu’un avec Dieu. 4 Encore une fois, comme le salut est simple ! 5 C’est le simple énoncé de ta véritable Identité. 6 C’est ce que nous allons célébrer aujourd’hui.

2. Ton droit aux miracles ne réside pas dans tes illusions à ton sujet. 2 Il ne dépend d’aucun des pouvoirs magiques que tu t’es attribués ni d’aucun des rituels que tu as élaborés. 3 Il est inhérent à la vérité de ce que tu es. 4 Il est implicite dans ce que Dieu ton Père est. 5 Il était assuré en ta création et garanti par les lois de Dieu.

3. Aujourd’hui nous allons réclamer les miracles auxquels tu as droit, puisqu’ils t’appartiennent. 2 Une pleine délivrance du monde que tu as fait t’a été promise. 3 Il t’a été assuré que le Royaume de Dieu était en toi, et que jamais il ne pouvait être perdu. 4 Nous ne demandons rien de plus que ce qui nous appartient en vérité. 5 Aujourd’hui, toutefois, nous allons aussi nous assurer que nous ne nous contenterons pas de moins.

4. Commence les périodes d’exercice plus longues en te disant avec confiance que tu as droit aux miracles. 2 Les yeux fermés, rappelle-toi que tu ne demandes que ce qui t’appartient de droit. 3 Rappelle-toi aussi que les miracles ne sont jamais pris à l’un et donnés à un autre, et qu’en réclamant tes droits tu soutiens les droits de chacun. 4 Les miracles n’obéissent pas aux lois de ce monde. 5 Ils découlent simplement des lois de Dieu.

5. Après cette brève phase d’introduction, attends tranquillement l’assurance que ta requête est exaucée. 2 Tu as demandé le salut du monde et le tien. 3 Tu as demandé que les moyens te soient donnés par lesquels il est accompli. 4 Tu ne peux manquer d’en être assuré. 5 Tu ne fais que demander que la Volonté de Dieu soit faite.

6. En faisant cela, tu ne demandes pas vraiment quelque chose. 2 Tu énonces un fait qui ne peut être nié. 3 Le Saint-Esprit ne peut que t’assurer que ta requête est exaucée. 4 Le fait est que tu as accepté. 5 Il n’y a pas de place pour le doute et l’incertitude aujourd’hui. 6 Nous posons enfin une réelle question. 7 La réponse est le simple énoncé d’un simple fait. 8 Tu recevras l’assurance que tu cherches.

7. Nos périodes d’exercice plus courtes seront fréquentes et seront aussi consacrées à nous rappeler un simple fait. 2 Dis-toi souvent aujourd’hui :

3 J’ai droit aux miracles.

4 Demande-les chaque fois qu’une situation se présente dans laquelle ils sont nécessaires. 5 Tu reconnaîtras ces situations. 6 Et puisque tu ne comptes pas sur toi-même pour trouver le miracle, tu as pleinement droit de le recevoir chaque fois que tu demandes.

8. Souviens-toi aussi de ne pas te satisfaire de moins que la réponse parfaite 2 En cas de tentation, dis-toi rapidement :

3 Je n’échangerai pas les miracles contre des rancœurs.

4 Je veux seulement ce qui m’appartient.

5 Dieu a établi mon droit aux miracles.