11 mai 2010

UCEM~LEÇON 132 - Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu’il était.

12 mai ~ thegreatescape

LEÇON 132

Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu’il était.

1. Qu’est-ce qui garde le monde enchaîné, si ce n’est tes croyances ? 2 Et qu’est-ce qui peut sauver le monde, sauf ton Soi ? 3 La croyance est certes puissante. 4 Les pensées que tu as sont puissantes et les illusions sont aussi fortes en leurs effets que la vérité. 5 Un fou pense que le monde qu’il voit est réel, et il n’en doute pas. 6 Il n’est pas possible non plus de l’influencer en mettant en question les effets de ses pensées. 7 Ce n’est que lorsque leur source est remise en question que l’espoir de la liberté lui vient enfin.

2. Or le salut est facile à atteindre, car n’importe qui est libre de changer d’esprit, et toutes ses pensées changent du même coup. 2 Maintenant la source de la pensée a changé, car changer d’esprit signifie que tu as changé la source de toutes les idées que tu as, que tu as jamais eues ou aura jamais. 3 Tu libères le passé de ce que tu pensais auparavant. 4 Tu libères le futur de toutes les anciennes pensées qui étaient de chercher ce que tu ne veux pas trouver.

3. Le seul temps qui reste maintenant est le présent. 2 C’est ici dans le présent que le monde est rendu libre. 3 Car en laissant le passé être levé et en délivrant le futur de tes anciennes peurs, tu trouves l’évasion et la donnes au monde. 4 Tu as rendu le monde esclave de toutes tes peurs, de tes doutes et de tes misères, de ta douleur et de tes larmes; et tous tes chagrins l’oppressent et le gardent prisonnier de tes croyances. 5 La mort le frappe partout parce que tu gardes les amères pensées de mort dans ton esprit.

4. Le monde n’est rien en soi. 2 Ton esprit doit lui donner une signification. 3 Et ce que tu y vois, ce sont tes souhaits mais mis en scène, de sorte que tu peux les regarder et les penser réels. 4 Peut-être penses-tu que tu n’as pas fait le monde, mais que tu es venu contre ton gré dans ce qui était déjà fait et qui n’attendait guère tes pensées pour lui donner une signification. 5 Or en vérité tu as trouvé exactement ce que tu cherchais quand tu es venu.

5. Il n’y a pas de monde à part de ce que tu souhaites, et en cela réside ton ultime délivrance. 2 Ne fais que changer d’esprit sur ce que tu veux voir et le monde entier doit changer en conséquence. 3 Les idées ne quittent pas leur source. 4 Ce thème central est souvent énoncé dans le texte et tu dois le garder à l’esprit si tu veux comprendre la leçon d’aujourd’hui. 5 Ce n’est pas l’orgueil qui te dit que tu as fait le monde que tu vois et qu’il change comme tu changes d’esprit.

6. Mais c’est l’orgueil qui soutient que tu es venu dans un monde tout a fait séparé de toi-même, imperméable à ce que tu penses et tout à fait à part de ce que tu pourrais penser qu’il est. 2 Il n’y a pas de monde ! 3 Voilà la pensée centrale que le cours tente d’enseigner. 4 Tous ne sont pas prêts à l’accepter, et chacun doit aller aussi loin qu’il peut se laisser conduire sur la route menant à la vérité. 5 Il reviendra pour aller encore plus loin, ou peut-être reculera-t-il un moment pour revenir ensuite.

7. Mais la guérison est le don de ceux qui sont préparés à apprendre qu’il n’y a pas de monde et qui peuvent accepter la leçon maintenant. 2 D’être prêts leur apportera la leçon sous une forme qu’ils peuvent comprendre et reconnaître. 3 Certains la voient soudainement au seuil de la mort et se lèvent pour l’enseigner. 4 D’autres la trouvent dans une expérience qui n’est pas de ce monde, qui leur montre que le monde n’existe pas parce que ce qu’ils voient doit être la vérité, et pourtant cela contredit nettement le monde.

8. Et certains la trouveront dans ce cours, et dans les exercices que nous faisons aujourd’hui. 2 L’idée d’aujourd’hui est vraie parce que le monde n’existe pas. 3 Et s’il est en fait ta propre imagination, alors tu peux le relâcher de toutes les choses que tu as jamais pensé qu’il était, en changeant simplement toutes les pensées qui lui ont donné ces apparences. 4 Les malades sont guéris quand tu lâches prise de toutes pensées de maladie, et les morts ressuscitent quand tu laisses les pensées de vie remplacer toutes les pensées que tu as jamais eues de la mort.

9. Maintenant il faut insister à nouveau sur une leçon qui a déjà été répétée, car elle contient le solide fondement de l’idée d’aujourd’hui. 2 Tu es tel que Dieu t’a créé. 3 Il n’y a pas de lieu où tu puisses souffrir ni de temps qui puisse apporter un changement à ton état éternel. 4 Comment un monde de temps et de lieu peut-il exister, si tu restes tel que Dieu t’a créé ?

10. Qu’est-ce que la leçon d’aujourd’hui, sauf une autre façon de dire que connaître ton Soi est le salut du monde ? 2 Libérer le monde de toute espèce de douleur n’est que changer d’esprit à ton sujet. 3 Il n’y a pas de monde à part de tes idées parce que les idées ne quittent pas leur source, et tu maintiens le monde au-dedans de ton esprit en pensée.

11. Or, si tu es tel que Dieu t’a créé, tu ne peux penser à part de Lui ni faire ce qui ne partage pas Son intemporalité et Son Amour. 2 Ceux-ci sont-ils inhérents au monde que tu vois ? 3 Crée-t-il comme Lui ? 4 À moins qu’il ne le fasse, il n’est pas réel et ne peut pas être du tout. 5 Si tu es réel, le monde que tu vois est faux, car la création de Dieu est différente du monde à tous égards. 6 Et, de même que c’est Sa Pensée par laquelle tu as été créé, de même ce sont tes pensées qui l’ont fait et doivent le libérer, pour que tu connaisses les Pensées que tu partages avec Dieu.

12. Délivre le monde ! 2 Tes créations réelles attendent cette délivrance pour te donner paternité, non pas sur des illusions mais comme Dieu en vérité. 3 Dieu partage Sa Paternité avec toi qui es Son Fils, car Il ne fait pas de distinction entre ce qui est Lui-même et ce qui est encore Lui-même. 4 Ce qu’Il crée n’est pas à part de Lui, et nulle part le Père ne finit et le Fils ne commence comme quelque chose de séparé de Lui.

13. Il n’y a pas de monde parce qu’il est une pensée à part de Dieu, faite pour séparer le Père et le Fils, pour arracher une partie de Dieu Lui-même et ainsi détruire Son Entièreté. 2 Est-ce qu’un monde qui vient de cette idée peut être réel ? 3 Peut-il être quelque part ? 4 Nie les illusions, mais accepte la vérité. 5 Nie que tu es une ombre posée brièvement sur un monde qui se meurt. 6 Délivre ton esprit, et tu verras un monde délivré.

14. Aujourd’hui notre but est de libérer le monde de toutes les vaines pensées que nous avons jamais eues à son sujet et au sujet de toutes les choses vivantes que nous y voyons. 2 Elles ne peuvent pas être là. 3 Pas plus que nous. 4 Car nous sommes, avec elles, dans la demeure que notre Père a établie pour nous. 5 Et nous qui sommes tels qu’Il nous a créés, nous voudrions en ce jour relâcher le monde de chacune de nos illusions, afin d’être libres.

15. Commence les périodes d’exercice de quinze minutes, que nous ferons deux fois aujourd’hui, par ceci :

2 Moi qui reste tel que Dieu m’a créé, je voudrais relâcher le monde de tout ce que je pensais qu’il était.

3 Car je suis réel parce que le monde ne l’est pas, et je voudrais connaître ma propre réalité.

4 Ensuite repose-toi simplement, attentif sans être tendu, et laisse ton esprit dans la quiétude être changé afin que le monde soit libéré, avec toi.

16. Tu n’as pas besoin de te rendre compte que la guérison vient à de nombreux frères à l’autre bout du monde, aussi bien qu’à ceux que tu vois près de toi, tandis que tu envoies ces pensées pour bénir le monde. 2 Mais tu ressentiras ta propre délivrance, même si tu ne comprends peut-être pas encore tout à fait que tu ne pourrais jamais être délivré seul.

17. Tout le long du jour, augmente la liberté envoyée par tes idées au monde entier, et dis chaque fois que tu es tenté de nier le pouvoir de ton simple changement d’esprit :

2 Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu’il était, et je choisis ma propre réalité à la place.

L’Inspiration

Concept de soi versus Soi (Texte 31.V)

1. L’apprentissage du monde est bâti sur un concept de soi ajusté à la réalité du monde. 2 Il lui va bien. 3 Car c’est une image qui convient à un monde d’ombres et d’illusions. 4 Il est ici chez lui, où ce qu’il voit ne fait qu’un avec lui. 5 C’est à la construction d’un concept de soi que sert l’apprentissage du monde. 6 Tel est son but : que tu viennes sans un soi, et que tu en fasses un au fur et à mesure. 7 Et au moment où tu atteins la «maturité», tu l’as perfectionné, pour traiter le monde d’égal à égal, en accord avec ses exigences.

2. Le concept de soi est fait par toi. 2 Il n’a pas du tout de ressemblance avec toi. 3 C’est une idole, faite pour prendre la place de ta réalité en tant que Fils de Dieu. 4 Le concept de soi que le monde voudrait enseigner n’est pas la chose qu’il paraît être. 5 Car il est fait pour servir deux buts, dont un seul peut être reconnu par l’esprit. 6 Le premier présente la face de l’innocence, l’aspect qui subit. 7 C’est cette face qui sourit, charme et semble même aimer. 8 Elle recherche des compagnons, et elle regarde, parfois avec pitié, la souffrance, et parfois offre un réconfort. 9 Elle croit qu’elle est bonne dans un monde mauvais.

3. Cet aspect peut se mettre en colère, car le monde est infâme et incapable de fournir l’amour et le refuge que l’innocence mérite. 2 Ainsi cette face est-elle souvent mouillée de larmes devant les injustices que le monde accorde à ceux qui voudraient être généreux et bons. 3 Cet aspect n’attaque jamais en premier. 4 Mais chaque jour cent petites choses lancent de petits assauts contre son innocence, le provoquant jusqu’à l’irritation, et enfin jusqu’à l’insulte et l’injure ouvertes.

4. La face de l’innocence que porte si fièrement le concept de soi peut tolérer l’attaque en légitime défense, car n’est-ce pas un fait bien connu que le monde traite rudement l’innocence sans défense? 2 Nul ne fait une image de lui-même sans y mettre cette face, car il en a besoin. 3 L’autre côté, il ne veut pas le voir. 4 C’est pourtant là que l’apprentissage du monde a ses visées, car c’est là qu’est établie la «réalité» du monde, pour veiller à ce que l’idole dure.

5. Sous la face de l’innocence, il y a une leçon que le concept de soi a été fait pour enseigner. 2 C’est la leçon d’un terrible déplacement et d’une peur si dévastatrice que la face qui sourit au-dessus doit à jamais détourner son regard, de crainte de percevoir la traîtrise qu’elle cache. 3 La leçon enseigne ceci : «Je suis la chose que tu as faite de moi, et quand tu me regardes, tu es condamné à cause de ce que je suis.» 4 À ce concept de soi le monde réagit avec un sourire d’approbation, car il garantit que les chemins du monde sont bien gardés, et que ceux qui les parcourent ne s’échapperont point.

6. Voici la leçon centrale qui assure que ton frère est condamné éternellement. 2 Car ce que tu es est maintenant devenu son péché. 3 Pour cela, il n’est pas de pardon possible. 4 Peu importe maintenant ce qu’il fait, car tu lèves un doigt accusateur, inébranlablement et mortellement pointé vers lui. 5 Il pointe aussi vers toi, mais cela est gardé encore plus profondément dans le brouillard sous la face de l’innocence. 6 Dans ces caveaux voilés, tous ses péchés et tous les tiens sont préservés et gardés dans les ténèbres, où ils ne peuvent pas être perçus comme des erreurs, ce que la lumière montrerait sûrement. 7 Tu ne peux pas être blâmé de ce que tu es, pas plus que tu ne peux changer les choses que cela te fait faire. 8 Ton frère est donc pour toi le symbole de tes péchés, et tu ne fais que le condamner en silence, et pourtant avec une urgence qui n’a point de cesse, pour la chose haïe que tu es.

7. Les concepts sont appris. 2 Ils ne sont pas naturels. 3 À part de l’apprentissage, ils n’existent pas. 4 Ils ne sont pas donnés, donc ils doivent être faits. 5 Aucun d’eux n’est vrai, et beaucoup proviennent d’imaginations fiévreuses, échauffées par la haine et les distorsions nées de la peur. 6 Qu’est-ce qu’un concept, sinon une pensée à laquelle son faiseur donne une signification qui lui est propre? 7 Les concepts maintiennent le monde. 8 Mais ils ne peuvent être utilisés pour démontrer que le monde est réel. 9 Car ils sont tous faits à l’intérieur du monde, nés dans son ombre, grandis à sa manière et enfin «mûris» dans sa pensée. 10 Ce sont des idées d’idoles, peintes avec les brosses du monde, lesquelles ne peuvent pas faire une seule image représentant la vérité.

8. Un concept de soi est in-signifiant, car nul ici ne peut voir à quoi il sert, ni par conséquent se représenter ce que c’est. 2 Or tout l’apprentissage que le monde dirige commence et finit dans le seul but de t’enseigner ce concept de toi-même, afin que tu choisisses de suivre les lois de ce monde et jamais ne cherches à aller au-delà de ses routes, ni ne te rendes compte de la façon dont tu te vois toi-même. 3 Maintenant le Saint-Esprit doit trouver une façon de t’aider à voir que ce concept de soi doit être défait, si quelque paix d’esprit doit t’être donnée. 4 Il ne peut pas non plus être désappris, sauf par des leçons visant à enseigner que tu es quelque chose d’autre. 5 Car autrement, il te serait demandé d’échanger ce que tu crois maintenant contre une perte totale de soi, et une plus grande terreur surgirait en toi.

9. C’est pourquoi les plans de leçon du Saint-Esprit sont structurés en étapes faciles; de sorte que même s’il y a parfois un certain malaise ou quelque détresse, il n’y a pas de bris de ce qui a été appris mais une simple retraduction de ce qui semble en faire la preuve. 2 Considérons donc ce qu’il y a comme preuve que tu es ce que ton frère a fait de toi. 3 Car bien que tu ne perçoives pas encore que c’est ce que tu penses, tu as sûrement appris jusqu’ici que tu te conduis comme si ce l’était. 4 Réagit-il pour toi? 5 Et sait-il exactement ce qui pourrait arriver? 6 Peut-il voir ton avenir et décréter, par avance, ce que tu devrais faire en toute circonstance? 7 Il doit avoir fait le monde tout autant que toi pour avoir une telle prescience des choses à venir.

10. Que tu sois ce que ton frère a fait de toi, cela semble très improbable. 2 Même s’il l’avait fait, qui t’a donné la face de l’innocence? 3 Est-ce ta contribution? 4 Qui, donc, est le «toi» qui l’as faite? 5 Et qui est trompé par toute ta bonté, et l’attaque ainsi? 6 Oublions la sottise du concept et ne pensons qu’à ceci : il y a deux parties à ce que tu penses être. 7 Si l’une était générée par ton frère, qui était là pour faire l’autre? 8 Et à qui quelque chose doit-il être caché? 9 Si le monde est mauvais, il reste qu’il n’est pas besoin de cacher ce dont tu es fait. 10 Qui est là pour le voir? 11 Et qu’est-ce, sinon ce qui est attaqué, qui pourrait avoir besoin de défense?

11. Peut-être que la raison pour laquelle ce concept doit être gardé dans les ténèbres, c’est que, à la lumière, celui qui ne le penserait pas vrai, c’est toi. 2 Et qu’arriverait-il au monde que tu vois, si toutes ses fondations étaient enlevées? 3 Ton concept du monde dépend de ce concept de soi. 4 Et les deux disparaîtraient, si jamais l’un ou l’autre était mis en doute. 5 Le Saint-Esprit ne cherche pas à jeter la panique en toi. 6 Ainsi demande-t-Il simplement s’il est possible de soulever juste une petite question.

12. Il y a des alternatives quant à la chose que tu dois être. 2 Tu pourrais, par exemple, être la chose que tu as choisie que soit ton frère. 3 Cela déplace le concept de soi de ce qui était entièrement passif, en faisant au moins une place pour un choix actif, et l’admission dans une certaine mesure qu’il doit y avoir eu interaction. 4 Il y a une certaine compréhension de ce que tu as choisi pour vous deux, et que ce qu’il représente a une signification qui lui a été donnée par toi. 5 Cela jette aussi un peu de lumière sur la loi de la perception voulant que ce que tu vois reflète l’état d’esprit de celui qui perçoit. 6 Or qui est celui qui a choisi en premier? 7 Si tu es ce que tu as choisi que soit ton frère, c’est qu’il y avait des alternatives parmi lesquelles choisir, et quelqu’un doit d’abord avoir décidé laquelle choisir, en laissant tomber l’autre.

13. Quoique cette étape apporte des gains, elle n’aborde pas encore une question fondamentale. 2 Quelque chose a dû venir avant ces concepts de soi. 3 Et quelque chose a dû faire l’apprentissage qui leur a donné lieu. 4 Et cela ne peut pas non plus être expliqué par l’un ou l’autre point de vue. 5 Le principal avantage à passer du premier au second, c’est que tu as en quelque sorte pris part au choix par ta propre décision. 6 Mais ce gain vient au prix d’une perte presque égale, car maintenant tu te trouves accusé de culpabilité pour ce qu’est ton frère. 7 Et tu dois partager sa culpabilité, parce que tu l’as choisie pour lui à l’image de la tienne. 8 Alors qu’auparavant, lui seul était traître, maintenant tu dois être condamné avec lui.

14. Le concept de soi a toujours été la grande préoccupation du monde. 2 Et chacun croit qu’il doit trouver la réponse à l’énigme de lui-même. 3 Le salut peut être vu comme rien de plus que l’évasion hors des concepts. 4 Il ne se soucie pas du contenu de l’esprit, mais de la simple affirmation qu’il pense. 5 Et ce qui peut penser a le choix, et on peut lui montrer que des pensées différentes ont des conséquences différentes. 6 Ainsi il peut apprendre que tout ce qu’il pense reflète la profonde confusion qu’il ressent quant à savoir comment il a été fait et ce qu’il est. 7 Et le concept de soi paraît vaguement répondre à ce qu’il ne connaît pas.

15. Ne cherche pas ton Soi dans les symboles. 2 Il ne peut y avoir de concept qui puisse représenter ce que tu es. 3 Qu’importe le concept que tu acceptes tant que tu perçois un soi qui interagit avec le mal et réagit à des choses infâmes? 4 Ton concept de toi-même restera encore tout à fait in-signifiant. 5 Et tu ne percevras pas que tu ne peux interagir qu’avec toi-même. 6 Voir un monde coupable n’est que le signe que ton apprentissage a été guidé par le monde, et que tu le vois comme tu te vois toi-même. 7 Le concept de soi embrasse tout ce que tu regardes, et rien n’est en-dehors de cette perception. 8 Si tu peux être blessé par quoi que ce soit, tu vois une image de tes souhaits secrets. 9 Rien de plus. 10 Et dans ta souffrance quelle qu’elle soit, tu vois ton désir dissimulé de tuer.

16. Tu feras de nombreux concepts de soi tout au long de ton apprentissage. 2 Chacun montrera les changements dans tes propres relations, au fur et à mesure que ta perception de toi-même sera changée. 3 Il y aura une certaine confusion chaque fois qu’il y a un changement, mais sois reconnaissant de ce que l’apprentissage du monde relâche sa prise sur ton esprit. 4 Garde confiance et sois sûr et heureux qu’il finira par disparaître, et laissera ton esprit en paix. 5 Le rôle de l’accusateur apparaîtra à de nombreux endroits et sous de nombreuses formes. 6 Et chacune semblera t’accuser. 7 Or ne crains pas qu’elle ne soit pas défaite.

17. Le monde ne peut pas enseigner d’images de toi à moins que tu ne veuilles les apprendre. 2 Le temps viendra où toutes les images auront passé, et tu verras que tu ne connais pas ce que tu es. 3 C’est à cet esprit descellé et ouvert que la vérité retourne, sans être entravée ni liée. 4 Là où les concepts de soi ont été mis de côté, la vérité est révélée exactement telle qu’elle est. 5 Quand chaque concept a été mis en doute et en question, et reconnu comme n’étant fondé sur aucune hypothèse qui tiendrait à la lumière, alors la vérité est laissée libre d’entrer en son sanctuaire, propre et libre de culpabilité. 6 Il n’est pas d’énoncé que le monde ait plus peur d’entendre que celui-ci :

7 Je ne connais pas la chose que je suis, et je ne sais donc pas ce que je fais, où je suis, comment regarder le monde ni comment me regarder moi-même.

8 Or dans cette leçon naît le salut. 9 Et Ce que tu es te parlera de Soi-même.

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