31 juillet 2013

UCEM~LEÇON 213–Révision de l’idée de la leçon 193.

LEÇON 213

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (193) Toutes choses sont des leçons que Dieu voudrait que j’apprenne.

2 Une leçon est un miracle que Dieu m’offre à la place de pensées que j’ai faites qui me blessent.

3 Ce que j’apprends de Lui devient la voie qui me rend libre.

4 Je choisis donc d’apprendre Ses leçons et d’oublier les miennes.

5 Je ne suis pas un corps. 6 Je suis libre.

7 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

30 juillet 2013

UCEM~LEÇON 212 – Révision de la leçon 192.

LEÇON 212

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (192) J’ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse.

2 Je cherche la fonction qui me rendrait libre de toutes les vaines illusions du monde.

3 Seule la fonction que Dieu m’a donnée peut offrir la liberté.

4 C’est cela seul que je cherche et cela seul que j’accepterai pour mien.

5 Je ne suis pas un corps. 6 Je suis libre.

7 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

29 juillet 2013

UCEM~LEÇON 211 – Révision de la leçon 191.

LEÇON 211

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (191) Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

2 En silence et en véritable humilité je cherche la gloire de Dieu, pour la contempler dans le Fils qu’Il a créé comme étant mon Soi.

3 Je ne suis pas un corps. 4 Je suis libre.

5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

28 juillet 2013

UCEM~LEÇON 210 – Révision de la leçon 190.

LEÇON 210

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (190) Je choisis la joie de Dieu au lieu de la douleur.

2 La douleur est ma propre idée.

3 Ce n’est pas une Pensée de Dieu mais une pensée que j’ai eu à part de Lui et de Sa Volonté.

4 Sa Volonté est la joie et seulement la joie pour Son Fils bien-aimé.

5 Et c’est cela que je choisis au lieu de ce que j’ai fait.

6 Je ne suis pas un corps. 7 Je suis libre.

8 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé­.

27 juillet 2013

UCEM~LEÇON 209 – Révision de la leçon 189.

LEÇON 209

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (189) Je sens l’Amour de Dieu en moi maintenant.

2 L’Amour de Dieu est ce qui m’a créé.

3 L’Amour de Dieu est tout ce que je suis.

4 L’Amour de Dieu m’a proclamé Son Fils.

5 L’Amour de Dieu en moi me rend libre.

6 Je ne suis pas un corps. 7 Je suis libre.

8 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

26 juillet 2013

UCEM~LEÇON 208–Révision de l’idée de la leçon 188

LEÇON 208

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1.  (188) La paix de Dieu luit en moi maintenant.

2 Je serai calme et laisserai la terre être calme avec moi.

3 Et dans ce calme nous trouverons la paix de Dieu.

4 Elle est au-dedans de mon cœur, qui témoigne de Dieu Lui-même.

5 Je ne suis pas un corps. 6 Je suis libre.

7 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

25 juillet 2013

UCEM~LEÇON 207 – Révision de la leçon 187.

LEÇON 207

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (187) Je bénis le monde parce que je me bénis moi-même.

2 La bénédiction de Dieu luit sur moi du fond de mon cœur, où Il demeure.

3 J’ai seulement besoin de me tourner vers Lui pour que fonde tout chagrin, tandis que j’accepte Son Amour illimité pour moi.

4 Je ne suis pas un corps. 5 Je suis libre.

6 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

23 juillet 2013

UCEM~LEÇON 205 – Révision de la leçon 185.

24 juillet ~ images

LEÇON 205

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (185) Je veux la paix de Dieu.

2 La paix de Dieu est tout ce que je veux.

3 La paix de Dieu est mon seul but, auquel vise toute ma vie ici; c’est la fin que je cherche, mon but et ma fonction et ma vie, tant que je demeure là où je ne suis pas chez moi.

4 Je ne suis pas un corps. 5 Je suis libre.

6 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

22 juillet 2013

UCEM~LEÇON 204 – Révision de la leçon 184.

LEÇON 204

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (184) Le Nom de Dieu est mon héritage.

2 Le Nom de Dieu me rappelle que je suis son Fils et non l’esclave du temps, non soumis aux lois qui gouvernent le monde des illusions malades, libre en Dieu, ne faisant qu’un avec Lui pour toujours et à jamais.

3 Je ne suis pas un corps. 4 Je suis libre.

5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

21 juillet 2013

UCEM~LEÇON 203 – Révision de la leçon 183.

LEÇON 203

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (183) J’invoque le Nom de Dieu et le mien.

2 Le Nom de Dieu est ma délivrance de toute pensée de mal et de péché, parce que c’est le mien aussi bien que le Sien.

3 Je ne suis pas un corps. 4 Je suis libre.

5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

20 juillet 2013

UCEM~LEÇON 202 – Révision de la leçon 182.

LEÇON 202

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

(182) Je serai calme un instant et rentrerai chez moi.

Pourquoi choisirais-je de rester un instant de plus là où je ne suis pas à ma place, quand Dieu Lui-même m’a donné Sa Voix pour me rappeler chez moi ?

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

19 juillet 2013

UCEM~LEÇON 201 – Révision de la leçon 181.

LEÇON 201

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

1. (181) J’ai confiance en mes frères, qui ne font qu’un avec moi.

2 Il n’en est pas un qui ne soit mon frère.

3 Je suis doté d’unité avec l’univers et Dieu, mon Père, seul Créateur du tout qui est mon Soi, à jamais Un avec moi.

4 Je ne suis pas un corps. 5 Je suis libre.

6 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

UCEM~RÉVISION VI–Introduction de la révision des leçons 181 à 200.

RÉVISION VI

Introduction

1. Pour cette révision nous prenons une seule idée chaque jour et nous la répétons aussi souvent que possible. 2 Outre le temps que tu donnes matin et soir, qui ne devrait pas compter moins de quinze minutes, et les rappels que tu fais à chaque heure tout le long de la journée, utilise l’idée aussi souvent que possible entre-temps. 3 Chacune de ces idées suffirait à elle seule pour le salut, si elle était véritablement apprise. 4 Chacune d’elles suffirait à donner délivrance à toi-même et au monde de toute forme d’esclavage, tout en invitant la mémoire de Dieu à revenir.

2. Avec cela à l’esprit nous commençons nos exercices, durant lesquels nous passons soigneusement en revue les pensées que le Saint-Esprit nous a offertes au cours des vingt dernières leçons. 2 Chacune d’elles contient tout le curriculum si elle est comprise, mise en pratique, acceptée et appliquée à tous les événements apparents au cours de la journée. 3 Une seule suffit. 4 Mais à celle-là il ne faut faire aucune exception. 5 Ainsi nous avons besoin de toutes les utiliser en les laissant se fondre en une seule, chacune contribuant au tout que nous apprenons.

3. Ces sessions d’exercice, comme notre dernière révision, sont centrées sur un thème central par lequel nous commençons et terminons chaque leçon. 2 Le voici :

  • 3 Je ne suis pas un corps.
  • 4 Je suis libre.
  • 5 Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

6 La journée commence et finit par ceci. 7 Et nous le répétons chaque fois que l’heure sonne, ou que nous nous souvenons, entre-temps, que nous avons une fonction qui transcende le monde que nous voyons. 8 Outre cela, et la répétition de la pensée particulière que nous pratiquons ce jour-là, aucune forme d’exercice n’est préconisée, si ce n’est un profond renoncement à tout ce qui encombre l’esprit et le rend sourd à la raison, à la santé d’esprit et à la simple vérité.

4. Nous tenterons d’aller au-delà de tous les mots et de toutes les formes particulières d’exercice pendant cette révision. 2 Car nous tentons, cette fois, d’avoir le pas plus rapide sur un chemin plus court vers la sérénité et la paix de Dieu. 3 Nous fermons simplement les yeux, puis nous oublions tout ce que nous pensions savoir et comprendre. 4 Car ainsi la délivrance nous est donnée de tout ce que nous ne savions pas et n’arrivions pas à comprendre.

5. Il y a une seule exception à ce manque de structure. 2 Ne permets à aucune vaine pensée de passer incontestée. 3 Si tu en remarques une, nie son emprise et dépêche-toi d’assurer ton esprit que ce n’est pas ce qu’il voudrait avoir. 4 Puis laisse doucement la pensée que tu as niée être abandonnée puis rapidement et sûrement remplacée par l’idée que nous pratiquons ce jour-là.

6. Quand tu es tenté, dépêche-toi de proclamer ta délivrance de la tentation en disant :

  • 2 Cette pensée, je n’en veux pas.
  • 3 À sa place, je choisis ________.

4 Ensuite répète l’idée du jour et laisse-là prendre la place de ce que tu pensais. 5 Outre ces applications particulières de l’idée de chaque jour, nous n’ajouterons que quelques expressions formelles ou pensées concrètes pour faciliter les exercices. 6 Plutôt, nous donnons ces moments de quiétude à l’Enseignant Qui instruit en silence, Qui parle de paix et donne à nos pensées toute la signification qu’elles peuvent avoir.

7. C’est à Lui que j’offre cette révision pour toi. 2 Je te confie à Sa charge et Le laisse t’enseigner quoi faire et dire et penser, chaque fois que tu te tournes vers Lui. 3 Il ne manquera pas d’être disponible pour toi, chaque fois que tu L’appelleras à ton aide. 4 Offrons-Lui toute la révision que nous commençons maintenant et n’oublions pas à Qui elle a été donnée tandis que nous nous exerçons jour après jour, en avançant vers le but qu’Il a fixé pour nous; en Lui permettant de nous enseigner comment aller, et en nous fiant complètement à Lui pour la manière dont chaque période d’exercice peut le mieux devenir un don d’amour et de liberté pour le monde.

18 juillet 2013

UCEM~LEÇON 200 – Il n’est de paix que la paix de Dieu.

LEÇON 200

Il n’est de paix que la paix de Dieu.

1. Ne cherche pas plus loin. 2 Tu ne trouveras de paix que la paix de Dieu. 3 Accepte ce fait et épargne-toi le supplice d’encore plus d’amères déceptions, d’une morne détresse et d’un sentiment de désespoir glacé et de doute. 4 Ne cherche pas plus loin. 5 Il n’y a rien d’autre que tu puisses trouver, sauf la paix de Dieu, à moins que tu ne recherches la misère et la douleur.

2. Voilà le point final où chacun doit enfin arriver, pour mettre de côté tout espoir de trouver le bonheur où il n’y en a pas; d’être sauvé par ce qui ne peut que blesser; de faire du chaos la paix, de la douleur la joie et de l’enfer le Ciel. 2 Ne tente plus de gagner en perdant, ni de mourir pour vivre. 3 Tu ne fais que te vouer à l’échec.

3. Or tu peux demander aussi facilement l’amour, le bonheur et la vie éternelle dans une paix qui n’a pas de fin. 2 Demande cela, et tu ne peux que gagner. 3 Demander ce que tu as déjà doit réussir. 4 Demander que ce qui est faux soit vrai ne peut qu’échouer. 5 Pardonne-toi tes vaines imaginations et ne cherche plus ce que tu ne peux trouver. 6 Car qu’est-ce qui pourrait être plus sot que de chercher et chercher l’enfer encore et encore, alors qu’il te suffit d’ouvrir les yeux pour voir que le Ciel est là devant toi, derrière une porte qui s’ouvre facilement pour t’accueillir ?

4. Reviens chez toi. 2 Tu n’as pas trouvé ton bonheur en ces lieux étrangers et en ces formes étrangères qui n’ont pas de signification pour toi, bien que tu aies cherché à les rendre signifiants. 3 Ta place n’est pas dans ce monde. 4 Tu es un étranger ici. 5 Mais il t’est donné de trouver le moyen par lequel le monde ne semble plus être une prison ni une geôle pour qui que ce soit.

5. La liberté t’est donnée là où tu ne voyais que chaînes et portes de fer. 2 Mais tu dois changer d’esprit quant au but du monde, si tu veux trouver à t’évader. 3 Tu seras lié jusqu’à ce que tu voies le monde entier comme béni, et que chacun soit rendu libre de tes erreurs et honoré tel qu’il est. 4 Tu ne l’as pas fait, ni toi-même non plus. 5 Et comme tu libères l’un, l’autre est accepté tel qu’il est.

6. Que fait le pardon ? 2 En vérité il n’a pas de fonction et ne fait rien. 3 Car il est inconnu au Ciel. 4 Ce n’est qu’en enfer qu’il en est besoin, et où il a à remplir une puissante fonction. 5 N’est-ce pas que l’évasion du Fils bien-aimé de Dieu des rêves mauvais qu’il imagine, mais qu’il croit vrais, est un digne but ? 6 Qui pourrait espérer plus, tant qu’il semble y avoir un choix à faire entre le succès et l’échec, l’amour et la peur ?

7. Il n’est de paix que la paix de Dieu, parce qu’Il a un seul Fils qui ne peut pas faire un monde en opposition à la Volonté de Dieu et à sa propre volonté, qui est la même que la Sienne. 2 Que pourrait-il espérer trouver dans un tel monde ? 3 Il ne peut pas avoir de réalité parce qu’il n’a jamais été créé. 4 Est-ce là qu’il voudrait chercher la paix ? 5 Ou doit-il voir que, comme il le regarde, le monde ne peut que tromper ? 6 Or il peut apprendre à le regarder d’une autre façon et trouver la paix de Dieu.

8. La paix est le pont que chacun traversera pour laisser ce monde derrière soi. 2 Mais la paix commence dans le monde perçu comme différent et mène de cette perception nouvelle jusqu’aux portes du Ciel et à la voie au-delà. 3 La paix est la réponse aux buts conflictuels, aux voyages insensés, aux poursuites effrénées et vaines, et aux entreprises in-signifiantes. 4 Maintenant la voie est facile, qui descend doucement vers le pont où la liberté réside dans la paix de Dieu.

9. Ne perdons pas de nouveau notre chemin aujourd’hui. 2 Nous allons vers le Ciel et la route est aplanie. 3 C’est seulement si nous tentons de nous en écarter qu’il peut y avoir un retard et du temps perdu inutilement sur des routes épineuses. 4 Dieu seul est sûr et Il guidera nos pas. 5 Il ne désertera pas Son Fils dans le besoin, ni ne le laissera errer à jamais loin de sa demeure. 6 Le Père appelle; le Fils entendra. 7 Et voilà tout ce qu’il y a dans ce qui paraît être un monde à part de Dieu, où les corps ont une réalité.

10. Maintenant le silence règne. 2 Ne cherche pas plus loin. 3 Tu es arrivé là où la route est jonchée de feuilles de faux désirs, tombées des arbres du désespoir que tu cherchais auparavant. 4 Maintenant elles sont sous tes pieds. 5 Et tu regardes en haut et vers le Ciel, avec les yeux du corps qui ne te serviront plus qu’un instant encore. 6 Déjà la paix est enfin reconnue et tu peux sentir sa douce étreinte qui t’entoure le cœur et l’esprit de réconfort et d’amour.

11. Aujourd’hui nous ne cherchons pas d’idoles. 2 La paix ne peut pas être trouvée en elles. 3 La paix de Dieu est à nous et nous n’accepterons ni ne voudrons rien d’autre. 4 Que la paix soit avec nous aujourd’hui. 5 Car nous avons trouvé une voie simple et heureuse pour quitter le monde de l’ambiguïté et remplacer nos buts changeants et nos rêves solitaires par un seul but indivisé et la camaraderie. 6 Car la paix est union, si elle est de Dieu. 7 Nous ne cherchons pas plus loin. 8 Nous sommes près de chez nous et nous approchons encore davantage chaque fois que nous disons :

  • 9 Il n’est de paix que la paix de Dieu, t je suis heureux et reconnaissant qu’il en soit ainsi.

17 juillet 2013

UCEM~LEÇON 199 – Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

LEÇON 199

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

1. La liberté doit être impossible aussi longtemps que tu perçois un corps comme étant toi-même. 2 Le corps est une limite. 3 Qui voudrait chercher la liberté dans un corps là où elle ne peut pas être trouvée. 4 L’esprit peut être libéré quand il ne se voit plus dans un corps, fermement attaché à lui et protégé par sa présence. 5 Si cela était la vérité, l’esprit serait certes vulnérable !

2. L’esprit qui sert le Saint-Esprit est illimité à jamais, à tous égards, par-delà les lois du temps et de l’espace, délié de toute préconception, avec la force et le pouvoir de faire tout ce qui lui est demandé. 2 Les pensées d’attaque ne peuvent entrer dans un tel esprit, parce qu’il a été donné à la Source de l’amour, et la peur ne peut jamais entrer dans un esprit qui s’est attaché à l’amour. 3 Il repose en Dieu. 4 Et qui peut avoir peur qui vit dans l’Innocence, et qui ne fait qu’aimer ?

3. Il est essentiel pour tes progrès dans ce cours que tu acceptes l’idée d’aujourd’hui et qu’elle te soit très chère. 2 Ne t’inquiète pas si pour l’ego elle est tout à fait insane. 3 Le corps est cher à l’ego parce qu’il y habite et qu’il vit en union avec la demeure qu’il a faite. 4 C’est une partie de l’illusion qui l’a gardé d’être lui-même trouvé illusoire.

4. C’est là qu’il se cache et c’est là qu’il peut être vu pour ce qu’il est. 2 Déclare ton innocence, et tu es libre. 3 Le corps disparaît, parce que tu n‘en as aucun besoin, si ce n’est le besoin que voit le Saint-Esprit. 4 Pour cela, le corps apparaîtra comme une forme utile pour ce que l’esprit doit faire. 5 Il devient ainsi un véhicule qui aide à étendre le pardon jusqu’au but intégral qu’il doit atteindre, selon le plan de Dieu.

5. Chéris l’idée d’aujourd’hui et pratique-la aujourd’hui et chaque jour. 2 Inclus-la dans chaque période d’exercice que tu fais. 3 Il n’y a pas une pensée qui n’y gagnera en pouvoir d’aider le monde et aucune qui n’y gagnera aussi en dons supplémentaires pour toi. 4 Nous sonnons l’appel de la liberté dans le monde entier avec cette idée. 5 Voudrais-tu être exempté de l’acceptation des dons que tu fais ?

6. Le Saint-Esprit est la demeure d’esprits qui cherchent la liberté. 2 En Lui ils ont trouvé ce qu’ils ont cherché. 3 Le but du corps maintenant n’est pas ambigu. 4 Et il devient parfait dans son aptitude à servir un but indivisé. 5 En réagissant sans conflit et sans équivoque à l’esprit qui n’a que la pensée de liberté pour but, le corps sert et remplit bien son but. 6 Sans le pouvoir d’asservir, c’est un digne serviteur de la liberté que l’esprit au-dedans du Saint-Esprit recherche.

7. Sois libre aujourd’hui. 2 Et apporte la liberté comme don à ceux qui se croient encore esclaves au-dedans d’un corps. 3 Sois libre, afin que le Saint-Esprit puisse faire usage de ton évasion de l’esclavage pour libérer la multitude qui se perçoit liée, impuissante et apeurée. 4 Laisse l’amour remplacer leurs peurs à travers toi. 5 Accepte le salut maintenant et confie ton esprit à Celui Qui t’appelle à Lui faire ce don. 6 Car Il voudrait te donner la liberté parfaite, la joie parfaite, et l’espoir qui trouve son plein accomplissement en Dieu.

8. Tu es le Fils de Dieu. 2 Dans l’immortalité, tu vis à jamais. 3 Ne voudrais-tu pas lui rendre ton esprit ? 4 Alors pratique bien la pensée que le Saint-Esprit te donne pour aujourd’hui. 5 Tes frères se trouvent délivrés avec toi en elle; le monde est béni avec toi, le Fils de Dieu ne pleurera plus et le Ciel rend grâce de l’augmentation de la joie que ton exercice amène même à lui. 6 Et Dieu Lui-même étend Son Amour et Son bonheur chaque fois que tu dis :

  • 7 Je ne suis pas un corps.
  • 8 Je suis libre.
  • 9 J’entends la Voix que Dieu m’a donnée et c’est seulement à elle que mon esprit obéit.

16 juillet 2013

UCEM~LEÇON 198 – Seule ma condamnation me blesse.

LEÇON 198

Seule ma condamnation me blesse.

1. Il est impossible d’être blessé. 2 Et pourtant, l’illusion fait l’illusion. 3 Si tu peux condamner, tu peux être blessé. 4 Car tu as cru que tu pouvais blesser, et le droit que tu as établi pour toi-même peut maintenant être utilisé contre toi, jusqu’à ce que tu le déposes comme chose sans valeur, non voulue et irréelle. 5 Alors l’illusion cesse d’avoir des effets, et ceux qu’elle semblait avoir seront défaits. 6 Alors tu es libre, car la liberté est ton don, et tu peux maintenant recevoir le don que tu as fait.

2. Condamne, et tu es fait prisonnier. 2 Pardonne, et tu es libéré. 3 Telle est la loi qui gouverne la perception. 4 Ce n’est pas une loi que la connaissance comprend, car la liberté fait partie de la connaissance. 5 Ainsi, condamner est impossible en vérité. 6 Ce qui semble en être l’influence et les effets ne s’est pas du tout produit. 7 Or nous devons nous en occuper un moment comme s’ils s’étaient produits. 8 L’illusion fait l’illusion. 9 Sauf une. 10 Le pardon est l’illusion qui est réponse à tout le reste.

3. Le pardon balaie tous les autres rêves et, bien qu’il soit lui-même un rêve, il n’en engendre pas d’autres. 2 Toutes les illusions, sauf celle-ci, doivent se multiplier par milliers. 3 Mais c’est ici que les illusions prennent fin. 4 Le pardon est la fin des rêves, parce que c’est un rêve d’éveil. 5 Il n’est pas lui-même la vérité. 6 Or il indique où la vérité doit se trouver, et il en donne la direction avec la certitude de Dieu Lui-même. 7 C’est un rêve dans lequel le Fils de Dieu s’éveille à son Soi et à son Père, connaissant qu’Ils ne font qu’un.

4. Le pardon est la seule route qui mène hors du désastre, passé toute souffrance et enfin loin de la mort. 2 Comment pourrait-il y avoir une autre voie, quand celle-ci est le plan de Dieu Lui-même ? 3 Et pourquoi voudrais-tu t’y opposer, lui chercher querelle, chercher à trouver mille voies par où il doit errer, mille autres possibilités ?

5. N’est-il pas plus sage de te réjouir de tenir entre les mains la réponse à tes problèmes ? 2 N’est-il pas plus intelligent de remercier Celui Qui donne le salut, et d’accepter Son don avec gratitude ? 3 Et n’est-ce pas une douceur pour toi-même d’entendre Sa Voix et d’apprendre les simples leçons qu’Il voudrait enseigner, au lieu d’essayer de rejeter Ses paroles et de substituer les tiennes à la place des Siennes ?

6. Ses paroles marcheront. 2 Ses paroles sauveront. 3 Ses paroles contiennent tout l’espoir, toutes les bénédictions et toute la joie qui se puissent jamais trouver sur cette terre. 4 Ses paroles sont nées en Dieu et viennent à toi revêtues de l’amour du Ciel. 5 Ceux qui entendent Ses paroles ont entendu le chant du Ciel. 6 Car ce sont les paroles dans lesquelles toutes se fondent enfin en une seule. 7 Et lorsque celle-ci s’effacera, la Parole de Dieu viendra prendre sa place, car elle remontera alors à la mémoire et sera aimée.

7. Il y a en ce monde de nombreux repaires apparents et séparés où la miséricorde n’a pas de signification et où l’attaque paraît justifiée. 2 Or tous ne font qu’un : un endroit où la mort est offerte au Fils de Dieu et à son Père. 3 Tu penses peut-être qu’Ils ont accepté. 4 Mais si tu regardes à nouveau l’endroit où tu voyais Leur sang, tu percevras à la place un miracle. 5 Quelle sottise de croire qu’Ils pourraient mourir ! 6 Quelle sottise de croire que tu peux attaquer ! 7 Quelle folie de penser que tu pourrais être condamné, et que le saint Fils de Dieu peut mourir !

8. Le calme de ton Soi reste intouché, inaffecté par de telles pensées, inconscient d’une quelconque condamnation qui aurait besoin de pardon. 2 Les rêves de toutes sortes sont étranges et étrangers à la vérité. 3 Et quoi d’autre que la vérité pourrait avoir une Pensée qui bâtit un pont vers elle, lequel porte les illusions de l’autre côté ?

9. Aujourd’hui nous nous exerçons à laisser la liberté venir pour faire sa demeure avec toi. 2 La vérité offre ces paroles à ton esprit, afin que tu trouves la clé de la lumière et laisses les ténèbres cesser :

  • 3 Seule ma condamnation me blesse.
  • 4 Seul mon propre pardon me rend libre.

5 N’oublie pas aujourd’hui qu’il ne peut y avoir aucune forme de souffrance qui ne cache une pensée qui ne pardonne pas. 6 Pas plus qu’il ne peut y avoir une forme de douleur que le pardon ne puisse guérir.

10. Accepte la seule illusion qui proclame qu’il n’y a pas de condamnation dans le Fils de Dieu, et le souvenir du Ciel revient instantanément; le monde est oublié et toutes ses bizarres croyances oubliées avec lui, alors que la face du Christ apparaît enfin dévoilée dans ce seul rêve. 2 Voilà le don que le Saint-Esprit tient pour toi de Dieu ton Père. 3 Que ce jour soit célébré à la fois sur la terre et dans ta sainte demeure. 4 Sois bon envers les Deux, en pardonnant les offenses dont tu Les pensais coupables, et vois ton innocence luire sur toi de la face du Christ.

11. Maintenant le silence règne tout autour du monde. 2 Maintenant le calme règne là où auparavant il y avait un torrent frénétique de pensées qui n’avaient aucun sens. 3 Il y a maintenant une lumière tranquille sur la face de la terre, rendue quiète dans un sommeil sans rêve. 4 Et maintenant seule la Parole de Dieu reste sur elle. 5 Seul cela peut encore être perçu un instant de plus. 6 Puis les symboles sont finis, et tout ce que tu as jamais pensé avoir fait a complètement disparu de l’esprit que Dieu connaît à jamais comme Son seul Fils.

12. Il n’y a pas de condamnation en lui. 2 Il est parfait en sa sainteté. 3 Il n’a pas besoin de pensées de miséricorde. 4 Qui pourrait lui faire des dons alors que tout est à lui ? 5 Et qui pourrait rêver d’offrir le pardon au Fils de l’Impeccabilité même, si pareil à Celui Dont il est le Fils que de contempler le Fils c’est ne plus percevoir et seulement connaître le Père ? 6 Dans cette vision du Fils, si brève qu’il n’y a pas même un instant entre cette seule vue et l’intemporel même, tu vois la vision de toi-même, et puis tu disparais à jamais en Dieu.

13. Aujourd’hui nous venons encore plus près de la fin de tout ce qui voudrait encore se dresser entre cette vision et notre vue. 2 Nous nous réjouissons d’être rendus si loin, et nous reconnaissons que Celui Qui nous a amenés ici ne nous abandonnera pas maintenant. 3 Car Il voudrait nous faire le don que Dieu nous a fait par Lui aujourd’hui. 4 Maintenant est le temps de ta délivrance. 5 Le temps est venu. 6 Le temps est venu aujourd’hui.

15 juillet 2013

UCEM~LEÇON 197 – Ce ne peut être que ma gratitude que je gagne.

LEÇON 197

Ce ne peut être que ma gratitude que je gagne.

1. Voici le deuxième pas que nous faisons pour libérer ton esprit de la croyance en une force extérieure dressée contre la tienne. 2 Tu fais des tentatives de douceur et de pardon. 3 Or tu les tournes à nouveau en attaque, à moins de trouver de la gratitude extérieure et profusion de remerciements. 4 Tes dons doivent être reçus avec honneur, sinon tu les retires. 5 Ainsi tu penses que les dons de Dieu sont au mieux des prêts; au pire, des tromperies qui te priveraient de tes défenses pour garantir que lorsqu’Il frappera Il tuera à coup sûr.

2. Comme il est facile de confondre Dieu et la culpabilité pour ceux qui ne savent pas ce que leurs pensées peuvent faire. 2 Nie ta force, et la faiblesse doit devenir le salut pour toi. 3 Vois-toi comme prisonnier, et des barreaux deviennent ta demeure. 4 Et tu ne quitteras pas non plus ta prison ni ne réclameras ta force jusqu’ à ce que la culpabilité et le salut ne soient pas vus comme ne faisant qu’un, et que la liberté et le salut soient perçus comme étant joints, avec la force à leur côté, à rechercher et à réclamer, à trouver et à reconnaître pleinement.

3. Le monde doit te remercier lorsque tu lui offres la délivrance de tes illusions. 2 Or tes remerciements t’appartiennent aussi, car sa délivrance ne peut que refléter la tienne. 3 Ta gratitude est tout ce que tes dons requièrent pour être l’offrande durable d’un cœur reconnaissant, délivré de l’enfer à jamais. 4 Est-ce cela que tu voudrais défaire en reprenant tes dons, parce qu’ils n’ont pas été honorés ? 5 C’est toi qui les honores et qui remercies comme il convient, car c’est toi qui as reçu les dons.

4. Peu importe si un autre pense que tes dons sont indignes. 2 Dans son esprit il y a une partie qui se joint au tien pour te remercier. 3 Peu importe si tes dons semblent perdus et sans effet. 4 Ils sont reçus là où ils sont donnés. 5 Par ta gratitude ils sont acceptés universellement, et le Cœur de Dieu Lui-même en est reconnaissant. 6 Voudrais-tu les reprendre, quand Il les a acceptés avec gratitude ?

5. Dieu bénit chaque don que tu Lui fais, et chaque don Lui est fait, parce qu’il ne peut être fait qu’à toi-même. 2 Et ce qui appartient à Dieu doit être le Sien. 3 Or jamais tu ne te rendras compte que Ses dons sont sûrs, éternels, inchangeables, illimités, à jamais redonnant, étendant l’amour et ajoutant à ta joie sans fin, tant que tu ne pardonnes que pour attaquer de nouveau.

6. Retire les dons que tu fais, et tu penseras que ce qui t’est donné t’a été retiré. 2 Mais apprends à laisser le pardon enlever les péchés que tu penses voir à l’extérieur de toi, et tu ne peux jamais penser que les dons de Dieu ne sont prêtés que pour un court moment, avant qu’il ne les arrache à nouveau dans la mort. 3 Car alors la mort n’aura pour toi aucune signification.

7. Avec la fin de cette croyance la peur est à jamais terminée. 2 Remercie ton Soi pour cela, car Il n’est reconnaissant qu’envers Dieu et Il rend grâce de toi à Lui-même. 3 À chacun de ceux qui vivent, le Christ viendra, car chacun doit vivre et se mouvoir en Lui. 4 Son Être en Son Père est en sûreté, parce que Leur Volonté est Une. 5 Leur gratitude envers tout ce qu’Ils ont créé n’a pas de fin, car la gratitude reste une partie de l’amour.

8. Merci à toi, le saint Fils de Dieu. 2 Car tel que tu as été créé, tu contiens toutes choses en ton Soi. 3 Et tu es encore tel Dieu t’a créé. 4 Tu ne peux pas non plus faire pâlir la lumière de ta perfection. 5 Dans ton cœur est posé le Cœur de Dieu. 6 Tu Lui es cher, parce que tu es Lui-même. 7 Toute gratitude t’appartient, à cause de ce que tu es.

9. Rends la gratitude comme tu la reçois. 2 Sois libre de toute ingratitude envers quiconque rend ton Soi complet. 3 Or de ce Soi nul n’est laissé à l’extérieur. 4 Rends grâce des canaux innombrables qui étendent ce Soi. 5 Tout ce que tu fais Lui est donné. 6 Tout ce que tu penses ne peut être que Ses Pensées, qui partagent avec Lui les saintes Pensées de Dieu. 7 Gagne maintenant la gratitude que tu t’es niée à toi-même quand tu as oublié la fonction que Dieu t’a donnée. 8 Mais ne pense pas qu’Il ait jamais cessé de te rendre grâce.

14 juillet 2013

UCEM~LEÇON 196 – Ce ne peut être que moi que je crucifie.

LEÇON 196

Ce ne peut être que moi que je crucifie.

1. Quand cela sera fermement compris et gardé en pleine conscience, tu ne tenteras pas de te nuire à toi-même ni de rendre ton corps esclave de la vengeance. 2 Tu ne t’attaqueras pas et tu te rendras compte qu’attaquer autrui n’est que t’attaquer toi-même. 3 Tu seras libre de l’insane croyance que d’attaquer ton frère te sauve. 4 Et tu comprendras que sa sécurité est la tienne, et que dans sa guérison tu es guéri.

2. Tu ne comprendras peut-être pas au début comment la miséricorde, illimitée et tenant toutes choses sous sa sûre protection, peut se trouver dans l’idée que nous pratiquons aujourd’hui. 2 De fait, elle peut sembler être le signe que la punition est à jamais inéluctable parce que l’ego, sous ce qu’il considère comme une menace, est prompt à citer la vérité pour sauver ses mensonges. 3 Or il doit manquer de comprendre la vérité qu’il utilise ainsi. 4 Mais tu peux apprendre à voir ces sottes applications et nier la signification qu’elles semblent avoir.

3. Ainsi tu enseignes aussi à ton esprit que tu n’es pas un ego. 2 Car les façons dont l’ego voudrait distordre la vérité ne te tromperont plus. 3 Tu ne croiras pas que tu es un corps à crucifier. 4 Et tu verras dans l’idée d’aujourd’hui la lumière de la résurrection, regardant passé toutes les pensées de crucifixion et de mort, vers les pensées de libération et de vie.

4. L’idée d’aujourd’hui est un pas que nous faisons en nous dirigeant de l’esclavage vers l’état de parfaite liberté. 2 Faisons ce pas aujourd’hui, pour aller vite dans la voie que le salut nous montre, chaque pas venant à sa place désignée au fur et à mesure que l’esprit renonce à ses fardeaux l’un après l’autre. 3 Ce n’est pas de temps dont nous avons besoin pour cela. 4 C’est seulement de désir. 5 Car ce qui semblerait devoir prendre un millier d’années peut aisément se faire en un seul instant par la grâce de Dieu.

5. La pensée lugubre et désespérée que tu peux en attaquer d’autres et y échapper toi-même t’a cloué sur la croix. 2 Peut-être semblait-elle être le salut. 3 Or elle représentait simplement la croyance que la peur de Dieu est réelle. 4 Et qu’est-ce que cela, sinon l’enfer ? 5 Qui pourrait croire que son Père est son ennemi mortel, séparé de lui, attendant le moment pour détruire sa vie et l’effacer de l’univers, sans avoir au cœur la peur de l’enfer ?

6. Telle est la forme de folie à laquelle tu crois, si tu acceptes la pensée apeurante que tu peux en attaquer un autre et être libre toi-même. 2 Jusqu’à ce que cette forme soit changée, il n’y a pas d’espoir. 3 Jusqu’à ce que tu voies que cela, au moins, doit être entièrement impossible, comment pourrait-il y avoir évasion ? 4 La peur de Dieu est réelle pour quiconque pense que cette pensée est vraie. 5 Et il n’en percevra pas la sottise, ou ne verra même pas qu’elle est là, ce qui lui permettrait de la remettre en question.

7. Pour la remettre le moindrement en question, il faut d’abord que la forme en soit changée au moins assez pour permettre que la peur de la riposte s’apaise, et que la responsabilité te soit rendue dans une certaine mesure. 2 À partir de là, tu peux au moins considérer si tu veux suivre cette voie douloureuse. 3 Jusqu’à ce que ce changement ait été accompli, tu ne peux pas percevoir que ce sont seulement tes pensées qui t’apportent la peur, et que ta délivrance dépend de toi.

8. Nos prochains pas seront faciles, si tu fais celui-là aujourd’hui. 2 À partir de là nous avançons assez rapidement. 3 Car une fois que tu comprends qu’il est impossible que tu sois blessé, sauf par tes propres pensées, la peur de Dieu doit disparaître. 4 Tu ne peux pas croire alors que la peur est causée au-dehors. 5 Et Dieu, Que tu avais pensé bannir, peut à nouveau être accueilli au-dedans de l’esprit saint qu’Il n’a jamais quitté.

9. Il est certainement possible d’entendre le chant du salut dans l’idée que nous pratiquons aujourd’hui. 2 Si ce ne peut être que toi que tu crucifies, tu n’as pas blessé le monde et tu n’as pas besoin de craindre sa vengeance et sa poursuite. 3 Tu n’as pas besoin non plus de te cacher dans la terreur de la peur mortelle de Dieu derrière laquelle la projection se dissimule. 4 La chose que tu crains le plus est ton salut. 5 Tu es fort, et c’est la force que tu veux. 6 Et tu es libre, et content de la liberté. 7 Tu as cherché à être à la fois faible et lié, parce que tu craignais ta force et ta liberté. 8 Or le salut réside en elles.

10. Il y a un instant où la terreur semble saisir ton esprit si entièrement qu’il semble n’y avoir aucun espoir d’évasion. 2 Quand tu te rends compte, une fois pour toutes, que c’est de toi dont tu as peur, l’esprit se perçoit lui-même divisé. 3 Et cela était dissimulé tant que tu croyais que l’attaque pouvait être dirigée vers l’extérieur, puis retournée de l’extérieur vers l’intérieur. 4 Il semblait que c’était un ennemi au-dehors que tu avais à craindre. 5 Ainsi un dieu au-dehors de toi devint ton ennemi mortel et la source de la peur.

11. Maintenant, pour un instant, un meurtrier est perçu au-dedans de toi, désirant ardemment ta mort, tramant contre toi des punitions jusqu’au moment où il peut enfin tuer. 2 Or en cet instant est aussi le moment où vient le salut. 3 Car la peur de Dieu a disparu. 4 Et tu peux Lui faire appel pour qu’Il te sauve des illusions par Son Amour, en L’appelant Père et toi-même Son Fils. 5 Prie pour que cet instant soit proche, aujourd’hui. 6 Éloigne-toi de la peur et avance vers l’amour.

12. Il n’est pas une Pensée de Dieu qui n’aille avec toi pour t’aider à atteindre cet instant, et vite aller au-delà, sûrement et pour toujours. 2 Quand la peur de Dieu a disparu, il n’y a plus d’obstacles qui restent encore entre toi et la sainte paix de Dieu. 3 Comme elle est douce et miséricordieuse l’idée que nous pratiquons ! 4 Accueille-la, comme tu le dois, car elle est ta délivrance. 5 Ce n’est certes que toi que ton esprit peut essayer de crucifier. 6 Or ta rédemption aussi viendra de toi.

13 juillet 2013

UCEM~LEÇON 195 – L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude.

LEÇON 195

L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude.

1. La gratitude est une leçon difficile à apprendre pour ceux qui regardent mal le monde. 2 Le plus qu’ils peuvent faire est de se voir eux-mêmes en meilleure posture que les autres. 3 Et ils essaient d’être contents parce qu’un autre semble souffrir plus qu’eux. 4 Comme de telles pensées sont pitoyables et réprobatrices ! 5 Car qui a cause de rendre grâce tandis que d’autres l’ont moins ? 6 Et qui pourrait souffrir moins parce qu’il en voit un autre souffrir plus ? 7 Ta gratitude est due à Lui seul Qui a fait disparaître toute cause de chagrin dans le monde entier.

2. Il est insane de rendre grâce à cause de la souffrance. 2 Mais il est pareillement insane de manquer de gratitude envers Celui Qui t’offre le moyen certain par lequel toute douleur est guérie et la souffrance remplacée par le rire et le bonheur. 3 Même ceux qui ne sont que partiellement sains d’esprit ne pourraient refuser de faire les pas qu’Il dirige et de suivre dans la voie qu’Il trace devant eux, pour s’évader d’une prison qu’ils pensaient sans une porte s’ouvrant sur la délivrance qu’ils perçoivent maintenant.

3. Ton frère est ton “ennemi” parce que tu vois en lui un rival te disputant ta paix; un pillard qui prend sa joie de toi et ne te laisse rien, qu’un noir désespoir, si amer et implacable qu’il ne reste plus aucun espoir. 2 Maintenant il ne reste plus rien à souhaiter, que la vengeance. 3 Maintenant tu ne peux que tenter de le faire tomber pour gésir avec toi dans la mort, aussi inutile que toi-même, avec aussi peu restant entre ses mains serrées que dans les tiennes.

4. Tu n’offres pas ta gratitude à Dieu parce que ton frère est plus esclave que toi, pas plus que tu ne pourrais sainement être enragé s’il semble plus libre. 2 L’amour ne fait pas de comparaisons. 3 Et la gratitude ne peut être sincère que jointe à l’amour. 4 Nous rendons grâce à Dieu notre Père de ce qu’en nous toutes choses trouveront leur liberté. 5 Jamais il n’y aura certains qui sont déliés alors que d’autres sont encore liés. 6 Car qui peut marchander au nom de l’amour ?

5. Rends grâce, donc, mais avec sincérité. 2 Et laisse ta gratitude faire une place pour tous ceux qui s’évaderont avec toi : les malades, les faibles, ceux qui sont dans le besoin et qui ont peur, ceux qui pleurent une perte apparente ou ressentent une douleur apparente, qui souffrent du froid ou de la faim ou qui suivent la voie de la haine et le chemin de la mort. 3 Tous ceux-là vont avec toi. 4 Ne nous comparons pas à eux, car ainsi nous les coupons de notre conscience de l’unité que nous partageons avec eux, comme eux-mêmes doivent la partager avec nous.

6. Nous remercions notre Père d’une seule chose : de n’être séparés d’aucune chose vivante et donc de ne faire qu’un avec Lui. 2 Et nous nous réjouissons qu’aucune exception ne puisse jamais être faite qui réduirait notre entièreté, détériorerait ou changerait notre fonction, qui est de compléter Celui Qui est Lui-même complétude. 3 Nous rendons grâce de chaque chose vivante, car autrement nous ne rendons grâce de rien et nous manquons de reconnaître les dons que Dieu nous fait.

7. Laissons donc nos frères appuyer leurs têtes fatiguées sur notre épaule tandis qu’ils se reposent un moment. 2 Nous rendons grâce d’eux. 3 Car si nous pouvons les diriger vers la paix que nous voudrions trouver, la voie s’ouvre enfin pour nous. 4 Une ancienne porte s’ouvre librement à nouveau; une Parole depuis longtemps oubliée résonne à nouveau dans notre mémoire et se fait de plus en plus claire comme nous sommes de nouveau désireux de l’entendre.

8. Marche donc avec gratitude dans la voie de l’amour. 2 Car la haine est oubliée lorsque nous mettons les comparaisons de côté. 3 Que reste-t-il encore comme obstacles à la paix ? 4 Maintenant la peur de Dieu est enfin défaite, et nous pardonnons sans comparer. 5 Ainsi nous ne pouvons pas choisir de passer sur certaines choses tout en gardant d’autres choses encore sous clé en tant que “péchés”. 6 Quand ton pardon sera complet, tu auras une gratitude totale, car tu verras que toute chose a gagné le droit à l’amour en étant aimante, tout comme ton Soi.

9. Aujourd’hui nous apprenons à penser à la gratitude à la place de la colère, de la malice et de la vengeance. 2 Tout nous a été donné. 3 Si nous refusons de le reconnaître, nous n’avons pas plus le droit à notre amertume ni à une perception de soi qui nous voit dans un lieu de poursuite sans merci, où nous sommes sans cesse harcelés et bousculés sans une pensée et sans un souci pour nous-mêmes ou pour notre futur. 4 La gratitude devient l’unique pensée que nous substituons à ces insanes perceptions. 5 Dieu a pris soin de nous et nous appelle Fils. 6 Peut-il y avoir plus que cela ?

10. Notre gratitude pavera la voie jusqu’à Lui et réduira notre temps d’apprentissage de bien plus que tu ne pourrais jamais l’imaginer. 2 La gratitude et l’amour vont de pair, et là où est l’une doit se trouver l’autre. 3 Car la gratitude n’est qu’un aspect de l’Amour qui est la Source de toute création. 4 Dieu te rend grâce à toi, Son Fils, d’être ce que tu es : Sa Propre complétude et la Source de l’amour, avec Lui. 5 Ta gratitude envers Lui ne fait qu’un avec la Sienne envers toi. 6 Car l’amour ne peut aller sur d’autre route que sur celle de la gratitude, et ainsi nous allons, nous qui suivons la voie qui mène à Dieu.

12 juillet 2013

UCEM~LEÇON 194 – Je mets le futur entre les Mains de Dieu.

LEÇON 194

Je mets le futur entre les Mains de Dieu.

1. L’idée d’aujourd’hui fait un autre pas vers un salut rapide, et c’est certes un pas de géant ! 2 Il couvre une distance si grande qu’il te dépose juste en deçà du Ciel, avec le but en vue et les obstacles derrière toi. 3 Ton pied a touché les pelouses qui t’accueillent aux portes du Ciel, le lieu tranquille de la paix où tu attends avec certitude le dernier pas de Dieu. 4 Comme nous avançons maintenant loin de la terre ! 5 Comme nous approchons de notre but ! 6 Comme il est court le voyage qui reste à faire !

2. Accepte l’idée d’aujourd’hui, et tu as dépassé toute anxiété, tous les abîmes de l’enfer, toute la noirceur de la dépression, les pensées de péché et la dévastation amenés par la culpabilité. 2 Accepte l’idée d’aujourd’hui, et tu as délivré le monde de tout emprisonnement en relâchant les lourdes chaînes qui refermaient sur lui la porte de la liberté. 3 Tu es sauvé, et ton salut devient ainsi le don que tu fais au monde, parce que tu as reçu.

3. En aucun instant la dépression n’est ressentie, ni la douleur éprouvée ni la perte perçue. 2 En aucun instant le chagrin ne peut être placé sur un trône et adoré fidèlement. 3 En aucun instant il n’est même possible de mourir. 4 Ainsi chaque instant donné à Dieu en passant, avec le suivant qui Lui est déjà donné, est un temps de ta délivrance de la tristesse, de la douleur et même de la mort.

4. Dieu tient ton futur comme Il tient ton passé et ton présent. 2 Ils ne font qu’un pour Lui et ils devraient donc ne faire qu’un pour toi. 3 Or en ce monde, la progression temporelle semble encore réelle. 4 Il ne t’est donc pas demandé de comprendre l’absence de suite qui se trouve réellement dans le temps. 5 Il t’est seulement demandé de lâcher prise du futur et de le mettre entre les Mains de Dieu. 6 Et tu verras par ton expérience que tu as mis aussi le passé et le présent entre Ses Mains, parce que le passé ne te punira plus et que la crainte future sera maintenant in-signifiante.

5. Libère le futur. 2 Car le passé a disparu et ce qui est présent, libéré de son legs de chagrin et de misère, de douleur et de perte, devient l’instant où le temps échappe de l’esclavage des illusions où il poursuit son impitoyable, inévitable course. 3 Alors chaque instant qui était l’esclave du temps est transformé en un instant saint, quand la lumière qui était gardée cachée dans le Fils de Dieu est libérée pour bénir le monde. 4 Maintenant il est libre, et toute sa gloire luit sur un monde rendu libre avec lui, pour partager sa sainteté.

6. Si tu peux voir la leçon d’aujourd’hui comme la délivrance qu’elle est réellement, tu n’hésiteras pas à donner autant d’effort constant que tu le peux, pour en faire une partie de toi. 2 Comme elle devient une pensée qui gouverne ton esprit, une habitude dans ton répertoire de résolution de problèmes, une façon de réagir rapidement à la tentation, tu étends ton apprentissage au monde. 3 Et comme tu apprends à voir le salut en toutes choses, ainsi le monde percevra qu’il est sauvé.

7. Quelle inquiétude peut avoir celui qui remet son avenir entre les Mains aimantes de Dieu ? 2 De quoi peut-il souffrir ? 3 Qu’est-ce qui peut lui causer de la douleur ou lui faire éprouver une perte ? 4 Que peut-il craindre ? 5 Et que peut-il regarder autrement qu’avec amour ? 6 Car celui qui a échappé de toute peur de douleur future a trouvé sa voie vers la paix présente et la certitude d’une sollicitude que le monde ne peut jamais menacer. 7 Il est sûr que sa perception peut-être fautive, mais qu’elle ne manquera jamais d’être corrigée. 8 Il est libre de choisir à nouveau lorsqu’il a été trompé; de changer d’esprit quand il a fait des erreurs.

8. Mets donc ton futur entre les Mains de Dieu. 2 Car ainsi tu appelles la mémoire de Lui à revenir, pour remplacer toutes tes pensées de péché et de mal par la vérité de l’amour. 3 Penses-tu que le monde pourrait manquer d’y gagner, et chaque créature vivante ne pas répondre par une perception guérie ? 4 Qui se confie lui-même à Dieu a aussi mis le monde entre les Mains auxquelles il a lui-même fait appel pour trouver le réconfort et la sécurité. 5 Il met de côté les illusions malades du monde aussi bien que les siennes, et il offre la paix aux unes comme aux autres.

9. Maintenant nous sommes certes sauvés. 2 Car entre les Mains de Dieu nous reposons imperturbés, sûrs que seul du bien peut nous arriver. 3 Si nous oublions, nous serons doucement rassurés. 4 Si nous acceptons une pensée qui ne pardonne pas, elle sera tôt remplacée par le reflet de l’amour. 5 Et si nous sommes tentés d’attaquer, nous ferons appel à Celui Qui veille sur notre repos afin qu’Il fasse pour nous le choix qui laisse la tentation loin derrière nous. 6 Le monde n’est plus notre ennemi, car nous avons choisi d’être son ami.

11 juillet 2013

UCEM~LEÇON 193 – Toutes choses sont des leçons que Dieu voudrait que j’apprenne.

LEÇON 193

Toutes choses sont des leçons que Dieu voudrait que j’apprenne.

1. Dieu ne connaît rien d’apprendre. 2 Or Sa Volonté s’étend à ce qu’Il ne comprend pas, en ce sens qu’Il veut que le bonheur que Son Fils a hérité de Lui soit imperturbé; éternel et sa sphère à jamais s’augmentant, s’amplifiant éternellement dans la joie de la pleine création, éternellement ouvert et entièrement illimité en Lui. 3 Voilà Sa Volonté. 4 Et ainsi Sa Volonté procure les moyens qui garantissent qu’elle est faite.

2. Dieu ne voit pas de contradictions. 2 Or Son Fils croit en voir. 3 Ainsi a-t-il besoin de Celui Qui peut corriger sa vue erronée et lui donner la vision qui le ramènera là où cesse la perception. 4 Dieu ne perçoit pas du tout. 5 Or c’est Lui Qui donne les moyens par lesquels la perception est rendue suffisamment vraie et belle pour laisser la lumière du Ciel luire sur elle. 6 C’est Lui Qui répond à ce que Son Fils voudrait contredire, et sauvegarde à jamais son impeccabilité.

3. Voilà les leçons que Dieu voudrait que tu apprennes. 2 Sa Volonté les reflète toutes et elles reflètent Sa douce bonté pour le Fils qu’Il aime. 3 Chaque leçon a une pensée centrale, la même pour toutes. 4 Seule la forme est changée, suivant les circonstances et les évènements, les personnages et les thèmes différents, apparents mais non réels. 5 Leur contenu fondamental est le même. 6 Le voici :

  • 7 Pardonne, et tu verras ceci différemment.

4. Il est certain que toute détresse ne paraît pas être uniquement un manque de pardon. 2 Or cela est le contenu sous la forme. 3 C’est cette égalité qui rend l’apprentissage sûr, parce que la leçon est si simple qu’elle ne peut pas être rejetée à la fin. 4 Nul ne peut se cacher pour toujours d’une vérité si évidente qu’elle apparaît sous des formes innombrables, tout en étant aussi facilement reconnue en elles toutes, pour peu qu’on veuille bien y voir cette simple leçon.

  • 5. Pardonne, et tu verras ceci différemment.

2 Ce sont les paroles que dit le Saint-Esprit dans toutes tes tribulations, toutes tes douleurs et toutes tes souffrances quelque forme qu’elles prennent. 3 Ce sont les paroles par lesquelles la tentation prend fin, et la culpabilité, abandonnée, cesse d’être révérée. 4 Ce sont les paroles qui mettent fin au rêve de péché et débarrassent l’esprit de la peur. 5 Ce sont les paroles par lesquelles le salut vient au monde entier.

6. N’apprendrons-nous pas à dire ces paroles quand nous sommes tentés de croire que la douleur est réelle, et que la mort devient notre choix au lieu de la vie ? 2 N’apprendrons-nous pas à dire ces paroles quand nous avons compris qu’elles ont le pouvoir de délivrer tous les esprits de l’esclavage ? 3 Ce sont les paroles qui te donnent du pouvoir sur tous les évènements qui semblent avoir été dotés de pouvoir sur toi. 4 Tu les vois avec justesse quand tu gardes ces paroles en pleine conscience et que tu n’oublies pas que ces paroles s’appliquent à tout ce que toi ou n’importe quel frère regarde mal.

7. Comment peux-tu savoir quand tu vois faussement ou que quelqu’un d’autre manque de percevoir la leçon qu’il devrait apprendre ? 2 La douleur paraît-elle réelle dans la perception ? 3 Si c’est le cas, tu peux être sûr que la leçon n’est pas apprise. 4 Il reste un manque de pardon caché dans l’esprit qui voit la douleur par des yeux que l’esprit dirige.

8. Dieu ne voudrait pas que tu souffres ainsi. 2 Il voudrait t’aider à te pardonner. 3 Son Fils ne se rappelle pas qui il est. 4 Et Dieu voudrait qu’il n’oublie pas Son Amour et tous les dons que Son Amour apporte. 5 Renoncerais-tu maintenant à ton propre salut ? 6 Manquerais-tu d’apprendre les simples leçons que l’Enseignant du Ciel te présente, afin que toute douleur disparaisse et que Dieu revienne à la mémoire de Son Fils ?

9. Toutes choses sont des leçons que Dieu voudrait que tu apprennes. 2 Il ne voudrait pas laisser une seule pensée qui ne pardonne pas sans correction, ni une seule épine ni un seul clou qui blesse Son saint Fils en aucune façon. 3 Il voudrait garantir que son saint repos reste imperturbé et serein, sans un souci, dans une demeure éternelle qui se soucie de lui. 4 Et Il voudrait que toutes les larmes soient essuyées, qu’il n’en reste plus une seule à verser, plus une seule qui n’attende que le moment désigné de tomber. 5 Car Dieu a voulu que le rire remplace chacune d’elles et que Son Fils soit libre à nouveau.

10. Aujourd’hui nous allons tenter de surmonter en un seul jour ce qui semble être un millier d’obstacles à la paix. 2 Laisse la miséricorde venir à toi plus rapidement. 3 N’essaie pas de la tenir à distance un jour de plus, une minute ou un instant de plus. 4 C’est pour cela que le temps a été fait. 5 Utilise-le aujourd’hui dans le but qui est le sien. 6 Matin et soir, consacre le temps que tu peux à servir son juste but et ne laisse pas ce temps être moindre que n’en exige ton besoin le plus profond.

11. Donne tout ce que tu peux, et donne un peu plus. 2 Car maintenant nous voudrions nous lever en hâte pour aller à la maison de notre Père. 3 Nous sommes restés trop longtemps partis et nous ne voudrions plus nous attarder ici. 4 Durant nos exercices, pensons à toutes les choses que nous avons gardées pour les régler nous-mêmes et tenues à part de la guérison. 5 Donnons-les toutes à Celui Qui sait comment les regarder de sorte qu’elles disparaîtront. 6 La vérité est Son message; la vérité est Son enseignement. 7 Ce sont Ses leçons que Dieu voudrait que nous apprenions.

12. À chaque heure, passe un petit moment aujourd’hui, et les jours qui viennent, à appliquer la leçon de pardon sous la forme établie pour la journée. 2 Et tâche de l’appliquer aux circonstances que l’heure a apportées, de façon à ce que la suivante soit libre de celle qui précède. 3 Les chaînes du temps sont facilement relâchées de cette façon. 4 Ne laisse pas une heure jeter son ombre sur celle qui suit, et quand celle-là est passée, laisse tout ce qui est arrivé durant son cours partir avec elle. 5 Ainsi tu resteras délié, en paix éternelle dans le monde du temps.

13. Voici la leçon que Dieu voudrait que tu apprennes : Il y a une façon de regarder toute chose qui la laisse être pour toi un autre pas vers Lui, et vers le salut du monde. 2 À tout ce qui parle de terreur, réponds ainsi :

  • 3 Je pardonnerai, et ceci disparaîtra.

4 Pour chaque appréhension, chaque souci ou chaque forme de souffrance, répète ces mêmes mots. 5 Et alors tu tiens la clef qui ouvre les portes du Ciel et qui fait descendre enfin l’Amour de Dieu le Père sur la terre, pour l’élever jusqu’au Ciel. 6 Dieu fera ce dernier pas Lui-même. 7 Ne Lui refuse pas les petits pas qu’Il te demande de faire vers Lui.

10 juillet 2013

UCEM~LEÇON 192 – J’ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse.

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LEÇON 192

J’ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse.

1. C’est la sainte Volonté de ton Père que tu Le complètes et que ton Soi soit Son Fils sacré, à jamais pur comme Lui, de l’amour créé et dans l’amour préservé, qui étend l’amour et crée en Son nom, à jamais un avec Dieu et avec ton Soi. 2 Or que peut signifier une telle fonction dans un monde d’envie, de haine et d’attaque ?

2. Par conséquent, tu as une fonction dans le monde dans ses propres termes. 2 Car qui peut comprendre une langue bien au-delà de sa simple portée ? 3 Le pardon représente ta fonction ici. 4 Ce n’est pas la création de Dieu, car c’est le moyen par lequel peut être défait ce qui n’est pas vrai. 5 Et qui pardonnerait au Ciel ? 6 Or sur terre, tu as besoin de moyens pour lâcher prise des illusions. 7 La création attend simplement ton retour pour être reconnue et non pour être complète.

3. La création ne peut même pas se concevoir dans le monde. 2 Elle n’a pas de signification ici. 3 Le pardon est ce dont elle se rapproche le plus sur terre. 4 Car étant née au Ciel, elle n’a pas de forme du tout. 5 Or Dieu a créé Celui Qui a le pouvoir de traduire en forme ce qui est entièrement sans forme. 6 Ce qu’Il fait sont des rêves, mais d’une sorte si proche de l’éveil que la lumière du jour y brille déjà, et les yeux qui s’ouvrent déjà contemplent les vues joyeuses que contiennent leurs offrandes.

4. Le pardon regarde doucement toutes les choses inconnues au Ciel, les voit disparaître et laisse le monde comme un tableau propre et sans marque sur lequel la Parole de Dieu peut maintenant remplacer les symboles insensés qui y étaient écrits auparavant. 2 Le pardon est le moyen par lequel la peur de la mort est vaincue, parce que maintenant elle n’exerce plus sa féroce attraction et la culpabilité a disparu. 3 Le pardon laisse le corps être perçu pour ce qu’il est : une simple aide à l’enseignement, à mettre de côté quand l’apprentissage est complet, mais qui ne change guère celui qui apprend.

5. L’esprit sans le corps ne peut pas faire d’erreurs. 2 Il ne peut pas penser qu’il va mourir ni être la proie d’une attaque sans merci. 3 La colère devient impossible, et où est la terreur alors ? 4 Quelles peurs pourraient encore assaillir ceux qui ont perdu la source de toute attaque, le noyau de l’angoisse et le siège de la peur ? 5 Seul le pardon peut soulager l’esprit de la pensée que le corps est sa demeure. 6 Seul le pardon peut rétablir la paix que Dieu destinait à Son saint Fils. 7 Seul le pardon peut persuader le Fils de regarder à nouveau sa sainteté.

6. La colère disparue, tu percevras en fait que, pour la vision du Christ et le don de la vue, aucun sacrifice n’était demandé, et que seule la douleur a été enlevée d’un esprit malade et torturé. 2 N’est-ce pas bienvenu ? 3 Est-ce à craindre ? 4 Ou est-ce à espérer, à accueillir avec gratitude et à accepter joyeusement ? 5 Nous ne faisons qu’un; par conséquent, nous n’abandonnons rien. 6 Mais tout nous a bel et bien été donné par Dieu.

7. Or nous avons besoin du pardon pour percevoir qu’il en est ainsi. 2 Sans sa douce lumière nous cherchons à tâtons dans les ténèbres, n’utilisant la raison que pour justifier notre rage et notre attaque. 3 Notre compréhension est si limitée que ce que nous pensons comprendre n’est que confusion née de l’erreur. 4 Nous sommes perdus dans les brumes de rêves changeants et de pensées effrayantes, nos yeux fermés à double tour contre la lumière, nos esprits occupés à adorer ce qui n’est pas là.

8. Qui peut naître à nouveau dans le Christ, si ce n’est celui qui a pardonné à chacun de ceux qu’il voit, à qui il pense ou qu’il imagine ? 2 Qui pourrait être libéré tant qu’il emprisonne qui que ce soit ? 3 Un geôlier n’est pas libre, car il est lié avec son prisonnier. 4 Il doit s’assurer qu’il ne s’échappera pas, ainsi passe-t-il son temps à le surveiller. 5 Les barreaux qui le confinent deviennent le monde dans lequel vit le geôlier, avec lui. 6 Et c’est de sa délivrance que dépend pour tous deux la voie de la liberté.

9. Par conséquent, ne tiens personne prisonnier. 2 Délivre au lieu de lier, car ainsi tu es rendu libre. 3 La voie est simple. 4 Chaque fois que tu ressens un élancement de colère, rends-toi compte que tu tiens une épée au-dessus de ta tête. 5 Et elle tombera ou sera écarté selon que tu choisis d’être condamné ou libre. 6 Ainsi chacun de ceux qui semblent te tenter de te mettre en colère représente ton sauveur de la prison de la mort. 7 Donc tu lui dois de la gratitude au lieu de la douleur.

10. Sois miséricordieux aujourd’hui. 2 Le Fils de Dieu mérite ta miséricorde. 3 C’est lui qui demande que tu acceptes la voie de la liberté maintenant. 4 Ne la lui refuse pas. 5 L’Amour de son Père pour lui t’appartient. 6 Ta fonction ici sur terre est seulement de lui pardonner, afin de l’accepter à nouveau pour ton Identité. 7 Il est tel que Dieu l’a créé. 8 Et tu es ce qu’il est. 9 Pardonne-lui maintenant ses péchés, et tu verras que tu ne fais qu’un avec lui.

09 juillet 2013

UCEM~LEÇON 191 – Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

LEÇON 191

Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.

1. Voici ta déclaration de délivrance de la servitude du monde. 2 Et voici le monde entier délivré aussi. 3 Tu ne vois pas ce que tu as fait en donnant au monde le rôle de geôlier du Fils de Dieu. 4 Que pourrait-il être, sinon méchant et effrayé, apeuré par des ombres, punitif et sauvage, manquant de toute raison, aveugle, fou de haine ?

2. Qu’as-tu fait pour que cela soit ton monde ? 2 Qu’as-tu fait pour que cela soit ce que tu vois ? 3 Nie ta propre Identité, et voilà ce qui reste. 4 Tu regardes le chaos et proclames que c’est toi-même. 5 Il n’est pas une vue qui manque de te témoigner cela. 6 Il n’est pas un son qui ne parle de fragilité au-dedans de toi et au-dehors; pas un souffle d’air que tu aspires qui ne semble te rapprocher de la mort; pas d’espoir que tu aies qui ne se dissoudra dans les larmes.

3. Nie ta propre Identité, et tu n’échapperas pas de la folie qui a induit cette pensée bizarre, contre nature et fantomatique qui se moque de la création et se rit de Dieu. 2 Nie ta propre Identité, et tu pars seul à l’assaut de l’univers, sans un ami, une minuscule particule de poussière contre les légions de tes ennemis. 3 Nie ta propre Identité, et vois le mal, le péché et la mort, regarde le désespoir t’arracher des doigts chaque bribe d’espoir, ne te laissant rien d’autre que le souhait de mourir.

4. Or qu’est-ce d’autre qu’un jeu auquel tu joues dans lequel l’Identité peut être niée ? 2 Tu es tel que Dieu t’a créé. 3 C’est folie que de croire toute autre chose que celle-là. 4 Par cette seule pensée, chacun est rendu libre. 5 Dans cette seule vérité, toutes les illusions ont disparu. 6 Par ce seul fait, l’impeccabilité est proclamée comme faisant à jamais partie de toute chose, noyau central de son existence et garantie de son immortalité.

5. Laisse seulement l’idée d’aujourd’hui trouver une place parmi tes pensées et tu t’es élevé bien au-dessus du monde et de toutes les pensées mondaines qui le tiennent prisonnier. 2 De ce lieu de sécurité et d’évasion, tu reviendras et le rendras libre. 3 Car qui peut accepter sa véritable Identité est véritablement sauvé. 4 Et son salut est le don qu’il fait à chacun, plein de gratitude envers Celui Qui lui a indiqué la voie vers le bonheur qui a changé toute sa façon de voir le monde.

6. Une seule pensée sainte comme celle-ci et tu es libre : tu es le saint Fils de Dieu Lui-même. 2 Avec cette sainte pensée, tu apprends aussi que tu as libéré le monde. 3 Tu n’as pas besoin de l’utiliser avec cruauté pour ensuite percevoir ce besoin brutal en lui. 4 Tu le libères de ton emprisonnement. 5 Tu ne verras pas une image dévastatrice de toi-même parcourant le monde dans la terreur, tandis que le monde se tord de douleur parce que tes peurs lui ont posé le sceau de la mort sur le cœur.

7. Réjouis-toi aujourd’hui de la grande facilité avec laquelle l’enfer est défait. 2 Tu as seulement besoin de te dire :

  • 3 Je suis le saint Fils de Dieu Lui-même.
  • 4 Je ne peux pas souffrir ni ressentir de la douleur; je ne peux pas subir de perte ni manquer de faire tout ce que demande le salut.

5 Et dans cette pensée, tout ce que tu regardes est entièrement changé.

8. Un miracle a éclairé toutes les anciennes et sombres cavernes où les rites de la mort résonnaient depuis le commencement du temps. 2 Car le temps a perdu son emprise sur le monde. 3 Le Fils de Dieu est venu dans la gloire rédimer ceux qui sont perdus, sauver les impuissants et faire au monde le don de son pardon. 4 Qui pourrait voir le monde comme ténébreux et pécheur, quand le Fils de Dieu est enfin revenu pour le libérer ?

9. Toi qui te perçois faible et fragile, avec des espoirs futiles et des rêves dévastés, né que pour mourir, pour pleurer et souffrir, entends ceci : tout pouvoir t’est donné sur la terre comme au Ciel. 2 Il n’y a rien que tu ne puisses faire. 3 Tu joues au jeu de la mort et de l’impuissance, pitoyablement lié à la dissolution dans un monde qui ne te montre aucune miséricorde. 4 Or quand tu lui accordes miséricorde, sa miséricorde luit sur toi.

10. Que le Fils de Dieu s’éveille donc de son sommeil et, ouvrant ses yeux saints, qu’il revienne bénir le monde qu’il a fait. 2 Dans l’erreur il a commencé, mais il finira dans le reflet de la sainteté du Fils de Dieu. 3 Et il ne dormira plus ni ne rêvera de la mort. 4 Joins-toi donc à moi aujourd’hui. 5 Ta gloire est la lumière qui sauve le monde. 6 Ne retiens pas le salut plus longtemps. 7 Regarde le monde autour de toi et vois la souffrance. 8 Ton cœur n’est-il pas désireux d’apporter le repos à tes frères fatigués ?

11. Ils doivent attendre ta propre délivrance. 2 Ils restent enchaînés jusqu’à ce que tu sois libre. 3 Ils ne peuvent pas voir la miséricorde du monde jusqu’à ce que tu la trouves en toi-même. 4 Ils souffrent jusqu’à ce que tu aies nié l’emprise que la douleur a sur toi. 5 Ils meurent jusqu’à ce que tu acceptes ta propre vie éternelle. 6 Tu es le saint Fils de Dieu Lui-même. 7 Souviens-toi de cela, et le monde entier est libre. 8 Souviens-toi de cela, et la terre et le Ciel ne font qu’un.

08 juillet 2013

UCEM~LEÇON 190 – Je choisis la joie de Dieu au lieu de la douleur.

LEÇON 190

Je choisis la joie de Dieu au lieu de la douleur.

1. La douleur est une fausse façon de voir. 2 Lorsqu’elle est ressentie sous quelque forme que ce soit, c’est une preuve de tromperie de soi. 3 Ce n’est pas du tout un fait. 4 Il n’est pas une forme qu’elle prend qui ne disparaisse quand elle est vue correctement. 5 Car la douleur proclame que Dieu est cruel. 6 Comment pourrait-elle être réelle sous quelque forme que ce soit ? 7 Elle témoigne de la haine de Dieu le Père pour Son Fils, de la peccabilité qu’Il voit en lui et de Son désir insane de vengeance et de mort.

2. Est-il possible d’attester de telles projections ? 2 Peuvent-elles être autre chose qu’entièrement fausses ? 3 La douleur n’est que témoin des erreurs du Fils sur ce qu’il pense être. 4 C’est un rêve de riposte féroce pour un crime qui ne pouvait pas être commis, pour une attaque contre ce qui est entièrement inattaquable. 5 C’est le cauchemar d’être abandonné par un Amour éternel, qui ne pourrait pas quitter le Fils qu’Il a créé à partir de l’amour.

3. La douleur est un signe que les illusions règnent à la place de la vérité. 2 Elle démontre que Dieu est nié, confondu avec la peur, perçu comme fou et vu comme traître envers Lui-même. 3 Si Dieu est réel, il n’y a pas de douleur. 4 Si la douleur est réelle, il n’y a pas de Dieu. 5 Car la vengeance ne fait pas partie de l’amour. 6 Et la peur, qui nie l’amour et utilise la douleur pour prouver que Dieu est mort, a montré que la mort est victorieuse de la vie. 7 Le corps est le Fils de Dieu, corruptible dans la mort, aussi mortel que le Père qu’il a tué.

4. Paix à une telle sottise ! 2 Le moment est venu de rire de telles idées insanes. 3 Il n’est pas besoin d’y penser comme à des crimes brutaux ou à des péchés secrets aux lourdes conséquences. 4 Qui d’autre qu’un fou pourrait les concevoir comme cause de quoi que ce soit ? 5 Leur témoin, la douleur, est aussi folle qu’elles, et pas plus à craindre que les illusions folles qu’elle protège, essayant de démontrer qu’elles doivent encore être vraies.

5. Ce sont tes seules pensées qui te causent de la douleur. 2 Rien d’extérieur à ton esprit ne peut te blesser ou te faire mal en aucune façon. 3 Il n’y a pas de cause au-delà de toi-même qui puisse descendre et t’apporter l’oppression. 4 Nul autre que toi-même ne t’affecte. 5 Il n’y a rien au monde qui ait le pouvoir de te rendre malade ou triste, faible ou fragile. 6 C’est plutôt toi qui as le pouvoir de dominer toutes choses que tu vois en reconnaissant simplement ce que tu es. 7 Comme tu percevras qu’elles ne sont pas nuisibles, elles accepteront pour leur ta sainte volonté. 8 Et ce qui était vu comme apeurant devient maintenant une source d’innocence et de sainteté.

6. Mon saint frère, pense à ceci un moment : Le monde que tu vois ne fait rien. 2 Il n’a pas du tout d’effets. 3 Il représente simplement tes pensées. 4 Et il change entièrement quand tu choisis de changer d’esprit et choisis la joie de Dieu pour ce que tu veux réellement. 5 Ton Soi est radieux dans cette sainte joie, inchangé, inchangeant et inchangeable, pour toujours et à jamais. 6 Voudrais-tu nier un petit coin de ton esprit son propre héritage et le garder comme un hôpital de la douleur, un lieu malsain où les choses vivantes doivent venir enfin pour mourir ?

7. Le monde semble peut-être te causer de la douleur. 2 Et pourtant le monde, étant sans cause, n’a pas le pouvoir de causer. 3 En tant qu’effet, il ne peut pas produire d’effets. 4 En tant qu’illusion, il est ce que tu souhaites. 5 Tes vains souhaits représentent ses douleurs. 6 Tes désirs étranges lui apportent des rêves mauvais. 7 Tes pensées de mort l’enveloppent de peur, tandis que dans ton doux pardon il vit.

8. La douleur est la pensée du mal qui prend forme et fait des ravages dans ton esprit saint. 2 La douleur est la rançon que tu as payée volontiers pour ne pas être libre. 3 Dans la douleur est nié à Dieu le Fils qu’Il aime. 4 Dans la douleur la peur paraît triompher de l’amour et le temps remplacer l’éternité et le Ciel. 5 Et le monde devient un lieu cruel et amer, où règne le chagrin et où de petites joies cèdent devant l’assaut de la brutale douleur qui attend de mettre fin à toute joie dans la misère.

9. Dépose les armes et viens sans défense au lieu tranquille où la paix du Ciel tient toutes choses enfin calmes. 2 Dépose toutes pensées de danger et de peur. 3 Ne laisse pas d’attaque entrer avec toi. 4 Dépose l’épée cruelle du jugement que tu tiens contre ta gorge et mets de côté les assauts cinglants par lesquels tu cherches à cacher ta sainteté.

10. Ici tu comprendras qu’il n’y a pas de douleur. 2 Ici la joie de Dieu t’appartient. 3 Voici le jour où il t’est donné de te rendre compte de la leçon qui contient tout le pouvoir du salut. 4 La voici : la douleur est illusion; la joie, réalité. 5 La douleur n’est que sommeil; la joie est éveil. 6 La douleur est tromperie; la joie seule est vérité.

11. Ainsi nous faisons à nouveau le seul choix qui puisse jamais être fait : nous choisissons entre les illusions et la vérité, ou la douleur et la joie, ou l’enfer et le Ciel. 2 Laissons notre gratitude envers notre Enseignant nous remplir le cœur, car nous sommes libres de choisir notre joie au lieu de la douleur, notre sainteté à la place du péché, la paix de Dieu au lieu du conflit et la lumière du Ciel au lieu des ténèbres du monde.