24 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

3. La guérison est-elle certaine ?

La guérison est toujours certaine. Il est impossible de laisser les illusions être portées à la vérité tout en gardant les illusions. La vérité démontre que les illusions n’ont pas de valeur. L’enseignant de Dieu a vu la correction de ses erreurs dans l’esprit du patient, le reconnaissant pour ce qu’il est. Ayant accepté l’Expiation pour lui-même, il l’a aussi acceptée pour le patient. Or qu’advient-il si le patient utilise la maladie comme façon de vivre et croit que la guérison est la voie vers la mort? Dans ce cas, une guérison soudaine pourrait précipiter une dépression intense et un sentiment de perte si profond que le patient pourrait même tenter de se détruire lui-même. N’ayant plus de raison de vivre, il se peut qu’il demande la mort. La guérison doit attendre, pour sa protection.

La guérison se tient toujours à l’écart quand elle serait vue comme une menace. Dès l’instant qu’elle est la bienvenue, elle est là. Là où la guérison a été donnée, elle sera reçue. Et qu’est-ce que le temps devant les dons de Dieu ? Nous avons parlé maintes fois dans le texte des réserves de trésors amassés également pour le donneur et le receveur des dons de Dieu. Aucun n’est perdu, car ils ne peuvent qu’augmenter. Nul enseignant de Dieu ne devrait être déçu s’il a offert la guérison et qu’il ne semble pas qu’elle ait été reçue. Ce n’est pas à lui de juger quand son don devrait être accepté. Qu’il soit certain qu’il a été reçu, et qu’il ait confiance en ce qu’il sera accepté quand il sera reconnu pour une bénédiction et non une malédiction.

Ce n’est pas la fonction des enseignants de Dieu d’évaluer le résultat de leurs dons. Leur fonction est simplement de les donner. Une fois qu’ils ont fait cela, ils ont aussi donné le résultat, car il fait partie du don. Nul ne peut donner s’il se préoccupe du résultat de donner. Cela est une limitation de l’acte même de donner, et ni le donneur ni le receveur n’aurait le don. La confiance est une partie essentielle de donner; en fait, c’est la partie qui rend le partage possible, la partie qui garantit que le donneur ne perdra pas mais ne fera qu’y gagner. Qui fait un don puis reste là pour s’assurer qu’il est utilisé comme le donneur le juge approprié ? Cela n’est pas donner mais emprisonner.

C’est le renoncement à toute préoccupation au sujet du don qui fait qu’il est véritablement donné. Et c’est la confiance qui rend possible le véritable don. La guérison est le changement d’esprit que le Saint-Esprit dans l’esprit du patient recherche pour lui. Et c’est le Saint-Esprit dans l’esprit du donneur Qui lui fait le don. Comment peut-il être perdu ? Comment peut-il être inefficace ? Comment peut-il être gaspillé ? Le trésor de Dieu ne peut jamais être vide. Et s’il y manquait un seul don, il ne serait pas plein. Or sa plénitude est garantie par Dieu. Quelle préoccupation, donc, un enseignant de Dieu peut-il avoir concernant ce qui advient de ses dons. Donnés par Dieu à Dieu, qui dans ce saint échange peut recevoir moins que tout ?

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