31 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

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7. Quel est le rôle des mots dans la guérison ?

À proprement parler, les mots ne jouent aucun rôle dans la guérison. Le facteur motivant est la prière, ou de demander. Ce que tu demandes, tu le reçois. Mais cela concerne la prière du cœur, et non les mots que tu utilises pour prier. Parfois les mots et la prière sont contradictoires; parfois ils s’accordent. Peu importe. Dieu ne comprend pas les mots, car ils ont été faits par des esprits séparés pour les garder dans l’illusion de séparation. Les mots peuvent aider, en particulier pour le débutant, en aidant à la concentration et en facilitant l’exclusion, ou du moins le contrôle, des pensées non pertinentes. N’oublions pas, toutefois, que les mots ne sont que des symboles de symboles. Ils sont donc doublement éloignés de la réalité.

En tant que symboles, les mots ont des références très concrètes. Même quand ils semblent le plus abstraits, l’image qui vient à l’esprit est susceptible d’être très concrète. À moins qu’un référent spécifique ne vienne à l’esprit conjointement avec le mot, le mot n’a que peu ou pas du tout de signification pratique et ne peut donc pas aider au processus de guérison. La prière du cœur ne demande pas réellement de choses concrètes. Elle demande toujours quelque sorte d’expérience, les choses concrètes demandées étant porteuses de l’expérience désirée dans l’opinion du demandeur. Les mots sont donc les symboles des choses demandées, mais les choses elles-mêmes ne font que représenter les expériences espérées.

La prière pour des choses de ce monde apportera des expériences de ce monde. Si c’est cela que demande la prière du cœur, cela sera donné parce que cela sera reçu. Il est impossible que la prière du cœur reste sans réponse dans la perception de celui qui demande. S’il demande l’impossible, s’il veut ce qui n’existe pas ou s’il cherche des illusions dans son cœur, tout cela sera à lui. Le pouvoir de sa décision le lui offre comme il le demande. En cela résident l’enfer et le Ciel. Au Fils de Dieu endormi, il ne reste que ce pouvoir. Il suffit. Ses paroles n’ont pas d’importance. Seule la Parole de Dieu signifie quoi que ce soit, parce qu’elle symbolise ce qui n’a absolument aucun symbole humain. Le Saint-Esprit est seul à comprendre ce que cette Parole représente. Et cela aussi suffit.

Est-ce donc que l’enseignant de Dieu doit éviter l’usage des mots dans son enseignement? Bien sûr que non ! Ils sont nombreux qui doivent être atteints par des mots, étant encore incapables d’entendre en silence. L’enseignant de Dieu doit toutefois apprendre à utiliser les mots d’une nouvelle manière. Petit à petit, il apprend comment laisser les mots être choisis pour lui en cessant de décider par lui-même ce qu’il va dire. Ce processus n’est qu’un exemple particulier de la leçon du livre d’exercices qui dit : «Je céderai le pas et Le laisserai me guider dans la voie.» L’enseignant de Dieu accepte les mots qui lui sont offerts, et il donne comme il reçoit. Il ne contrôle pas la direction de ses paroles. Il écoute, entend et parle.

Une entrave majeure sous cet aspect de son apprentissage est la peur de l’enseignant de Dieu concernant la validité de ce qu’il entend. Et ce qu’il entend peut certes être tout à fait surprenant. Cela peut sembler aussi n’avoir aucun rapport avec le problème présenté tel qu’il le perçoit; et cela peut, en fait, mettre l’enseignant face à une situation qui paraît être très embarrassante pour lui. Ce sont tous là des jugements qui n’ont pas de valeur. Ce sont les siens, qui viennent de la piètre perception de soi qu’il voudrait laisser derrière lui. Ne juge pas les paroles qui te viennent mais offre-les avec confiance. Elles sont beaucoup plus sages que les tiennes. Les enseignants de Dieu ont la Parole de Dieu derrière leurs symboles. Et Lui-même donne aux mots qu’ils utilisent le pouvoir de Son Pur-Esprit, les élevant de symboles in-signifiants à l’Appel du Ciel même.

UCEM~LEÇON 152 - Le pouvoir de décision m’appartient.

Vers l'Unité

LEÇON 152

Le pouvoir de décision m’appartient.

1. Nul ne peut subir de perte, à moins que ce ne soit sa propre décision. 2 Nul ne souffre, à moins que son choix n’élise cet état pour lui-même. 3 Nul ne peut avoir de chagrin ni de peur ni se penser malade, à moins que ce ne soient les résultats qu’il veut. 4 Et nul ne meurt sans son propre consentement. 5 Rien n’arrive qui ne représente ton souhait, et rien n’est omis que tu choisis. 6 Voici ton monde, complet, dans tous les détails. 7 Voici toute sa réalité pour toi. 8 Et c’est ici seulement qu’est le salut.

2. Peut-être crois-tu que cette position est extrême, trop inclusive pour être vraie. 2 Or la vérité peut-elle avoir des exceptions ? 3 Si tu as le don de tout, la perte peut-elle être réelle ? 4 La douleur peut-elle faire partie de la paix, ou le chagrin de la joie ? 5 La peur et la maladie peuvent-elles entrer dans un esprit où demeurent l’amour et la parfaite sainteté ? 6 La vérité doit tout inclure, si c’est la vérité. 7 N’accepte pas d’opposés et pas d’exceptions, car faire cela c’est contredire la vérité entièrement.

3. Le salut est la re-connaissance de ce que la vérité est vraie, et que rien d’autre n’est vrai. 2 Tu as déjà entendu cela, mais il se peut que tu n’en acceptes pas encore les deux parties. 3 Sans la première, la seconde n’a pas de signification. 4 Mais sans la seconde, la première n’est plus vraie. 5 La vérité ne peut avoir d’opposé. 6 Cela ne saurait être répété et médité trop souvent. 7 Car si ce qui n’est pas vrai est vrai aussi bien que ce qui est vrai, alors une partie de la vérité est fausse. 8 Et la vérité a perdu sa signification. 9 Rien que la vérité est vraie, et ce qui est faux est faux.

4. Voilà la plus simple des distinctions, et pourtant la plus obscure. 2 Ce n’est pas que cette distinction soit difficile à percevoir. 3 Mais elle est dissimulée derrière un large éventail de choix qui ne semblent pas t’appartenir entièrement. 4 Et ainsi la vérité paraît avoir certains aspects qui démentent la cohérence, mais qui ne semblent pas être uniquement des contradictions introduites par toi.

5. Tel que Dieu t’a créé, tu dois rester inchangeable, les états transitoires étant faux par définition. 2 Et cela inclut tous les changements dans les sentiments, les altérations dans les conditions du corps et de l’esprit, tous les états de conscience et toutes les réponses. 3 C’est ce caractère inclusif qui distingue la vérité de la fausseté, et garde le faux séparé du vrai, étant ce qu’il est.

6. N’est-ce pas étrange que tu croies que c’est de l’arrogance de penser que tu as fait le monde que tu vois ? 2 Dieu ne l’a pas fait. 3 De cela tu peux être sûr. 4 Que peut-Il connaître de l’éphémère, des pécheurs et des coupables, de ceux qui ont peur, qui souffrent ou qui sont seuls, et de l’esprit qui vit dans un corps voué à la mort ? 5 Tu ne fais que L’accuser d’insanité en pensant qu’Il a fait un monde où de telles choses semblent avoir une réalité. 6 Dieu n’est pas fou. 7 Or seule la folie fait un tel monde.

7. Penser que Dieu a fait le chaos, qu’Il contredit Sa Volonté, qu’Il a inventé des opposés à la vérité, et qu’Il tolère que la mort triomphe de la vie ; tout cela est arrogance. 2 L’humilité verrait immédiatement que ces choses ne sont pas de Lui. 3 Et peux-tu voir ce que Dieu n’a pas créé ? 4 Penser que tu le peux revient à croire que tu peux percevoir cela même dont Dieu n’a pas voulu qu’il soit. 5 Et qu’est-ce qui pourrait être plus arrogant que cela ?

8. Soyons véritablement humbles aujourd’hui, et acceptons ce que nous avons fait pour ce que c’est. 2 Le pouvoir de décision nous appartient. 3 Décide seulement d’accepter ta juste place en tant que co-créateur de l’univers, et tout ce que tu penses avoir fait disparaîtra. 4 Ce qui montera alors à la conscience sera tout ce qui a toujours été, éternellement tel que c’est maintenant. 5 Et cela prendra la place des tromperies de soi faites uniquement pour usurper l’autel du Père et du Fils.

9. Aujourd’hui nous nous exerçons à la véritable humilité, en abandonnant les fausses prétentions par lesquelles l’ego cherche à prouver qu’elle est arrogante. 2 Seul l’ego peut être arrogant. 3 Mais la vérité est humble en admettant sa puissance, son inchangeabilité, et son éternelle entièreté, qui englobe tout, don parfait de Dieu à Son Fils bien-aimé. 4 Nous mettons de côté l’arrogance qui dit que nous sommes pécheurs, coupables et apeurés, honteux de ce que nous sommes; et nous élevons plutôt nos cœurs avec une véritable humilité vers Celui Qui nous as créés immaculés, pareils à Lui-même en puissance et en amour.

10. Le pouvoir de décision nous appartient. 2 Nous acceptons de Lui ce que nous sommes, et reconnaissons humblement le Fils de Dieu. 3 Reconnaître le Fils de Dieu implique aussi que tous les concepts de soi ont été mis de côté et reconnus pour faux. 4 Leur arrogance a été perçue. 5 Et en humilité le rayonnement du Fils de Dieu, sa douceur, sa parfaite impeccabilité, l’Amour de son Père, son droit au Ciel et sa délivrance de l’enfer, sont joyeusement acceptés pour nôtres.

11. Maintenant nous nous joignons en admettant avec joie que les mensonges sont faux et que seule la vérité est vraie. 2 Dès notre lever, nous pensons seulement à la vérité et nous passons cinq minutes à nous exercer à ses voies, en encourageant nos esprits craintifs par ce qui suit:

3 Le pouvoir de décision m’appartient.

4 En ce jour je m’accepterai tel que la Volonté de mon Père m’a créé.

5 Puis nous attendrons en silence, en renonçant à toute tromperie de soi tandis que nous demandons humblement à notre Soi qu’Il Se révèle à nous. 6 Et Celui Qui ne nous a jamais quittés reviendra à notre conscience, reconnaissant de rendre à Dieu Sa demeure, comme cela était censé être.

12. Attends-Le patiemment tout le long de la journée en L’invitant à chaque heure par les paroles qui ont commencé la journée, la terminant par cette même invitation à ton Soi. 2 La Voix de Dieu répondra, car Il parle pour toi et pour ton Père. 3 Il substituera la paix de Dieu à toutes tes frénétiques pensées, la vérité de Dieu aux tromperies de soi, et le Fils de Dieu à tes illusions de toi-même.

30 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

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6. Comment la guérison et l'Expiation sont-elles reliées ?

La guérison et l’Expiation ne sont pas reliées : elles sont identiques. Il n’y a pas d’ordre de difficulté dans les miracles parce qu’il n’y a pas de degrés d’Expiation. C’est le seul concept complet qui soit possible en ce monde, parce que c’est la source d’une perception entièrement unifiée. Une Expiation partielle est une idée in-signifiante, tout comme des zones particulières d’enfer dans le Ciel sont inconcevables. Accepte l’Expiation, et tu es guéri. L’Expiation est la Parole de Dieu. Accepte Sa Parole, et que reste-t-il pour rendre la maladie possible ? Accepte Sa Parole, et chaque miracle a été accompli. Pardonner, c’est guérir. L’enseignant de Dieu a pris pour sa seule fonction d’accepter l’Expiation pour lui-même. Qu’y a-t-il alors qu’il ne puisse guérir ? Quel miracle peut lui être refusé ?

Les progrès de l’enseignant de Dieu peuvent être lents ou rapides, selon qu’il reconnaît le caractère inclusif de l’Expiation ou qu’il en exclut pour un temps certaines zones à problèmes. Dans certains cas il y a une soudaine et complète prise de conscience de la parfaite applicabilité de la leçon de l’Expiation à toutes les situations, mais cela est relativement rare. Il se peut que l’enseignant de Dieu ait accepté la fonction que Dieu lui a donnée bien longtemps avant d’avoir appris tout ce que lui offre son acceptation. C’est seulement la fin qui est certaine. N’importe où en cours de route la nécessaire prise de conscience de l’inclusion peut l’atteindre. Si le chemin semble long, qu’il soit content. Il a décidé la direction qu’il veut prendre. Que lui était-il demandé de plus ? Une fois qu’il a fait ce qui était requis, est-ce que Dieu lui refuserait le reste ?

Si l’enseignant de Dieu veut faire des progrès, il doit être compris que le pardon est guérison. L’idée qu’un corps puisse être malade est un concept central dans le système de pensée de l’ego. Cette pensée donne au corps son autonomie, le sépare de l’esprit et garde l’idée d’attaque inviolée. Si le corps pouvait être malade, l’Expiation serait impossible. Un corps qui peut ordonner à un esprit de faire comme bon lui semble pourrait simplement prendre la place de Dieu et prouver que le salut est impossible. Que reste-t-il alors à guérir ? Le corps est devenu seigneur de l’esprit. Comment l’esprit pourrait-il être rendu au Saint-Esprit à moins que le corps ne soit tué ? Et qui voudrait du salut à un tel prix ?

Certes, la maladie ne paraît pas être une décision. Et nul ne pourrait vraiment croire non plus qu’il veut être malade. Peut-être accepte-t-il l’idée en théorie, mais elle est rarement, sinon jamais, appliquée constamment à toutes les formes concrètes de maladie, à la fois dans la perception de soi et de tous les autres aussi. Ce n’est pas non plus à ce niveau que l’enseignant de Dieu appelle le miracle de guérison. Il passe sur l’esprit et le corps, ne voyant que la face du Christ qui brille devant lui, corrigeant toutes les erreurs et guérissant toute perception. La guérison est le résultat de la re-connaissance, par l’enseignant de Dieu, de qui est celui qui a besoin de guérison. Cette re-connaissance n’a pas de référence particulière. Elle s’applique à toutes choses que Dieu a créées. En elle toutes les illusions sont guéries.

Quand une enseignant de Dieu manque de guérir, c’est parce qu’il a oublié Qui il est. Ainsi la maladie d’un autre devient la sienne. En permettant que cela se produise, il s’est identifié à l’ego d’un autre et l’a ainsi confondu avec un corps. Ce faisant, il a refusé d’accepter l’Expiation pour lui-même et il ne peut guère l’offrir à son frère au Nom du Christ. De fait, il sera tout à fait incapable de reconnaître son frère, car son Père n’a pas créé de corps et il ne voit donc en son frère que l’irréel. Des erreurs ne corrigent pas des erreurs, et une perception distordue ne guérit pas. Cède le pas maintenant, enseignant de Dieu. Tu as fait erreur. Ne montre pas la voie, car tu l’as perdue. Tourne-toi vite vers ton Enseignant, et laisse-toi guérir.

L’offre d’Expiation est universelle. Elle s’applique pareillement à tous les individus en toutes circonstances. En elle est le pouvoir de guérir tous les individus de toutes les formes de maladie. Ne pas croire cela, c’est être inéquitable envers Dieu et donc Lui être infidèle. Une personne malade se perçoit comme étant séparée de Dieu. Voudrais-tu la voir comme étant séparée de toi ? C’est ta tâche de guérir le sentiment de séparation qui l’a rendue malade. C’est ta fonction de reconnaître pour elle que ce qu’elle croit à son sujet n’est pas la vérité. C’est ton pardon qui doit lui montrer cela. La guérison est très simple. L’Expiation est reçue et offerte. Ayant été reçue, elle doit être acceptée. C’est à la recevoir, donc, que consiste la guérison. Tout le reste doit suivre de ce but indivisé.

Qui peut limiter le pouvoir de Dieu Lui-même ? Qui donc peut dire lequel peut être guéri de quoi, et ce qui doit rester au-delà du pouvoir de Dieu de pardonner ? Cela est certes insanité. Ce n’est pas aux enseignants de Dieu de Lui imposer des limites, parce que ce n’est pas à eux de juger Son Fils. Et juger Son Fils, c’est limiter son Père. Les deux choses sont pareillement in-signifiantes. Or cela ne sera pas compris jusqu’à ce que l’enseignant de Dieu reconnaisse qu’elles sont la même erreur. C’est en cela qu’il reçoit l’Expiation, car il retire son jugement du Fils de Dieu et l’accepte tel que Dieu l’a créé. Il ne se tient plus à part de Dieu en déterminant où la guérison devrait être donnée et où elle devrait être refusée. Maintenant il peut dire avec Dieu : « Ceci est mon Fils bien-aimé, créé parfait et ainsi à jamais. »

UCEM~LEÇON 151 - Toutes choses sont des échos de la Voix pour Dieu.

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LEÇON 151

Toutes choses sont des échos de la Voix pour Dieu.

1. Nul ne peut juger sur une preuve partielle. 2 Cela n’est pas un jugement. 3 Ce n’est qu’une opinion basée sur l’ignorance et le doute. 4 Son apparente certitude ne fait que masquer l’incertitude qu’elle voudrait dissimuler. 5 Elle a besoin d’une défense irrationnelle parce qu’elle est irrationnelle. 6 Et sa défense semble forte, convaincante et sans le moindre doute à cause de tout le doute sous-jacent.

2. Tu ne sembles pas douter du monde que tu vois. 2 Tu ne mets pas réellement en question ce qui t’est montré par les yeux du corps. 3 Tu ne te demandes pas non plus pourquoi tu le crois, même si tu as appris il y a longtemps que tes sens sont certes trompeurs. 4 Que tu les croies jusqu’au dernier détail qu’ils rapportent est encore plus étrange, quand tu t’arrêtes pour te rappeler combien de fois ils ont certes été de faux témoins ! 5 Pourquoi leur ferais-tu confiance si aveuglément ? 6 Pourquoi, sinon à cause du doute sous-jacent, que tu voudrais cacher par une démonstration de certitude ?

3. Comment peux-tu juger ? 2 Tes jugements reposent sur le témoignage que t’offrent tes sens. 3 Or jamais il n’y eut plus faux témoins que ceux-là. 4 Mais comment juges-tu autrement le monde que tu vois ? 5 Tu mets une foi pathétique en ce que tes yeux et tes oreilles rapportent. 6 Tu penses que tes doigts touchent la réalité et se referment sur la vérité. 7 C’est cette conscience-là que tu comprends, et que tu crois plus réelle que ce dont porte témoignage la Voix éternelle pour Dieu Lui-même.

4. Cela peut-il être un jugement ? 2 Tu as souvent été enjoint de t’abstenir de juger, non pas parce que c’est un droit qui t’est refusé. 3 Tu ne peux pas juger. 4 Tu peux simplement croire les jugements de l’ego, qui sont tous faux. 5 Il guide tes sens soigneusement, pour prouver combien tu es faible, combien tu es impuissant et effrayé, combien tu appréhendes un juste châtiment, combien tu es noir de péché, combien misérable dans ta culpabilité.

5. Cette chose dont il parle, et qu’il voudrait pourtant défendre, il te dit que c’est toi. 2 Et tu crois qu’il en est ainsi avec une certitude obstinée. 3 Or en dessous demeure le doute caché que ce qu’il te montre comme étant la réalité avec une telle conviction, il n’y croit pas. 4 C’est lui-même seul qu’il condamne. 5 C’est en lui-même qu’il voit la culpabilité. 6 C’est son propre désespoir qu’il voit en toi.

6. N’entends pas sa voix. 2 Les témoins qu’il envoie pour te prouver que son mal est le tien sont faux, et ils parlent avec certitude de ce qu’ils ne connaissent pas. 3 Ta foi en eux est aveugle parce que tu ne voudrais pas partager les doutes que leur seigneur ne peut pas vaincre complètement. 4 Tu crois que douter de ses vassaux, c’est douter de toi-même.

7. Or tu dois apprendre que douter de leur preuve, c’est ouvrir la voie à te reconnaître toi-même et laisser la Voix pour Dieu être seul Juge de ce qui est digne de ta propre croyance. 2 Il ne te dira pas que ton frère devrait être jugé d’après ce que tes yeux voient en lui, ni ce que la bouche de son corps dit à tes oreilles, ni ce que le toucher de tes doigts te rapporte sur lui. 3 Il passe outre à d’aussi vains témoins, qui ne font que porter de faux témoignages sur le Fils de Dieu. 4 Il reconnaît seulement ce que Dieu aime et, dans la sainte lumière de ce qu’Il voit, tous les rêves de l’ego sur ce que tu es s’évanouissent devant la splendeur qu’Il contemple.

8. Laisse-Le être Juge de ce que tu es, car Il a une certitude dans laquelle il n’y a pas de doute, parce qu’elle repose sur une Certitude si grande que le doute est in-signifiant devant Sa face. 2 Le Christ ne peut douter de Lui-même. 3 La Voix pour Dieu ne peut que L’honorer et se réjouir de Sa parfaite et éternelle impeccabilité. 4 Celui qu’Il a jugé ne peut que rire de la culpabilité, indésireux maintenant de jouer avec les jouets du péché; ne tenant aucun compte des témoins du corps devant le ravissement de la sainte face du Christ.

9. Ainsi Il te juge. 2 Accepte Sa Parole sur ce que tu es, car Il porte témoignage de ta belle création et de l’Esprit Dont la Pensée a créé ta réalité. 3 Que peut bien signifier le corps pour Celui Qui connaît la gloire du Père et du Fils ? 4 Quels murmures de l’ego peut-Il entendre ? 5 Qu’est-ce qui pourrait Le convaincre que tes péchés sont réels ? 6 Laisse-Le aussi être Juge de tout ce qui semble t’arriver en ce monde. 7 Ses leçons te permettront de jeter un pont sur le fossé entre les illusions et la vérité.

10. Il enlèvera toute la foi que tu as placée dans la douleur, le désastre, la souffrance et la perte. 2 Il te donne une vision qui peut voir au-delà de ces sinistres apparences et peut contempler la douce face du Christ en elles toutes. 3 Tu ne douteras plus que seul le bien peut t’arriver, à toi qui es bien-aimé de Dieu, car Il jugera tous les évènements et enseignera l’unique leçon qu’ils contiennent tous.

11. Il sélectionnera en eux les éléments qui représentent la vérité et ne tiendra pas compte des aspects qui ne reflètent que de vains rêves. 2 Et Il réinterprétera tout ce que tu vois, tout ce qui arrive, chaque circonstance et chaque événement qui semble te toucher d’une quelconque façon, à partir de Son seul cadre de référence, entièrement unifié et sûr. 3 Et tu verras l’amour au-delà de la haine, la constance dans le changement, le pur dans le péché, et rien que la bénédiction du Ciel sur le monde.

12. Telle est ta résurrection, car ta vie ne fait partie de rien de ce que tu vois. 2 Elle se tient au-delà du corps et du monde, passé chaque témoin de la non-sainteté, au-dedans de la Sainteté et sainte comme Elle-même. 3 En chacun et en chaque chose, Sa Voix ne voudrait te parler que de ton Soi et de ton Créateur, Qui est un avec Lui. 4 Ainsi tu verras la sainte face du Christ en tout, et en tout tu n’entendras d’autre son que l’écho de la Voix pour Dieu.

13. Aujourd’hui nous faisons nos exercices sans paroles, sauf au début du temps que nous passons avec Dieu. 2 Nous commençons ces moments en répétant lentement, une seule fois, la pensée par laquelle la journée a débuté. 3 Et puis nous observons nos pensées, faisant appel silencieusement à Celui Qui voit en elles les éléments de vérité. 4 Laisse-Le évaluer chaque pensée qui te vient à l’esprit, en ôter les éléments de rêve, et te les rendre en idées propres qui ne contredisent pas la Volonté de Dieu.

14. Donne-Lui tes pensées et Il te les rendra en miracles qui proclament joyeusement l’entièreté et le bonheur que Dieu veut pour Son Fils, comme preuve de Son Amour éternel. 2 Et comme chaque pensée est ainsi transformée, elle acquiert un pouvoir guérisseur de l’Esprit qui a vu la vérité en elle sans se laisser tromper par ce qui avait été faussement ajouté. 3 Chaque bribe de fantasme a disparu. 4 Et ce qui reste est unifié en une Pensée parfaite qui offre partout sa perfection.

15. Passe ainsi quinze minutes à ton réveil, et donnes-en avec joie quinze autres avant d’aller dormir. 2 Ton ministère commence quand toutes tes pensées sont purifiées. 3 Ainsi t’est-il enseigné à enseigner au Fils de Dieu la sainte leçon de sa sainteté. 4 Nul ne peut manquer d’écouter, quand tu entends la Voix pour Dieu rendre honneur au Fils de Dieu. 5 Et chacun partagera avec toi les pensées qu’Il a retraduites dans ton esprit.

16. Telles sont tes Pâques. 2 Et tu déposes sur le monde le don des lys blancs comme neige, qui remplacent les témoins du péché et de la mort. 3 Par ta transfiguration, le monde est rédimé et joyeusement délivré de la culpabilité. 4 Maintenant nous élevons avec joie et gratitude nos esprits ressuscités vers Celui Qui nous a rendu notre santé d’esprit.

17. Et nous nous souviendrons à chaque heure de Celui Qui est le salut et la délivrance. 2 Comme nous rendons grâce, le monde s’unit à nous et accepte avec bonheur nos saintes pensées, que le Ciel a corrigées et rendues pures. 3 Maintenant notre ministère a enfin commencé, pour porter tout autour du monde la joyeuse nouvelle que la vérité n’a pas d’illusions et que la paix de Dieu, par nous, appartient à chacun.

29 mai 2010

UCEM~LEÇON 150 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

30 mai ~ certificat-1206259d24

LEÇON 150

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(139) J’accepterai l’Expiation pour moi-même.

(140) Du salut seulement il peut être dit qu’il guérit.

Le pouvoir de décision m’appartient.

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Nul ne peut subir de perte, à moins que ce ne soit sa propre décision. Nul ne souffre, à moins que son choix n’élise cet état pour lui-même. Nul ne peut avoir de chagrin ni de peur ni se penser malade, à moins que ce ne soient les résultats qu’il veut. Et nul ne meurt sans son propre consentement. Rien n’arrive qui ne représente ton souhait, et rien n’est omis que tu choisis.

Le cahier d'exercices, leçon 152.

28 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

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5. Il n’y a pas d’ordre de difficultés en guérison spirituelle.

Comme guérisseur en miracle, tu demeures alerte dans l’assurance de ton esprit illuminé que « le miracle ne fait rien. » C’est toujours et seulement le défaire de l’ordre in-signifiant de la pensée conceptuelle qui était ton identité de soi malade et mourante.

La croyance en un ordre de difficultés est la base de la perception du monde. Elle repose sur les différences; sur un arrière-plan irrégulier et un premier plan changeant, sur des hauteurs inégales et des tailles diverses, sur des degrés variables de ténèbres et de lumière et des milliers de contrastes par lesquels chaque chose vue entre en concurrence avec chacune des autres pour être reconnue. Un objet plus gros en éclipse un plus petit. Une chose plus brillante détourne l’attention d’une autre dont l’attrait est moins intense. Et une idée plus menaçante, ou une idée conçue comme étant plus désirable selon les critères du monde, bouleverse complètement l’équilibre mental. Ce que contemplent les yeux du corps n’est que conflit. Ne te tourne pas vers eux pour la paix et la compréhension.

Les illusions sont toujours des illusions de différences. Comment pourrait-il en être autrement ? Par définition, une illusion est une tentative pour rendre réelle une chose considérée comme étant d’une importance majeure mais reconnue pour fausse. L’esprit cherche donc à la rendre vraie par l’intensité de son désir de l’avoir pour lui. Les illusions sont des simulacres de la création; des tentatives pour porter la vérité aux mensonges. Trouvant la vérité inacceptable, l’esprit se révolte contre la vérité et se donne une illusion de victoire. Trouvant que la santé est un fardeau, il se retire dans des rêves enfiévrés. Et dans ces rêves l’esprit est séparé, différent des autres esprits, avec des intérêts différents bien à lui, et capable de satisfaire ses besoins aux dépens des autres.

D’où viennent toutes ces différences ? Certes, elles semblent être dans le monde extérieur. Or c’est sûrement l’esprit qui juge ce que les yeux contemplent. C’est l’esprit qui interprète les messages des yeux et leur donne une « signification ». Et cette signification n’existe pas du tout dans le monde extérieur. Ce qui est vu comme la «réalité» est simplement ce que l’esprit préfère. Sa hiérarchie de valeurs est projetée vers l’extérieur et il envoie les yeux du corps la trouver. Les yeux du corps ne verront jamais que par les différences. Or ce n’est pas sur les messages qu’ils apportent que la perception repose. Seul l’esprit évalue leurs messages; ainsi l’esprit est-il seul responsable de la vue. Lui seul décide si ce qui est vu est réel ou illusoire, désirable ou indésirable, plaisant ou douloureux.

C’est dans le tri et la catégorisation des activités de l’esprit qu’entrent des erreurs de perception. Et c’est là que la correction doit être faite. L’esprit classe ce que les yeux du corps lui apportent conformément à ses valeurs préconçues, jugeant de la place qui convient le mieux aux données de chaque sens. Quelle base pourrait être plus erronée que celle-là ? Sans le reconnaître, il a lui-même demandé que lui soit donné ce qui sera placé dans ces catégories. Et puis, ayant fait ainsi, il conclut que les catégories doivent être vraies. Sur cela repose le jugement de toutes les différences, parce que c’est de cela que dépendent les jugements du monde. Ce « raisonnement » confus et insensé peut-il servir de base à quoi que ce soit ?

Il ne peut pas y avoir d’ordre de difficulté dans la guérison simplement parce que toute maladie est illusion. Est-il plus difficile de dissiper la croyance de l’insane en une plus grande hallucination par opposition à une plus petite ? Conviendra-t-il plus rapidement de l’irréalité d’une voix plus forte qu’il entend que de celle d’une autre plus douce ? Rejettera-t-il plus facilement un murmure qui lui demande de tuer plutôt qu’un cri ? Et est-ce que le nombre de fourches qu’il voit les démons porter affecte leur crédibilité dans sa perception ? Son esprit les a toutes classées comme réelles, donc elles sont toutes réelles pour lui. Quand il se rendra compte qu’elles sont toutes des illusions, elles disparaîtront. Ainsi en va-t-il de la guérison. Les propriétés des illusions qui semblent les différencier n’ont réellement aucune importance, car leurs propriétés sont tout aussi illusoires qu’elles le sont.

Les yeux du corps continueront de voir des différences. Mais l’esprit qui s’est laissé guérir ne les admettra plus. Il y aura ceux qui semblent être « plus malades » que d’autres, et les yeux du corps rapporteront les changements dans leur apparence comme auparavant. Mais l’esprit guéri les mettra toutes dans une seule catégorie : elles sont irréelles. Voici le don de son Enseignant : la compréhension que seulement deux catégories sont signifiantes pour faire le tri des messages que l’esprit reçoit de ce qui semble être le monde extérieur. Et des deux, une seule est réelle. De même que la réalité est entièrement réelle, à part de la taille et de la forme, du temps et du lieu — car les différences ne peuvent exister en elle —, de même les illusions sont sans distinction. La seule réponse à n’importe quelle sorte de maladie est la guérison. La seule réponse à toutes les illusions est la vérité.

UCEM~LEÇON 149 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

29 mai ~ illuminationwallpaper

LEÇON 149

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(137) Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.

(138) Le Ciel est la décision que je dois prendre.

27 mai 2010

UCEM~LEÇON 148 – Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

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LEÇON 148

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(135) Si je me défends, je suis attaqué.

(136) La maladie est une défense contre la vérité.

Le secret du salut.

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Le secret du salut n’est que ceci : que tu te fais cela à toi-même. Peu importe la forme de l’attaque, cela reste vrai. Qui que ce soit qui prend le rôle de l’ennemi et de l’attaquant, c’est encore la vérité. Quoi que ce soit qui semble être la cause de n’importe quelle douleur ou souffrance que tu ressens, cela est encore vrai. Car tu ne réagirais pas du tout aux figures dans un rêve si tu savais que tu rêvais. Laisse-les être aussi haineuses et méchantes qu’elles le veulent, elles ne pourraient pas avoir d’effet sur toi à moins que tu ne manques de reconnaître que c’est ton rêve.

Cette unique leçon apprise te libérera de la souffrance, quelque forme qu’elle prenne. Le Saint-Esprit répétera cette seule leçon de délivrance qui inclut tout jusqu’à ce qu’elle ait été apprise, peu importe la forme de souffrance que tu ressens. Quelle que soit la blessure que tu Lui portes, Il répondra par cette vérité très simple. Car cette seule réponse enlève la cause de toute forme de chagrin et de douleur. La forme n’affecte pas du tout Sa réponse, car Il voudrait seulement t’enseigner l’unique cause qu’elles ont toutes, peu importe leur forme. Et tu comprendras que les miracles reflètent ce simple énoncé : «J’ai fait cette chose, et c’est cela que je voudrais défaire.»

(UCEM ~ Texte 27.VIII.10 ).

26 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

4. La guérison devrait-elle être répétée ?

Poser la question, c’est y répondre. La guérison ne peut pas être répétée. Si le patient est guéri, de quoi lui reste-t-il à guérir ? Et si la guérison est certaine, comme nous l’avons déjà dit, qu’y a-t-il à répéter ? Pour un enseignant de Dieu, rester préoccupé du résultat de la guérison, c’est limiter la guérison. C’est maintenant l’enseignant de Dieu lui-même dont l’esprit a besoin d’être guéri. Et c’est cela qu’il doit faciliter. Il est maintenant le patient et il doit se considérer lui-même ainsi. Il a fait une erreur et il doit être désireux de changer d’esprit à ce sujet. Il a manqué de la confiance qui rend possible de donner véritablement; ainsi il n’a pas reçu le bénéfice de son don.

Chaque fois qu’un enseignant de Dieu a essayé d’être un canal pour la guérison, il a réussi. S’il était tenté d’en douter, il ne devrait pas répéter son précédent effort. Celui-ci était déjà maximal, parce que le Saint-Esprit l’a accepté ainsi et l’a utilisé ainsi. Maintenant l’enseignant de Dieu n’a qu’une route à suivre. Il doit utiliser sa raison pour se dire qu’il a confié le problème à Celui Qui ne peut échouer, et il doit reconnaître que sa propre incertitude n’est pas de l’amour mais de la peur, et donc de la haine. Sa position est ainsi devenue intenable, car il offre la haine à celui à qui il offrait l’amour. Cela est impossible. Ayant offert l’amour, seul l’amour peut être reçu.

C’est en cela que l’enseignant de Dieu doit être confiant. C’est ce que signifie réellement l’énoncé que la seule responsabilité du faiseur de miracles est d’accepter l’Expiation pour lui-même. L’enseignant de Dieu est un faiseur de miracles parce qu’il donne les dons qu’il a reçus. Or il doit d’abord les accepter. Il n’a pas besoin de faire plus, et il n’y a rien de plus qu’il puisse faire. En acceptant la guérison, il peut la donner. S’il en doute, qu’il se rappelle Qui a fait le don et Qui l’a reçu. Ainsi son doute est corrigé. Il pensait que les dons de Dieu pouvaient être retirés. C’était une erreur, mais c’en est guerre une à entretenir. Donc l’enseignant de Dieu peut seulement la reconnaître pour ce qu’elle est et la laisser être corrigée pour lui.

Une des tentations les plus difficiles à reconnaître est que douter d’une guérison à cause de l’apparente continuation des symptômes est une erreur sous la forme d’un manque de confiance. Comme tel, c’est une attaque. Habituellement, cela semble être exactement le contraire. Il semble déraisonnable au début de se faire dire que de continuer à se préoccuper est une attaque. Cela a toutes les apparences de l’amour. Or l’amour sans la confiance est impossible; et le doute et la confiance ne peuvent coexister. Et la haine doit être l’opposé de l’amour, indépendamment de la forme qu’elle prend. Ne doute pas du don et il est impossible de douter de son résultat. Telle est la certitude qui donne aux enseignants de Dieu le pouvoir d’être des faiseurs de miracles, car ils ont mis leur confiance en Lui.

La base réelle du doute quant au résultat de n’importe quel problème confié à l’Enseignant de Dieu pour qu’il le résolve, est toujours le doute de soi. Et cela implique nécessairement que la confiance a été placée en un soi illusoire, car il n’y a qu’un tel soi dont on puisse douter. Cette illusion peut prendre de nombreuses formes. Il y a peut-être une peur de la faiblesse et de la vulnérabilité. Il y a peut-être une peur de l’échec et de la honte associée à un sentiment d’insuffisance. Il y a peut -être une gêne coupable découlant d’une fausse humilité. La forme de l’erreur est sans importance. Ce qui est important, c’est seulement de reconnaître une erreur pour une erreur.

L’erreur est toujours quelque forme de préoccupation de soi, à l’exclusion du patient. C’est manquer de le reconnaître comme faisant partie du Soi, et cela représente donc une confusion d’identité. Un conflit sur ce que tu es est entré dans ton esprit, et tu t’es trompé à ton sujet. Et tu te trompes à ton sujet parce que tu as nié la Source de ta création. Si tu offres seulement la guérison, tu ne peux pas douter. Si tu veux réellement que le problème soit résolu, tu ne peux pas douter. Si tu es certain de ce qu’est le problème, tu ne peux pas douter. Le doute est le résultat de souhaits conflictuels. Sois sûr de ce que tu veux et le doute devient impossible.

UCEM~LEÇON 147 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

27 mai ~ 1459956533ht4

LEÇON 147

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(133) Je n’accorderai pas de valeur à ce qui est sans valeur.

(134) Que je perçoive le pardon tel qu’il est.

25 mai 2010

Le pouvoir de décision

untitled ~ Anonymous

Il est impossible que le Fils de Dieu soit simplement poussé par des événements qui lui sont extérieurs. Il est impossible que les choses qui lui arrivent ne soient pas de son choix. Son pouvoir de décision est le déterminant de chaque situation dans laquelle il semble se trouver par chance ou par accident. Ni l’accident ni la chance ne sont possibles dans l’univers tel que Dieu l’a créé, en dehors duquel il n’y a rien. Souffre, et tu as décidé que le péché était ton but. Sois heureux, et tu as remis le pouvoir de décision à Celui Qui doit choisir Dieu pour toi.

UCEM~ Texte 21.II.3

UCEM~LEÇON 146 ~ Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

26 mai ~ LightInTheForest_t

LEÇON 146

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(131) Nul ne peut échouer qui cherche à atteindre la vérité.

(132) Je relâche le monde de tout ce que je pensais qu’il était.

Ce monde est plein de miracles.

Le miracle est inutile si tu apprends seulement que le corps peut être guéri, car ce n’est pas cette leçon qu’il est venu enseigner. La leçon, c’est que l’esprit était malade qui a pensé que le corps pouvait être malade; de projeter sa culpabilité n’a rien causé, et n’a pas eu d’effets. Ce monde est plein de miracles. Ils se tiennent en un radieux silence à côté de chaque rêve de douleur et de souffrance, de péché et de culpabilité. Ils sont l’alternative du rêve, le choix d’être le rêveur plutôt que de nier le rôle actif dans l’invention du rêve. Ils sont les joyeux effets d’avoir ramené la conséquence de la maladie à sa cause. Le corps est délivré parce que l’esprit reconnaît que «cela ne m’est pas fait, mais c’est moi qui le fais». Et l’esprit est ainsi libre de faire un autre choix à la place. En commençant ici, le salut changera le cours de chaque pas dans la descente vers la séparation, jusqu’à ce qu’il soit revenu sur chaque pas, que l’échelle ait disparu et que tout le rêve du monde soit défait.

(UCEM ~Texte 28.II.11-12)

24 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

3. La guérison est-elle certaine ?

La guérison est toujours certaine. Il est impossible de laisser les illusions être portées à la vérité tout en gardant les illusions. La vérité démontre que les illusions n’ont pas de valeur. L’enseignant de Dieu a vu la correction de ses erreurs dans l’esprit du patient, le reconnaissant pour ce qu’il est. Ayant accepté l’Expiation pour lui-même, il l’a aussi acceptée pour le patient. Or qu’advient-il si le patient utilise la maladie comme façon de vivre et croit que la guérison est la voie vers la mort? Dans ce cas, une guérison soudaine pourrait précipiter une dépression intense et un sentiment de perte si profond que le patient pourrait même tenter de se détruire lui-même. N’ayant plus de raison de vivre, il se peut qu’il demande la mort. La guérison doit attendre, pour sa protection.

La guérison se tient toujours à l’écart quand elle serait vue comme une menace. Dès l’instant qu’elle est la bienvenue, elle est là. Là où la guérison a été donnée, elle sera reçue. Et qu’est-ce que le temps devant les dons de Dieu ? Nous avons parlé maintes fois dans le texte des réserves de trésors amassés également pour le donneur et le receveur des dons de Dieu. Aucun n’est perdu, car ils ne peuvent qu’augmenter. Nul enseignant de Dieu ne devrait être déçu s’il a offert la guérison et qu’il ne semble pas qu’elle ait été reçue. Ce n’est pas à lui de juger quand son don devrait être accepté. Qu’il soit certain qu’il a été reçu, et qu’il ait confiance en ce qu’il sera accepté quand il sera reconnu pour une bénédiction et non une malédiction.

Ce n’est pas la fonction des enseignants de Dieu d’évaluer le résultat de leurs dons. Leur fonction est simplement de les donner. Une fois qu’ils ont fait cela, ils ont aussi donné le résultat, car il fait partie du don. Nul ne peut donner s’il se préoccupe du résultat de donner. Cela est une limitation de l’acte même de donner, et ni le donneur ni le receveur n’aurait le don. La confiance est une partie essentielle de donner; en fait, c’est la partie qui rend le partage possible, la partie qui garantit que le donneur ne perdra pas mais ne fera qu’y gagner. Qui fait un don puis reste là pour s’assurer qu’il est utilisé comme le donneur le juge approprié ? Cela n’est pas donner mais emprisonner.

C’est le renoncement à toute préoccupation au sujet du don qui fait qu’il est véritablement donné. Et c’est la confiance qui rend possible le véritable don. La guérison est le changement d’esprit que le Saint-Esprit dans l’esprit du patient recherche pour lui. Et c’est le Saint-Esprit dans l’esprit du donneur Qui lui fait le don. Comment peut-il être perdu ? Comment peut-il être inefficace ? Comment peut-il être gaspillé ? Le trésor de Dieu ne peut jamais être vide. Et s’il y manquait un seul don, il ne serait pas plein. Or sa plénitude est garantie par Dieu. Quelle préoccupation, donc, un enseignant de Dieu peut-il avoir concernant ce qui advient de ses dons. Donnés par Dieu à Dieu, qui dans ce saint échange peut recevoir moins que tout ?

UCEM~LEÇON 145 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

25 mai ~ 1243222032UNTSPxu

LEÇON 145

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(129) Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux.

(130) Il est impossible de voir deux mondes.

23 mai 2010

Les instructions pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

2. Comment la guérison s’accomplit-elle ?

La guérison suppose une compréhension de ce à quoi sert la maladie. La guérison est impossible sans cela.

III. La fonction de l’enseignant de Dieu

Si le patient doit changer d’esprit pour être guéri, que fait l’enseignant de Dieu ? Peut-il changer l’esprit du patient pour lui ? Certainement pas. Pour ceux qui sont déjà désireux de changer d’esprit, il n’a pas d’autre fonction que de se réjouir avec eux, car ils sont devenus enseignants de Dieu avec lui. Il a toutefois une fonction plus concrète pour ceux qui ne comprennent pas ce qu’est la guérison. Ces patients ne se rendent pas compte qu’ils ont choisi la maladie. Au contraire, ils croient que la maladie les a choisis. Et ils n’ont pas l’esprit ouvert sur ce point. Le corps leur dit quoi faire et ils obéissent. Ils n’ont pas idée à quel point ce concept est insane. S’ils le soupçonnaient seulement, ils seraient guéris. Or ils ne soupçonnent rien. Pour eux, la séparation est tout à fait réelle.

C’est à eux que viennent les enseignants de Dieu, afin de représenter un autre choix qu’ils ont oublié. La simple présence d’un enseignant de Dieu est un rappel. Ses pensées demandent le droit de mettre en question ce que le patient a accepté pour vrai. En tant que messagers de Dieu, Ses enseignants sont les symboles du salut. Ils demandent au patient le pardon pour le Fils de Dieu en son propre Nom. Ils représentent l’Alternative. La Parole de Dieu à l’esprit, ils viennent en bénédiction; non pas pour guérir les malades mais pour leur rappeler le remède que Dieu leur a déjà donné. Ce ne sont pas leurs mains qui guérissent. Ce n’est pas leur voix qui prononce la Parole de Dieu. Ils donnent simplement ce qui leur a été donné. Très doucement, ils appellent leurs frères à se détourner de la mort : « Vois, toi qui es Fils de Dieu, ce que la vie peut t’offrir. Voudrais-tu choisir la maladie à la place ? »

Pas une fois les enseignants avancés de Dieu ne considèrent les formes de maladie dans lesquelles leur frère croit. Le faire serait oublier qu’elles ont toutes le même but et qu’elles ne sont donc pas réellement différentes. Ils cherchent la Voix de Dieu dans ce frère qui voudrait se tromper lui-même au point de croire que le Fils de Dieu peut souffrir. Ils lui rappellent qu’il ne s’est pas fait lui-même et qu’il doit rester tel que Dieu l’a créé. Ils reconnaissent que les illusions ne peuvent pas avoir d’effet. La vérité dans leur esprit va vers la vérité dans l’esprit de leurs frères, de sorte que les illusions ne sont pas renforcées. Ainsi elles sont portées à la vérité; ce n’est pas la vérité qui leur est portée. Ainsi elles sont dissipées, non pas par la volonté d’un autre mais par l’union de la seule Volonté avec elle-même. Voilà la fonction des enseignants de Dieu: ne voir aucune volonté séparée de la leur, ni la leur séparée de Celle de Dieu.

UCEM~LEÇON 144 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

24 mai ~ sainte_anne

LEÇON 144

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(127) Il n’est d’amour que celui de Dieu.

(128) Le monde que je vois ne contient rien que je veuille.

22 mai 2010

Les instruction pour la guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

2. Comment la guérison s’accomplit-elle ?

La guérison suppose une compréhension de ce à quoi sert la maladie. La guérison est impossible sans cela.

II. Le changement de perception

La guérison doit se produire dans l’exacte proportion où le manque de valeur de la maladie est reconnu. Quelqu’un a seulement besoin de dire : « Il n’y a aucun gain pour moi en ceci », et il est guéri. Mais pour dire cela, il faut d’abord reconnaître certains faits. D’abord, il est évident que les décisions sont de l’esprit, et non du corps. Si la maladie n’est qu’une approche erronée en résolution de problèmes, c’est une décision. Et si c’est une décision, c’est l’esprit et non le corps qui la prend. La résistance est énorme qui empêche de reconnaître cela, parce que l’existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que le corps soit le décideur. Des termes comme « instincts », « réflexes » et autres, représentent des tentatives pour doter le corps de motivations non mentales. De fait, de tels termes ne font qu’énoncer ou décrire le problème. Ils n’y répondent pas.

L’acceptation de la maladie comme une décision de l’esprit, dans un but pour lequel il voudrait utiliser le corps, est la base de la guérison. Il en va ainsi de toutes les formes de guérison. Un patient décide qu’il  en est ainsi, et il se rétablit. S’il décide de ne pas se rétablir, il ne sera pas guéri. Qui est le médecin ? Uniquement l’esprit du patient lui-même. Le résultat est ce qu’il décide. Il semble que des agents particuliers lui procurent des soins, mais ils ne font que donner forme à son propre choix. Il les choisit afin d’apporter une forme tangible à ses désirs. Et c’est cela qu’ils font, et rien d’autre. En fait, il n’en est pas du tout besoin. Le patient pourrait simplement se lever sans leur aide et dire : « Cela ne m’est pas utile. » Il n’y a pas une forme de maladie qui ne serait guérie sur-le-champ.

Quelle est la seule chose requise pour ce changement de perception ? Simplement ceci : la re-connaissance du fait que la maladie est de l’esprit et qu’elle n’a rien à voir avec le corps. Qu’est-ce que cette re-connaissance coûte ? Elle coûte le monde entier que tu vois, car plus jamais le monde ne paraîtra gouverner l’esprit. Car avec cette re-connaissance, la responsabilité est placée là où elle doit être : non pas sur le monde mais sur celui qui regarde le monde et le voit tel qu’il n’est pas. Il regarde ce qu’il choisit de voir. Ni plus ni moins. Le monde ne lui fait rien. Il le pensait seulement. Lui non plus ne fait rien au monde, parce qu’il faisait erreur sur ce qu’il est. Là est la délivrance à la fois de la culpabilité et de la maladie, car elles ne font qu’un. Or pour accepter cette délivrance, il faut d’abord que l’insignifiance du corps soit une idée acceptable.

Avec cette idée, la douleur disparaît à jamais. Mais avec cette idée, toute confusion à propos de la création disparaît aussi. Cela ne s’ensuit-il pas nécessairement ? Place cause et effet dans leur véritable séquence dans un seul cas, et l’apprentissage se généralise et transforme le monde. Il n’y a ni limite ni fin à la valeur de transfert d’une seule idée vraie. Le résultat final de cette leçon est le souvenir de Dieu. Qu’est-ce que la culpabilité et la maladie, la douleur, le désastre et toute la souffrance signifient maintenant ? N’ayant pas de but, ils ont disparu. Et avec eux disparaissent aussi tous les effets qu’ils semblaient causer. Cause et effet ne font que reproduire la création. Vus dans leur juste perspective, sans distorsion ni peur, ils rétablissent le Ciel.

UCEM~LEÇON 143 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

23 mai ~ orge1

LEÇON 143

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(125) Dans la quiétude je reçois la Parole de Dieu aujourd’hui.

(126) Tout ce que je donne est donné à moi-même.

21 mai 2010

Les instructions pour la Guérison dans le Cours en Miracles

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2. Comment la guérison s’accomplit-elle ?

La guérison suppose une compréhension de ce à quoi sert la maladie. La guérison est impossible sans cela.

I. Le but perçu de la maladie

La guérison est accomplie dès l’instant que celui qui souffre ne voit plus aucune valeur dans la douleur. Qui choisirait la souffrance à moins de penser qu’elle lui apporte quelque chose, et quelque chose qui a de la valeur pour lui ? Il doit penser que c’est payer un bas prix pour quelque chose de plus grande valeur. Car la maladie est un choix, une décision. C’est faire choix de la faiblesse, avec la conviction erronée que c’est la force. Quand cela se produit, la force réelle est vue comme une menace et la santé comme un danger. La maladie est une méthode, conçue dans la folie, pour placer le Fils de Dieu sur le trône de son Père. Dieu est vu à l’extérieur, féroce et puissant, brûlant de garder tout pouvoir pour Lui-même. Il n’y a que par Sa mort que Son Fils puisse Le conquérir.

Or, avec cette conviction insane, que représente la guérison ? Elle symbolise la défaite du Fils de Dieu et le triomphe de son Père sur lui. Elle représente l’ultime défi sous une forme directe que le Fils de Dieu est forcé de reconnaître. Elle représente tout ce qu’il voudrait se cacher à lui-même pour protéger sa “vie”. S’il est guéri, il est responsable de ses pensées. Et s’il est responsable de ses pensées, il sera tué pour lui prouver à quel point il est faible et pitoyable. Mais s’il choisit lui-même la mort, sa faiblesse est sa force. Maintenant il s’est donné ce que Dieu voudrait lui donner, et ainsi il a entièrement usurpé le trône de son Créateur.

UCEM~LEÇON 142 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

22 mai ~ 224386909_389f6cc208_90

LEÇON 142

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(123) Je remercie mon Père des dons qu’Il me fait.

(124) Que je me souvienne que je ne fais qu’un avec Dieu.

Les instructions pour la Guérison dans le Cours en Miracles

untitled ~ Anonymous

1. Les principes reliés à la guérison.

· Il n'y a pas d'ordre de difficulté dans les miracles. Aucun n'est "plus dur" ni "plus gros" qu'un autre. Ils sont tous les mêmes. Toutes les expressions d'amour sont maximales.

· Les miracles, en tant qu'expressions d'amour, se produisent naturellement. Le vrai miracle est l'amour qui les inspire. 3 En ce sens tout ce qui vient de l'amour est un miracle.

· Tous les miracles signifient la vie, et Dieu est le Donneur de vie. Sa Voix te dirigera très concrètement. Elle te dira tout ce que tu as besoin de savoir.

· La prière est le véhicule des miracles. C'est un moyen de communication du créé avec le Créateur. C'est par la prière que l'amour est reçu, et c'est par les miracles que l'amour est exprimé.

· Un miracle est un service. C'est le service maximal que tu puisses rendre à autrui. C'est une façon d'aimer ton prochain comme toi-même. Tu reconnais simultanément ta propre valeur et celle de ton prochain.

· Les miracles sont des pensées. Les pensées peuvent représenter le niveau inférieur ou corporel de l'expérience, ou le niveau supérieur ou spirituel de l'expérience. L'un fait le physique et l'autre crée le spirituel.

· Les miracles transcendent le corps. Ce sont des passages soudains dans l'invisibilité, loin du niveau corporel. C'est pourquoi ils guérissent.

· Les miracles réveillent à nouveau la conscience que le pur-esprit, et non le corps, est l'autel de la vérité. C'est cette re-connaissance qui mène au pouvoir guérisseur du miracle.

· J'inspire tous les miracles, qui en fait sont des intercessions. Ils intercèdent pour ta sainteté et rendent saintes tes perceptions. En te plaçant au-delà des lois physiques, ils t'élèvent dans la sphère de l'ordre céleste. Dans cet ordre tu es parfait.

· Un miracle est une bénédiction universelle de Dieu par moi à tous mes frères. C'est le privilège des pardonnés de pardonner.

· Les miracles sont des signes naturels de pardon. Par les miracles, tu acceptes le pardon de Dieu en l'étendant à autrui.

· Les miracles louent Dieu par toi. Ils Le louent en honorant Ses créations et en affirmant leur perfection. Ils guérissent parce qu'ils nient l'identification au corps et affirment l'identification au pur-esprit.

· Le miracle est une correction introduite par moi dans la pensée fausse. Il agit comme un catalyseur, morcelant la perception erronée et la réorganisant correctement. Cela te place sous le principe d'Expiation, où la perception est guérie. Jusqu'à ce que cela se produise, la connaissance de l'Ordre Divin est impossible.

· Les miracles t'honorent parce que tu es digne d'amour. Ils dissipent les illusions à ton sujet et perçoivent la lumière en toi. Ainsi ils expient tes erreurs en te libérant de tes cauchemars. En délivrant ton esprit de l'emprisonnement de tes illusions, ils rétablissent ta santé d'esprit.

· Le Saint-Esprit est le mécanisme des miracles. Il reconnaît à la fois les créations de Dieu et tes illusions. Il sépare le vrai du faux par Son aptitude à percevoir totalement plutôt que sélectivement.

· Le Saint-Esprit est le plus haut moyen de communication. Les miracles n'impliquent pas ce type de communication, parce que ce sont des mécanismes temporaires de communication. Quand tu retournes à ta forme originelle de communication avec Dieu par révélation directe, il n'est plus besoin de miracles.

· Le miracle est l'expression d'une conscience intérieure du Christ et l'acceptation de Son Expiation.

· Une contribution majeure  des miracles est qu'ils ont la force de te libérer de ton faux sentiment d'isolement, de privation et de manque.

· Un miracle n'est jamais perdu. Il peut toucher de nombreuses personnes que tu n'as même pas rencontrées et produire des changements insoupçonnés dans des situations dont tu n'es même pas conscient.

· Le miracle est le seul mécanisme dont tu disposes immédiatement pour contrôler le temps. 2 Seule la révélation le transcende, n'ayant absolument rien à voir avec le temps.

· Le miracle est un mécanisme d'apprentissage qui amoindrit le besoin de temps. 2 Il établit un intervalle de temps hors du temps, non soumis aux lois habituelles du temps. 3 En ce sens il est intemporel.

· Les miracles sont à la fois des commencements et des fins; ainsi ils altèrent l'ordre temporel. Ce sont toujours des affirmations de renaissance, qui semblent revenir en arrière mais en réalité vont en avant. Ils défont le passé dans le présent et ainsi libèrent le futur.

· Les miracles te permettent de guérir les malades et ressusciter les morts parce que tu as toi-même fait la maladie et la mort et tu peux donc les abolir toutes les deux. Tu es un miracle, capable de créer à l'image de ton créateur. Tout le reste est ton propre cauchemar et n'existe pas. Seules les créations de lumière sont réelles.

Selon Jésus Christ dans

Un Cours en Miracles

20 mai 2010

UCEM~LEÇON 141 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

21 mai ~ 1331803903

LEÇON 141

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(121) Le pardon est la clef du bonheur.

(122) Le pardon offre tout ce que je veux.

UCEM~LEÇON 141 - Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

21 mai ~ 1331803903

LEÇON 141

Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

(121) Le pardon est la clef du bonheur.

(122) Le pardon offre tout ce que je veux.

UCEM~RÉVISION IV – Introduction – Leçons 121 à 140.

20 mai ~ thumb_ciel_fred_Legweak_jeu_galileo

RÉVISION IV

Introduction

1. Maintenant nous révisons à nouveau, cette fois en étant conscients que nous nous préparons à la seconde partie pour apprendre comment la vérité peut être appliquée. 2 Aujourd’hui nous commencerons à nous concentrer afin d’être prêts pour ce qui va suivre. 3 Tel est notre but pour cette révision et pour les leçons qui suivent. 4 Ainsi nous révisons les leçons récentes et leurs pensées centrales de manière à faciliter cet état que nous voulons atteindre dans lequel nous serons prêts.

2. Il y a un thème central qui unifie chaque étape de la révision que nous entreprenons et qui peut s’énoncer simplement par ces mots :

2 Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

3 Cela est un fait, qui représente la vérité de Ce que tu es et de Ce qu’est ton Père. 4 C’est par cette pensée que le Père a donné la création au Fils, établissant le Fils comme co-créateur avec Lui. 5 C’est cette pensée qui garantit pleinement le salut au Fils. 6 Car dans son esprit aucunes pensées ne peuvent demeurer, sauf celles que Son Père partage. 7 Le manque de pardon bloque cette pensée hors de sa conscience. 8 Or elle est vraie à jamais.

3. Commençons notre préparation par quelque compréhension des nombreuses formes sous lesquelles le manque de pardon véritable peut être soigneusement dissimulé. 2 Parce que ce sont des illusions, elles ne sont pas perçues simplement pour ce qu’elles sont: des défenses qui protègent tes pensées qui ne pardonnent pas et les empêchent d’être vues et reconnues. 3 Leur but est de te montrer quelque chose d’autre et de tenir la correction à distance par des tromperies de soi faites pour la remplacer.

4. Et pourtant, ton esprit contient seulement ce que tu penses avec Dieu. 2 Tes tromperies de soi ne peuvent pas prendre la place de la vérité. 3 Pas plus qu’un enfant qui jette un bâton dans l’océan ne peut changer le va-et-vient des marées, le réchauffement de l’eau par le soleil, le reflet argenté de la lune sur l’océan la nuit. 4 Donc nous commençons chaque période d’exercice de cette révision en préparant notre esprit à comprendre les leçons que nous lisons et à voir la signification qu’elles nous offrent.

5. Commence chaque jour par consacrer un moment à préparer ton esprit à apprendre ce que chaque idée que tu réviseras ce jour-là peut t’offrir en liberté et en paix. 2 Ouvre ton esprit, dégage-le de toutes les pensées qui voudraient te tromper et laisse cette seule pensée l’occuper pleinement en enlevant le reste :

3 Mon esprit contient seulement ce que je pense avec Dieu.

4 Cinq minutes avec cette pensée suffiront pour diriger la journée dans le sens désigné par Dieu et pour placer Son Esprit en charge de toutes les pensées que tu recevras ce jour-là.

6. Elles ne viendront pas de toi seul, car elles seront toutes partagées avec Lui. 2 Ainsi chacune d’elles t’apportera le message de Son Amour, Lui retournant les messages du tien. 3 Ainsi la communion avec le Seigneur des Multitudes sera tienne, comme Lui-même l’a voulu. 4 Et de même que Sa propre complétude se joint à Lui, de même Il Se joindra à toi qui es complet lorsque tu t’unis à Lui, et Lui à toi.

7. Après ta préparation, lis simplement chacune des deux idées qui te sont assignées pour la révision du jour. 2 Puis ferme les yeux et dis-les-toi lentement. 3 Il n’y a rien qui presse maintenant, car tu utilises le temps dans le but approprié. 4 Laisse chaque mot resplendir de la signification que Dieu lui a donnée, telle qu’elle t’a été donnée par Sa Voix. 5 Laisse chaque idée que tu révises ce jour-là t’offrir le don qu’Il a déposé en elle pour que tu l’aies de Lui. 6 Nous n’utiliserons pas d’autre formule que la suivante pour nos exercices :

8. À chaque heure de la journée, porte à ton esprit la pensée par laquelle la journée a commencé et passe avec elle un moment de quiétude. 2 Puis répète les deux idées de ton exercice du jour sans te hâter, avec assez de temps pour voir les dons qu’elles contiennent pour toi, et laisse-les être reçues là où elles étaient destinées.

9. Nous n’ajouterons pas d’autres pensées, mais nous laissons celles-ci être les messages qu’elles sont. 2 Nous n’avons besoin de rien de plus pour nous donner le bonheur et le repos, la quiétude sans fin, la certitude parfaite et tout ce que notre Père veut que nous recevions comme l’héritage que nous avons de Lui. 3 Nous finirons chaque jour de cette révision comme il a commencé, en répétant d’abord la pensée qui a fait de ce jour un moment particulier de bénédiction et de bonheur pour nous; et qui, par notre foi, a ramené le monde des ténèbres à la lumière, de la peine à la joie, de la douleur à la paix, du péché à la sainteté.

10. Dieu te rend grâce, à toi qui t’exerces ainsi à garder Sa Parole. 2 Et quand tu consacres à nouveau ton esprit aux idées du jour avant de t’endormir, Sa gratitude t’entoure dans la paix où Il veut que tu sois à jamais, et que tu apprends maintenant à réclamer à nouveau comme ton héritage.