01 avril 2010

UCEM~LEÇON 92 - Les miracles se voient dans la lumière, et la lumière et la force ne font qu’un.

2 avril ~ massivestar

LEÇON 92

Les miracles se voient dans la lumière,

et la lumière et la force ne font qu’un.

1. L’idée d’aujourd’hui est une extension de la précédente. 2 Tu ne penses pas à la lumière comme à une force, ni aux ténèbres comme à une faiblesse. 3 C’est parce que ton idée de ce que voir signifie est liée au corps, à ses yeux et à son cerveau. 4 Ainsi crois-tu que tu peux changer ce que tu vois en te mettant des petits morceaux de verre devant les yeux. 5 Cela fait partie des nombreuses croyances magiques qui viennent de la conviction que tu es un corps, et que les yeux du corps peuvent voir.

2. Tu crois aussi que le cerveau du corps peut penser. 2 Si tu comprenais seulement la nature de la pensée, tu ne pourrais que rire de cette idée insane. 3 C’est comme si tu pensais tenir l’allumette qui allume le soleil et lui donne toute sa chaleur; ou que tu tenais le monde dans ta main, solidement attaché jusqu’à ce que tu en lâches prise. 4 Or cela n’est pas plus sot que de croire que les yeux du corps peuvent voir, que le cerveau peut penser.

3. C’est la force de Dieu en toi qui est la lumière dans laquelle tu vois, de même que c’est Son Esprit avec lequel tu penses. 2 Sa force nie ta faiblesse. 3 C’est ta faiblesse qui voit par les yeux du corps, scrutant les ténèbres afin d’y voir sa propre image : les petits, les faibles, les malades et les mourants, ceux qui sont dans le besoin, ceux qui sont impuissants et apeurés, les tristes, les pauvres, les affamés et les sans-joie. 4 Ceux-là sont vus par des yeux qui ne peuvent voir et ne peuvent bénir.

4. La force passe sur ces choses en regardant plus loin que les apparences. 2 Elle garde son regard fixé sur la lumière qui est au-delà. 3 Elle s’unit à la lumière, dont elle fait partie. 4 Elle se voit elle-même. 5 Elle apporte la lumière dans laquelle apparaît ton Soi. 6 Dans les ténèbres tu perçois un soi qui n’est pas là. 7 La force est la vérité à ton sujet; la faiblesse est une idole faussement vénérée et adorée afin que la force soit dissipée et que les ténèbres règnent là où Dieu a décidé que serait la lumière.

5. La force vient de la vérité et luit d’une lumière que sa Source lui a donnée; la faiblesse reflète les ténèbres de son faiseur. 2 Elle est malade et voit la maladie, qui est pareille à elle-même. 3 La vérité est un sauveur et elle ne peut que vouloir le bonheur et la paix pour chacun. 4 Elle donne sa force à tous ceux qui demandent, en quantité illimitée. 5 Elle voit qu’un manque en quiconque serait un manque en tous. 6 Ainsi donne-t-elle sa lumière afin que tous voient et bénéficient en ne faisant qu’un. 7 Sa force est partagée, afin d’apporter à tous le miracle dans lequel ils s’uniront dans un même but, un même pardon, un même amour.

6. La faiblesse, qui regarde dans les ténèbres, ne peut pas voir un but dans le pardon et dans l’amour. 2 Elle voit tous les autres différents d’elle-même, et rien au monde qu’elle voudrait partager. 3 Elle juge et condamne, mais elle n’aime pas. 4 Dans les ténèbres elle demeure pour se cacher, et rêve qu’elle est forte et conquérante, victorieuse des limitations qui ne font que grandir dans les ténèbres jusqu’à atteindre des proportions énormes.

7. Elle a peur d’elle-même, elle s’attaque et elle se hait, et les ténèbres couvrent tout ce qu’elle voit, laissant ses rêves être aussi effrayants qu’elle-même. 2 De miracle, là, il n’y en a pas, seulement de la haine. 3 Elle se sépare de ce qu’elle voit, alors que la lumière et la force se perçoivent ne faisant qu’un. 4 La lumière de la force n’est pas la lumière que tu vois. 5 Elle ne change pas, ni ne vacille ni ne s’éteint. 6 Elle ne passe pas de la nuit au jour, puis de retour aux ténèbres jusqu’à ce que revienne le matin.

8. La lumière de la force est constante, sûre comme l’amour, éternellement contente de faire don d’elle-même, parce qu’elle ne peut donner qu’à elle-même. 2 Nul ne peut demander en vain de partager sa vue, et nul qui entre en sa demeure ne peut en partir sans un miracle devant les yeux, et sans que la force et la lumière ne résident en son cœur.

9. La force en toi t’offrira la lumière et guidera ta vue pour que tu ne t’attardes pas sur les vaines ombres que les yeux du corps fournissent pour la tromperie de soi. 2 Force et lumière s’unissent en toi, et là où elles se rencontrent se tient ton Soi, prêt à t’embrasser comme le Sien. 3 Tel est le lieu de rencontre que nous essayons aujourd’hui de trouver pour nous y reposer, car la paix de Dieu est là où ton Soi, Son Fils, attend maintenant de Se rencontrer à nouveau, et de n’être qu’un.

10. Donnons-nous deux fois vingt minutes aujourd’hui pour nous joindre à cette rencontre. 2 Laisse-toi porter jusqu’à ton Soi. 3 Sa force sera la lumière dans laquelle le don de la vue t’est donné. 4 Alors quitte les ténèbres un petit moment aujourd’hui, et nous nous exercerons à voir dans la lumière, en fermant les yeux du corps et en demandant à la vérité de nous montrer comment trouver le lieu de rencontre du soi et du Soi, où la lumière et la force ne font qu’un.

11. Matin et soir nous nous exercerons ainsi. 2 Après la rencontre du matin, nous emploierons la journée à nous préparer pour le moment de la soirée où nous nous rencontrerons à nouveau en toute confiance. 3 Répétons l’idée d’aujourd’hui aussi souvent que nous le pouvons, et reconnaissons que nous sommes initiés à la vue, et conduits loin des ténèbres jusqu’à la lumière où seuls les miracles peuvent être perçus.

L’Inspiration

Le péché comme ajustement

1. La croyance dans le péché est un ajustement. 2 Un ajustement est un changement; le passage d’une perception à une autre, ou la croyance que ce qui était tel auparavant a été rendu différent. 3 Par conséquent, tout ajustement est une distorsion, qui fait appel à des défenses pour la soutenir contre la réalité. 4 La connaissance ne requiert aucun ajustement et, de fait, se perd si le moindre passage ou changement est entrepris. 5 Car cela la réduit aussitôt à une simple perception; une façon de voir dans laquelle la certitude est perdue et le doute est entré. 6 Une condition ainsi détériorée nécessite des ajustements, parce qu’elle n’est pas vraie. 7 Qui a besoin de s’ajuster à la vérité, qui n’en appelle qu’à ce qu’il est, pour comprendre?

2. Les ajustements de toutes sortes sont de l’ego. 2 Car l’ego croit fixement que toutes les relations dépendent des ajustements, pour faire d’elles ce qu’il voudrait qu’elles soient. 3 Les relations directes, où il n’y a aucune interférence, sont toujours considérées comme dangereuses. 4 L’ego, qui s’est lui-même nommé médiateur de toutes les relations, fait tous les ajustements qu’il estime nécessaires, puis il les interpose entre ceux qui voudraient se rencontrer, pour les garder séparés et empêcher leur union. 5 C’est cette interférence étudiée qui fait qu’il t’est difficile de reconnaître ta relation sainte pour ce qu’elle est.

3. Ceux qui sont saints n’interfèrent pas avec la vérité. 2 Ils n’en ont pas peur, car c’est au-dedans de la vérité qu’ils reconnaissent leur sainteté, se réjouissant de ce qu’ils voient. 3 Ils la regardent directement, sans essayer de s’ajuster à elle, ou elle à eux. 4 Ainsi ils voient qu’elle était en eux, n’ayant pas d’abord décidé où ils voulaient qu’elle soit. 5 En regardant, ils ne font que poser une question, et c’est ce qu’ils voient qui leur répond. 6 Tu fais le monde et tu t’ajustes ensuite à lui, et lui à toi. 7 Et il n’y a pas non plus de différence entre toi et lui dans ta perception, qui a fait l’un et l’autre.

4. Or il reste une question simple, qui exige une réponse. 2 Aimes-tu ce que tu as fait? — un monde de meurtre et d’attaque, dans lequel tu te fraies timidement un chemin parmi d’incessants dangers, seul et effrayé, espérant au mieux que la mort attendra encore un peu avant de te rattraper et que tu disparaisses. 3 Tu as inventé cela. 4 C’est une image de ce que tu penses être; de la façon dont tu te vois. 5 Un meurtrier est effrayé, et ceux qui tuent craignent la mort. 6 Ces pensées effrayantes, ce sont celles de ceux qui voudraient s’ajuster à un monde que leurs ajustements ont rendu effrayant. 7 Et à partir de ce qui est triste au-dedans, ils regardent tristement au-dehors et y voient la tristesse.

5. Ne t’es-tu pas demandé comment le monde est réellement; comment tu le verrais avec des yeux heureux? 2 Le monde que tu vois n’est qu’un jugement sur toi-même. 3 Il n’est pas là du tout. 4 Or le jugement lui impose une sentence, le justifie et le rend réel. 5 Tel est le monde que tu vois : un jugement sur toi-même, et fait par toi. 6 Cette image maladive de toi-même, qui est son image et qu’il aime, l’ego la préserve avec soin et la place à l’extérieur de toi dans le monde. 7 Et à ce monde, tu dois t’ajuster aussi longtemps que tu crois que cette image est à l’extérieur et te tient à sa merci. 8 Ce monde est sans merci et s’il était à l’extérieur de toi, tu aurais certes raison d’être effrayé. 9 Or c’est toi qui l’as fait sans merci, et si maintenant sa nature sans merci semble être dans tout ce que tu vois, elle peut être corrigée.

6. Qui, dans une relation sainte, peut longtemps rester non saint? 2 Le monde que voient ceux qui sont saints ne fait qu’un avec eux, tout comme le monde que regarde l’ego est pareil à lui. 3 Le monde que voient ceux qui sont saints est beau parce qu’ils voient en lui leur innocence. 4 Ils ne lui ont pas dit ce qu’il était; ils n’ont pas fait d’ajustements pour convenir à leurs ordres. 5 Dans un murmure, ils lui ont doucement demandé : «Qu’es-tu?» 6 Et Celui Qui veille sur toute perception a répondu. 7 Ne prends pas le jugement du monde pour réponse à la question : «Que suis-je ?» 8 Le monde croit dans le péché, mais la croyance qui l’a fait tel que tu le vois n’est pas extérieure à toi.

7. Ne cherche pas à faire que le Fils de Dieu s’ajuste à son insanité. 2 Il y a un étranger en lui, qui est entré par mégarde dans la demeure de la vérité et qui en sortira. 3 Il est venu sans but, mais il ne restera pas devant l’éclatante lumière qu’a offerte le Saint-Esprit, et que tu as acceptée. 4 Car là l’étranger est rendu sans demeure et tu es, toi, le bienvenu. 5 Ne demande pas à cet étranger de passage : «Que suis-je?» 6 Il est l’unique chose dans tout l’univers qui n’en ait pas connaissance. 7 Or c’est à lui que tu le demandes, et c’est à sa réponse que tu voudrais t’ajuster. 8 C’est cette seule et folle pensée, d’une féroce arrogance et pourtant si minuscule et si in-signifiante qu’elle se faufile inaperçue à travers l’univers de la vérité, qui devient ton guide. 9 C’est vers elle que tu te tournes pour demander la signification de l’univers. 10 Et à l’unique chose aveugle dans tout l’univers voyant de la vérité, tu demandes : «Comment dois-je regarder le Fils de Dieu?»

8. À une chose totalement dépourvue de jugement, demande-t-on jugement? 2 Et si tu l’as fait, voudras-tu croire la réponse et t’y ajuster comme si c’était la vérité? 3 Le monde que tu regardes est la réponse qu’elle t’a donnée, et tu lui as donné le pouvoir d’ajuster le monde pour rendre sa réponse vraie. 4 Tu as demandé à cette bouffée de folie la signification de ta relation non sainte, et tu l’as ajustée en fonction de sa réponse insane. 5 À quel point cela t’a-t-il rendu heureux? 6 As-tu rencontré ton frère avec joie pour bénir le Fils de Dieu et lui rendre grâce de tout le bonheur qu’il t’a offert? 7 As-tu reconnu en ton frère le don éternel de Dieu pour toi? 8 As-tu vu la sainteté qui luisait en toi comme en ton frère, pour bénir l’autre? 9 Voilà le but de ta relation sainte. 10 Ne demande pas quels sont les moyens de l’atteindre à l’unique chose qui voudrait encore qu’elle soit non sainte. 11 Ne lui donne pas le pouvoir d’ajuster les moyens et la fin.

9. Des prisonniers qui sont liés depuis des années à de lourdes chaînes, affamés, émaciés, faibles et épuisés, qui ont les yeux plongés depuis si longtemps dans les ténèbres qu’ils ne se souviennent plus de la lumière, ne sautent pas de joie à l’instant même où ils sont libérés. 2 Il leur faut un certain temps pour comprendre ce qu’est la liberté. 3 Tu cherchais faiblement, à tâtons dans la poussière, et tu as trouvé la main de ton frère, incertain si tu devais la lâcher ou t’agripper à la vie oubliée depuis si longtemps. 4 Serre-la plus fort et lève les yeux sur ton fort compagnon, en qui réside la signification de ta liberté. 5 Il semblait être crucifié à côté de toi. 6 Et pourtant sa sainteté était restée intouchée et parfaite, et avec lui à tes côtés tu entreras ce jour même dans le Paradis, et tu connaîtras la paix de Dieu.

10. Telle est ma volonté pour toi et ton frère, et pour chacun de vous l’un pour l’autre et pour lui-même. 2 Ici il n’y a que sainteté et jonction sans limite. 3 Car qu’est-ce que le Ciel, sinon l’union, directe et parfaite, et sans le voile de la peur sur elle? 4 Ici nous sommes un, et le regard que nous posons l’un sur l’autre et sur nous-mêmes est d’une parfaite douceur. 5 Ici toute pensée de séparation entre nous devient impossible. 6 Toi qui étais prisonnier dans la séparation, tu es maintenant rendu libre dans le Paradis. 7 Et c’est ici que je voudrais m’unir à toi, mon ami, mon frère et mon Soi.

11. Le don que tu as fait à ton frère m’a donné la certitude que notre union est proche. 2 Partage donc cette foi avec moi, et connais qu’elle est justifiée. 3 Il n’y a pas de crainte dans l’amour parfait parce qu’il ne connaît pas le péché et qu’il doit voir les autres comme il se voit lui-même. 4 Regardant au-dedans avec charité, que peut-il craindre au-dehors? 5 Les innocents voient la sécurité, et ceux qui ont le cœur pur voient Dieu au-dedans de Son Fils et se tournent vers le Fils pour qu’il les conduise au Père. 6 Et où iraient-ils ailleurs que là où c’est leur volonté d’être? 7 Maintenant toi et ton frère vous conduirez l’un l’autre vers le Père, aussi sûrement que Dieu a créé Son Fils saint, et l’a gardé ainsi. 8 En ton frère est la lumière de la promesse éternelle d’immortalité que Dieu t’a faite. 9 Vois-le sans péché et il ne peut y avoir de peur en toi.

Aucun commentaire: