30 avril 2010

UCEM~LEÇON 121 - Le pardon est la clef du bonheur.

1 mai ~ dorothy123201138731_gros

LEÇON 121

Le pardon est la clef du bonheur.

1. Voilà la réponse à ta quête de paix. 2 Voilà la clef de la signification dans un monde qui semble n’avoir aucun sens. 3 Voilà la voie vers la sécurité parmi les dangers apparents qui semblent te menacer à chaque tournant et rendre incertains tous tes espoirs de jamais trouver la quiétude et la paix. 4 Voilà la réponse à toutes les questions; voilà la fin de toute incertitude enfin assurée.

2. L’esprit qui ne pardonne pas est rempli de peur et n’offre à l’amour aucune place pour être soi-même; aucune place où il puisse déployer ses ailes en paix et s’essorer au-dessus du tumulte du monde. 2 L’esprit qui ne pardonne pas est triste, sans espoir de répit ni de délivrance de la douleur. 3 Il souffre et demeure dans la misère, scrutant les ténèbres sans y voir, et pourtant certain du danger qui le guette.

3. L’esprit qui ne pardonne pas est déchiré par le doute, confus, incertain de ce qu’il est et de tout ce qu’il voit; apeuré, en colère, faible et bravache; il a peur d’avancer, peur de rester, peur de s’éveiller ou de s’endormir, peur de chaque son et plus peur encore du silence; il est terrifié par les ténèbres, mais plus terrifié encore à l’approche de la lumière. 2 Que peut percevoir l’esprit qui ne pardonne pas, si ce n’est sa damnation ? 3 Que peut-il contempler, sauf la preuve que tous ses péchés sont réels ?

4. L’esprit qui ne pardonne pas ne voit pas d’erreurs, mais seulement des péchés. 2 Il regarde le monde avec des yeux qui ne voient pas et pousse des hurlements en voyant ses propres projections se dresser pour attaquer sa misérable parodie de la vie. 3 Il veut vivre, or il souhaiterait être mort. 4 Il veut le pardon, or il ne voit aucun espoir. 5 Il veut l’évasion, or il ne peut en concevoir aucune parce qu’il voit le péché partout.

5. L’esprit qui ne pardonne pas est désespéré, sans perspective d’un futur qui puisse offrir autre chose qu’un plus grand désespoir. 2 Or il considère que son jugement sur le monde est irréversible et il ne voit pas qu’il s’est lui-même condamné à ce désespoir. 3 Il pense qu’il ne peut pas changer, car ce qu’il voit témoigne que son jugement est correct. 4 Il ne demande pas, parce qu’il pense savoir. 5 Il ne remet rien en question, certain d’avoir raison.

6. Le pardon s’acquiert. 2 Il n’est pas inhérent à l’esprit, lequel ne peut pécher. 3 De même que le péché est une idée que tu t’es enseigné toi-même, tu dois aussi apprendre le pardon, mais d’un Enseignant autre que toi-même, Qui représente l’autre Soi en toi. 4 Par Lui tu apprends comment pardonner au soi que tu penses avoir fait, puis tu le laisses disparaître. 5 Ainsi tu rends ton esprit indivisé à Celui Qui est ton Soi, et Qui ne peut jamais pécher.

7. Chaque esprit qui ne pardonne pas t’offre l’occasion d’enseigner au tien comment se pardonner. 2 Chacun attend sa délivrance de l’enfer par toi, et se retourne vers toi en t’implorant pour avoir le Ciel ici et maintenant. 3 Il n’a pas d’espoir, mais tu deviens son espoir. 4 Et étant son espoir, tu deviens le tien. 5 L’esprit qui ne pardonne pas doit apprendre par ton pardon qu’il a été sauvé de l’enfer. 6 Et comme tu enseignes le salut, tu l’apprendras. 7 Or tout ton enseignement et tout ton apprentissage ne seront pas de toi, mais de l’Enseignant Qui t’a été donné pour te montrer la voie.

8. Aujourd’hui nous nous exerçons à apprendre à pardonner. 2 Si tu le désires, tu peux apprendre aujourd’hui à prendre la clef du bonheur et à l’utiliser pour ton propre bien. 3 Nous consacrerons dix minutes le matin, et dix minutes encore le soir, à apprendre comment donner le pardon et comment aussi le recevoir.

9. L’esprit qui ne pardonne pas ne croit pas que donner et recevoir sont la même chose. 2 Or nous allons essayer d’apprendre aujourd’hui qu’ils ne font qu’un en nous exerçant à pardonner à quelqu’un que tu penses être ton ennemi, et à quelqu’un que tu considères comme un ami. 3 Et comme tu apprendras à les voir ne faisant qu’un, nous étendrons la leçon à toi et nous verrons que leur évasion comprenait la tienne.

10. Commence les périodes d’exercice plus longues en pensant à quelqu’un que tu n’aimes pas beaucoup, qui semble t’irriter ou que tu regretterais d’avoir à rencontrer; quelqu’un que tu méprises vraiment ou que tu essaies simplement d’ignorer. 2 Peu importe la forme que prend ta colère. 3 Tu l’as probablement déjà choisi. 4 Il fera l’affaire.

11. Maintenant ferme les yeux, vois-le dans ton esprit et regarde-le un moment. 2 Essaie de percevoir quelque lumière en lui quelque part, une petite lueur que tu n’avais jamais remarquée. 3 Essaie de trouver une petite étincelle de clarté brillant à travers la laide image que tu as de lui. 4 Regarde cette image jusqu’à ce que tu y voies quelque part une lumière, puis essaie de laisser cette lumière s’étendre jusqu’à le recouvrir et rendre l’image belle et bonne.

12. Regarde un moment cette perception changée, puis tourne ton esprit vers quelqu’un que tu appelles un ami. 2 Essaie de lui transférer la lumière que tu as appris à voir autour de ton ancien “ennemi”. 3 Perçois-le maintenant comme plus qu’un ami pour toi, car dans cette lumière sa sainteté te montre ton sauveur, sauvé et sauvant, guéri et entier.

13. Puis laisse-le t’offrir la lumière que tu vois en lui, et laisse ton “ennemi” et ton ami s’unir pour te bénir en te donnant ce que tu as donné. 2 Maintenant tu ne fais qu’un avec eux et eux avec toi. 3 Maintenant c’est par toi-même que tu as été pardonné. 4 Tout le long de la journée, n’oublie pas le rôle que joue le pardon en apportant le bonheur à chaque esprit qui ne pardonne pas, dont le tien. 5 Dis-toi à chaque heure :

6 Le pardon est la clef du bonheur. 7 Je m’éveillerai du rêve

dans lequel je suis mortel, faillible et plein de péché, et je

connaîtrai que je suis le parfait Fils de Dieu.

L’Inspiration

Le péché comme ajustement

1. La croyance dans le péché est un ajustement. 2 Un ajustement est un changement; le passage d’une perception à une autre, ou la croyance que ce qui était tel auparavant a été rendu différent. 3 Par conséquent, tout ajustement est une distorsion, qui fait appel à des défenses pour la soutenir contre la réalité. 4 La connaissance ne requiert aucun ajustement et, de fait, se perd si le moindre passage ou changement est entrepris. 5 Car cela la réduit aussitôt à une simple perception; une façon de voir dans laquelle la certitude est perdue et le doute est entré. 6 Une condition ainsi détériorée nécessite des ajustements, parce qu’elle n’est pas vraie. 7 Qui a besoin de s’ajuster à la vérité, qui n’en appelle qu’à ce qu’il est, pour comprendre?

2. Les ajustements de toutes sortes sont de l’ego. 2 Car l’ego croit fixement que toutes les relations dépendent des ajustements, pour faire d’elles ce qu’il voudrait qu’elles soient. 3 Les relations directes, où il n’y a aucune interférence, sont toujours considérées comme dangereuses. 4 L’ego, qui s’est lui-même nommé médiateur de toutes les relations, fait tous les ajustements qu’il estime nécessaires, puis il les interpose entre ceux qui voudraient se rencontrer, pour les garder séparés et empêcher leur union. 5 C’est cette interférence étudiée qui fait qu’il t’est difficile de reconnaître ta relation sainte pour ce qu’elle est.

3. Ceux qui sont saints n’interfèrent pas avec la vérité. 2 Ils n’en ont pas peur, car c’est au-dedans de la vérité qu’ils reconnaissent leur sainteté, se réjouissant de ce qu’ils voient. 3 Ils la regardent directement, sans essayer de s’ajuster à elle, ou elle à eux. 4 Ainsi ils voient qu’elle était en eux, n’ayant pas d’abord décidé où ils voulaient qu’elle soit. 5 En regardant, ils ne font que poser une question, et c’est ce qu’ils voient qui leur répond. 6 Tu fais le monde et tu t’ajustes ensuite à lui, et lui à toi. 7 Et il n’y a pas non plus de différence entre toi et lui dans ta perception, qui a fait l’un et l’autre.

4. Or il reste une question simple, qui exige une réponse. 2 Aimes-tu ce que tu as fait? — un monde de meurtre et d’attaque, dans lequel tu te fraies timidement un chemin parmi d’incessants dangers, seul et effrayé, espérant au mieux que la mort attendra encore un peu avant de te rattraper et que tu disparaisses. 3 Tu as inventé cela. 4 C’est une image de ce que tu penses être; de la façon dont tu te vois. 5 Un meurtrier est effrayé, et ceux qui tuent craignent la mort. 6 Ces pensées effrayantes, ce sont celles de ceux qui voudraient s’ajuster à un monde que leurs ajustements ont rendu effrayant. 7 Et à partir de ce qui est triste au-dedans, ils regardent tristement au-dehors et y voient la tristesse.

5. Ne t’es-tu pas demandé comment le monde est réellement; comment tu le verrais avec des yeux heureux? 2 Le monde que tu vois n’est qu’un jugement sur toi-même. 3 Il n’est pas là du tout. 4 Or le jugement lui impose une sentence, le justifie et le rend réel. 5 Tel est le monde que tu vois : un jugement sur toi-même, et fait par toi. 6 Cette image maladive de toi-même, qui est son image et qu’il aime, l’ego la préserve avec soin et la place à l’extérieur de toi dans le monde. 7 Et à ce monde, tu dois t’ajuster aussi longtemps que tu crois que cette image est à l’extérieur et te tient à sa merci. 8 Ce monde est sans merci et s’il était à l’extérieur de toi, tu aurais certes raison d’être effrayé. 9 Or c’est toi qui l’as fait sans merci, et si maintenant sa nature sans merci semble être dans tout ce que tu vois, elle peut être corrigée.

6. Qui, dans une relation sainte, peut longtemps rester non saint? 2 Le monde que voient ceux qui sont saints ne fait qu’un avec eux, tout comme le monde que regarde l’ego est pareil à lui. 3 Le monde que voient ceux qui sont saints est beau parce qu’ils voient en lui leur innocence. 4 Ils ne lui ont pas dit ce qu’il était; ils n’ont pas fait d’ajustements pour convenir à leurs ordres. 5 Dans un murmure, ils lui ont doucement demandé : «Qu’es-tu?» 6 Et Celui Qui veille sur toute perception a répondu. 7 Ne prends pas le jugement du monde pour réponse à la question : «Que suis-je ?» 8 Le monde croit dans le péché, mais la croyance qui l’a fait tel que tu le vois n’est pas extérieure à toi.

7. Ne cherche pas à faire que le Fils de Dieu s’ajuste à son insanité. 2 Il y a un étranger en lui, qui est entré par mégarde dans la demeure de la vérité et qui en sortira. 3 Il est venu sans but, mais il ne restera pas devant l’éclatante lumière qu’a offerte le Saint-Esprit, et que tu as acceptée. 4 Car là l’étranger est rendu sans demeure et tu es, toi, le bienvenu. 5 Ne demande pas à cet étranger de passage : «Que suis-je?» 6 Il est l’unique chose dans tout l’univers qui n’en ait pas connaissance. 7 Or c’est à lui que tu le demandes, et c’est à sa réponse que tu voudrais t’ajuster. 8 C’est cette seule et folle pensée, d’une féroce arrogance et pourtant si minuscule et si in-signifiante qu’elle se faufile inaperçue à travers l’univers de la vérité, qui devient ton guide. 9 C’est vers elle que tu te tournes pour demander la signification de l’univers. 10 Et à l’unique chose aveugle dans tout l’univers voyant de la vérité, tu demandes : «Comment dois-je regarder le Fils de Dieu?»

8. À une chose totalement dépourvue de jugement, demande-t-on jugement? 2 Et si tu l’as fait, voudras-tu croire la réponse et t’y ajuster comme si c’était la vérité? 3 Le monde que tu regardes est la réponse qu’elle t’a donnée, et tu lui as donné le pouvoir d’ajuster le monde pour rendre sa réponse vraie. 4 Tu as demandé à cette bouffée de folie la signification de ta relation non sainte, et tu l’as ajustée en fonction de sa réponse insane. 5 À quel point cela t’a-t-il rendu heureux? 6 As-tu rencontré ton frère avec joie pour bénir le Fils de Dieu et lui rendre grâce de tout le bonheur qu’il t’a offert? 7 As-tu reconnu en ton frère le don éternel de Dieu pour toi? 8 As-tu vu la sainteté qui luisait en toi comme en ton frère, pour bénir l’autre? 9 Voilà le but de ta relation sainte. 10 Ne demande pas quels sont les moyens de l’atteindre à l’unique chose qui voudrait encore qu’elle soit non sainte. 11 Ne lui donne pas le pouvoir d’ajuster les moyens et la fin.

9. Des prisonniers qui sont liés depuis des années à de lourdes chaînes, affamés, émaciés, faibles et épuisés, qui ont les yeux plongés depuis si longtemps dans les ténèbres qu’ils ne se souviennent plus de la lumière, ne sautent pas de joie à l’instant même où ils sont libérés. 2 Il leur faut un certain temps pour comprendre ce qu’est la liberté. 3 Tu cherchais faiblement, à tâtons dans la poussière, et tu as trouvé la main de ton frère, incertain si tu devais la lâcher ou t’agripper à la vie oubliée depuis si longtemps. 4 Serre-la plus fort et lève les yeux sur ton fort compagnon, en qui réside la signification de ta liberté. 5 Il semblait être crucifié à côté de toi. 6 Et pourtant sa sainteté était restée intouchée et parfaite, et avec lui à tes côtés tu entreras ce jour même dans le Paradis, et tu connaîtras la paix de Dieu.

10. Telle est ma volonté pour toi et ton frère, et pour chacun de vous l’un pour l’autre et pour lui-même. 2 Ici il n’y a que sainteté et jonction sans limite. 3 Car qu’est-ce que le Ciel, sinon l’union, directe et parfaite, et sans le voile de la peur sur elle? 4 Ici nous sommes un, et le regard que nous posons l’un sur l’autre et sur nous-mêmes est d’une parfaite douceur. 5 Ici toute pensée de séparation entre nous devient impossible. 6 Toi qui étais prisonnier dans la séparation, tu es maintenant rendu libre dans le Paradis. 7 Et c’est ici que je voudrais m’unir à toi, mon ami, mon frère et mon Soi.

11. Le don que tu as fait à ton frère m’a donné la certitude que notre union est proche. 2 Partage donc cette foi avec moi, et connais qu’elle est justifiée. 3 Il n’y a pas de crainte dans l’amour parfait parce qu’il ne connaît pas le péché et qu’il doit voir les autres comme il se voit lui-même. 4 Regardant au-dedans avec charité, que peut-il craindre au-dehors? 5 Les innocents voient la sécurité, et ceux qui ont le cœur pur voient Dieu au-dedans de Son Fils et se tournent vers le Fils pour qu’il les conduise au Père. 6 Et où iraient-ils ailleurs que là où c’est leur volonté d’être? 7 Maintenant toi et ton frère vous conduirez l’un l’autre vers le Père, aussi sûrement que Dieu a créé Son Fils saint, et l’a gardé ainsi. 8 En ton frère est la lumière de la promesse éternelle d’immortalité que Dieu t’a faite. 9 Vois-le sans péché et il ne peut y avoir de peur en toi.

Aucun commentaire: