05 février 2010

UCEM~LEÇON 37 - Ma sainteté bénit le monde.

6 fév ~ benediction

LEÇON 37

Ma sainteté bénit le monde.

1. Cette idée contient les premières lueurs de ta véritable fonction dans le monde, ou pourquoi tu es ici. 2 Ton but est de voir le monde par ta propre sainteté. 3 C’est ainsi que toi et le monde êtes bénis ensemble. 4 Nul ne perd; rien n’est enlevé à personne; chacun gagne par ta sainte vision. 5 Elle signifie la fin du sacrifice parce qu’elle offre à chacun tout son dû. 6 Et chacun a droit à tout à sa naissance parce qu’il est Fils de Dieu.

2. Il n’y a pas d’autre façon d’ôter l’idée de sacrifice de la pensée du monde. 2 Toute autre façon de voir exigera inévitablement que quelqu’un ou quelque chose paie. 3 Avec pour résultat que celui qui perçoit perdra. 4 Et il n’aura aucune idée de la raison pour laquelle il perd. 5 Or c’est par ta vision que son entièreté est ramenée à sa conscience. 6 Ta sainteté le bénit en n’exigeant rien de lui. 7 Ceux qui se voient entiers n’exigent rien.

3. Ta sainteté est le salut du monde. 2 Elle te laisse enseigner au monde qu’il est un avec toi, non pas en lui prêchant ni en lui disant quoi que ce soit mais simplement en reconnaissant quiètement qu’en ta sainteté toutes choses sont bénies avec toi.

4. Aujourd’hui, les quatre périodes d’exercice plus longues, comptant chacune trois à cinq minutes, commencent par la répétition de l’idée du jour, suivie d’une minute environ durant laquelle tu regardes autour de toi en appliquant l’idée à ce que tu vois :

2 Ma sainteté bénit cette chaise.

3 Ma sainteté bénit cette fenêtre.

4 Ma sainteté bénit ce corps.

5 Puis ferme les yeux et applique l’idée à toute personne qui te vient à l’esprit, en utilisant son nom et en disant :

6 Ma sainteté te bénit, [nom].

5. Tu peux continuer la période d’exercice les yeux fermés; tu peux ouvrir les yeux à nouveau et appliquer l’idée d’aujourd’hui à ton monde extérieur si tu le désires; tu peux appliquer l’idée alternativement à ce que tu vois autour de toi et à ceux qui sont dans tes pensées; ou tu peux utiliser toute combinaison de ces deux phases d’application selon ta préférence. 2 La période d’exercice devrait se terminer par une répétition de l’idée les yeux fermés, et par une autre, immédiatement après, les yeux ouverts.

6. Les exercices plus courts consistent à répéter l’idée aussi souvent que tu le peux. 2 Cela t’aidera particulièrement de l’appliquer silencieusement à toute personne que tu rencontres, en utilisant son nom pendant que tu le fais. 3 Il est essentiel d’utiliser l’idée si quiconque semble causer une réaction négative en toi. 4 Offre-lui immédiatement la bénédiction de ta sainteté, afin d’apprendre à la garder dans ta propre conscience.

L’Inspiration

Le Christ en toi

1. Le Christ en toi est très calme. 2 Il regarde ce qu’il aime, et Il le connaît comme Lui-même. 3 Ainsi Il Se réjouit de ce qu’il voit, parce qu’il connaît que cela est un avec Lui et avec Son Père. 4 La particularité aussi se réjouit de ce qu’elle voit, bien que ce ne soit pas vrai. 5 Or ce que tu recherches est une source de joie telle que tu la conçois. 6 Ce que tu souhaites est vrai pour toi. 7 Il n’est pas possible non plus que tu puisses souhaiter quelque chose et manquer de foi en ce qu’il en soit ainsi. 8 Le souhait rend réel aussi sûrement que la volonté crée. 9 Le pouvoir d’un souhait soutient les illusions aussi fortement que l’amour s’étend lui-même. 10 Sauf que l’un trompe; l’autre guérit.

2. Il n’est pas de rêve de particularité, si cachée ou déguisée qu’en soit la forme, si beau qu’il puisse paraître, si fort qu’il offre délicatement l’espoir de paix et d’évasion de la douleur, dans lequel tu ne subisses ta condamnation. 2 En rêve, effet et cause sont interchangés, car là le faiseur du rêve croit que ce qu’il a fait est en train de lui arriver. 3 Il ne se rend pas compte qu’il a pris un fil d’ici, une miette de là, et qu’il a tissé une image à partir de rien. 4 Car les parties ne vont pas ensemble et le tout n’apporte rien aux parties pour leur donner une signification.

3. D’où pourrait venir ta paix, sinon du pardon? 2 Le Christ en toi ne regarde que la vérité et ne voit aucune condamnation qui pourrait avoir besoin de pardon. 3 Il est en paix parce qu’Il ne voit pas de péché. 4 Identifie-toi avec Lui, et qu’a-t-Il que tu n’aies pas? 5 Il est tes yeux, tes oreilles, tes mains, tes pieds. 6 Comme sont douces les vues qu’il voit, doux les sons qu’il entend. 7 Comme Sa main est belle qui tient celle de Son frère, et comme Il marche avec lui avec amour en lui montrant ce qui peut être vu et entendu, et là où il ne verra rien et où il n’y a pas de son à entendre.

4. Or laisse ta particularité le diriger dans la voie, et tu suivras. 2 Et vous marcherez tous les deux en danger, chacun résolu, dans la sombre forêt des non-voyants, inéclairée sauf par les faibles et changeantes lueurs qui étincellent un instant des lucioles du péché puis s’éteignent, à conduire l’autre jusqu’à un précipice sans nom et à l’y jeter. 3 Car de quoi la particularité peut-elle se délecter, sinon de tuer? 4 Que cherche-t-elle, sinon la vue de la mort? 5 Où mène-t-elle, sinon à la destruction? 6 Or ne pense pas qu’elle ait regardé ton frère en premier, ni qu’elle l’ait haï avant de te haïr. 7 Le péché que ses yeux voient en lui et qu’ils aiment à regarder, elle l’a vu en toi et le voit encore avec joie. 8 Or est-ce une joie de contempler la putréfaction et la folie, et de croire que cette chose croulante, dont la chair déjà se détache des os, avec des trous aveugles à la place des yeux, est pareille à toi?

5. Réjouis-toi de n’avoir pas d’yeux pour voir; pas d’oreilles pour écouter, pas de mains pour tenir ni de pieds pour guider. 2 Sois heureux que seul le Christ puisse te prêter les Siens, tant que tu en as besoin. 3 Ce sont aussi des illusions, autant que les tiens. 4 Et pourtant, parce qu’ils servent un but différent, la force de leur but leur est donnée. 5 Et à ce qu’ils voient, entendent, tiennent et conduisent, la lumière est donnée afin que tu puisses conduire comme tu fus conduit.

6. Le Christ en toi est très calme. 2 Il connaît où tu vas et t’y conduit avec douceur et bénédiction tout le long du chemin. 3 Son Amour pour Dieu remplace toute la peur que tu pensais voir au-dedans de toi. 4 Sa Sainteté te montre Lui-même en celui dont tu tiens la main, et que tu conduis à Lui. 5 Et ce que tu vois est pareil à toi. 6 Car qu’y a-t-il à voir, à entendre, à aimer et à suivre jusqu’à chez toi, sinon le Christ? 7 Il t’a regardé d’abord, mais Il a reconnu que tu n’étais pas complet. 8 Alors Il a cherché ta complétude en chaque chose vivante qu’il contemple et qu’il aime. 9 Et Il la cherche encore, afin que chacune puisse t’offrir l’Amour de Dieu.

7. Or Il est tranquille, car Il connaît que l’amour est en toi maintenant, et tenu en toi en sûreté par cette même main qui tient celle de ton frère dans la tienne. 2 La main du Christ tient tous Ses frères en Lui-même. 3 Il leur donne la vision pour leurs yeux qui ne voient pas; et Il leur chante le Ciel pour que leurs oreilles n’entendent plus le son de la bataille et de la mort. 4 C’est par eux qu’il tend Sa main, afin que chacun bénisse toutes choses vivantes et voie leur sainteté. 5 Et Il Se réjouit que ces vues soient les tiennes, à regarder avec Lui en partageant Sa joie. 6 Son manque parfait de particularité, Il te l’offre afin que tu sauves toutes choses vivantes de la mort, recevant de chacune d’elles le don de vie que ton pardon offre à ton Soi. 7 La vue du Christ est tout ce qu’il y a à voir. 8 Le chant du Christ est tout ce qu’il y a à entendre. 9 La main du Christ est tout ce qu’il y a à tenir. 10 Il n’y a pas de voyage, sauf d’aller avec Lui.

8. Toi qui voudrais te contenter de la particularité, et chercher le salut dans une guerre contre l’amour, considère ceci : Le saint Seigneur du Ciel est Lui-même descendu jusqu’à toi pour t’offrir ta propre complétude. 2 Ce qui est à Lui est à toi parce que dans ta complétude est la Sienne. 3 Lui Qui ne voulait pas être sans Son Fils ne pourrait jamais vouloir que tu sois sans frère. 4 Et te donnerait-Il un frère s’il n’était pas aussi parfait que toi, et tout aussi pareil à Lui en sainteté que tu dois l’être? 5 Il doit d’abord y avoir doute pour qu’il puisse y avoir conflit. 6 Et chaque doute doit être sur toi-même. 7 Le Christ n’a pas de doute, et de Sa certitude vient Sa quiétude. 8 Il échangera Sa certitude contre tous tes doutes si tu conviens qu’il est Un avec toi et que cette Unité est infinie, intemporelle et à portée de ta main parce que tes mains sont les Siennes. 9 Il est au-dedans de toi et pourtant Il marche à tes côtés et devant, te guidant dans la voie qu’il doit suivre pour Se trouver Lui-même complet. 10 Sa quiétude devient ta certitude. 11 Et où est le doute quand la certitude est venue?

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