28 février 2010

UCEM~LEÇON 60 – Révision des leçons 46 à 50.

1 mars ~dieu

LEÇON 60

Ces idées sont à réviser aujourd’hui :

1. (46) Dieu est l’Amour dans lequel je pardonne.

2 Dieu ne pardonne pas parce qu’Il n’a jamais condamné. 3 Ceux qui sont sans blâme ne peuvent blâmer, et ceux qui ont accepté leur innocence ne voient rien à pardonner. 4 Or le pardon est le moyen par lequel je reconnaîtrai mon innocence. 5 Il est le reflet de l’Amour de Dieu sur terre. 6 Il me rapprochera suffisamment du Ciel pour que l’Amour de Dieu puisse descendre jusqu’à moi et m’élever jusqu’à Lui.

2. (47) Dieu est la force à laquelle je me fie.

2 Ce n’est pas par ma propre force que je pardonne. 3 C’est par la force de Dieu en moi, dont je me souviens en pardonnant. 4 Comme je commence à voir, je reconnais Son reflet sur terre. 5 Je pardonne à toutes choses parce que je sens Sa force remuer en moi. 6 Et je commence à me souvenir de l’Amour que j’avais choisi d’oublier, mais Qui ne m’a pas oublié.

3. (48) Il n’y a rien à craindre.

2 Comme le monde me paraîtra sûr quand je pourrai le voir ! 3 Il ne ressemblera à rien de ce que j’imagine voir maintenant. 4 Tous ceux et tout ce que je vois se pencheront vers moi pour me bénir. 5 Je reconnaîtrai en chacun mon Ami le plus cher. 6 Que pourrait-il y avoir à craindre dans un monde auquel j’ai pardonné, et qui m’a pardonné ?

4. (49) La voix de Dieu me parle tout le long de la journée.

2 Il n’est pas un moment où la Voix de Dieu cesse de faire appel à mon pardon pour me sauver. 3 Il n’est pas un moment où Sa Voix manque de diriger mes pensées, de guider mes actions et de conduire mes pas. 4 Je vais continuellement vers la vérité. 5 Je ne peux aller nulle part ailleurs, parce que la Voix de Dieu est la seule Voix et le seul Guide qui ait été donné à Son Fils.

5. (50) Je suis soutenu par l’Amour de Dieu.

2 Comme j’écoute la Voix de Dieu, je suis soutenu par Son Amour. 3 Comme j’ouvre les yeux, Son Amour illumine le monde pour que je le voie. 4 Comme je pardonne, Son Amour me rappelle que Son Fils est sans péché. 5 Et comme je regarde le monde avec la vision qu’Il m’a donnée, je me souviens que je suis Son Fils.

L’Inspiration

Le temple du Saint-Esprit

1. La signification du Fils de Dieu réside uniquement dans sa relation avec son Créateur. 2 Serait-elle ailleurs, elle reposerait sur les contingences, mais il n’y a rien d’autre. 3 Et elle n’est qu’amour et pour toujours. 4 Or le Fils de Dieu a inventé une relation non sainte entre lui et son Père. 5 Sa relation réelle est une union parfaite dont la continuité est ininterrompue. 6 Celle qu’il a faite est partielle, centrée sur soi, fragmentée et pleine de peur. 7 Celle que son Père a créée est une extension de Soi qui s’embrasse elle-même entièrement. 8 Celle qu’il a faite est une destruction de soi qui se limite elle-même entièrement.

2. Il n’y a rien de mieux que l’expérience des deux, d’une relation sainte et d’une relation non sainte, pour montrer le contraste. 2 La première est basée sur l’amour et repose sur lui sereine et imperturbée. 3 Le corps n’y fait pas intrusion. 4 Toute relation dans laquelle entre le corps n’est pas basée sur l’amour, mais sur l’idolâtrie. 5 L’amour souhaite être connu, complètement compris et partagé. 6 Il n’a pas de secrets, rien qu’il voudrait garder à part et cacher. 7 Il marche en plein soleil, les yeux ouverts et calme, avec un sourire accueillant et une sincérité si simple et si évidente qu’il est impossible de mal le comprendre.

3. Mais les idoles ne partagent pas. 2 Les idoles acceptent, mais jamais ne font retour. 3 Elles peuvent être aimées, mais elles ne peuvent pas aimer. 4 Elles ne comprennent pas ce qui leur est offert, et toute relation dans laquelle elles entrent a perdu sa signification. 5 L’amour d’elles a rendu l’amour in-signifiant. 6 Elles vivent en secret, haïssant la lumière du soleil et heureuses dans les ténèbres du corps où elles peuvent se cacher et garder leurs secrets cachés avec elles. 7 Et elles n’ont pas de relations, car personne d’autre n’y est le bienvenu. 8 Elles ne sourient à personne et ne voient pas ceux qui leur sourient.

4. L’amour n’a pas de temples enténébrés où des mystères sont gardés obscurs et cachés du soleil. 2 Il ne recherche pas le pouvoir mais les relations. 3 Le corps est l’arme préférée de l’ego pour chercher le pouvoir par les relations. 4 Et ses relations doivent être non saintes, car ce qu’elles sont, il ne le voit même pas. 5 Il les veut uniquement pour les offrandes qui font vivre ses idoles. 6 Le reste, il le jette simplement, car tout ce que cela pourrait offrir n’a aucune valeur à ses yeux. 7 Sans demeure, l’ego cherche autant de corps qu’il peut en amasser pour y placer ses idoles et les établir ainsi comme temples à lui-même.

5. Le temple du Saint-Esprit n’est pas un corps, mais une relation. 2 Le corps est un grain de ténèbres isolé; une chambre secrète, cachée, une tache minuscule porteuse d’un mystère insensé, un enclos in-signifiant et soigneusement protégé, qui pourtant ne cache rien. 3 C’est là que la relation non sainte échappe de la réalité, et cherche des miettes pour se garder en vie. 4 C’est là qu’elle voudrait traîner ses frères pour les maintenir là dans son idolâtrie. 5 C’est là qu’elle est « en sécurité », car là l’amour ne peut entrer. 6 Le Saint-Esprit ne bâtit pas Ses temples où jamais l’amour ne pourrait être. 7 Celui Qui voit la face du Christ choisirait-il pour Sa demeure le seul endroit dans tout l’univers où elle ne peut être vue?

6. Tu ne peux pas faire du corps le temple du Saint-Esprit, et jamais il ne sera le siège de l’amour. 2 C’est la demeure de l’idolâtre et de la condamnation de l’amour. 3 Car ici l’amour est rendu effrayant et l’espoir est abandonné. 4 Même les idoles qui y sont adorées sont enveloppées de mystère et gardées à l’écart de ceux qui les adorent. 5 Voici le temple dédié à nulle relation et nul retour. 6 Ici le « mystère » de la séparation est perçu avec respect et traité avec révérence. 7 Ce que Dieu n’a pas voulu est gardé ici «à l’abri» de Lui. 8 Mais tu ne te rends pas compte que c’est ce que tu crains en ton frère, et ne veux pas voir en lui, qui fait que Dieu te paraît apeurant et te reste inconnu.

7. Les idolâtres auront toujours peur de l’amour, car il n’est rien qui les menace aussi sérieusement que l’approche de l’amour. 2 Laisse l’amour s’approcher d’eux et passer par-dessus le corps, comme il le fera sûrement, et ils retraitent apeurés, sentant que les fondements de leur temple qui semblaient solides commencent à trembler et à s’effriter. 3 Frère, tu trembles avec eux. 4 Or ce que tu crains n’est que le héraut de l’évasion. 5 Ce lieu de ténèbres n’est pas ta demeure. 6 Ton temple n’est pas menacé. 7 Tu n’es plus un idolâtre. 8 Le but du Saint-Esprit réside en sûreté dans ta relation, et non dans ton corps. 9 Tu t’es échappé du corps. 10 Là où tu es, le corps ne peut entrer, car le Saint-Esprit y a fixé Son temple.

8. Il n’y a pas d’ordre dans les relations. 2 Elles sont ou elles ne sont pas. 3 Une relation non sainte n’est pas une relation. 4 C’est un état d’isolement qui semble être ce qu’il n’est pas. 5 Pas plus que ça. 6 À l’instant où l’idée folle de rendre non sainte ta relation avec Dieu sembla possible, toutes tes relations furent rendues in-signifiantes. 7 En cet instant non saint naquit le temps, et les corps furent faits pour loger cette idée folle et donner l’illusion qu’elle est réelle. 8 Ainsi elle semblait avoir une demeure qui tenait un petit moment dans le temps, puis disparaissait. 9 Car qu’est-ce qui aurait pu loger cette folle idée plus d’un instant contre la réalité?

9. Les idoles doivent disparaître sans laisser trace de leur passage. 2 L’instant non saint de leur apparent pouvoir est aussi fragile qu’un flocon de neige, mais sans en avoir la beauté. 3 Est-ce le substitut que tu veux à la bénédiction éternelle et à la bienfaisance illimitée de l’instant saint? 4 Préfères-tu la malveillance de la relation non sainte, qui semble si puissante, qui est si amèrement mal comprise et tellement investie dans une fausse attraction, à l’instant saint qui t’offre la paix et la compréhension? 5 Alors mets le corps de côté et transcende-le en toute quiétude, en t’élevant pour accueillir ce que tu veux réellement. 6 Et de Son temple saint, ne regarde pas en arrière vers ce dont tu t’es éveillé. 7 Car aucune illusion ne peut attirer l’esprit qui les a transcendées et laissées loin derrière lui.

10. La relation sainte reflète la véritable relation que le Fils de Dieu a avec son Père en réalité. 2 Le Saint-Esprit S’y repose avec la certitude qu’elle durera à jamais. 3 Son solide fondement est soutenu éternellement par la vérité, et l’amour luit sur lui avec le doux sourire et la tendre bénédiction qu’il offre aux siens. 4 Ici, l’instant non saint est échangé avec joie contre l’instant saint du retour sain et sauf. 5 Ici, la voie vers les véritables relations est doucement gardée ouverte, sur laquelle toi et ton frère allez ensemble, reconnaissants de laisser le corps derrière vous et vous reposant dans les Bras éternels. 6 Les Bras de l’Amour sont ouverts pour vous recevoir et vous donner la paix à jamais.

11. Le corps est l’idole de l’ego; la croyance dans le péché faite chair puis projetée vers l’extérieur. 2 Cela produit ce qui semble être un mur de chair autour de l’esprit, qui le garde prisonnier en un petit point noir d’espace et de temps, qui est redevable à la mort et à qui n’est donné qu’un instant pour soupirer, se chagriner et mourir en l’honneur de son maître. 3 Et cet instant non saint semble être la vie; un instant de désespoir, une île de sable minuscule et stérile, privée d’eau et mise à flotter incertainement sur l’oubli. 4 Ici, le Fils de Dieu s’arrête brièvement pour offrir sa dévotion aux idoles de la mort, puis il passe son chemin. 5 Ici, il est plus mort que vif. 6 Et pourtant c’est encore ici qu’il choisit de nouveau entre l’idolâtrie et l’amour. 7 Ici, il lui est donné de choisir s’il passera cet instant à payer tribut au corps ou à s’en laisser libérer. 8 Ici il peut accepter l’instant saint qui lui est offert pour remplacer l’instant non saint qu’il a choisi plus tôt. 9 Et ici il peut apprendre que les relations sont son salut, et non sa perte.

12. Toi qui apprends cela, il se peut que tu sois encore apeuré, mais tu n’es pas immobilisé. 2 L’instant saint a maintenant plus de valeur pour toi que son apparente contrepartie non sainte, et tu as appris que tu n’en veux réellement qu’un. 3 Ceci n’est pas un temps pour la tristesse. 4 Pour la confusion peut-être, mais sûrement pas le découragement. 5 Tu as une relation réelle, et elle a une signification. 6 Elle est aussi pareille à ta relation réelle avec Dieu que des choses égales sont pareilles l’une à l’autre. 7 L’idolâtrie est passée et in-signifiante. 8 Peut-être crains-tu encore un peu ton frère; peut-être te reste-t-il une ombre de la crainte de Dieu. 9 Mais qu’est-ce, cela, pour ceux à qui une véritable relation au-delà du corps a été donnée? 10 Peuvent-ils longtemps être empêchés de voir la face du Christ? 11 Et peuvent-ils longtemps se refuser à eux-mêmes le souvenir de leur relation avec leur Père, et garder à part de leur conscience le souvenir de Son Amour?

27 février 2010

UCEM~LEÇON 59 – Révision des leçons 41 à 45.

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LEÇON 59

Les idées suivantes sont à réviser aujourd’hui :

1. (41) Dieu vient avec moi partout où je vais.

2 Comment puis-je être seul quand Dieu vient toujours avec moi ? 3 Comment puis-je être incertain ou douter de moi-même quand la certitude parfaite demeure en Lui ? 4 Comment puis-je être troublé par quoi que ce soit quand Il repose en moi dans la paix absolue ? 5 Comment puis-je souffrir quand l’amour et la joie m’entourent par Lui ? 6 Que je ne nourrisse pas d’illusions à mon sujet. 7 Je suis parfait parce que Dieu vient avec moi partout où je vais.

2. (42) Dieu est ma force. 2 La vision est Son don.

3 Que je ne compte pas sur mes propres yeux pour voir aujourd’hui. 4 Que je sois désireux d’échanger ma piètre illusion de voir contre la vision qui est donnée par Dieu. 5 La vision du Christ est Son don, et Il me l’a donnée. 6 Que je fasse appel à ce don aujourd’hui afin que cette journée m’aide à comprendre l’éternité.

3. (43) Dieu est ma Source. 2 Je ne peux pas voir à part de Lui.

3 Je peux voir ce que Dieu veut que je voie. 4 Je ne peux rien voir d’autre. 5 Au-delà de Sa Volonté il n’y a que des illusions. 6 C’est elles que je choisis quand je pense que je peux voir à part de Lui. 7 C’est elles que je choisis quand j’essaie de voir par les yeux du corps. 8 Or la vision du Christ m’a été donnée pour les remplacer. 9 C’est par cette vision que je choisis de voir.

4. (44) Dieu est la lumière dans laquelle je vois.

2 Je ne peux pas voir dans les ténèbres. 3 Dieu est la seule lumière. 4 Par conséquent, si j’ai à voir, ce doit être par Lui. 5 J’ai essayé de définir ce que c’est de voir, et je me suis trompé. 6 Maintenant il m’est donné de comprendre que Dieu est la lumière dans laquelle je vois. 7 Que j’accueille la vision et le monde heureux qu’elle me montrera.

5. (45) Dieu est l’Esprit avec lequel je pense.

2 Je n’ai pas de pensées que je ne partage avec Dieu. 3 Je n’ai pas de pensées à part de Lui parce que je n’ai pas d’esprit à part du Sien. 4 Comme je fais partie de Son Esprit, mes pensées sont les Siennes et Ses Pensées sont les miennes.

L’Inspiration

La différence entre emprisonnement et liberté

1. Il est une raison permettant de choisir. 2 Un seul Enseignant connaît ce qu'est ta réalité. 3 Si le but du curriculum est d'apprendre à enlever les obstacles à cette connaissance, tu dois l'apprendre de Lui. 4 L'ego ne connaît pas ce qu'il essaie d'enseigner. 5 Il essaie de t'enseigner ce que tu es sans connaître ce que tu es. 6 Il n'est expert qu'en confusion. 7 Il ne comprend rien d'autre. 8 Comme enseignant, donc, l'ego nage et entraîne en pleine confusion. 9 Même si tu pouvais ne tenir aucun compte du Saint-Esprit, ce qui est impossible, tu ne pourrais toujours rien apprendre de l'ego, parce que l'ego ne connaît rien.

2. Quelle raison pourrait-il y avoir de choisir un tel enseignant ? 2 N'est-il pas que bon sens de ne tenir aucun compte de tout ce qu'il enseigne ? 3 Est-ce vers cet enseignant qu'un Fils de Dieu devrait se tourner pour se trouver lui-même ? 4 L'ego ne t'a jamais donné de réponse sensée sur quoi que ce soit. 5 Rien qu'en te basant sur ta propre expérience de son enseignement, cela seul ne devrait-il pas le disqualifier comme ton futur enseignant ? 6 Or l'ego n'a pas que nui en cela à ton apprentissage. 7 Apprendre est une joie quand cela te mène dans ta voie naturelle tout en facilitant le développement de ce que tu as. 8 Quand, au contraire, ce qui t'est enseigné va à l'encontre de ta nature, tu perds par ton apprentissage parce que ton apprentissage t'emprisonne. 9 Ta volonté est dans ta nature; par conséquent, elle ne peut pas aller à son encontre.

3. L'ego ne peut rien t'enseigner aussi longtemps que ta volonté est libre, parce que tu ne l'écouteras pas. 2 Ce n'est pas ta volonté d'être emprisonné parce que ta volonté est libre. 3 Voilà pourquoi l'ego est le déni de la libre volonté. 4 Ce n'est jamais Dieu Qui te contraint, parce qu'Il partage Sa Volonté avec toi. 5 Sa Voix n'enseigne qu'en accord avec Sa Volonté, mais cela n'est pas la leçon du Saint-Esprit parce que c'est ce que tu es. 6 La leçon est que ta volonté et Celle de Dieu ne peuvent pas être en désaccord parce qu'elles ne font qu'un. 7 Cela défait tout ce que l'ego essaie d'enseigner. 8 Ce n'est donc pas seulement la direction du curriculum qui doit être libre de tout conflit, mais aussi son contenu.

4. L'ego essaie de t'enseigner que tu veux t'opposer à la Volonté de Dieu. 2 Cette leçon contre nature ne peut pas être apprise, et tenter de l'apprendre est une violation de ta propre liberté, ce qui fait que tu as peur de ta volonté parce qu'elle est libre. 3 Le Saint-Esprit s'oppose à tout emprisonnement de la volonté d'un Fils de Dieu, connaissant que la volonté du Fils est Celle du Père. 4 Le Saint-Esprit te mène sans cesse sur le chemin de la liberté, t'enseignant comment ne tenir aucun compte ou regarder au-delà de tout ce qui pourrait te retenir.

5. Nous avons dit que le Saint-Esprit t'enseigne la différence entre la douleur et la joie. 2 Cela revient à dire qu'Il t'enseigne la différence entre l'emprisonnement et la liberté. 3 Tu ne peux pas faire cette distinction sans Lui parce que tu t'es enseigné que l'emprisonnement est liberté. 4 Croyant qu'ils sont les mêmes, comment peux-tu les distinguer ? 5 Peux-tu demander à la partie de ton esprit qui t'a enseigné à croire qu'ils sont les mêmes, de t'enseigner en quoi ils sont différents ?

6. L'enseignement du Saint-Esprit prend une seule direction et un seul but. 2 Sa direction est la liberté et Son but est Dieu. 3 Or Il ne peut concevoir Dieu sans toi, parce que ce n'est pas la Volonté de Dieu d'être sans toi. 4 Quand tu auras appris que ta volonté est Celle de Dieu, tu ne pourras pas plus vouloir être sans Lui qu'Il ne pourrait vouloir être sans toi. 5 Cela est la liberté et cela est la joie. 6 Nie-toi cela et tu nies à Dieu Son Royaume, parce qu'Il t'a créé pour cela.

7. Quand j'ai dit : '' À toi appartiennent la puissance et la gloire parce qu'à Lui appartient le Royaume '', voici ce que je voulais dire : La Volonté de Dieu est sans limites, et en elle résident toute puissance et toute gloire. 2 Sa force, son amour et sa paix sont sans limites. 3 Elle n'a pas de frontières parce que son extension est illimitée, et elle englobe toutes choses parce qu'elle a créé toutes choses. 4 En créant toutes choses, elle en a fait une partie d'elle-même. 5 Tu es la Volonté de Dieu parce que c'est ainsi que tu fus créé. 6 Parce que ton Créateur ne crée que pareil à Lui-même, tu es pareil à Lui. 7 Tu fais partie de Lui Qui est toute puissance et toute gloire; par conséquent, tu es aussi illimité que Lui.

8. À quoi d'autre qu'à toute puissance et toute gloire le Saint-Esprit peut-Il faire appel pour rétablir le Royaume de Dieu ? 2 Il ne fait appel, donc, qu'à ce que le Royaume est, et pour sa propre re-connaissance de ce qu'il est. 3 Quand tu reconnais cela, tu apportes automatiquement cette re-connaissance à tous, parce que tu les as tous reconnus. 4 Par ta re-connaissance, tu éveilles la leur, et par la leur, la tienne est étendue. 5 L'éveil court aisément et joyeusement par tout le Royaume, en réponse à l'Appel pour Dieu. 6 C'est la réponse naturelle de chaque Fils de Dieu à la Voix pour son Créateur, parce que c'est la Voix pour ses créations et pour sa propre extension.

26 février 2010

UCEM~LEÇON 58 – Révision des leçons 36 à 40.

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LEÇON 58

Les idées suivantes sont à réviser aujourd’hui :

1. (36) Ma sainteté enveloppe tout ce que je vois.

2 De ma sainteté vient la perception du monde réel. 3 Ayant pardonné, je ne me vois plus moi-même comme coupable. 4 Je peux accepter l’innocence qui est la vérité à mon sujet. 5 Vue par des yeux qui comprennent, la sainteté du monde est tout ce que je vois, car je ne peux me représenter que les pensées que j’ai sur moi-même.

2. (37) Ma sainteté bénit le monde.

2 La perception de ma sainteté ne bénit pas que moi seul. 3 Tous ceux et tout ce que je vois dans sa lumière partagent la joie qu’elle m’apporte. 4 Il n’y a rien qui soit à part de cette joie, parce qu’il n’y a rien qui ne partage ma sainteté. 5 Comme je reconnais ma sainteté, ainsi la sainteté du monde se met à briller pour que chacun la voie.

3. (38) Il n’y a rien que ma sainteté ne puisse accomplir.

2 Ma sainteté a un pouvoir illimité de guérir parce qu’elle a un pouvoir illimité de sauver. 3 De quoi dois-je être sauvé, sinon des illusions ? 4 Et que sont toutes les illusions, sinon des idées fausses à mon sujet ? 5 Ma sainteté les défait toutes en affirmant la vérité à mon sujet. 6 En présence de ma sainteté, que je partage avec Dieu Lui-même, toutes les idoles disparaissent.

4. (39) Ma sainteté est mon salut.

2 Puisque ma sainteté me sauve de toute culpabilité, reconnaître ma sainteté, c’est reconnaître mon salut. 3 C’est aussi reconnaître le salut du monde. 4 Une fois que j’ai accepté ma sainteté, rien ne peut me faire peur. 5 Et parce que je n’ai pas peur, chacun doit partager ma compréhension, qui est le don de Dieu à moi-même et au monde.

5. (40) Je suis béni en tant que Fils de Dieu.

2 En cela je revendique tout ce qui est bon et rien que le bon. 3 Je suis béni en tant que Fils de Dieu. 4 Toutes les bonnes choses m’appartiennent, parce que Dieu me les destinait. 5 Je ne peux subir ni perte, ni privation ni douleur à cause de Qui je suis. 6 Mon Père me soutient, me protège et me dirige en toutes choses. 7 Sa sollicitude pour moi est infinie et est avec moi à jamais. 8 Je suis éternellement béni comme Son Fils.

L’Inspiration

Le Christ en toi

1. Le Christ en toi est très calme. 2 Il regarde ce qu’il aime, et Il le connaît comme Lui-même. 3 Ainsi Il Se réjouit de ce qu’il voit, parce qu’il connaît que cela est un avec Lui et avec Son Père. 4 La particularité aussi se réjouit de ce qu’elle voit, bien que ce ne soit pas vrai. 5 Or ce que tu recherches est une source de joie telle que tu la conçois. 6 Ce que tu souhaites est vrai pour toi. 7 Il n’est pas possible non plus que tu puisses souhaiter quelque chose et manquer de foi en ce qu’il en soit ainsi. 8 Le souhait rend réel aussi sûrement que la volonté crée. 9 Le pouvoir d’un souhait soutient les illusions aussi fortement que l’amour s’étend lui-même. 10 Sauf que l’un trompe; l’autre guérit.

2. Il n’est pas de rêve de particularité, si cachée ou déguisée qu’en soit la forme, si beau qu’il puisse paraître, si fort qu’il offre délicatement l’espoir de paix et d’évasion de la douleur, dans lequel tu ne subisses ta condamnation. 2 En rêve, effet et cause sont interchangés, car là le faiseur du rêve croit que ce qu’il a fait est en train de lui arriver. 3 Il ne se rend pas compte qu’il a pris un fil d’ici, une miette de là, et qu’il a tissé une image à partir de rien. 4 Car les parties ne vont pas ensemble et le tout n’apporte rien aux parties pour leur donner une signification.

3. D’où pourrait venir ta paix, sinon du pardon? 2 Le Christ en toi ne regarde que la vérité et ne voit aucune condamnation qui pourrait avoir besoin de pardon. 3 Il est en paix parce qu’Il ne voit pas de péché. 4 Identifie-toi avec Lui, et qu’a-t-Il que tu n’aies pas? 5 Il est tes yeux, tes oreilles, tes mains, tes pieds. 6 Comme sont douces les vues qu’il voit, doux les sons qu’il entend. 7 Comme Sa main est belle qui tient celle de Son frère, et comme Il marche avec lui avec amour en lui montrant ce qui peut être vu et entendu, et là où il ne verra rien et où il n’y a pas de son à entendre.

4. Or laisse ta particularité le diriger dans la voie, et tu suivras. 2 Et vous marcherez tous les deux en danger, chacun résolu, dans la sombre forêt des non-voyants, inéclairée sauf par les faibles et changeantes lueurs qui étincellent un instant des lucioles du péché puis s’éteignent, à conduire l’autre jusqu’à un précipice sans nom et à l’y jeter. 3 Car de quoi la particularité peut-elle se délecter, sinon de tuer? 4 Que cherche-t-elle, sinon la vue de la mort? 5 Où mène-t-elle, sinon à la destruction? 6 Or ne pense pas qu’elle ait regardé ton frère en premier, ni qu’elle l’ait haï avant de te haïr. 7 Le péché que ses yeux voient en lui et qu’ils aiment à regarder, elle l’a vu en toi et le voit encore avec joie. 8 Or est-ce une joie de contempler la putréfaction et la folie, et de croire que cette chose croulante, dont la chair déjà se détache des os, avec des trous aveugles à la place des yeux, est pareille à toi?

5. Réjouis-toi de n’avoir pas d’yeux pour voir; pas d’oreilles pour écouter, pas de mains pour tenir ni de pieds pour guider. 2 Sois heureux que seul le Christ puisse te prêter les Siens, tant que tu en as besoin. 3 Ce sont aussi des illusions, autant que les tiens. 4 Et pourtant, parce qu’ils servent un but différent, la force de leur but leur est donnée. 5 Et à ce qu’ils voient, entendent, tiennent et conduisent, la lumière est donnée afin que tu puisses conduire comme tu fus conduit.

6. Le Christ en toi est très calme. 2 Il connaît où tu vas et t’y conduit avec douceur et bénédiction tout le long du chemin. 3 Son Amour pour Dieu remplace toute la peur que tu pensais voir au-dedans de toi. 4 Sa Sainteté te montre Lui-même en celui dont tu tiens la main, et que tu conduis à Lui. 5 Et ce que tu vois est pareil à toi. 6 Car qu’y a-t-il à voir, à entendre, à aimer et à suivre jusqu’à chez toi, sinon le Christ? 7 Il t’a regardé d’abord, mais Il a reconnu que tu n’étais pas complet. 8 Alors Il a cherché ta complétude en chaque chose vivante qu’il contemple et qu’il aime. 9 Et Il la cherche encore, afin que chacune puisse t’offrir l’Amour de Dieu.

7. Or Il est tranquille, car Il connaît que l’amour est en toi maintenant, et tenu en toi en sûreté par cette même main qui tient celle de ton frère dans la tienne. 2 La main du Christ tient tous Ses frères en Lui-même. 3 Il leur donne la vision pour leurs yeux qui ne voient pas; et Il leur chante le Ciel pour que leurs oreilles n’entendent plus le son de la bataille et de la mort. 4 C’est par eux qu’il tend Sa main, afin que chacun bénisse toutes choses vivantes et voie leur sainteté. 5 Et Il Se réjouit que ces vues soient les tiennes, à regarder avec Lui en partageant Sa joie. 6 Son manque parfait de particularité, Il te l’offre afin que tu sauves toutes choses vivantes de la mort, recevant de chacune d’elles le don de vie que ton pardon offre à ton Soi. 7 La vue du Christ est tout ce qu’il y a à voir. 8 Le chant du Christ est tout ce qu’il y a à entendre. 9 La main du Christ est tout ce qu’il y a à tenir. 10 Il n’y a pas de voyage, sauf d’aller avec Lui.

8. Toi qui voudrais te contenter de la particularité, et chercher le salut dans une guerre contre l’amour, considère ceci : Le saint Seigneur du Ciel est Lui-même descendu jusqu’à toi pour t’offrir ta propre complétude. 2 Ce qui est à Lui est à toi parce que dans ta complétude est la Sienne. 3 Lui Qui ne voulait pas être sans Son Fils ne pourrait jamais vouloir que tu sois sans frère. 4 Et te donnerait-Il un frère s’il n’était pas aussi parfait que toi, et tout aussi pareil à Lui en sainteté que tu dois l’être? 5 Il doit d’abord y avoir doute pour qu’il puisse y avoir conflit. 6 Et chaque doute doit être sur toi-même. 7 Le Christ n’a pas de doute, et de Sa certitude vient Sa quiétude. 8 Il échangera Sa certitude contre tous tes doutes si tu conviens qu’il est Un avec toi et que cette Unité est infinie, intemporelle et à portée de ta main parce que tes mains sont les Siennes. 9 Il est au-dedans de toi et pourtant Il marche à tes côtés et devant, te guidant dans la voie qu’il doit suivre pour Se trouver Lui-même complet. 10 Sa quiétude devient ta certitude. 11 Et où est le doute quand la certitude est venue?

25 février 2010

UCEM~LEÇON 57 – Révision des leçons 31 à 35.

LEÇON 57

Aujourd’hui, révisons ces idées :

1. (31) Je ne suis pas la victime du monde que je vois.

2 Comment puis-je être la victime d’un monde qui peut être complètement défait si je choisis qu’il le soit ? 3 Mes chaînes sont relâchées. 4 Je peux les faire tomber par mon simple désir de le faire. 5 La porte de la prison est ouverte. 6 Je peux partir en sortant tout simplement. 7 Rien ne me retient en ce monde. 8 Seul mon souhait de rester me garde prisonnier. 9 Je voudrais abandonner mes souhaits insanes et entrer enfin dans la lumière du soleil.

2. (32) J’ai inventé le monde que je vois.

2 J’ai inventé la prison dans laquelle je me vois. 3 Tout ce que j’ai besoin de faire, c’est de reconnaître cela et je suis libre. 4 Je me suis illusionné au point de croire qu’il est possible d’emprisonner le Fils de Dieu. 5 J’ai fait amèrement erreur dans cette croyance, que je ne veux plus. 6 Le Fils de Dieu doit être libre à jamais. 7 Il est tel que Dieu l’a créé, et non ce que je voudrais faire de lui. 8 Il est là où Dieu voudrait qu’il soit et non là où je pensais le tenir prisonnier.

3. (33) Il y a une autre façon de regarder le monde.

2 Puisque le but du monde n’est pas celui que je lui ai assigné, il doit y avoir une autre façon de le regarder. 3 Je vois tout sens dessus dessous et mes pensées sont l’opposé de la vérité. 4 Je vois le monde comme une prison pour le Fils de Dieu. 5 Ce doit être, donc, que le monde est réellement un lieu où il peut être libéré. 6 Je voudrais regarder le monde tel qu’il est et le voir comme un lieu où le Fils de Dieu trouve sa liberté.

4. (34) Je pourrais voir la paix au lieu de cela.

2 Quand je vois le monde comme un lieu de liberté, je me rends compte qu’il reflète les lois de Dieu plutôt que les règles que j’ai inventées pour qu’il y obéisse. 3 Je comprendrai que c’est la paix, et non la guerre, qui y demeure. 4 Et je percevrai que la paix demeure aussi dans les cœurs de tous ceux qui partagent ce lieu avec moi.

5. (35) Mon esprit fait partie de Celui de Dieu. 2 Je suis très saint.

3 Tandis que je partage la paix du monde avec mes frères, je commence à comprendre que cette paix vient du plus profond de moi. 4 Le monde que je regarde a revêtu la lumière de mon pardon et réfléchit le pardon sur moi. 5 Dans cette lumière je commence à voir ce que mes illusions sur moi-même gardaient caché. 6 Je commence à comprendre la sainteté de toutes choses vivantes, y compris moi-même, ainsi que leur unité avec moi.

L’Inspiration

L’instant saint et l’attraction de Dieu

1. De même que l’ego voudrait limiter au corps la perception que tu as de tes frères, de même le Saint-Esprit voudrait délivrer ta vision et te laisser voir les Grands Rayons qui irradient d’eux, si illimités qu’ils vont jusqu’à Dieu. 2 C’est ce passage à la vision qui s’accomplit dans l’instant saint. 3 Or il est besoin que tu apprennes exactement ce que ce passage entraîne, pour que tu deviennes désireux de le rendre permanent. 4 Étant donné ce désir, il ne te quittera pas, car il est permanent. 5 Une fois que tu l’as acceptée comme étant la seule perception que tu veuilles, elle est traduite en connaissance par le rôle que Dieu Lui-même joue dans l’Expiation, car c’est la seule étape en elle qu’il comprenne. 6 Par conséquent, en cela il n’y a pas de retard lorsque tu es prêt. 7 Dieu est prêt maintenant, mais toi tu ne l’es pas.

2. Notre tâche est simplement de continuer, le plus vite possible, le nécessaire processus qui consiste à regarder en face toutes les interférences et à les voir exactement telles qu’elles sont. 2 Car il est impossible de reconnaître pour entièrement insatisfaisant ce que tu penses vouloir. 3 Le corps est le symbole de l’ego, comme l’ego est le symbole de la séparation. 4 Et les deux ne sont rien de plus que des tentatives pour limiter la communication, et par là la rendre impossible. 5 Car la communication doit être illimitée pour avoir une signification, et privée de signification elle ne te satisfera pas complètement. 6 Or elle reste le seul moyen par lequel tu peux établir des relations réelles, lesquelles n’ont pas de limites, ayant été établies par Dieu.

3. Dans l’instant saint, où les Grands Rayons remplacent le corps dans la conscience, il t’est donné de reconnaître les relations sans limites. 2 Mais afin de voir cela, il est nécessaire d’abandonner chaque usage que l’ego fait du corps, et d’accepter le fait que l’ego n’a aucun but que tu voudrais partager avec lui. 3 Car l’ego voudrait limiter chacun à un corps à ses propres fins, et tant que tu penseras qu’il a un but, tu choisiras d’utiliser les moyens par lesquels il essaie de tourner son but en accomplissement. 4 Cela ne sera jamais accompli. 5 Or tu as sûrement reconnu que l’ego, dont les buts sont tout à fait inatteignables, y aspire avec toute sa puissance, et il fait cela avec la force que tu lui as donnée.

4. Il est impossible de diviser ta force entre le Ciel et l’enfer, entre Dieu et l’ego, tout en libérant ta puissance créatrice, ce qui est le seul but pour lequel elle t’a été donnée. 2 L’amour donnerait toujours une augmentation. 3 Les limites sont exigées par l’ego et représentent ses exigences, qui sont de faire petit et ineffectif. 4 Limite à son corps ta vue de ton frère, ce que tu feras tant que tu ne voudras pas l’en libérer, et tu as refusé le don qu’il te fait. 5 Son corps ne peut pas faire ce don. 6 Et ne le cherche pas par le tien. 7 Or vos esprits sont déjà continus et leur union a seulement besoin d’être acceptée pour que la solitude au Ciel ait disparu.

5. Si seulement tu laissais le Saint-Esprit te parler de l’Amour que Dieu a pour toi, et du besoin qu’ont tes créations d’être à jamais avec toi, tu ressentirais l’attraction de l’éternel. 2 Nul ne peut L’entendre parler de cela et rester longtemps désireux de traîner ici. 3 Car c’est ta volonté d’être au Ciel, où tu es complet et tranquille, dans des relations si sûres et si pleines d’amour que toute limite est impossible. 4 N’échangerais-tu pas tes petites relations contre cela? 5 Car le corps est petit et limité, et seuls ceux que tu voudrais voir sans les limites que l’ego voudrait leur imposer peuvent t’offrir le don de la liberté.

6. Tu n’as aucune conception des limites que tu as mises à ta perception, ni aucune idée de toute la beauté que tu pourrais voir. 2 Mais souviens-toi de ceci : l’attraction de la culpabilité s’oppose à l’attraction de Dieu. 3 Son attraction sur toi reste illimitée mais parce que ton pouvoir, étant le Sien, est aussi grand que le Sien, tu peux te détourner de l’amour. 4 Ce que tu investis dans la culpabilité, tu le retires à Dieu. 5 Et ta vue devient faible, basse et limitée, car tu as tenté de séparer le Père du Fils et de limiter leur communication. 6 Ne cherche pas l’Expiation dans une plus grande séparation. 7 Et ne limite pas ta vision du Fils de Dieu à ce qui interfère avec sa délivrance, et ce que le Saint-Esprit doit défaire pour le libérer. 8 Car sa croyance dans les limites l’a emprisonné.

7. Quand le corps cessera de t’attirer, et quand tu ne lui attacheras pas de valeur comme moyen d’obtenir quoi que ce soit, alors il n’y aura pas d’interférence dans la communication et tes pensées seront aussi libres que Celles de Dieu. 2 Quand tu laisses le Saint-Esprit t’enseigner comment utiliser le corps dans le seul but de communiquer, et renonces à l’utiliser pour la séparation et l’attaque que l’ego voit en lui, tu apprends que tu n’as pas du tout besoin d’un corps. 3 Dans l’instant saint il n’y a pas de corps, et tu ressens seulement l’attraction de Dieu. 4 En l’acceptant pour indivisée, tu te joins à Lui tout entier, en un instant, car tu ne mets aucune limite à ton union avec Lui. 5 La réalité de cette relation devient la seule vérité que tu pourrais jamais vouloir. 6 Toute vérité est là.

24 février 2010

UCEM~LEÇON 56 – Révision des leçons 26 à 30.

25 février ~ Serenite_huile36x24_emmanuelgarant

LEÇON 56

Notre révision d’aujourd’hui couvre ce qui suit :

1. (26) Mes pensées d’attaque attaquent mon invulnérabilité.

2 Comment puis-je connaître qui je suis quand je me vois moi-même constamment attaqué ? 3 La douleur, la maladie, la perte, l’âge et la mort semblent me menacer. 4 Tous mes espoirs, mes souhaits et mes plans paraissent être à la merci d’un monde que je ne peux contrôler. 5 Or la sécurité parfaite et le plein épanouissement sont mon héritage. 6 J’ai essayé de donner mon héritage en échange du monde que je vois. 7 Mais Dieu a sauvegardé mon héritage pour moi. 8 Mes propres pensées réelles m’enseigneront ce qu’il est.

2. (27) Par-dessus tout je veux voir.

2 Reconnaissant que ce que je vois reflète ce que je pense être, je me rends compte que la vision est mon plus grand besoin. 3 Le monde que je vois atteste la nature effrayante de l’image de moi que j’ai faite. 4 Si je veux me souvenir de qui je suis, il est essentiel que je lâche prise de cette image de moi. 5 Lorsqu’elle sera remplacée par la vérité, la vision me sera sûrement donnée. 6 Et avec cette vision, je regarderai le monde et moi-même avec charité et amour.

3. (28) Par-dessus tout je veux voir différemment.

2 Le monde que je vois maintient en place l’image effrayante que j’ai de moi-même et en garantit la continuité. 3 Tant que je vois le monde comme je le vois maintenant, la vérité ne peut entrer dans ma conscience. 4 Je voudrais laisser la porte qui est derrière ce monde être ouverte pour moi, afin de regarder passé celui-ci vers le monde qui reflète l’Amour de Dieu.

4. (29) Dieu est dans tout ce que je vois.

2 Derrière chaque image que j’ai faite, la vérité reste inchangée. 3 Derrière chaque voile que j’ai tiré sur la face de l’amour, sa lumière reste sans pâlir. 4 Au-delà de tous mes souhaits insanes est ma volonté, unie à la Volonté de mon Père. 5 Dieu est encore partout et en tout à jamais. 6 Et nous qui faisons partie de Lui, porterons notre regard par-delà toutes les apparences et reconnaîtrons la vérité qui est au-delà.

5. (30) Dieu est dans tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon esprit.

2 Dans mon propre esprit, derrière toutes mes insanes pensées de séparation et d’attaque, est la connaissance que tout est un à jamais. 3 Je n’ai pas perdu la connaissance de Qui je suis parce que je l’ai oubliée. 4 Elle a été gardée pour moi dans l’Esprit de Dieu, Qui n’a pas quitté Ses Pensées. 5 Et moi, qui suis parmi elles, je ne fais qu’un avec elles et un avec Lui.

L’Inspiration

L’accord pour se joindre

1. Ce qui attend avec une certitude parfaite au-delà du salut ne nous concerne pas. 2 Car tu viens à peine de commencer à laisser diriger tes premiers pas incertains vers le haut de l’échelle que la séparation t’a fait descendre. 3 Le miracle seul te concerne à présent. 4 C’est ici que nous devons commencer. 5 Puis, ayant commencé, la voie sera rendue sereine et simple qui monte jusqu’à l’éveil et à la fin du rêve. 6 Quand tu acceptes un miracle, tu n’ajoutes pas ton rêve de peur à un autre qui est déjà en train d’être rêvé. 7 Sans soutien, le rêve s’effacera sans effets. 8 Car c’est ton soutien qui le renforce.

2. Aucun esprit n’est malade jusqu’à ce qu’un autre esprit ne lui accorde qu’ils sont séparés. 2 C’est donc leur décision conjointe d’être malades. 3 Si tu refuses de donner ton accord et si tu acceptes le rôle que tu joues pour que la maladie devienne réelle, l’autre esprit ne peut projeter sa culpabilité sans que tu l’aides à se percevoir lui-même séparé et à part de toi. 4 Ainsi le corps n’est pas perçu comme étant malade par vos deux esprits de deux points de vue séparés. 5 S’unir à l’esprit d’un frère prévient la cause de la maladie et des effets perçus. 6 La guérison est l’effet d’esprits qui se joignent, comme la maladie vient d’esprits qui se séparent.

3. Le miracle ne fait rien justement parce que les esprits sont joints et ne peuvent se séparer. 2 Or dans le rêve cela a été renversé, et les esprits séparés sont vus comme des corps, qui sont séparés et ne peuvent se joindre. 3 Ne permets pas à ton frère d’être malade, car s’il l’est, tu l’as abandonné à son propre rêve en le partageant avec lui. 4 Il n’a pas vu la cause de la maladie où elle est, et sur le fossé entre vous, où la maladie a été nourrie, tu as passé. 5 Ainsi vous êtes joints en maladie, pour préserver le petit fossé non guéri, où la maladie est gardée soigneusement protégée, chérie et soutenue par une ferme croyance, afin que Dieu ne vienne pas jeter un pont sur le petit fossé qui mène à Lui. 6 Ne combats pas Sa venue avec des illusions, car c’est Sa venue que tu veux plus que toutes les choses qui semblent scintiller dans le rêve.

4. La fin du rêve est la fin de la peur, et l’amour n’a jamais été dans le monde des rêves. 2 Le fossé est petit. 3 Or il tient les graines de la peste et toute forme de maladie, parce que c’est le souhait de rester à part et de ne pas se joindre. 4 Ainsi il semble donner une cause à la maladie qui n’est pas sa cause. 5 Le but du fossé est toute la cause qu’ait la maladie. 6 Car il a été fait pour te garder séparé, dans un corps que tu regardes comme s’il était la cause de la douleur.

5. La cause de la souffrance est la séparation, et non le corps, qui n’en est que l’effet. 2 Or la séparation n’est qu’un espace vide, qui ne renferme rien, ne fait rien, aussi insubstantiel que l’espace vide entre les rides qu’un bateau a faites en passant. 3 Et recouvertes tout aussi vite, comme l’eau déferle pour combler le fossé, et comme les vagues en se joignant le recouvrent. 4 Où est le fossé entre les vagues une fois qu’elles se sont jointes et ont recouvert l’espace qui semblait les maintenir séparées un petit moment? 5 Où sont les motifs de maladie une fois que les esprits se sont joints pour combler le petit fossé entre eux, où les graines de la maladie semblaient pousser?

6. Dieu construit le pont, mais seulement dans l’espace laissé propre et vacant par le miracle. 2 Sur les graines de la maladie et la honte de la culpabilité, Il ne peut jeter de pont, car Il ne peut détruire la volonté étrangère qu’il n’a pas créée. 3 Laisse ses effets être disparus et ne t’y cramponne pas, les mains avides, pour les garder pour toi. 4 Le miracle les balaiera tous, faisant ainsi de la place pour Celui Qui veut venir et jeter un pont pour le retour de Son Fils à Lui-même.

7. Compte, donc, les miracles argentés et les rêves dorés de bonheur comme étant tout le trésor que tu voudrais garder dans la réserve du monde. 2 La porte est ouverte, point aux voleurs, mais à tes frères affamés qui ont pris pour de l’or le brillant d’un caillou, et qui ont emmagasiné un amas de neige qui brillait comme de l’argent. 3 Il ne leur reste rien derrière la porte ouverte. 4 Qu’est-ce que le monde, sauf un petit fossé perçu pour déchirer l’éternité et la briser en jours, en mois et en années? 5 Et qu’es-tu, toi qui vis dans le monde, sauf une image du Fils de Dieu brisée en mille morceaux, chacun dissimulé dans un bout d’argile séparé et incertain?

8. N’aie pas peur, mon enfant, mais laisse ton monde être doucement éclairé par les miracles. 2 Et là où le petit fossé était vu se dressant entre toi et ton frère, joins-toi à lui. 3 Et maintenant la maladie sera vue sans une cause. 4 Le rêve de guérison réside dans le pardon, et te montre doucement que tu n’as jamais péché. 5 Le miracle voudrait ne laisser aucune preuve de culpabilité qui t’apporte témoignage de ce qui n’a jamais été. 6 Et dans ta réserve il fera une place de bienvenue pour ton Père et ton Soi. 7 La porte est ouverte, pour que puissent venir tous ceux qui ne voudraient plus avoir faim et voudraient prendre plaisir au grand festin qui leur est servi là. 8 Et ils rencontreront tes autres Invités, à Qui le miracle a demandé de venir à toi.

9. C’est un festin certes fort différent de ceux que le rêve du monde t’a montrés. 2 Car ici, plus quiconque reçoit, plus il en reste pour tous les autres à partager. 3 Les Invités ont apporté avec Eux des provisions illimitées. 4 Nul n’est privé ni ne peut priver. 5 Voici un festin que le Père a dressé devant Son Fils, et qu’il partage également avec lui. 6 Et dans Leur partage, il ne peut y avoir de fossé dans lequel l’abondance s’essouffle et s’appauvrit. 7 Ici les années maigres ne peuvent entrer, car le temps n’attend pas ce festin, qui n’a pas de fin. 8 Car l’amour a dressé sa table dans l’espace qui semblait garder tes Invités à part de toi.

23 février 2010

UCEM~LEÇON 55 – Révision des leçons 21 à 25

21 janv ~ l'oeil unique

LEÇON 55

La révision d’aujourd’hui comprend ce qui suit :

1. (21) Je suis déterminé à voir les choses différemment.

2 Ce que je vois maintenant ne sont que des signes de maladie, de désastre et de mort. 3 Ce ne peut pas être ce que Dieu a créé pour Son Fils bien-aimé. 4 Le fait même que je vois de telles choses est la preuve que je ne comprends pas Dieu. 5 Par conséquent, je ne comprends pas non plus Son Fils. 6 Ce que je vois me dit que je ne sais pas qui je suis. 7 Je suis déterminé à voir les témoins de la vérité en moi, plutôt que ceux qui me montrent une illusion de moi-même.

2. (22) Ce que je vois est une forme de vengeance.

2 Le monde que je vois n’est guère la représentation de pensées aimantes. 3 C’est une image d’attaque contre tout par tout. 4 C’est tout sauf le reflet de l’Amour de Dieu et de l’Amour de Son Fils. 5 Ce sont mes propres pensées d’attaque qui font surgir cette image. 6 Mes pensées aimantes me sauveront de cette perception du monde et me donneront la paix que Dieu avait l’intention que j’aie.

3. (23) Je peux échapper de ce monde en abandonnant les pensées d’attaque.

2 En cela réside le salut et nulle part ailleurs. 3 Sans pensées d’attaque je ne pourrais pas voir un monde d’attaque. 4 Lorsque le pardon permet à l’amour de revenir à ma conscience, je vois un monde de paix, de sécurité et de joie. 5 Et c’est cela que je choisis de voir, à la place de ce que je regarde maintenant.

4. (24) Je ne perçois pas mon propre intérêt.

2 Comment pourrais-je reconnaître ce qu’est mon propre intérêt quand je ne connais pas qui je suis ? 3 Ce que je pense être mon intérêt ne ferait que me lier davantage au monde des illusions. 4 Je suis désireux de suivre le Guide que Dieu m’a donné pour découvrir ce qu’est mon propre intérêt, en reconnaissant que je ne peux pas le percevoir par moi-même.

5. (25) Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce soit.

2 Pour moi, le but de toute chose est de prouver que mes illusions à mon sujet sont réelles. 3 C’est dans ce but que j’essaie d’utiliser chacun et chaque chose. 4 C’est à cela que je crois que le monde sert. 5 Par conséquent, je ne reconnais pas son but réel. 6 Le but que j’ai donné au monde a conduit à une image effrayante de lui. 7 Que j’ouvre mon esprit au but réel du monde en lui retirant celui que je lui ai donné, et en apprenant la vérité à son sujet.

L’Inspiration

Le trésor de Dieu

1. Nous sommes la volonté conjointe de la Filialité, dont l'Entièreté est pour tous. 2 Nous commençons le voyage de retour en partant ensemble, et nous rassemblons nos frères tout en continuant ensemble. 3 Chaque gain que nous faisons en force est offert à tous, afin qu'eux aussi puissent mettre de côté leur faiblesse et nous ajouter leur force. 4 L'accueil de Dieu nous attend tous, et Il nous accueillera comme je t'accueille. 5 N'oublie pas le Royaume de Dieu pour quoi que ce soit que le monde a à t'offrir.

2. Le monde ne peut rien ajouter à la puissance et à la gloire de Dieu et de Ses saints Fils, mais il peut rendre les Fils aveugles au Père s'ils le contemplent. 2 Tu ne peux pas contempler le monde et connaître Dieu. 3 Un seul est vrai. 4 Je suis venu te dire que ce n'est pas à toi de choisir lequel est vrai. 5 Si c'était le cas, tu te serais détruit toi-même. 6 Or Dieu ne voulait pas la destruction de Ses créations, les ayant créées pour l'éternité. 7 Sa Volonté t'a sauvé, point de toi-même mais de l'illusion de toi-même. 8 Il t'a sauvé pour toi-même.

3. Glorifions Celui Que nie le monde, car sur Son Royaume le monde n'a aucun pouvoir. 2 Nul que Dieu a créé ne peut trouver la joie en quoi que ce soit, sauf en l'éternel; non pas qu'il soit privé de quoi que ce soit d'autre, mais parce que rien d'autre n'est digne de lui. 3 Ce que Dieu et Ses Fils créent est éternel, et en cela et cela seul est Leur joie.

4. Écoute l'histoire du fils prodigue et apprends ce qu'est le trésor de Dieu et le tien : Ce fils d'un père aimant avait quitté sa demeure et pensait avoir tout gaspillé pour rien qui vaille quoi que ce soit, bien qu'il  n'eût pas compris alors cette absence de valeur. 2 Il avait honte de retourner chez son père, parce qu'il pensait l'avoir blessé. 3 Or lorsqu'il rentra chez lui, le père l'accueillit avec joie, parce que le fils lui-même était le trésor de son père. 4 Il ne voulait rien d'autre.

5. Dieu ne veut que Son Fils parce que Son Fils est Son seul trésor. 2 Tu veux tes créations comme Il veut les Siennes. 3 Tes créations sont ton don à la Sainte Trinité, créées par gratitude pour ta création. 4 Elles ne te quittent pas plus que tu n'as quitté ton Créateur, mais elles étendent ta création comme Dieu S'étendit Lui-même à toi. 5 Les créations de Dieu Lui-même peuvent-elles trouver la joie dans ce qui n'est pas réel ? 6 Et qu'y-a-t-il de réel hormis les créations de Dieu et celles qui sont créées comme les Siennes ? 7 Tes créations t'aiment comme tu aimes ton Père pour le don de la création. 8 Il n'y a pas d'autre don qui soit éternel; par conséquent, il n'y a pas d'autre don qui soit vrai. 9 Comment, donc, peut-tu accepter ou donner quoi que ce soit d'autre, et attendre de la joie en retour ? 10 Et quoi d'autre que la joie pourrais-tu vouloir ? 11 Tu n'as fait ni toi-même ni ta fonction. 12 Tu n'as fait que prendre la décision d'être indigne des deux. 13 Or tu ne peux pas te rendre indigne parce que tu es le trésor de Dieu, et ce qu'Il estime est estimable. 14 Sa valeur ne peut faire question, parce que cette valeur réside en ce que Dieu Lui-même Se partage avec lui, et en établit à jamais la valeur.

6. Ta fonction est d'ajouter au trésor de Dieu en créant le tien. 2 Sa Volonté vers toi est Sa Volonté pour toi. 3 Il ne voudrait pas te refuser la création parce que Sa joie est en elle. 4 Tu ne peux trouver la joie, si ce n'est comme Dieu le fait. 5 Sa joie résidait en ta création, et Il étend Sa Paternité à toi pour que tu puisses t'étendre toi-même comme Il l'a fait. 6 Tu ne comprends pas cela parce que tu ne Le comprends pas. 7 Nul qui n'accepte pas sa fonction ne peut comprendre ce qu'elle est, et nul ne peut accepter sa fonction à moins de connaître ce qu'il est. 8 La création est la Volonté de Dieu. 9 Sa Volonté t'a créé pour créer. 10 Ta volonté n'a pas été créée séparée de la Sienne, ainsi tu dois vouloir comme Il veut.

7. Une '' volonté qui ne veut pas '' ne signifie rien; c'est une contradiction dans les termes qui, de fait,  ne signifie rien. 2 Quand tu penses que tu ne veux pas vouloir avec Dieu, tu ne penses pas. 3 La Volonté de Dieu est Pensée. 4 Elle ne peut pas être contredite par la pensée. 5 Dieu ne Se contredit pas Lui-même, et Ses Fils, qui sont pareils à Lui, ne peuvent contredire ni eux-mêmes ni Lui. 6 Or leur pensée est si puissante qu'ils peuvent même emprisonner l'esprit du Fils de Dieu, s'ils choisissent de le faire. 7 Certes, ce choix fait que la fonction du Fils de Dieu est de lui-même inconnue, mais jamais de son Créateur. 8 Et parce qu'elle n'est pas inconnue de son Créateur,  elle lui est à jamais connaissable.

8. Il n'y a jamais qu'une question que tu devrais te poser : '' Est-ce que je veux connaître la Volonté de mon Père pour moi ? '' 2 Il ne la cachera pas. 3 Il me l'a révélée parce que je la Lui ai demandée, et j'ai appris de ce qu'Il avait déjà donné. 4 Notre fonction est de travailler ensemble, parce que séparés l'un de l'autre nous ne pouvons pas fonctionner du tout. 5 Toute la puissance du Fils de Dieu réside en nous tous, mais en aucun de nous seul. 6 Dieu ne veut pas que nous soyons seuls parce qu'Il ne veut pas être seul. 7 C'est pourquoi Il a créé Son Fils et lui a donné le pouvoir de créer avec Lui. 8 Nos créations sont aussi saintes que nous le sommes, et nous sommes les Fils de Dieu Lui-même, aussi saints qu'Il l'est. 9 Par nos créations, nous étendons notre amour et nous augmentons ainsi la joie de la Sainte Trinité. 10 Tu ne comprends pas cela, parce que toi qui es le Propre trésor de Dieu, tu ne te considères pas comme précieux. 11 Étant donné cette croyance, tu ne peux rien comprendre.

9. Je partage avec Dieu la connaissance de la valeur qu'Il t'accorde. 2 Ma dévotion pour toi est de Lui, étant née de ma connaissance de moi-même et de Lui. 3 Nous ne pouvons pas être séparés. 4 Ceux que Dieu a joints ne peuvent être séparés, et Dieu a joint tous Ses Fils à Lui-même. 5 Peux-tu être séparé de ta vie et de ton être ? 6 Le voyage à Dieu n'est que le nouveau réveil de la connaissance de là où tu es toujours, et de ce que tu es à jamais. 7 C'est un voyage sans distance vers un but qui n'a jamais changé. 8 La vérité ne peut être qu'expérimentée. 9 Elle ne peut être ni décrite ni expliquée. 10 Je peux te rendre conscient des conditions de la vérité, mais l'expérience est de Dieu. 11 Ensemble nous pouvons remplir ses conditions, mais c'est d'elle-même que la vérité se fera jour en toi.

10. Ce que Dieu a voulu pour toi est à toi. 2 Il a donné Sa Volonté à Son trésor, dont c'est le trésor. 3 Ton cœur est là où est ton trésor, comme le Sien. 4 Toi qui es aimé de Dieu, tu es entièrement béni. 5 Apprends cela de moi et libère la sainte volonté de tous ceux qui sont aussi bénis que toi.

22 février 2010

UCEM~LEÇON 54 – Révision des leçons 16 à 20.

23 février ~ TypoAfficheB

LEÇON 54

Voici les idées à réviser pour aujourd’hui :

1. (16) Je n’ai pas de pensées neutres.

2 Des pensées neutres sont impossibles parce que toutes les pensées ont un pouvoir. 3 Soit qu’elles font un monde faux, soit qu’elles me conduisent au monde réel. 4 Mais les pensées ne peuvent pas être sans effets. 5 De même que le monde que je vois surgit de mes erreurs de pensée, de même le monde réel surgira à ma vue lorsque je laisserai mes erreurs être corrigées. 6 Mes pensées ne peuvent pas être ni vraies ni fausses. 7 Elles doivent être l’un ou l’autre. 8 Ce que je vois me montre lequel elles sont.

2. (17) Je ne vois pas de choses neutres.

2 Ce que je vois témoigne de ce que je pense. 3 Si je ne pensais pas, je n’existerais pas, parce que la vie est pensée. 4 Que je regarde le monde que je vois comme la représentation de mon propre état d’esprit. 5 Je sais que mon état d’esprit peut changer. 6 Je sais donc aussi que le monde que je vois peut changer également.

3. (18) Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

2 Si je n’ai pas de pensées privées, je ne peux pas voir un monde privé. 3 Même la folle idée de séparation a dû être partagée pour qu’elle puisse former la base du monde que je vois. 4 Or ce partage était un partage de rien. 5 Je peux aussi faire appel à mes pensées réelles, qui partagent tout avec tous. 6 De même que mes pensées de séparation appellent les pensées de séparation des autres, de même mes pensées réelles éveillent les pensées réelles en eux. 7 Et le monde que me montrent mes pensées réelles se fera jour à leurs yeux aussi bien qu’aux miens.

4. (19) Je ne suis pas seul à éprouver les effets de mes pensées.

2 Je ne suis seul en rien. 3 Tout ce que je pense, dis ou fais, enseigne à tout l’univers. 4 Un Fils de Dieu ne peut ni penser, ni parler ni agir en vain. 5 Il ne peut être seul en quoi que ce soit. 6 Il est donc en mon pouvoir de changer chaque esprit avec le mien, car le pouvoir de Dieu m’appartient.

5. (20) Je suis déterminé à voir.

2 Reconnaissant la nature partagée de mes pensées, je suis déterminé à voir. 3 Je voudrais regarder les témoins qui me montrent que la pensée du monde a été changée. 4 Je voudrais contempler la preuve que ce qui a été fait par moi a permis à l’amour de remplacer la peur, au rire de remplacer les larmes, à l’abondance de remplacer la perte. 5 Je voudrais regarder le monde réel et le laisser m’enseigner que ma volonté et la Volonté de Dieu ne font qu’un.

L’Inspiration

Le saint lieu de rencontre

1. Dans les ténèbres tu as obscurci la gloire que Dieu t’a donnée, et le pouvoir qu’il a accordé à Son Fils non coupable. 2 Tout cela reste caché dans chaque lieu enténébré, enveloppé dans la culpabilité et dans le sombre déni de l’innocence. 3 Derrière les sombres portes que tu as fermées, il n’y a rien, car rien ne peut obscurcir le don de Dieu. 4 C’est de fermer les portes qui interfère avec la re-connaissance de la puissance de Dieu qui luit en toi. 5 Ne bannis pas le pouvoir de ton esprit, mais laisse tout ce qui pourrait cacher ta gloire être porté au jugement du Saint-Esprit, et là défait. 6 Celui qu’il voudrait sauver pour la gloire est sauvé pour elle. 7 Il a promis au Père que par Lui tu serais délivré de la petitesse à la gloire. 8 À ce qu’il a promis à Dieu Il est entièrement fidèle, car Il partage avec Dieu la promesse qui Lui fut donnée pour qu’il la partage avec toi.

2. Il la partage encore, pour toi. 2 Tout ce qui promet quelque chose d’autre, de grand ou de petit, que cela ait beaucoup ou peu de valeur à tes yeux, il le remplacera par la seule promesse à Lui donnée pour qu’il la dépose sur l’autel à ton Père et à Son Fils. 3 Il n’est pas d’autel à Dieu qui tienne sans Son Fils. 4 Et il n’est rien porté là qui n’est pas également digne des Deux qui ne sera remplacé par des dons entièrement acceptables pour le Père et pour le Fils. 5 Peux-tu offrir à Dieu la culpabilité? 6 Tu ne peux pas, donc, l’offrir à Son Fils. 7 Car Ils ne sont pas séparés, et les dons à l’Un sont offerts à l’Autre. 8 Tu ne connais pas Dieu parce que tu ne connais pas cela. 9 Et pourtant tu connais Dieu, et cela aussi. 10 Tout cela est en sécurité au-dedans de toi, où luit le Saint-Esprit. 11 Il ne luit pas dans la division mais dans le lieu de rencontre où Dieu, uni à Son Fils, parle à Son Fils par Lui. 12 Dans ce qui ne peut être divisé, la communication ne peut cesser. 13 Le saint lieu de rencontre du Père et du Fils inséparés se trouve dans le Saint-Esprit et en toi. 14 Toute interférence dans la communication que Dieu Lui-même veut avec Son Fils est tout à fait impossible ici. 15 Sans rupture ni interruption, l’amour coule constamment entre le Père et le Fils, comme le veulent tous Deux. 16 Et c’est ainsi.

3. Ne laisse pas ton esprit s’égarer par les sombres corridors, loin du centre de lumière. 2 Toi et ton frère pouvez choisir de vous fourvoyer, mais vous ne pouvez être réunis que par le Guide désigné pour vous. 3 Il est sûr qu’il vous conduira là où Dieu et Son Fils attendent votre re-connaissance. 4 Ils sont joints pour te faire le don de l’unité, devant lequel toute séparation disparaît. 5 Unis-toi à ce que tu es. 6 Tu ne peux te joindre à rien d’autre que la réalité. 7 La gloire de Dieu et celle de Son Fils t’appartiennent en vérité. 8 Elles n’ont pas d’opposé, et il n’est rien d’autre que tu puisses t’accorder.

4. Il n’y a pas de substitut à la vérité. 2 Et cela, la vérité te le fera voir clairement quand tu seras conduit à l’endroit où tu dois rencontrer la vérité. 3 Et là tu dois être conduit, par la douce compréhension qui ne peut te mener nulle part ailleurs. 4 Où est Dieu, voilà où tu es. 5 Telle est la vérité. 6 Rien ne peut changer la connaissance, à toi donnée par Dieu, en non-connaissance. 7 Tout ce que Dieu a créé connaît son Créateur. 8 Car c’est ainsi que la création est accomplie par le Créateur et par Ses créations. 9 Dans le saint lieu de rencontre sont joints le Père et Ses créations, et ensemble avec Eux les créations de Son Fils. 10 Il est un lien unique qui Les joint tous ensemble et Les maintient dans l’unité d’où vient la création.

5. Le lien avec lequel le Père Se joint à ceux à qui Il donne le pouvoir de créer ne peut jamais être dissous. 2 Le Ciel même est union avec toute la création, et avec son seul Créateur. 3 Et le Ciel reste la Volonté de Dieu pour toi. 4 Ne dépose pas d’autres dons que celui-là sur tes autels, car rien ne peut coexister avec lui. 5 Ici tes petites offrandes et le don de Dieu sont mis ensemble, et seul ce qui est digne du Père sera accepté par le Fils, à qui cela est destiné. 6 À qui Dieu Se donne Lui-même, Il est donné. 7 Tes petits dons disparaîtront sur l’autel, où Il a placé le Sien.

21 février 2010

UCEM~LEÇON 53 – Révision des leçons 11 à 15.

22 février ~ Dali et l'irrationalité concrète

LEÇON 53

Aujourd’hui nous réviserons ce qui suit :

1. (11) Mes pensées in-signifiantes me montrent un monde in-signifiant.

2 Puisque les pensées dont je suis conscient ne signifient rien, le monde qui les représente ne peut avoir de signification. 3 Ce qui produit ce monde est insane, et ce qu’il produit l’est aussi. 4 La réalité n’est pas insane, et j’ai des pensées réelles aussi bien que des insanes. 5 Je peux donc voir un monde réel, si je me tourne vers mes pensées réelles pour qu’elles guident ma vue.

2. (12) Je suis contrarié parce que je vois un monde in-signifiant.

2 Les pensées insanes sont contrariantes. 3 Elles produisent un monde dans lequel il n’y a d’ordre nulle part. 4 Seul le chaos gouverne un monde qui représente une pensée chaotique, et le chaos n’a pas de lois. 5 Je ne peux pas vivre en paix dans un tel monde. 6 Je suis reconnaissant de ce que ce monde n’est pas réel et que je n’ai pas besoin de le voir du tout à moins que je ne choisisse de lui accorder de la valeur. 7 Et je ne choisis pas d’accorder de la valeur à ce qui est totalement insane et n’a pas de signification.

3. (13) Un monde in-signifiant engendre la peur.

2 Ce qui est totalement insane engendre la peur parce qu’on ne peut pas du tout s’y fier et qu’il n’offre aucune base pour la confiance. 3 Rien n’est fiable dans la folie. 4 Elle n’offre ni sécurité ni espoir. 5 Mais un tel monde n’est pas réel. 6 Je lui ai donné l’illusion de la réalité et j’ai souffert de ma croyance en lui. 7 Maintenant je choisis de lui retirer cette croyance et de placer ma confiance en la réalité. 8 En choisissant cela, j’échapperai de tous les effets du monde de la peur, parce que j’admets qu’il n’existe pas.

4 (14) Dieu n’a pas créé un monde in-signifiant.

2 Comment un monde in-signifiant peut-il exister si Dieu ne l’a pas créé ? 3 Il est la Source de toute signification et tout ce qui est réel est dans Son Esprit. 4 Cela est aussi dans mon esprit, parce qu’Il l’a créé avec moi. 5 Pourquoi devrai-je continuer à souffrir des effets de mes propres pensées insanes, quand la perfection de la création est ma demeure ? 6 Que je me souvienne du pouvoir de ma décision et reconnaisse où je demeure réellement.

5. (15) Mes pensées sont des images que j’ai faites.

2 Tout ce que je vois reflète mes pensées. 3 Ce sont mes pensées qui me disent où je suis et ce que je suis. 4 Le fait que je vois un monde dans lequel il y a la souffrance, la perte et la mort me montre que je ne vois que la représentation de mes pensées insanes, et que je ne permets pas à mes pensées réelles de jeter leur lumière bienfaisante sur ce que je vois. 5 Or la voie de Dieu est sûre. 6 Les images que j’ai faites ne sauraient prévaloir contre Lui parce que ce n’est pas ma volonté qu’elles le fassent. 7 Ma volonté est la Sienne, et je ne placerai pas d’autres dieux devant Lui.

L’Inspiration

La justification du pardon

1. La colère n’est jamais justifiée. 2 L’attaque n’a pas de fondement. 3 C’est ici que l’évasion hors de la peur commence, et sera rendue complète. 4 Ici le monde réel est donné en échange contre les rêves de terreur. 5 Car c’est là-dessus que le pardon repose, et n’est que naturel. 6 Il ne t’est pas demandé d’offrir le pardon là où l’attaque est due et serait justifiée. 7 Car cela signifierait que tu pardonnes un péché en passant sur ce qui est réellement là. 8 Cela n’est pas le pardon. 9 Car cela supposerait qu’en répondant d’une façon qui n’est pas justifiée, ton pardon deviendra la réponse à l’attaque qui a été faite. 10 Et ainsi le pardon est inapproprié, étant accordé là où il n’est pas dû.

2. Le pardon est toujours justifié. 2 Il a un fondement sûr. 3 Tu ne pardonnes pas l’impardonnable, pas plus que tu ne passes sur une attaque réelle qui appelle une punition. 4 Le salut ne consiste pas à te demander d’avoir des réponses contre nature qui sont inappropriées à ce qui est réel. 5 Plutôt, il demande simplement que tu répondes d’une manière appropriée à ce qui n’est pas réel en ne percevant pas ce qui ne s’est pas produit. 6 Si le pardon était injustifié, il te serait demandé de sacrifier tes droits lorsque tu rends le pardon pour l’attaque. 7 Mais il t’est simplement demandé de voir le pardon comme la réaction naturelle à la détresse qui repose sur l’erreur, et ainsi appelle à l’aide. 8 Le pardon est la seule réponse saine. 9 Il empêche que tes droits soient sacrifiés.

3. Cette compréhension est le seul changement qui laisse le monde réel s’élever pour prendre la place des rêves de terreur. 2 La peur ne peut pas surgir à moins que l’attaque ne soit justifiée; et si elle avait un fondement réel, le pardon n’en aurait pas. 3 Le monde réel est atteint quand tu perçois que la base du pardon est tout à fait réelle et pleinement justifiée. 4 Tant que tu le considères comme un don injustifié, il doit soutenir la culpabilité que tu voudrais «pardonner». 5 Un pardon injustifié est attaque. 6 Et voilà tout ce que le monde peut jamais donner. 7 Il pardonne parfois aux «pécheurs », mais en restant conscient qu’ils ont péché. 8 Ainsi ils ne méritent pas le pardon qu’il donne.

4. Tel est le faux pardon que le monde emploie pour garder vivant le sentiment de péché. 2 Et en reconnaissant que Dieu est juste, il semble impossible que Son pardon puisse être réel. 3 Ainsi la peur de Dieu est le sûr résultat de voir le pardon comme immérité. 4 Nul qui se voit lui-même coupable ne peut éviter la peur de Dieu. 5 Mais il est sauvé de ce dilemme s’il peut pardonner. 6 L’esprit doit penser à son Créateur comme il se regarde lui-même. 7 Si tu peux voir que ton frère mérite le pardon, tu as appris que tu as droit au pardon autant que lui. 8 Et tu ne penseras pas non plus que Dieu te destine un jugement effrayant que ton frère ne mérite pas. 9 Car la vérité est que tu ne peux mériter ni plus ni moins que lui.

5. Le pardon reconnu comme mérité guérira. 2 Il donne au miracle la force de passer sur les illusions. 3 C’est ainsi que tu apprends que tu dois aussi être pardonné. 4 Il ne peut y avoir d’apparence sur laquelle il ne puisse passer. 5 Car s’il y en avait, il serait d’abord nécessaire qu’il y ait quelque péché qui soit au-delà du pardon. 6 Il y aurait une erreur qui serait plus qu’une faute; une forme particulière d’erreur qui resterait inchangeable, éternelle, incorrigible et inéluctable. 7 Il y aurait une erreur qui avait le pouvoir de défaire la création, et de faire un monde qui pouvait la remplacer et détruire la Volonté de Dieu. 8 Si cela était possible, alors seulement il pourrait y avoir quelques apparences qui pourraient résister au miracle, et ne pas être guéries par lui.

6. Il n’y a pas de preuve plus sûre que l’idolâtrie est ce que tu souhaites que la croyance qu’il y a certaines formes de maladie et d’absence de joie que le pardon ne peut guérir. 2 Cela signifie que tu préfères garder certaines idoles, et que tu n’es pas encore prêt à lâcher prise de toutes les idoles. 3 Ainsi tu penses que certaines apparences sont réelles et ne sont pas du tout des apparences. 4 Ne te trompe pas sur la signification d’une fixe croyance voulant qu’il soit plus difficile de regarder passé certaines apparences que d’autres. 5 Cela signifie toujours que tu penses que le pardon doit être limité. 6 Et tu t’es donné comme but un pardon partiel et une évasion limitée hors de la culpabilité. 7 Qu’est-ce que cela peut être, sauf un faux pardon de toi-même, et de chacun de ceux qui semblent être à part de toi?

7. Il doit être vrai que le miracle peut guérir toutes formes de maladie, ou il ne peut pas guérir. 2 Son but ne peut pas être de juger quelles formes sont réelles, et quelles apparences sont vraies. 3 Si une apparence doit rester à part de la guérison, une illusion doit être à part de la vérité. 4 Et tu ne pourrais pas échapper à toute la culpabilité, mais seulement à une partie. 5 Tu dois pardonner au Fils de Dieu entièrement. 6 Ou tu garderas une image de toi qui n’est pas entière, et tu continueras à avoir peur de regarder au-dedans et de trouver là ton évasion de chaque idole. 7 Le salut repose sur la foi en ce qu’il ne peut y avoir certaines formes de culpabilité que tu ne peux pardonner. 8 Ainsi il ne peut y avoir d’apparences qui aient remplacé la vérité au sujet du Fils de Dieu.

8. Regarde ton frère avec le désir de le voir tel qu’il est. 2 Et ne garde aucune partie de lui en dehors de ton désir qu’il soit guéri. 3 Guérir, c’est rendre entier. 4 Or ce qui est entier ne peut avoir de parties manquantes qui ont été gardées en dehors. 5 Le pardon dépend de reconnaître cela, et de se réjouir qu’il ne puisse y avoir certaines formes de maladie que le miracle n’a pas le pouvoir de guérir.

9. Le Fils de Dieu est parfait, ou il ne peut pas être le Fils de Dieu. 2 Et tu ne le connaîtras pas si tu penses qu’il ne mérite pas l’évasion hors de la culpabilité sous toutes ses conséquences et toutes ses formes. 3 Il n’y a pas d’autre façon que celle-ci de penser à lui, si tu veux connaître la vérité à ton sujet :

4 Je te remercie, Père, de ton Fils parfait, et en sa gloire je verrai la mienne.

5 Voilà le joyeux énoncé de ce qu’il n’y a pas de formes de mal qui puissent triompher de la Volonté de Dieu; l’heureuse admission de ce que la culpabilité n’a pas réussi par ton souhait à rendre les illusions réelles. 6 Or qu’est-ce que cela, sauf un simple énoncé de la vérité?

10. Regarde ton frère avec cet espoir en toi, et tu comprendras qu’il ne pouvait pas commettre une erreur qui pouvait changer la vérité en lui. 2 Il n’est pas difficile de passer sur des erreurs auxquelles aucun effet n’a été donné. 3 Mais ce que tu vois comme ayant le pouvoir de faire une idole du Fils de Dieu, tu ne le pardonneras pas. 4 Car il est devenu pour toi une image sculptée et un signe de mort. 5 Est-ce là ton sauveur? 6 Est-ce que son Père Se trompe au sujet de Son Fils? 7 Ou t’es-tu trompé sur celui qui t’a été donné à guérir, pour ton salut et ta délivrance?