29 mars 2010

UCEM~LEÇON 89 – Révision des leçons 77 et 78.

30 mars ~ emergence

LEÇON 89

Voici les idées à réviser aujourd’hui :

1. (77) J’ai droit aux miracles.

2 J’ai droit aux miracles parce que je ne suis soumis à aucune loi, sauf celles de Dieu. 3 Ses lois me délivrent de toutes les rancœurs et les remplacent par des miracles. 4 Et je voudrais accepter les miracles à la place des rancœurs, qui ne sont que des illusions cachant les miracles au-delà. 5 Maintenant je voudrais accepter seulement ce que les lois de Dieu me donnent le droit d’avoir, afin que je l’utilise au nom de la fonction qu’Il m’a donnée.

2. Tu pourrais utiliser ces suggestions pour appliquer concrètement cette idée :

2 Derrière ceci il y a un miracle auquel j’ai droit.

3 Que je n’aie pas de rancœur contre toi, [nom], mais t’offre plutôt le miracle qui t’appartient.

4 Vu véritablement, ceci m’offre un miracle.

3. (78) Que les miracles remplacent toutes les rancœurs.

2 Par cette idée, j’unis ma volonté à celle du Saint-Esprit et je les perçois comme une seule. 3 Par cette idée, j’accepte ma délivrance de l’enfer. 4 Par cette idée, j’exprime mon désir de voir la vérité remplacer toutes mes illusions, selon le plan de Dieu pour mon salut. 5 Je ne voudrais faire aucune exception ni aucun substitut. 6 Je veux le Ciel tout entier et seulement le Ciel, comme Dieu veut que je l’aie.

4 Voici des formes qui seraient utiles pour appliquer cette idée concrètement :

2 Je ne voudrais pas garder cette rancœur à part de mon salut.

3 Que nos rancœurs soient remplacées par des miracles, [nom].

4 Au-delà de ceci est le miracle par lequel toutes mes rancœurs sont remplacées.

L’Inspiration

L’état d’impeccabilité

1. L’état d’impeccabilité est simplement ceci : Tout le désir d’attaquer a disparu, et il n’y a donc pas de raison de percevoir le Fils de Dieu autrement qu’il est. 2 Le besoin de culpabilité a disparu parce qu’elle n’a pas de but et est in-signifiante sans le but de péché. 3 Attaque et péché sont liés comme en une seule illusion, chacun étant la cause, le but et la justification de l’autre. 4 Chacun est in-signifiant seul, mais semble tirer une signification de l’autre. 5 Chacun dépend de l’autre pour quelque sens qu’il semble avoir. 6 Et nul ne pourrait croire en l’un à moins que l’autre ne soit la vérité, car chacun atteste que l’autre doit être vrai.

2. L’attaque fait du Christ ton ennemi, et Dieu avec Lui. 2 Ne dois-tu pas avoir peur avec de tels « ennemis »? 3 Et ne dois-tu pas avoir peur de toi-même? 4 Car tu t’es blessé toi-même, et tu as fait de ton Soi ton «ennemi». 5 Et maintenant tu dois croire que tu n’es pas toi, mais quelque chose d’étranger à toi-même et « quelque chose d’autre », un « quelque chose » à craindre plutôt qu’à aimer. 6 Qui attaquerait ce qu’il perçoit comme étant entièrement innocent? 7 Et qui, parce qu’il souhaite attaquer, peut manquer de penser qu’il doit être coupable pour maintenir ce souhait, tout en voulant l’innocence? 8 Car qui pourrait considérer le Fils de Dieu innocent et le vouloir mort? 9 Le Christ Se tient devant toi, chaque fois que tu regardes ton frère. 10 Il n’a pas disparu parce que tes yeux sont fermés. 11 Mais qu’y a-t-il à voir si tu cherches ton Sauveur en Le voyant par des yeux qui ne voient pas?

3. Ce n’est pas le Christ que tu vois en regardant ainsi. 2 C’est « l’ennemi » que tu regardes et confonds avec le Christ. 3 Et que tu hais parce qu’il n’y a pas de péché pour toi à voir en lui. 4 Tu n’entends pas non plus son appel plaintif, dont le contenu est inchangé quelle que soit la forme sous laquelle l’appel est fait, à t’unir à lui, et à te joindre à lui dans l’innocence et la paix. 5 Et pourtant, sous les cris insensés de l’ego, tel est l’appel que Dieu lui a donné, afin qu’en lui tu entendes Son Appel à toi, et répondes en rendant à Dieu ce qui est le Sien.

4. Le Fils de Dieu ne demande de toi que ceci : que tu lui rendes ce qui est son dû, afin de pouvoir le partager avec lui. 2 Seul, ni l’un ni l’autre ne l’a. 3 Ainsi il doit être sans utilité pour les deux. 4 Ensemble, il donnera à chacun une force égale pour sauver l’autre, et se sauver soi-même avec lui. 5 Par toi pardonné, ton sauveur t’offre le salut. 6 Par toi condamné, il t’offre la mort. 7 En chacun tu ne vois que le reflet de ce que tu choisis qu’il soit pour toi. 8 Si tu décides de rejeter la fonction qui lui est propre, la seule qu’il ait en vérité, tu le prives de toute la joie qu’il aurait trouvée s’il avait rempli le rôle que Dieu lui a donné. 9 Mais ne pense pas que le Ciel soit perdu pour lui seul. 10 Pas plus qu’il ne peut être regagné à moins que la voie ne lui soit montrée par toi, pour que toi-même la trouves, en marchant à ses côtés.

5. Ce n’est pas un sacrifice qu’il soit sauvé, car par sa liberté tu gagneras la tienne. 2 Laisser sa fonction être remplie, ce n’est que le moyen de laisser la tienne l’être. 3 Ainsi tu marches vers le Ciel ou vers l’enfer, mais pas seul. 4 Comme sera belle son impeccabilité quand tu la percevras ! 5 Comme sera grande ta joie, quand il sera libre de t’offrir le don de la vue que Dieu lui a donné pour toi ! 6 Il n’a pas d’autre besoin que celui-ci : que tu lui accordes la liberté de compléter la tâche que Dieu lui a donnée. 7 Souviens-toi uniquement de ceci : que ce qu’il fait, tu le fais, avec lui. 8 Et comme tu le vois, ainsi tu définis la fonction qu’il aura pour toi, jusqu’à ce que tu le voies différemment et le laisses être ce que Dieu a désigné qu’il soit pour toi.

6. Contre la haine que le Fils de Dieu peut chérir envers lui-même, Dieu est tenu pour impuissant à sauver ce qu’il a créé de la douleur de l’enfer. 2 Mais dans l’amour qu’il se montre à lui-même, Dieu est rendu libre de laisser Sa Volonté être faite. 3 En ton frère tu vois l’image de ta propre croyance en ce que la Volonté de Dieu doit être pour toi. 4 Dans ton pardon, tu comprendras Son Amour pour toi; par ton attaque, tu croiras qu’il te hait et penseras que le Ciel doit être l’enfer. 5 Regarde ton frère encore une fois, non sans la compréhension qu’il est la voie vers le Ciel ou vers l’enfer, comme tu le perçois. 6 Mais n’oublie pas ceci : le rôle que tu lui donnes t’est donné, et tu suivras la voie que tu lui as indiquée parce que c’est ton jugement sur toi-même.

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