05 mars 2010

UCEM~LEÇON 65 - Ma seule fonction est celle que Dieu m’a donnée.

6 mars ~ human_planet-d5dce

LEÇON 65

Ma seule fonction est celle que Dieu m’a donnée.

1. L’idée d’aujourd’hui réaffirme ton engagement envers le salut. 2 Elle te rappelle aussi que tu n’as pas d’autre fonction que celle-là. 3 Ces deux pensées sont bien sûr nécessaires pour un engagement total. 4 Le salut ne peut pas être le seul but que tu as tant que tu en chéris encore d’autres. 5 Accepter pleinement le salut pour ta seule fonction entraîne nécessairement deux phases : reconnaître que le salut est ta fonction, puis renoncer à tous les autres buts que tu t’es inventés.

2. C’est la seule façon pour toi de prendre ta juste place parmi les sauveurs du monde. 2 C’est la seule façon de pouvoir dire en le pensant vraiment : ” Ma seule fonction est celle que Dieu m’a donnée.” 3 C’est la seule façon pour toi de trouver la paix d’esprit.

3. Aujourd’hui et pendant les quelques jours suivants, réserve dix à quinze minutes pour une période d’exercice plus soutenue, pendant laquelle tu essaies de comprendre et d’accepter ce que l’idée du jour signifie réellement. 2 L’idée d’aujourd’hui t’offre l’évasion hors de toutes tes difficultés perçues. 3 Elle place la clef ouvrant la porte de la paix, que tu as fermée derrière toi, entre tes propres mains. 4 Elle te donne la réponse à toutes les quêtes que tu as entreprises depuis le commencement des temps.

4. Essaie, si possible, de faire les périodes d’exercice plus longues à peu près au même moment chaque jour. 2 Essaie aussi de fixer cet horaire par avance, puis de t’y tenir aussi étroitement que possible. 3 Le but est d’organiser ta journée de telle sorte que tu as réservé du temps pour Dieu, comme pour tous les objectifs et les buts banals que tu poursuivras. 4 Cela fait partie de l’entraînement à long terme en vue d’acquérir la discipline dont ton esprit a besoin pour que le Saint-Esprit puisse l’utiliser constamment dans le but qu’Il partage avec toi.

5. Commence les périodes d’exercice plus longues par une révision de l’idée du jour. 2 Puis ferme les yeux, répète-toi l’idée encore une fois et examine ton esprit avec soin pour intercepter toutes les pensées qui le traversent. 3 Au début, n’essaie pas de te concentrer seulement sur les idées reliées à l’idée du jour. 4 Essaie plutôt de dévoiler chaque pensée qui surgit pour lui faire interférence. 5 Note-les toutes au fur et à mesure qu’elles te viennent, avec autant de détachement que possible, puis écarte chacune d’elles en te disant :

6 Cette pensée reflète un but qui m’empêche d’accepter ma seule fonction.

6. Au bout d’un moment, les pensées qui font interférence seront plus difficiles à trouver. 2 Toutefois, essaie de continuer environ une minute de plus, en tâchant d’intercepter quelques-unes des vaines pensées qui avaient échappé à ton attention auparavant, mais sans te forcer ni te donner trop de peine. 3 Puis dis-toi :

4 Que sur cette table rase ma vraie fonction soit écrite pour moi.

5 Tu n’as pas besoin d’employer exactement ces mots-là, mais essaie de sentir que tu es désireux de voir tes illusions de buts être remplacées par la vérité.

7. Finalement, répète une fois de plus l’idée d’aujourd’hui, puis consacre le reste de la période d’exercice à essayer de te concentrer sur l’importance qu’elle a pour toi, le soulagement que son acceptation t’apportera en résolvant tes conflits une fois pour toutes, et la mesure dans laquelle tu veux réellement le salut malgré tes propres sottes idées contraires.

8. Pendant les périodes d’exercice plus courtes, qui devraient être entreprises au moins un fois par heure, utilise la forme suivante pour appliquer l’idée d’aujourd’hui :

2 Ma seule fonction est celle que Dieu m’a donnée.

3 Je n’en veux pas d’autre et je n’en ai pas d’autre.

4 Ferme parfois les yeux en faisant cet exercice, et parfois laisse-les ouverts et regarde autour de toi. 5 C’est ce que tu vois maintenant qui sera totalement changé quand tu auras complètement accepté l’idée d’aujourd’hui.

L’Inspiration

Porter le fantasme à la vérité

1. La trahison du Fils de Dieu réside uniquement dans les illusions, et tous ses « péchés » ne sont que ses propres imaginations. 2 Sa réalité est à jamais sans péché. 3 Il n’a pas besoin d’être pardonné mais réveillé. 4 Dans ses rêves il s’est trahi lui-même, il a trahi ses frères et trahi son Dieu. 5 Or ce qui est fait en rêve n’a pas réellement été fait. 6 Il est impossible de convaincre le rêveur qu’il en est ainsi, car les rêves sont ce qu’ils sont parce qu’ils donnent l’illusion d’être réels. 7 Dans l’éveil seul est la pleine délivrance des rêves, car alors seulement il devient parfaitement apparent qu’ils n’ont eu absolument aucun effet sur la réalité et qu’ils ne l’ont pas changée. 8 Les fantasmes changent la réalité. 9 C’est leur but. 10 Ils ne peuvent pas le faire en réalité, mais ils le peuvent dans l’esprit qui voudrait que la réalité soit différente.

2. Il n’y a donc que ton souhait de changer la réalité qui soit apeurant, parce que par ce souhait tu penses avoir accompli ce que tu souhaites. 2 Cette étrange position, en un sens, reconnaît ton pouvoir. 3 Or en le distordant et en le vouant au « mal », elle le rend aussi irréel. 4 Tu ne peux servir deux maîtres qui demandent de toi des choses conflictuelles. 5 Ce que tu utilises dans le fantasme, tu le nies à la vérité. 6 Or ce que tu donnes à la vérité afin qu’elle l’utilise pour toi est à l’abri du fantasme.

3. Tout ce que cela signifie, lorsque tu maintiens qu’il doit y avoir un ordre de difficulté dans les miracles, c’est qu’il y a certaines choses que tu voudrais retenir à la vérité. 2 Tu crois que la vérité ne saurait pas s’en occuper uniquement parce que tu voudrais les garder loin de la vérité. 3 Tout simplement, ton manque de foi dans le pouvoir qui guérit toute douleur surgit de ton souhait de conserver certains aspects de la réalité pour les fantasmes. 4 Si seulement tu te rendais compte de ce que cela doit faire à ta reconnaissance pour le tout ! 5 Ce que tu te réserves, tu l’enlèves à Celui Qui voudrait te délivrer. 6 À moins que tu ne le rendes, il est inévitable que ton point de vue sur la réalité soit faussé et incorrigé.

4. Aussi longtemps que tu le voudras, aussi longtemps l’illusion d’un ordre de difficulté dans les miracles te restera. 2 Car tu as établi cet ordre dans la réalité en en donnant une partie à un enseignant et une partie à un autre. 3 Ainsi tu apprends à traiter une partie de la vérité d’une certaine façon et l’autre partie d’une autre façon. 4 Fragmenter la vérité, c’est la détruire en la rendant in-signifiante. 5 Des ordres de réalité, c’est une perspective sans compréhension; un cadre de référence pour la réalité auquel elle ne peut pas réellement se comparer.

5. Penses-tu que tu peux porter la vérité au fantasme et apprendre ce que signifie la vérité du point de vue des illusions? 2 La vérité n’a pas de signification dans l’illusion. 3 Le cadre de référence pour sa signification doit être elle-même. 4 Quand tu essaies de porter la vérité aux illusions, tu essaies de rendre les illusions réelles et de les garder en justifiant ta croyance en elles. 5 Mais remettre les illusions à la vérité, c’est permettre à la vérité d’enseigner que les illusions sont irréelles, et te permettre ainsi de leur échapper. 6 Ne garde aucune idée à l’écart de la vérité, sinon tu établis des ordres de réalité qui doivent t’emprisonner. 7 Il n’y a pas d’ordre dans la réalité, parce que là tout est vrai.

6. Sois désireux, donc, de donner tout ce que tu as gardé en dehors de la vérité à Celui Qui connaît la vérité et en Qui tout est porté à la vérité. 2 Le salut, qui mène hors de la séparation, est complet ou n’est pas du tout. 3 Ne te préoccupe de rien, sauf de ton désir que cela s’accomplisse. 4 Lui l’accomplira, pas toi. 5 Mais n’oublie pas ceci : lorsque tu es troublé et perds la paix de l’esprit parce qu’un autre essaie de résoudre ses problèmes par le fantasme, c’est que tu refuses de te pardonner cette même tentative. 6 Tu le retiens et tu te retiens toi-même loin de la vérité et du salut. 7 En lui pardonnant, tu rends à la vérité ce que vous aviez tous deux nié. 8 Et tu verras le pardon où tu l’as donné.

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