22 mars 2010

UCEM~LEÇON 82 – Révision des leçons 63 et 64.

23 mars ~ Lumi-re-du-monde

LEÇON 82

Nous réviserons ces idées aujourd’hui :

1. (63) La lumière du monde apporte la paix à chaque esprit par mon pardon.

2 Mon pardon est le moyen par lequel la lumière du monde trouve son expression par moi. 3 Mon pardon est le moyen par lequel je deviens conscient de la lumière du monde en moi. 4 Mon pardon est le moyen par lequel le monde est guéri, avec moi. 5 Que je pardonne, donc, au monde, afin qu’il soit guéri avec moi.

2. Voici quelques formes concrètes suggérées pour appliquer cette idée :

2 Que la paix s’étende de mon esprit au tien, [nom].

3 Je partage la lumière du monde avec toi, [nom].

4 Par mon pardon je peux voir ceci tel que c’est.

3. (64) Que je n’oublie pas ma fonction.

2 Je ne voudrais pas oublier ma fonction, parce que je voudrais me souvenir de mon Soi. 3 Je ne peux pas remplir ma fonction si je l’oublie. 4 Et à moins que je ne remplisse ma fonction, je n’éprouverai pas la joie que Dieu me destine.

4. Voici quelques formes concrètes pouvant convenir à cette idée :

2 Que je n’utilise pas ceci pour me cacher ma fonction.

3 Je voudrais utiliser ceci comme une occasion de remplir ma fonction.

4 Ceci peut menacer mon ego, mais ne peut en aucune façon changer ma fonction.

L’Inspiration

Le chant oublié

1. N’oublie jamais que le monde que «voient» les non-voyants doit être imaginé, car ce à quoi il ressemble réellement leur est inconnu. 2 De preuves à jamais indirectes, ils doivent inférer ce qui pourrait être vu, et reconstruire leurs inférences selon qu’ils trébuchent et tombent à cause de ce qu’ils n’ont pas reconnu ou qu’ils passent sans se blesser par des portes grand ouvertes qu’ils pensaient fermées. 3 Et c’est ainsi pour toi. 4 Tu ne vois pas. 5 Tes signaux d’inférence sont faux; ainsi tu trébuches et tombes sur les pierres que tu n’as pas reconnues, mais tu manques de prendre conscience que tu peux passer par les portes que tu pensais fermées, et qui se tiennent grand ouvertes devant tes yeux aveugles, en attendant de t’accueillir.

2. Comme il est sot d’essayer de juger ce qui à la place pourrait être vu ! 2 Il n’est pas nécessaire d’imaginer ce à quoi le monde doit ressembler. 3 Il doit d’abord être vu afin que tu le reconnaisses pour ce qu’il est. 4 On peut te montrer quelles portes sont ouvertes et tu peux voir où se trouve la sécurité; quel chemin mène aux ténèbres, quel à la lumière. 5 Le jugement te donnera toujours de fausses directions, mais la vision te montre où aller. 6 Pourquoi devrais-tu deviner?

3. Il n’est pas besoin d’apprendre par la douleur. 2 Et les douces leçons s’acquièrent joyeusement et se retiennent avec joie. 3 Ce qui te rend heureux, tu veux l’apprendre et ne pas l’oublier. 4 Ce n’est pas cela que tu voudrais nier. 5 Ta question est de savoir si les moyens permettant d’apprendre ce cours t’apporteront la joie qu’il promet. 6 Si tu croyais que oui, tu n’aurais aucun problème à l’apprendre. 7 Tu n’es pas encore un apprenant heureux parce que tu restes encore incertain si la vision te donne plus que le jugement; et tu as appris que tu ne peux pas avoir les deux.

4. Les aveugles s’accoutument à leur monde à force de s’ajuster à lui. 2 Ils pensent qu’ils savent s’y retrouver. 3 Ils l’ont appris, non par de joyeuses leçons mais par la dure nécessité des limites dont ils croyaient ne pas pouvoir triompher. 4 Croyant toujours cela, ces leçons leur sont chères et ils s’y accrochent parce qu’ils ne peuvent pas voir. 5 Ils ne comprennent pas que ces leçons les gardent aveugles. 6 Cela, ils ne le croient pas. 7 Ainsi ils gardent le monde qu’ils ont appris à «voir» dans leur imagination, croyant qu’ils ont le choix entre cela et rien. 8 Ils haïssent le monde qu’ils ont appris par la douleur. 9 Et tout ce qu’ils pensent qu’il y a en lui sert à leur rappeler qu’ils sont incomplets et amèrement dépouillés.

5. Ainsi ils définissent leur vie et où ils vivent, s’y ajustant comme ils pensent devoir le faire, ayant peur de perdre le peu qu’ils ont. 2 Ainsi en est-il de tous ceux qui voient le corps comme étant tout ce qu’ils ont et tout ce qu’ont leurs frères. 3 Ils essaient de se rencontrer mais ils échouent et échouent encore. 4 Et ils s’ajustent à la solitude, croyant qu’en gardant le corps, ils sauvent le peu qu’ils ont. 5 Écoute et tâche de penser si tu te souviens de ce dont nous allons parler maintenant.

6. Écoute — tu saisis peut-être comme une allusion à un état ancien pas tout à fait oublié; vague, peut-être, mais aussi étrangement familier, comme une chanson dont le nom est depuis longtemps oublié, et les circonstances dans lesquelles tu l’as entendue complètement effacées de ta mémoire. 2 Ce n’est pas tout le chant qui t’est resté mais seulement un petit brin de mélodie, qui ne se rattache ni à une personne ni à un lieu ni à rien de particulier. 3 Mais cette petite partie suffit pour que tu te souviennes combien ce chant était beau, comme le cadre dans lequel tu l’as entendu était merveilleux et combien tu aimais ceux qui étaient là et l’écoutaient avec toi.

7. Les notes ne sont rien. 2 Pourtant tu les as gardées en toi, pas pour elles-mêmes mais comme le doux souvenir de ce qui te ferait pleurer si tu te souvenais combien cela t’était cher. 3 Tu pourrais te souvenir, pourtant tu as peur, croyant que tu perdrais le monde que tu as appris depuis. 4 Et pourtant tu sais qu’il n’y a rien dans le monde que tu as appris qui te soit même moitié moins cher que cela. 5 Écoute et vois si tu te souviens d’un chant ancien que tu connaissais il y a si longtemps et qui t’était plus cher que toutes les mélodies que tu t’es enseigné à chérir depuis.

8. Au-delà du corps, par-delà le soleil et les étoiles, passé tout ce que tu vois et pourtant vaguement familier, il est un arc de lumière dorée qui s’étire devant toi en un grand cercle resplendissant. 2 Et tout le cercle se remplit de lumière sous tes yeux. 3 Les bords du cercle disparaissent, et ce qui est à l’intérieur n’est plus du tout contenu. 4 La lumière s’étend et recouvre tout, allant jusqu’à l’infini et brillant à jamais, sans rupture ni limite nulle part. 5 À l’intérieur tout est joint en parfaite continuité. 6 Il n’est pas possible non plus d’imaginer qu’il pourrait y avoir quoi que ce soit à l’extérieur, car nulle part cette lumière n’est pas.

9. Telle est la vision du Fils de Dieu, et tu le connais bien. 2 Telle est la vue de celui qui connaît son Père. 3 Telle est la mémoire de ce que tu es : une partie de cela, avec tout cela en dedans et joint au tout aussi sûrement que tout est joint en toi. 4 Accepte la vision qui peut te montrer cela, et non le corps. 5 Tu connais ce chant ancien, et le connais bien. 6 Rien ne te sera jamais aussi cher que cet ancien hymne d’amour que le Fils de Dieu chante encore à son Père.

10. Et maintenant les aveugles peuvent voir, car ce même chant qu’ils chantent en l’honneur de leur Créateur fait aussi leur éloge. 2 L’aveuglement qu’ils ont fait ne résistera pas à la mémoire de ce chant. 3 Et ils contempleront la vision du Fils de Dieu, en se rappelant qui est celui qu’ils chantent. 4 Qu’est-ce qu’un miracle, si ce n’est ce souvenir? 5 Et qui est-ce en qui ce souvenir n’est pas? 6 La lumière en un seul le réveille en tous. 7 Et quand tu la vois en ton frère, c’est pour tous que tu te souviens.

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