08 mars 2010

UCEM~LEÇON 68 - L’amour n’a pas de rancœurs.

9 mars ~ au_coeur_de_l_amitie (2)

LEÇON 68

L’amour n’a pas de rancœurs.

1. Toi que l’amour a créé pareil à soi-même, tu ne peux pas avoir de rancœurs et connaître ton Soi. 2 Avoir de la rancœur, c’est oublier qui tu es. 3 Avoir de la rancœur, c’est te voir toi-même comme un corps. 4 Avoir de la rancœur, c’est laisser l’ego gouverner ton esprit et condamner le corps à la mort. 5 Tu ne te rends peut-être pas encore pleinement compte de ce que cela fait à ton esprit d’avoir des rancœurs. 6 Cela semble te couper de ta Source et te rendre différent de Lui. 7 Cela te fait croire qu’Il est pareil à ce que tu penses être devenu, car nul ne peut concevoir son Créateur différent de soi-même.

2. Coupé de ton Soi, qui garde connaissance d’être pareil à Son Créateur, ton Soi semble dormir, tandis que la partie de ton esprit qui tisse des illusions dans son sommeil paraît être éveillée. 2 Tout cela peut-il venir d’avoir des rancœurs ? 3 Oh oui ! 4 Car celui qui a des rancœurs nie qu’il a été créé par l’amour, et son Créateur est devenu apeurant pour lui dans son rêve de haine. 5 Qui peut rêver de haine et ne pas craindre Dieu ?

3. Autant il est sûr que ceux qui ont des rancœurs vont redéfinir Dieu à leur propre image, autant il est certain que Dieu les a créés pareils à Lui et les a définis comme faisant partie de Lui. 2 Autant il est sûr que ceux qui ont des rancœurs vont ressentir de la culpabilité, autant il est certain que ceux qui pardonnent trouveront la paix. 3 Autant il est sûr que ceux qui ont des rancœurs vont oublier qui ils sont, autant il est certain que ceux qui pardonnent s’en souviendront.

4. Ne serais-tu pas désireux de renoncer à tes rancœurs, si tu croyais que tout cela était vrai ? 2 Peut-être ne penses-tu pas pouvoir lâcher prise de tes rancœurs. 3 Cela, toutefois, n’est qu’une question de motivation. 4 Aujourd’hui nous allons essayer de découvrir comment tu te sentirais sans elles. 5 Si tu réussis ne serait-ce qu’un tout petit peu, tu n’auras plus jamais de problème de motivation.

5. Commence la période d’exercice plus longue d’aujourd’hui en recherchant dans ton esprit ceux contre qui tu as ce que tu considères comme des rancœurs majeures. 2 Certains d’entre eux seront très faciles à trouver. 3 Puis pense aux rancœurs apparemment mineures que tu as contre ceux que tu aimes bien et que tu penses même aimer beaucoup. 4 Il t’apparaîtra vite qu’il n’y a personne contre qui tu ne nourris pas quelque sorte de rancœurs. 5 Cela t’a laissé seul dans tout l’univers dans ta perception de toi-même.

6. Détermine-toi maintenant à voir tous ces gens comme des amis. 2 Dis-leur à tous, en pensant tour à tour à chacun :

3 Je voudrais te voir comme un ami, afin que je me sou-

vienne que tu fais partie de moi, et que j’en vienne à me

connaître moi-même.

4 Passe le reste de la période d’exercice à essayer de penser que tu es complètement en paix avec tous et avec tout, en sécurité dans un monde qui te protège et qui t’aime, et que tu aimes en retour. 5 Essaie de sentir la sécurité qui t’entoure, qui plane au-dessus de toi et te soutient. 6 Essaie de croire, même très brièvement, que rien ne peut te nuire en aucune façon. 7 À la fin de la période d’exercice, dis-toi :

8 L’amour n’a pas de rancœurs. 9 Quand je lâche prise de

toutes mes rancœurs, je connais que je suis en parfaite

sécurité.

7. Les périodes d’exercice plus courtes devraient inclure une application rapide de l’idée d’aujourd’hui sous la forme suivante, chaque fois que surgit une pensée de rancœur contre qui que ce soit, qu’il soit physiquement présent ou non :

2 L’amour n’a pas de rancœurs.

3 Ne me laisse pas trahir mon Soi.

4 De plus, répète l’idée plusieurs fois par heure sous la forme suivante :

5 L’amour n’a pas de rancœurs. 6 Je voudrais m’éveiller

à mon Soi en mettant de côté toutes mes rancœurs et en

m’éveillant en Lui.

L’Inspiration

Raison versus folie

1. La raison ne peut voir le péché mais peut voir les erreurs et mène à leur correction. 2 Ce n’est pas à elles qu’elle accorde de la valeur, mais à leur correction. 3 La raison te dira aussi que lorsque tu penses pécher, tu appelles à l’aide. 4 Or si tu n’acceptes pas l’aide que tu demandes, tu ne croiras pas qu’il t’appartient de la donner. 5 Et tu ne la donneras pas, gardant ainsi ta croyance. 6 Car les erreurs incorrigées de toutes sortes te trompent sur le pouvoir de correction qui est en toi. 7 S’il peut corriger, et que tu ne lui permets pas de le faire, tu le nies à toi-même et à ton frère. 8 Et s’il partage cette même croyance, vous penserez tous les deux que vous êtes damnés. 9 Tu pourrais lui épargner cela ainsi qu’à toi-même. 10 Car la raison ne saurait faire place à la correction en toi seul.

2. La correction ne peut être acceptée ni refusée par toi sans ton frère. 2 Le péché soutient que cela est possible. 3 Or la raison te dit que tu ne peux pas voir ton frère ou toi-même comme pécheur tout en percevant l’autre comme innocent. 4 Qui, se considérant lui-même coupable, voit un monde sans péché? 5 Et qui peut voir un monde pécheur et se considérer lui-même comme étant à part de lui? 6 Le péché soutient que toi et ton frère êtes séparés. 7 Mais la raison te dit que cela doit être faux. 8 Si toi et ton frère êtes joints, comment se pourrait-il que tu aies des pensées privées? 9 Et comment des pensées qui entrent dans ce qui semble seulement être à toi seul pourraient-elles n’avoir aucun effet sur ce qui est à toi? 10 Si les esprits sont joints, cela est impossible.

3. Nul ne peut penser que pour lui-même, comme Dieu ne pense pas sans Son Fils. 2 Cela ne pourrait être que si les Deux étaient dans des corps. 3 Il ne serait pas possible non plus qu’un esprit pense seulement pour lui-même à moins que le corps ne soit l’esprit. 4 Car seuls des corps peuvent être séparés et donc irréels. 5 La demeure de la folie ne peut pas être la demeure de la raison. 6 Or il est facile de quitter la demeure de la folie si tu vois la raison. 7 Tu ne quittes pas l’insanité en allant ailleurs. 8 Tu la quittes simplement en acceptant la raison là où était la folie. 9 Folie et raison voient les mêmes choses, mais il est certain qu’elles les regardent différemment.

4. La folie est une attaque contre la raison qui la chasse de l’esprit et prend sa place. 2 La raison n’attaque pas, mais prend tranquillement la place de la folie, remplaçant la folie si le choix de ceux qui sont insanes est de l’écouter. 3 Mais ceux qui sont insanes ne connaissent pas leur volonté, car ils croient voir le corps et laissent leur folie leur dire qu’il est réel. 4 La raison serait incapable de cela. 5 Et si tu veux défendre le corps contre ta raison, tu ne comprendras ni le corps ni toi-même.

5. Le corps ne te sépare pas de ton frère et tu es insane si tu penses qu’il le fait. 2 Mais la folie a un but et elle croit aussi avoir les moyens de rendre ce but réel. 3 Voir le corps comme une barrière séparant ce dont la raison te dit que ce doit être joint, doit être insane. 4 Tu ne pourrais même pas le voir, si tu écoutais la voix de la raison. 5 Ce qui est continu, que pourrait-il y avoir le séparant? 6 Et s’il n’y a rien le séparant, comment ce qui entre en une partie pourrait-il être tenu à l’écart des autres parties? 7 Voilà ce que la raison te dirait. 8 Mais pense à ce que tu dois reconnaître, si c’est ainsi.

6. Si tu choisis le péché au lieu de la guérison, tu voudrais condamner le Fils de Dieu à ce qui ne peut jamais être corrigé. 2 Tu lui dis, par ton choix, qu’il est damné; séparé de toi et de son Père à jamais, et sans espoir de retour sain et sauf. 3 Tu lui enseignes cela, et tu apprendras de lui exactement ce que tu as enseigné. 4 Car tu peux seulement lui enseigner qu’il est tel que tu le voudrais, et ce que tu choisis qu’il soit n’est que ton choix pour toi-même. 5 Or ne pense pas que cela soit apeurant. 6 Que tu sois joint à lui, cela est un simple fait et non une interprétation. 7 Comment un fait peut-il être apeurant à moins d’être en désaccord avec ce qui t’est plus cher que la vérité? 8 La raison te dira que ce fait est ta délivrance.

7. Ni ton frère ni toi ne pouvez être attaqués seuls. 2 Mais ni l’un ni l’autre ne pouvez accepter un miracle à la place sans que l’autre ne s’en trouve béni et guéri de la douleur. 3 La raison, comme l’amour, te rassurerait, et elle ne cherche pas à t’effrayer. 4 Le pouvoir de guérir le Fils de Dieu t’est donné parce qu’il doit être un avec toi. 5 Tu es responsable de la façon dont il se voit lui-même. 6 Et la raison te dit qu’il t’est donné de changer son esprit tout entier, qui est un avec toi, en un seul instant. 7 Et n’importe quel instant sert à lui apporter la correction complète de ses erreurs et à le rendre entier. 8 À l’instant où tu choisis de te laisser guérir, en ce même instant son salut est vu comme étant complet avec le tien. 9 La raison t’est donnée pour que tu comprennes qu’il en est ainsi. 10 Car la raison, aussi douce que le but dont elle est le moyen, conduit sans cesse loin de la folie vers le but de vérité. 11 Et là tu déposeras le fardeau qui est de nier la vérité. 12 C’est ce fardeau qui est terrible, et non la vérité.

8. Que toi et ton frère soyez joints, c’est votre salut : le don du Ciel et non le don de la peur. 2 Est-ce que le Ciel semble être un fardeau pour toi? 3 Dans la folie, oui. 4 Or ce que voit la folie doit être dissipé par la raison. 5 La raison t’assure que le Ciel est ce que tu veux, et tout ce que tu veux. 6 Écoute Celui Qui parle raison et qui amène ta raison à s’accorder avec la Sienne. 7 Sois désireux de laisser la raison être le moyen par lequel Il t’indiquerait comment laisser l’insanité derrière toi. 8 Ne te cache pas derrière l’insanité pour échapper de la raison. 9 Ce que la folie te cacherait, le Saint-Esprit l’offre encore à la vue joyeuse de tous.

9. Tu es le sauveur de ton frère. 2 Il est le tien. 3 De cela, la raison est certes heureuse de parler. 4 À l’amour ce plan gracieux par l’Amour fut donné. 5 Et ce que l’Amour planifie est pareil à Lui-même en ceci : Étant uni, Il voudrait que tu apprennes ce que tu dois être. 6 Et ne faisant qu’un avec Lui, il doit t’être donné de donner ce qu’il a donné, et donne encore. 7 Ne passe qu’un instant dans l’heureuse acceptation de ce qui t’est donné à donner à ton frère, et apprends avec lui ce qui a été donné à tous les deux. 8 Il n’y a pas plus de bonheur à donner qu’à recevoir. 9 Mais il n’y en a pas moins.

10. Le Fils de Dieu est toujours béni ne faisant qu’un. 2 Et comme sa gratitude va vers toi qui l’as béni, la raison te dit qu’il ne se peut pas que tu te tiennes à part de la bénédiction. 3 La gratitude qu’il t’offre te rappelle la grâce que ton Père te rend de Le compléter. 4 Ici seulement la raison te dit que tu peux comprendre ce que tu dois être. 5 Ton Père est aussi proche de toi que l’est ton frère. 6 Or que pourrait-il y avoir de plus proche de toi que l’est ton Soi?

11. Le pouvoir que tu as sur le Fils de Dieu n’est pas une menace pour sa réalité. 2 Il ne fait que l’attester. 3 Où sa liberté pourrait-elle résider, ailleurs qu’en lui-même, s’il est déjà libre? 4 Et qui d’autre que lui-même pourrait le lier, s’il nie sa liberté? 5 On ne se moque pas de Dieu; pas plus que Son Fils ne peut être emprisonné, sauf par son propre désir. 6 Et c’est par son propre désir qu’il est libéré. 7 Telle est sa force, et non sa faiblesse. 8 Il est à sa propre merci. 9 Et où il choisit d’être miséricordieux, là il est libre. 10 Mais où il choisit de condamner plutôt, là il est tenu prisonnier et attend enchaîné que son propre pardon le libère.

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