22 janvier 2010

UCEM~LEÇON 23 - Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant les pensées d’attaque.

23 janv ~ v6qfxz

LEÇON 23

Je peux échapper du monde que je vois

en abandonnant les pensées d’attaque.

1. L’idée d’aujourd’hui contient la seule voie menant hors de la peur qui réussira jamais. 2 Rien d’autre ne marchera; tout le reste est in-signifiant. 3 Mais cette voie ne peut échouer. 4 Chaque pensée que tu as forme un segment du monde que tu vois. 5 C’est avec tes pensées, donc, que nous devons travailler, si ta perception du monde doit être changée.

2. Si les pensées d’attaque sont la cause du monde que tu vois, tu dois apprendre que ce sont ces pensées que tu ne veux pas. 2 Rien ne sert de se lamenter sur le monde. 3 Il est inutile d’essayer de changer le monde. 4 Il est incapable de changer parce qu’il est simplement un effet. 5 Mais il est certes utile de changer tes pensées au sujet du monde. 6 tu changes la cause. 7 L’effet changera automatiquement.

3. Le monde que tu vois est un monde vengeur, et tout en lui est symbole de vengeance. 2 Chacune de tes perceptions de la “réalité extérieure” est une représentation imagée de tes propres pensées d’attaque. 3 C’est à se demander si cela peut s’appeler voir. 4 Est-ce que fantasme n’est pas un meilleur mot pour un tel processus, et hallucination un terme plus approprié pour le résultat ?

4. Tu vois le monde que tu as fait, mais tu ne le vois pas toi-même comme le faiseur d’images. 2 Tu ne peux pas être sauvé du monde, mais tu peux échapper de sa cause. 3 Voilà ce que le salut signifie, car où est le monde que tu vois une fois sa cause disparue ? 4 La vision contient déjà le remplacement de tout ce que tu penses voir maintenant. 5 La beauté peut éclairer tes images et les transformer au point que tu les aimeras, même si c’est de haine qu’elles ont été faites. 6 Car tu ne les feras pas seul.

5. L’idée d’aujourd’hui introduit la pensée que tu n’es pas emprisonné dans le monde que tu vois, parce que sa cause peut être changée. 2 Ce changement requiert, d’abord, que la cause soit identifiée puis lâchée, afin qu’elle puisse être remplacée. 3 Les deux premiers pas dans cette démarche requièrent ta coopération. 4 Pas le dernier. 5 Tes images ont déjà été remplacées. 6 En faisant les deux premiers pas, tu verras qu’il en est ainsi.

6. En plus de l’utiliser en cas de besoin tout le long de la journée, cinq périodes d’exercice sont requises pour appliquer l’idée d’aujourd’hui. 2 Répète-toi d’abord lentement l’idée en regardant autour de toi, puis ferme les yeux et consacre environ une minute à chercher dans ton esprit autant de pensées d’attaque qu’il t’en viendra. 3 Tandis que chacune d’elles te traverse l’esprit, dis :

4 Je peux échapper du monde que je vois en abandonnant

les pensées d’attaque au sujet de _____.

5 Garde chaque pensée d’attaque à l’esprit en disant cela, puis écarte cette pensée et passe à la suivante.

7. Durant les périodes d’exercice, assure-toi d’inclure à la fois les pensées où tu attaques et celles où tu es attaqué. 2 Leurs effets sont exactement les mêmes parce qu’elles sont exactement les mêmes. 3 Tu ne reconnais pas encore cela et pour l’instant il t’est seulement demandé de les traiter comme étant les mêmes pendant les périodes d’exercice d’aujourd’hui. 4 Nous en sommes encore au stade d’identifier la cause du monde que tu vois. 5 Quand tu auras finalement appris que les pensées où tu attaques et celles où tu es attaqué ne sont pas différentes, tu seras prêt à lâcher prise de la cause.

L’Inspiration

Le chant oublié

1. N’oublie jamais que le monde que «voient» les non-voyants doit être imaginé, car ce à quoi il ressemble réellement leur est inconnu. 2 De preuves à jamais indirectes, ils doivent inférer ce qui pourrait être vu, et reconstruire leurs inférences selon qu’ils trébuchent et tombent à cause de ce qu’ils n’ont pas reconnu ou qu’ils passent sans se blesser par des portes grand ouvertes qu’ils pensaient fermées. 3 Et c’est ainsi pour toi. 4 Tu ne vois pas. 5 Tes signaux d’inférence sont faux; ainsi tu trébuches et tombes sur les pierres que tu n’as pas reconnues, mais tu manques de prendre conscience que tu peux passer par les portes que tu pensais fermées, et qui se tiennent grand ouvertes devant tes yeux aveugles, en attendant de t’accueillir.

2. Comme il est sot d’essayer de juger ce qui à la place pourrait être vu ! 2 Il n’est pas nécessaire d’imaginer ce à quoi le monde doit ressembler. 3 Il doit d’abord être vu afin que tu le reconnaisses pour ce qu’il est. 4 On peut te montrer quelles portes sont ouvertes et tu peux voir où se trouve la sécurité; quel chemin mène aux ténèbres, quel à la lumière. 5 Le jugement te donnera toujours de fausses directions, mais la vision te montre où aller. 6 Pourquoi devrais-tu deviner?

3. Il n’est pas besoin d’apprendre par la douleur. 2 Et les douces leçons s’acquièrent joyeusement et se retiennent avec joie. 3 Ce qui te rend heureux, tu veux l’apprendre et ne pas l’oublier. 4 Ce n’est pas cela que tu voudrais nier. 5 Ta question est de savoir si les moyens permettant d’apprendre ce cours t’apporteront la joie qu’il promet. 6 Si tu croyais que oui, tu n’aurais aucun problème à l’apprendre. 7 Tu n’es pas encore un apprenant heureux parce que tu restes encore incertain si la vision te donne plus que le jugement; et tu as appris que tu ne peux pas avoir les deux.

4. Les aveugles s’accoutument à leur monde à force de s’ajuster à lui. 2 Ils pensent qu’ils savent s’y retrouver. 3 Ils l’ont appris, non par de joyeuses leçons mais par la dure nécessité des limites dont ils croyaient ne pas pouvoir triompher. 4 Croyant toujours cela, ces leçons leur sont chères et ils s’y accrochent parce qu’ils ne peuvent pas voir. 5 Ils ne comprennent pas que ces leçons les gardent aveugles. 6 Cela, ils ne le croient pas. 7 Ainsi ils gardent le monde qu’ils ont appris à «voir» dans leur imagination, croyant qu’ils ont le choix entre cela et rien. 8 Ils haïssent le monde qu’ils ont appris par la douleur. 9 Et tout ce qu’ils pensent qu’il y a en lui sert à leur rappeler qu’ils sont incomplets et amèrement dépouillés.

5. Ainsi ils définissent leur vie et où ils vivent, s’y ajustant comme ils pensent devoir le faire, ayant peur de perdre le peu qu’ils ont. 2 Ainsi en est-il de tous ceux qui voient le corps comme étant tout ce qu’ils ont et tout ce qu’ont leurs frères. 3 Ils essaient de se rencontrer mais ils échouent et échouent encore. 4 Et ils s’ajustent à la solitude, croyant qu’en gardant le corps, ils sauvent le peu qu’ils ont. 5 Écoute et tâche de penser si tu te souviens de ce dont nous allons parler maintenant.

6. Écoute — tu saisis peut-être comme une allusion à un état ancien pas tout à fait oublié; vague, peut-être, mais aussi étrangement familier, comme une chanson dont le nom est depuis longtemps oublié, et les circonstances dans lesquelles tu l’as entendue complètement effacées de ta mémoire. 2 Ce n’est pas tout le chant qui t’est resté mais seulement un petit brin de mélodie, qui ne se rattache ni à une personne ni à un lieu ni à rien de particulier. 3 Mais cette petite partie suffit pour que tu te souviennes combien ce chant était beau, comme le cadre dans lequel tu l’as entendu était merveilleux et combien tu aimais ceux qui étaient là et l’écoutaient avec toi.

7. Les notes ne sont rien. 2 Pourtant tu les as gardées en toi, pas pour elles-mêmes mais comme le doux souvenir de ce qui te ferait pleurer si tu te souvenais combien cela t’était cher. 3 Tu pourrais te souvenir, pourtant tu as peur, croyant que tu perdrais le monde que tu as appris depuis. 4 Et pourtant tu sais qu’il n’y a rien dans le monde que tu as appris qui te soit même moitié moins cher que cela. 5 Écoute et vois si tu te souviens d’un chant ancien que tu connaissais il y a si longtemps et qui t’était plus cher que toutes les mélodies que tu t’es enseigné à chérir depuis.

8. Au-delà du corps, par-delà le soleil et les étoiles, passé tout ce que tu vois et pourtant vaguement familier, il est un arc de lumière dorée qui s’étire devant toi en un grand cercle resplendissant. 2 Et tout le cercle se remplit de lumière sous tes yeux. 3 Les bords du cercle disparaissent, et ce qui est à l’intérieur n’est plus du tout contenu. 4 La lumière s’étend et recouvre tout, allant jusqu’à l’infini et brillant à jamais, sans rupture ni limite nulle part. 5 À l’intérieur tout est joint en parfaite continuité. 6 Il n’est pas possible non plus d’imaginer qu’il pourrait y avoir quoi que ce soit à l’extérieur, car nulle part cette lumière n’est pas.

9. Telle est la vision du Fils de Dieu, et tu le connais bien. 2 Telle est la vue de celui qui connaît son Père. 3 Telle est la mémoire de ce que tu es : une partie de cela, avec tout cela en dedans et joint au tout aussi sûrement que tout est joint en toi. 4 Accepte la vision qui peut te montrer cela, et non le corps. 5 Tu connais ce chant ancien, et le connais bien. 6 Rien ne te sera jamais aussi cher que cet ancien hymne d’amour que le Fils de Dieu chante encore à son Père.

10. Et maintenant les aveugles peuvent voir, car ce même chant qu’ils chantent en l’honneur de leur Créateur fait aussi leur éloge. 2 L’aveuglement qu’ils ont fait ne résistera pas à la mémoire de ce chant. 3 Et ils contempleront la vision du Fils de Dieu, en se rappelant qui est celui qu’ils chantent. 4 Qu’est-ce qu’un miracle, si ce n’est ce souvenir? 5 Et qui est-ce en qui ce souvenir n’est pas? 6 La lumière en un seul le réveille en tous. 7 Et quand tu la vois en ton frère, c’est pour tous que tu te souviens.

Aucun commentaire: