17 janvier 2010

UCEM~LEÇON 18 - Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

18 janv ~ perception

LEÇON 18

Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

1. L’idée d’aujourd’hui est une autre étape pour apprendre que les pensées qui engendrent ce que tu vois ne sont jamais neutres ni sans importance. 2 Elle met aussi l’accent sur l’idée que les esprits sont joints, idée sur laquelle nous reviendrons plus tard avec une insistance croissante.

2. L’idée d’aujourd’hui ne porte pas tant sur ce que tu vois que sur la façon dont tu le vois. 2 Par conséquent, les exercices d’aujourd’hui mettent l’accent sur cet aspect de ta perception. 3 Les trois ou quatre périodes d’exercice qui sont recommandées devraient être faites de la façon suivante :

3. Regarde autour de toi en choisissant au hasard, autant que possible, les sujets auxquels l’idée d’aujourd’hui sera appliquée, et en gardant ton regard posé sur chacun d’eux assez longtemps pour dire:

2 Je ne suis pas seul à éprouver les effets de la façon dont je vois_____.

3 Termine chaque période d’exercice en répétant l’énoncé plus général :

4 Je ne suis pas seul à éprouver les effets de ma vue.

5 Une minute environ, ou même moins, suffira pour chaque période d’exercice.

L’Inspiration

La zone frontière

1. La complexité n’est pas de Dieu. 2 Comment pourrait-elle l’être, quand tout ce qu’il connaît est un? 3 Il connaît une seule création, une seule réalité, une seule vérité et un seul Fils. 4 Rien n’est en conflit avec l’unité. 5 Comment, donc, pourrait-il y avoir complexité en Lui? 6 Qu’y a-t-il à décider? 7 Car c’est le conflit qui rend le choix possible. 8 La vérité est simple; elle est une, sans un opposé. 9 Et comment la dissension pourrait-elle entrer en sa simple présence, et apporter la complexité où est l’unité? 10 La vérité ne prend pas de décision, car il n’y a rien entre quoi choisir. 11 Et c’est seulement s’il y en avait que choisir serait une étape nécessaire dans l’avancée vers l’unité. 12 Ce qui est tout ne laisse place à rien d’autre. 13 Or cette immensité dépasse la portée de ce curriculum. 14 Il n’est pas nécessaire non plus de s’attarder sur quoi que ce soit qui ne peut pas être saisi immédiatement.

2. Il y a une zone frontière de pensée située entre ce monde et le Ciel. 2 Ce n’est pas un lieu et, quand tu l’atteins, il est à part du temps. 3 Ici est le lieu de rencontre où les pensées sont rassemblées; où les valeurs conflictuelles se rencontrent et où toutes les illusions sont déposées auprès de la vérité, où elles sont jugées fausses. 4 Cette zone frontière se trouve juste au-delà des portes du Ciel. 5 Ici chaque pensée est rendue pure et entièrement simple. 6 Ici le péché est nié et tout ce qui est reçu à la place.

3. Ceci est la fin du voyage. 2 Nous en avons parlé comme du monde réel. 3 Or il y a là une contradiction, en ceci que les mots impliquent une réalité limitée, une vérité partielle, un segment de l’univers rendu vrai. 4 C’est parce que la connaissance ne fait aucune attaque contre la perception. 5 Elles sont mises ensemble, et une seule continue passé les portes où est l’Unité. 6 Le salut est une zone frontière où le lieu, le temps et le choix ont encore une signification; et pourtant il est visible qu’ils sont temporaires, déplacés, et que chaque choix a déjà été fait.

4. Rien de ce que croit le Fils de Dieu ne peut être détruit. 2 Mais ce qui est la vérité pour lui doit être porté à la dernière comparaison qu’il fera jamais; la dernière évaluation qui sera possible, le jugement final sur ce monde. 3 C’est le jugement de la vérité sur l’illusion, de la connaissance sur la perception : « Cela n’a aucune signification et n’existe pas. » 4 Ce n’est pas ta décision. 5 Ce n’est que le simple énoncé d’un simple fait. 6 Mais en ce monde il n’y a pas de simples faits, parce que ce qui est le même et ce qui est différent restent obscurs. 7 La seule chose essentielle pour faire le moindre choix est cette distinction. 8 Et en cela réside la différence entre les mondes. 9 Dans celui-ci, le choix est rendu impossible. 10 Dans le monde réel, choisir est simplifié.

5. Le salut s’arrête juste avant le Ciel, car seule la perception a besoin du salut. 2 Le Ciel n’a jamais été perdu, ainsi ne peut-il pas être sauvé. 3 Or qui peut faire un choix entre le souhait du Ciel et le souhait de l’enfer à moins de reconnaître qu’ils ne sont pas les mêmes? 4 Cette différence est le but d’apprentissage que ce cours a fixé. 5 Il ne visera pas au-delà. 6 Son seul but est d’enseigner ce qui est le même et ce qui est différent, laissant de la place pour faire le seul choix qui puisse être fait.

6. Il n’y a pas de base sur laquelle choisir en ce monde complexe et surcompliqué. 2 Car nul ne comprend ce qui est le même, et chacun semble choisir là où il n’y pas réellement de choix. 3 Le monde réel est la zone du choix rendu réel, non dans le résultat, mais dans la perception des alternatives du choix. 4 Qu’il y ait un choix est une illusion. 5 Or en elle réside le défaire de chaque illusion, sans excepter celle-ci.

7. Cela n’est-il pas comme ta fonction particulière, où la séparation est défaite par un changement de but dans ce qui auparavant était particularité, et maintenant est union? 2 Toutes les illusions ne sont qu’une. 3 Et dans la re-connaissance qu’il en est ainsi réside l’aptitude à abandonner toute tentative pour choisir entre elles, et pour les rendre différentes. 4 Comme il est simple, le choix entre deux choses si clairement dissemblables. 5 Il n’y a pas de conflit ici. 6 Il n’y a pas de sacrifice possible dans le renoncement à une illusion reconnue comme telle. 7 Où toute réalité a été retirée à ce qui n’a jamais été vrai, peut-il être difficile de l’abandonner, et de choisir ce qui doit être vrai?

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